Comme à chaque été en cette page, le temps est venu de vous offrir ce que j'aime appeler mon "petit lexique québécois".
Son objectif est simple: constater, avec un brin d'humour et d'ironie, comment notre vocabulaire politique s'est métamorphosé depuis l'été dernier. Et, comme une tradition est une tradition, je vous invite à nouveau, si le cour vous en dit, à y ajouter vos propres suggestions sur mon blogue au voir.ca.
/
Changement: LE mot de l'année politique au Québec. Voir un électorat instable à la recherche de changement. N'importe lequel.
Couronnement de l'année: Stephen 1er – sacré et consacré le 2 mai dernier.
Commission d'enquête sur la corruption, la collusion et la construction: "C'est quoi ça?" répondit l'écho de Jean Charest.
Opération Marteau: cogne des clous. Avertissement: peut provoquer la somnolence de toute une population.
Orange: LA couleur de l'année. Comme dans la vague orange du NPD et le miracle de la multiplication des cônes orange ("miracle", bien entendu, pour l'industrie de la construction…).
Avocat: LA profession de l'année. Voir la commission Bastarache. Présidée par un avocat, créée par Jean Charest, lui-même avocat, pour tenter de traîner dans la boue Marc Bellemare, un autre avocat. En vedettes américaines: une brochette d'avocats bien branchés. Synonyme: aimants à fonds publics.
Se faire passer une "Chantal Landry": obtenir un poste payé par vos impôts pour cause d'affiliation politique approuvée par des collecteurs de fonds libéraux. Synonyme: "post-it".
Jack Layton: Thank you Québec!!!!!!!!!! Really!!!!!!!!!! No kidding!!!!!!!!!
Comment être tenu non criminellement responsable pour le meurtre de ses deux enfants: voir catégorie "la profession de l'année".
Personnes âgées: au Québec, l'art de vivre de plus en plus dangereusement.
PQCP: mieux connu sous le nom du Parti Québécois de la Crise Perpétuelle.
Bloc québécois: jeu Lego de 47 pièces dont il ne reste plus que 4.
Lucien Bouchard: héros déchu d'une population déçue. Synonyme: vendeur de gaz de schiste.
William & Kate: après le succès fulgurant de "Un gars, une fille", voici "Un prince, une princesse", le premier téléroman diffusé sur les chaînes d'information continue. Bilingue, en plus!
Printemps arabe: quelque part entre l'hiver de la dictature et l'été de la démocratie.
Tea Party Movement: pas tout à fait ma tasse de thé…
Belles-mères: confusion totale des genres. Se dit de certains ex-chefs trop bavards et donc, en fait, de "beaux-pères".
Référendum: mécanisme de consultation populaire de moins en moins populaire au PQ dès qu'il se consulte lui-même sur le sujet. (En reprise depuis 1996.)
Ruport Murdoch: boîte de Pandore remplie d'explosifs politiques à têtes chercheuses.
Mise à mort du recensement long par le gouvernement Harper: le triomphe de l'idéologie sur la science et la raison.
Le Berger Blanc: usine de mort.
Plan Nord: le Klondike des compagnies minières et gazières.
Médecin de famille: toujours aussi rare qu'une rue de Montréal sans nid-de-poule.
Démissionnaires: réapparition soudaine d'une espèce en voie de disparition – des députés qui démissionnent sur des questions de principe.
Armée canadienne: nettement plus populaire auprès du gouvernement Harper que le Parlement. Si le pouvoir vous intéresse…
François Legault: ex-ministre péquiste en quête d'un nouveau parti pour devenir premier ministre. Imitateur populaire de Jean Chrétien et de son grand classique: "Faut s'occuper des vraies affaires, pas de la constitution!" Voir: troquer de l'usagé pour du faux neuf.
Amir Khadir: pourfendeur d'élites usées et profiteuses.
Gérald Tremblay: le maire imaginaire.
Régis Labeaume: petit gérant de grandes estrades.
Gilles Vaillancourt: Empereur de Laval. Tendance depuis longtemps à pousser l'"enveloppe" un peu trop loin…
Projet de loi privé sur l'amphithéâtre de Québec: grenade politique lancée par Pauline Marois dans ses propres rangs.
Faire de la politique "autrement": LA nouvelle expression à la mode. Synonyme: mystère et boule de gomme.
"On ira manger du Gumbo chez les Thibodeau!": expression à la mode (2e position). Courtoisie de Gilles Duceppe.
Prochaine élection générale: boîte à surprises. Synonyme: sables mouvants pour "vieux" partis.
Et, enfin, les grands disparus de l'actualité: Gilles Duceppe, Michael Ignatieff, le Bloc québécois, Marc Bellemare, DSK, Michel Bastarache, le vote de confiance de Pauline Marois, les enquêtes de la GRC sur le scandale des commandites, le questionnaire long du recensement et l'espoir qu'au moins, les conservateurs ne sont pas majoritaires…
(*) Sur ce, votre humble chroniqueuse prend une petite pause. De retour d'ici la fin du mois d'août, à moins que l'actualité ne me rappelle plus tôt… Un très bel été à vous toutes et tous!
Printemps arabe : Marché de dupes, miroir aux allouettes, la grande illusion. Définitions personnelles. Ce à quoi je mattends.
Tea Party : Rassemblement d’ignorants.
Mise à mort du recensement long… Tout à fait d’accord. Le triomphe de la bêtise appuyée par l’ignorance crasse. Et je ne dis rien de la mauvaise foi.
Médecin de famille : Espèce en voie de disparition.
Démissionaires : Bien d’accord. Appuyez-vous fortement sur vos principes, ils finiront bien par céder. (pas de moi) ( me souviens plus) :-(
Gérald Tremblay : Incroyable mais vrai. On n’aurait pu l’inventer. Défie l’imagination et l’entendement.
< < "On ira manger du Gumbo chez les Thibodeau!": expression à la mode (2e position). Courtoisie de Gilles Duceppe. >> Pas impossible… :-( A suivre. A réentendre, la chanson de Stephen Faulkner. Sortez vos mouchoirs.
Merci de nous laisser plusieurs pages blanches à noircir pendant vos vacances bien méritées. Marchez à l’ombre.
L’actualité continue, la terre de tourner. On ne s’enuira pas, sauf de votre présence. :-)
Une petite note comme ça en passant:
CHANGEMENT signifie, pour de nombreuses personnes, un RAS-LE-BOL qu’on n’arrive pas à bien expliciter, à bien cerner et discerner. Le mot est apparemment vide mais il l’est moins qu’on pourrait le penser.
Il faut passer du J’EN AI MARRE au VOICI, EN GROS, CE QUI M’HORRIPILE ET VOICI AUSSI CE QUE JE VOUDRAIS.
Par exemple, je voudrais moi-même, que le mode de scrutin soit plus proportionnel. C’est naïf mais c’est une petite étincelle de mes nombreux désirs enflammés.
JSB
Ah mais, il manque LE mot pour faire vraiment le tour…
Quel mot?
Tout simplement le mot « merci ».
Merci à Josée Legault d’avoir été là faire le tour d’une actualité comme à l’habitude pas toujours plaisante, parfois surprenante, quoique toujours apte à réveiller les interrogations et à susciter les commentaires les plus divers.
Sans l’apport de Josée Legault, nous nous serions bien ennuyés.
Alors, merci pour cette dernière année de billets étoffés fort appréciée!
Enfants prodigues : Les 5 députés péquistes qui ont quitté la maison de leur maman, Mme Marois pour devenir indépendants à l’extérieur du foyer péquiste mais, après avoir folâtré comme il faut dans les verts pâturage tout l’été, pourront être un peu dépourvu quand l’automne sera arrivé, il se pourrait qu’ils retournent à la maison comme dans la Parabole de l’enfant prodigue de l’Évangile selon Saint-Luc, 15 dont voici un extrait :
Réaction du père au retour de l’enfant prodigue, le mauvais fils : «Apportez la plus belle robe et l’en revêtez ; et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez un veau gras et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, mais il est retrouvé. » Faudrait, quand même, que Mme Marois adopte le discours un tit peu pour l’occasion, si elle venait qu’à se présenter.
C’est le conseil judicieux du Christ, fort sur le pardon, qui se prête bien à toutes occasions et au PQ, bien entendu.
Bonnes vacances Mme Legault, même si nous allons vous manquer solidement. Partir pour mieux revenir.
PPP and P
La presse, la police, les politiciens et Power-Corporation.
http://www.youtube.com/watch?v=acau2MyfbPA&feature=related
Bonjour chez-vous.
Haaaaa ! Les vacances !
Je vous en souhaite de très bonnes madame Legault ….pour nous revenir en forme car je crois que la scène politique nous en réserve des sucrés pour la prochaine année !
Le mot GAFFE serait aussi approprié dans votre lexique .
GAFFE = Pauline qui scrappe le 93 % d’appui de ses pairs pour l’appui d’un petit maire et sa petite ville de Québec qui ne voteront jamais pour le PQ de toute façon !
À ajouter à ce lexique qui nous appartient à tous:
Josée Legault : blogueuse et commentatrice de la scène politique qui se démarque par son intelligence, sa rigueur et son sens de l’analyse et qui ne fait pas ni dans la complaisance ni dans le populisme. (Bon repos !)
Jean Charest: celui qui avec les deux mains sur le volant roule le plus vite en marche arrière. Qui pourra battre sa performance lamentable ?
Mme Legault, au plaisir de vous lire à nouveau.
Salutations amicales,
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ, ou, Denis Drouin …?
«La difficulté, ce n’est pas de rêver, mais d’accepter et de comprendre les rêves des autres.»
[Zhang Xianliang]
Là, M. Asselin, « d’un petit maire et sa petite ville de Québec », c’est raide à matin. J’espère que vous n’allez pas en vacances à Québec.
Je ne sais pas si je suis minoritaire mais je suis d’accord avec Mme Marois sur ce dossier d’amphithéâtre qui devrait apporter un club de hockey dans notre belle Capitale nationale.
Le club de hockey de Montréal, propriété des Anglophones privilégient les joueurs anglophones. Avec la famille Péladeau, réussite francophone québécoise, nous aurions un club de hockey, propriété d’un Francophone qui devraient privilégier des joueurs francophones, ce qui semble énerver un paquet de souverainistes. Ayoye !
M.Bousquet
Parlez-vous du même Péladeau que je connais ? Ce homme d’affaire canadien ? Le propriétaire de Sun Média ?
Pauline s’est enfargé dans le dossier de l’amphithéâtre pour des raisons électorales et non pour la venue d’une équipe de hockey de LNH avec plus de francophones .
En plus si l’éventuel l’équipe de hockey est dirigé de la même façon que le Festival d’été de Québec les francophones risquent de se faire rare !
Autre mot pour le lexique : Opportuniste
Tout ceux et celles qui ont envoyés leur CV a l.équipe Legault pour avoir la chance de faire partie du prochain gouvernement peut-importe leur allégeance .
« Ô triste était mon âme [,,,] »
M. Asselin, il y a assez d’Anglophones qui possèdent des entreprises au Québec, quand je vois un Québécois posséder des entreprises au Canada anglophone, je m’en réjouis, même si c’est Sun média, si les Anglos aiment ça.
Il n’y a pas que les Québécois de Québec qui appuient leur maire à plus de 80 % dans ce projet mais cette équipe de hockey, qui ne peut voir le jour sans l’amphithéâtre, est désirée par une majorité de Québécois de tous ce qui est au nord de…Drummondville.
Nos nationalistes devraient s’amuser à taper sur M. Charest à la place de sur Mme Marois. Mais, qui aime bien châtie bien…ça a l’air mais, ce n’est pas une bonne idée.
Pour compléter le texte de M. Latrimouille en cette journée de canicule et d’orages d’été :
Ô triste, triste était mon âme
A cause, à cause d’une femme.
Je ne me suis pas consolé
Bien que mon coeur s’en soit allé,
Bien que mon coeur, bien que mon âme
Eussent fui loin de cette femme.
Je ne me suis pas consolé
Bien que mon coeur s’en soit allé.
Et mon coeur, mon coeur trop sensible
Dit à mon âme : Est-il possible,
Est-il possible, – le fût-il –
Ce fier exil, ce triste exil ?
Mon âme dit à mon coeur: Sais-je
Moi-même que nous veut ce piège
D’être présents bien qu’exilés,
Encore que loin en allés ?
Paul Verlaine (Romances sans paroles)
JOSÉE LEGAULT: brillante, clairvoyante et rigoureuse analyste qui sait éventer la mèche et lever le voile sur les arcanes, coulisses et dessous de ce qu’on appelle LE POUVOIR.
JOSÉE LEGAULT: cette scientifique intègre et érudite sait, dans le sillage de Socrate, pratiquer LA MAÏEUTIQUE, ce grand art qui consiste à faire accoucher les esprits et les consciences.
JOSÉE LEGAULT: en cette période de montée des obscurantismes, elle est une allumeuse de réverbères. Elle allume des milliers de réverbères pendant que Harper et Charest, pour ne nommer que ces deux-là, éteignent et «néantisent» les lumières et l’espoir.
JOSÉE LEGAULT: cette «lucide» et clairvoyante observatrice veut éclairer ceux et celles qui, au sein du peuple, désirent en savoir toujours plus. Elle sait que de la discussion jaillit éventuellement la lumière, ce qui n’exclut pas les débats vigoureux, les querelles, affrontements, confrontations et colères passagères.
Pendant ce temps, comme les gouvernements actuels préfèrent dissoudre le peuple et la démocratie plutôt que de s’auto-dissoudre, les Josée Legault de ce monde sont là pour stimuler nos réflexions et réactions possibles.
Tout cela est affirmé sans flagornerie ou chafouinerie!
Merci, Josée Legault. SINCÈREMENT!
JSB
Indépendance du Québec = liberté, dignité, maturité, prospérité pour tous et toutes = option politique très malmenée au Québec et dans le ROC = dur à comprendre.
Bonnes vacances Mme Legault….on va demander aux politiciens qu’ils se tiennent tranquilles pour que vous puissiez profiter de toutes vos vacances. Salut pour nous à Charlevoix!
À visionner cet excellent discours politique prononcé en bilingue et en multilingue par notre très attachant Emmanuel Bilodeau :
http://www.youtube.com/watch?v=bXtdHl7aeQA&feature=share
c’est comme quand on voit un avion dans le ciel et qu’on a le goût d’être dedans :
http://www.youtube.com/watch?v=MbqoYSB5fdI&feature=player_embedded
Séparation : souveraineté, indépendance. Ces 3 mots ont pour M. Parizeau, le même sens. Page 24 de son livre : Jacques Parizeau La souveraineté du Québec Hier, aujourd’hui et demain. Ces 3 mots veulent dire que le pays dont on parle a plein contrôle sur ses lois, ses impôts et les traités qu’il signe à l’étranger.
JEAN CHAREST (sans trait d’union): il a les mêmes initiales (JC) que Jésus-Christ (avec un trait d’union). Nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui souhaitent que nous assistions un jour à sa «crucifixion» électorale et politique! Tout cela de manière pacifique, voluptueuse, jouissive et démocratique. Ce serait l’éclipse éventuelle d’un des nombreux sauveurs ou sauveteurs qui ne cessent de toujours nous «couler» un peu plus.
L’essentiel, c’est que le larron de remplacement ne soit pas Mister Nowhere, l’ambitieux FRANÇOIS LEGAULT, lequel n’a pas l’envergure qui devrait aller de pair avec ses ambitions.
FRANÇOIS LEGAULT: c’est un peu Mario Dumont il y a quinze ou vingt ans; c’est Mario Dumont en moins «bébé-la-la», en moins benêt. Quand je pense à FL, je me dis que si nous sommes éventuellement en train de couler collectivement, c’est qu’il y a trop de sauveteurs autoproclamés, lesquels sont souvent plus fumistes qu’efficaces. Demandez à MONSIEUR LUCIDE (LB) et vous verrez.
En terminant je «nous» propose une «vieille» réflexion du brillantissime Albert Brie:
*****«Nos « éducateurs » ne nous ont jamais habitués à l’art de la discussion avec le résultat que nous sommes incapables de mésentente cordiale.»*****
Évidemment Brie se livre ici à l’art de la caricature littéraire. Je pense que dans l’ensemble, ce blogue «animé» (animer, c’est donner une âme) par Josée Legault nous a permis de beaucoup débattre sans que nous sombrions dans la haine ou dans l’intolérance totale et délétère. Il y a eu des poussées de colère et d’irritation mais cela accompagne nécessairement une authentique vie intellectuelle.
JSB
< < C’est le conseil judicieux du Christ, fort sur le pardon, qui se prête bien à toutes occasions et au PQ, bien entendu. >> M. Bousquet
Pas surprenant qu’être un bon chrétien est pratiquement impossible. Mohamed l’a bien compris. Avec l’Islam, on assassine ses ennemis et on aime ses amis. C’est beaucoup plus naturel. :-) Ça se fait sans efforts.
< < *****«Nos "éducateurs" ne nous ont jamais habitués à l'art de la discussion avec le résultat que nous sommes incapables de mésentente cordiale.»***** >> JSB
Je ne peux que souscrire à vos propos, M. Baribeau. Lorsque je regarde sur TV5 les Français discuter vigoureusement, souvent avec humour, raffinement, je ne peux que déplorer que cet aspect de leur civilisation nous fasse défaut, comme société.
Dieu merci, ici, sur ce forum\blogue, il y a des individus capables de ce raffinement.
< < En plus si l'éventuel l'équipe de hockey est dirigé de la même façon que le Festival d'été de Québec les francophones risquent de se faire rare ! >> M. Asselin
Je partage cette vision. L’argent n’a pas d’odeur. M. Péladeau engagera des joueurs qui auront le maximum de chances de gagner la coupe, peut importe leurs origines.
Il faut être bien naïf, ceci dit sans méchanceté, pour croire que la majorité des joueurs de l’équipe de Québec seraient francophones ou francophiles. Il n’y a pas assez d’argent à faire dans l’univers parallèlle de la consommation des dérivés du sport. C’est pour cela que le fameux joueur vedette, dont le nom m’échappe, a refusé de venir jouer à Québec. Il recherchait les retombées commerciales de sa renommée. Au Québec, ces retombées auraient été risibles comparées à celles des USA. L’argent, le nerf de la guerre. :-(
Il y a aussi l’obsession maladive des habitants du Québec pour le hockey, la religion nationale. Les joueurs francophones ne tolèrent plus le harcellement quotidien des journalistes en mal de copies qui font leurs choux gras des faits et gestes des joueurs de l’équipe locale. Aux USA, le hockey n’est rien du tout. On laisse les joueurs tranquilles.
Je ne me fais pas trop d’illusion sur la venue en masse de joueurs francophones à Québec. Visiter Québec, ville magnifique, oui. Y vivre? Non merci.
M. Gingras, le festival d’été de Québec n’est pas du tout dirigé par M. Péladeau, je vous ferais remarquer.
Il y a plein de joueurs francophones qui peuvent prendre la pression et même, l’appréciation chaleureuse des Québécoises de Québec, entre 2 joutes, sur les Plaines ou ailleurs, pourvu que ça ne nuise pas à leurs performances…sur la glace.
M. Gingras, notre religion très catholique nous enseignait aussi qu’il fallait tendre l’autre joue…après s’être fait frapper sur la première, à la place de lui en câl….une, ce qui me semble un bon conseil parce que le protestant violant, s’il se sent ainsi attaqué, peut bien revenir avec un gun pour vous tirer, ce qui rixe de finir mal la risque.
Ça c’est la sagesse divine de survivance catholique.
S’cusez, fallait que j’écrive, dans mon dernier commentaire : « ce qui riisque de finir mal la rixe » à la place de « ce qui rixe de finir mal la risque », ce qui ne veut absolument rien dire, j’en conviens.
Je me suis aussi trompé sur violant à la place de violent. Ça doit être la canicule.
Québec
Un automobiliste en état d’ébriété happe deux poteaux.
On attend la réaction du chef du NPD Jack Layton…
Emmanuel Bilodeau et le retour de l’humour en politique:
http://www.youtube.com/watch?v=k5AtdQt5ETM
Bonnes vacances Mme Legault !
——————————————–
CHANGEMENT: Électorat volatile au Québec; assiterons-nous à « des changements-de-changements » lors des élections à venir ?
HARPER ET LES POMPIERS: il serait théoriquement intéressant de faire parvenir à Harper un exemplaire du livre de Ray Bradbury FAHRENHEIT 451 (1953). Mais ce serait pratiquement inutile et vain.
Un auteur dont j’ai oublié le nom a déjà affirmé que le problème avec les livres, c’est que pour savoir ce qu’il y a dedans, il faut les lire.
Donc, oublions les lectures et non-lectures de SH, ce «Sot Homme».
Rappelons que dans le roman de Bradbury, l’auteur nous présente une société «totalitaire» dans laquelle les pompiers n’ont plus à éteindre les incendies puisque les maisons sont à l’épreuve du feu. Alors, leur rôle, c’est de brûler les livres, tous les livres. Dans cette société «la télévision» (les murs-écrans) occupent tout l’espace et diffusent des émissions d’une insignifiance abyssale, ce qui serait bien évidemment impossible dans nos sociétés occidentales.
Le roman se lit bien puisque, bien évidemment, il y a un certain nombre de DISSIDENTS, ce qui permet à Bradbury de nous raconter une histoire qui, tout en comportant un «message», ne sombre pas dans un moralisme gnangnan et cucul.
HARPER serait heureux de vivre dans un tel univers, marqué par LE TROP-PLEIN DE VIDE.
Requiescat in pace!
JSB
4 députés qui veulent faire autrement, comme avant : Quatre députés péquistes, M. Aussant, Lisette Lapointe, Louise Beaudoin et Pierre Curzi, qui ont claqué la porte du caucus péquiste, demanderont à l’Assemblée nationale de recevoir une partie du budget de fonctionnement dont bénéficie leur ancien groupe parlementaire même s’il n’est pas question pour eux de former un groupe parlementaire.
M. Charette, l’autre député du PQ qui a aussi démissionné parce que Mme Marois ne voulait pas promettre de ne pas tenir un référendum dans un premier mandat, qui penche vers la CAQ de Messieurs Legault et Sirois, pourrait demander aussi, quant à y être, une part du budget du PQ, ce qui devrait aider la CAQ immédiatement à l’automne.
L’argent du peuple est facilement dépensé et ces 4 démissionnaires, pressés par la souveraineté du Québec, qui disaient vouloir faire autrement, semblent ainsi continuer de faire, comme avant en rognant comme indépendants.
NPD: j’ose espérer que ce sigle ne finira pas par signifier: «NE PAS DÉRANGER, s’il vous plaît». On verra bien!
JSB
M. Baribeau, NPD veut dire, pendant l’élection générale : Non présent, désolé.
Pour le Bloc québécois, j’opterais pour un jeu de dominos.
Bonnes vacances Madame Legault .
Que ce temps de pause soit pour vous resplendissant et stimulant comme vous savez l’être.
Claire T .
M. Bousquet.
Pour le plaisir de la chose, oserais-je vous rappeler que les catholiques et les protestants sont tous les deux chrétiens, donc assujettis au tendage de l’autre joue… :-)
Les sionistes et les musulmans croient à oeil pour oeil et dent pour dent… :-( Ça occupe toute une vie, on en conviendra.
L’avantage du pardon est que ça met fin aux querelles. L’autre approche perpétue la chicane.
Pour ce qui est de Québec et de son amour de la culture anglophone, je ne sais que dire. Personnellement, je me vautre dans la culture francophone. J’avoue un faible pour les chansons de Monty Python et quelques autres auteurs anglophones. Je ne suis pas raciste, mais je préfère sans conteste la chansonnette française. Je m’y reconnais.
Cordialement.
Bien oui M. Gingras, tendre l’autre joue, un autre point commun avec nos Anglos protestants.
La chansonnette française a pris une méchante débarque au Québec et dans le monde, ces dernières années. Peu de nos jeunes s’y intéressent…me semble. Autre temps, autres mœurs.
Il y a aussi la politique, à tous les niveaux : Tendre l’autre l’enveloppe pour attendre un autre contrat.
Comment dit-on intolérance en Norvégien!
L’insoutenable légèreté de l’être vient de s’alourdir brutalement du poids de son inconséquence!
La cible favorite de ces idéologies à l’esprit étroit vient encore de se faire aligner! C’est un peu cela le danger du vide des idées, de la complaisance à exprimer des platitudes. On dérape. On exprime son incompréhension en blâmant les autres; ceux que l’on accuse d’être la cause de nos frayeurs! C’est rarement amusant, bien que ridicule!
Maintenant c’est encore l’absurdité du drame, de la logique du pire. A force de vouloir déraper, l’on prend le risque de la logique de cette entrée dans le mur avec le plus de pertes et de fracas!
On en regrette ce temps ou les lâches se contentaient d’exprimer leurs rancœurs avec animosité! Ou seulement un peu de mesquinerie, ou de la mauvaise foi! Cet étalage lamentable des incapacités, qui se justifie à travers des certitudes remplie d’ignorance et faites d’illusions, c’était comique de les voir se planter, depuis l’incohérence de leurs décisions jusqu’au déni de leur échec et de leurs conséquences.
L’ère de l’irresponsabilité commença avec le brio de la Barbarie. Dix à peine, on voit que cela continue. On attend les platitudes d’usages du genre – je m’assurerais que les citoyens soient impliqués dans tout les critères de décisions – je ferais des commissions d’enquêtes à chaque fois qu’il y a dérive aux règles éthiques – ou bien mieux encore, on exprimera cette indignation qui condamne les méfaits commis par les autres, sans se commettre en aucune manière sur l’aveu de notre incompétence; ou les conséquences de leurs dysfonctionnements qui promettent d’être bien pire encore que tout ces méfaits que l’on condamne!
Le Québec souverain dans le Canada uni : La peur de perdre le français si le Québec demeure une province canadienne est moins forte que la peur d’une possible ou probable baisse économique si le Québec quitte, dans l’acrimonie, le Canada qui pourrait, avec son ami et allié, les États-Unis, tenter de boycotter les exportations québécoises qui virent autour de 90 % dans ces 2 pays, afin de l’inciter à changer d’idée sur la séparation du Canada, sans parler des dangers de partitions des territoires Cris, Inuits et anglophones.
La même chose s’est passé en Nouvelle-Angleterre, quand les Québécois qui y étaient déménagés se sont aperçus que leur descendance s’anglicisait, ils n’ont pas cherché à retourner au Québec pour s’en préserver. Ils ont placé l’économie avant la préservation de leur langue française. Même chose pour les Louisianais et les Acadiens qui sont plus attachés à leurs coins de pays qu’au danger de s’angliciser.
Il y a bien 40 % et plus de Québécois qui se déclarent souverainistes mais 67 % d’entre eux souhaitent rester dans le Canada, ce qui est leur plus gros handicap à la sortie du Canada su Québec.
Conclusion : Faut chercher et trouver une autre solution, constitutionnelle ou non, Québec-Canada, pour la préservation du français et de notre culture…avec un lien canadien, ce qui est pas mal plus concret que s’obstiner sur les moyens d’atteindre une chimère séparatiste qui ont réussi au Timor oriental, le pays le plus pauvre d’Océanie. Les Timorais n’ont pas été timorés et au Sud-Soudan, pays sur le BS au complet, le dernier à déclarer son indépendance, ce qui leur vaut un siège à l’ONU, qui va devoir les aider économiquement, en même temps.
Il y a Haïti, qui siège aussi à l’ONU, qui n’a pas réussi son indépendance économique. Elle est indépendante depuis 1825, avec 10 millions d’habitants. 80 % des Haïtiens vivent en dessous du seuil de pauvreté dont 54 % dans la pauvreté la plus totale, ce qui fait du pays le plus pauvre du continent américain mais ils n’ont pas été anglicisés.
Conclusion logique, suite à ces constatations : Le Québec ne sortira pas le Canada de ses frontières.
M. Bousquet vous avez oubliez l’Apocalypse si le Québec devenait souverain.
Bonnes vacances! Reposez-vous bien…
HARPER ET ANASTASIE
Pour ceux et celles qui l’ignorent, ANASTASIE est le nom de «la maîtresse spirituelle» de SAINT-STEPHEN.
Voici comment le spécialiste du cinéma, Yves Lever, présente ANASTASIE:
*****«Anastasie. Tel est le nom avec lequel on personnalise la censure dès le milieu du 19e siècle dans le monde culturel francophone. Qui a choisi cette dénomination? Personne ne sait; un jour, le personnage est là, tout simplement, une vieille dame laide souvent affublée d’une paire de ciseaux. L’inspiration pourrait avoir été le pape Anastase (399-401) qui inaugure la censure religieuse officielle; c’est peut-être simplement la concierge inquisitrice, portant le prénom d’Anastasie, d’un roman populaire d’Eugène Sue. (…)»*****
Ce qui semble certain, si on observe bien la politique harperienne actuelle et à venir, c’est que Stephen Harper et sa chère Anastasie vont, à l’unisson, anesthésier l’univers culturel et artistique canadien et québécois. Même attitude en ce qui concerne la science et la liberté.
Ceux que cela intéresse doivent lire le livre d’Yves Lever, intitulé ANASTASIE OU LA CENSURE DU CINÉMA AU QUÉBEC (éditions Septentrion).
BONNES VACANCES À TOUTES ET À TOUS!
JSB
Anastasie. C’est fou ce qu’on s’instruit sur ce blogue. Merci M. Baribeau.
Encore aux actualités aujourd’hui. A Radio-Canada, ce matin, on a appris que la policce de Montréal a interpelé une poignée de têtes croches, anarchistes à ce qu’il parraît.
Comme je le disais il y a quelques jours sur ce même site de libre expression, le délit d’opinion a été remis à la mode malgré la Charte des droits de la personne, comme on dit ici, au Canada.
Tous les marginaux connus, organisés, sont fichés, espionés et éventuellement interpellés, questionnés. Il n’y a pas que les USA qui sont désormais fascistes, le Canada en veut lui aussi et ne compte pas donner sa place. La démocratie perd des plumes continuellement. Nous n’aurons plus bientôt que le droit de nous taire.
Où cela va-t-il finir?
Improbable mais pas impossible : M. Gascon a bien raison, l’Apocalypse pourrait aussi arriver comme cerise sur le gâteau, genre l’armée canadienne, maintenant full-équipée et entraînée pour faire face aux terroristes et aux séparatistes « synonyme », ce qui pourrait accélérer le dégel de la calotte polaire qui risquerait d’inonder la Gaspésie et le bas des villes de Québec et de Montréal…minimum, les 2 vieux à l’eau.
M. Gascon, faudrait, à la place, vous forcer pour y trouver une solution. LA solution ne peut venir que du PQ entre les fédéralistes et les séparatistes qui se croient majoritaires.
M. Gingras, les Anarchistes ne veulent pas de gouvernement ni de police. C’est donc normal que le gouvernement et la police soit contre les Anarchistes s’ils veulent conserver leurs jobs avec retraite jeune jusqu’à la mort…naturelle.
Les Anarchistes voudraient vivre, comme les premiers hommes et femmes des cavernes, dans l’anarchie, Il manque d’animaux cette semaine pour se nourrir ? Le voisin est gras ? Un coup de gourdin sur l’occiput de l’appétissant voisin fait bien l’affaire pour le méchoui du midi.
Très amusants, tous ces commentaires…
Permettez que je ne retienne surtout que ceux de Messieurs Baribeau, Gingras et Bousquet. Mais, me semble-t-il, nous sommes depuis un bon moment bien loin du billet de vacances de notre hôtesse, Josée Legault…
Heureusement qu’elle nous a tout de même encouragé à nous exprimer à notre guise, en son absence!
Alors, pour tenter de revenir un moment à l’essentiel, soit le lexique québécois, je vous envoie à tous ce mot presque honni par les temps qui courent, soit le mot: RELIGION.
S’il y a une notion mal vue, qui traîne de la patte, c’est assurément celle de la religion. Pour ne pas dire de la religiosité. Avec cet exécrable pendant encore inaccepté – parce que trop souvent inacceptable – d’accommodements raisonnables, nous voguons dans une société incertaine de ce qu’elle est.
Nous stagnons.
Aux portes d’une improbable souveraineté et d’une malcommode continuité canadienne, assaillis par des arrivants au pays pleins de vues totalement incompatibles avec la plus fondamentale correctitude sociale voulant que les femmes et les hommes soient égaux et libres d’être ce qu’ils désirent être.
On pourra l’avoir oublié, trop préoccupés que nous sommes par des tas de questions urgentes, mais le cas de la religion, surtout celles qui briment des innocents et le plus souvent des innocentes, ne devrait jamais être laissé là à moisir tranquillement.
Trouvons le moyen de secouer tous ces malotrus qui rendent la vie misérable à des tas de « fidèles obligés ». N’acceptons pas que des illuminés profiteurs détruisent impunément des existences.
Alors, cela dit, le mot RELIGION a-t-il droit à une place dans le lexique?
Religions : Droit prioritaire dans nos chartes des doits et libertés et, un peu partout par ce vaste monde. Très difficile à contrer, principalement contre ceux qui se sentent les élus de Dieu sur terre incluant la Reine du Canada et de l’Angleterre. Amen.
Si la religion catholique changeait pour le mieux et devenait plus…musicale et moins, péchés mortels, nous pourrions recommencer à la fréquenter pour le recueil et le plaisir de l’âme et des oreilles.
À nouveau fréquenter la religion, toute catholique puisse-t-elle être, Monsieur Bousquet?
Et cela « pour le recueil et le plaisir de l’âme et des oreilles », que vous écrivez?
Intéressant…
Mais, personnellement, après un cours classique avec des religieux comme enseignants, cela concuremment avec avoir joué de la guitare aux messes du dimanche dans une paroisse voisine de la mienne, car le curé était plus « ouvert » que d’autres, je dois dire que j’ai depuis très longtemps fait une grosse croix sur toute fréquentation religieuse.
La seule exception encore possible étant des obsèques de personnes que je connais et qui se tiendraient dans une église.
(N’empêche qu’il y a environ une dizaine d’années, je suis allé tout bonnement un soir taper à la porte d’une résidence des Pères de Ste-Croix, à côté de l’Oratoire St-Joseph, demander si un certain père – m’ayant des années auparavant enseigné le français et le latin – s’y trouvait et, contre toute attente, il s’y trouvait effectivement! Des retrouvailles fort appréciées de revoir l’homme m’ayant appris la richesse de la langue française.)
Mais, autrement, la religion – et je m’abstiens de commenter plusieurs autres expériences personnelles – c’est non merci. Une société laïque vaudra toujours mieux qu’une société coincée dans un fouillis de croyances le plus souvent antagonistes.
Non?
Pour revenir au point de départ, délicat rappel de M. Perrier…
Voleurs certifiés : Membres du CA des pétrolières qui sévissent au Québec.
Comme par hazard, vendredi, le prix de l’essence a augmenté en Outaouais québécois mais pas en Outaouais ontarien. Tiens! Tiens.
Au Québec, nous l’avons crié sur tous les toits, nous avons une spécificité – mot favori de Joe Clark. Nous pouvons nous faire plumer et voler encore, comme si de rien n’était. Nous sommes des citrons inépuisables, intarrissables. On nous presse et on donne du jus. On nous presse encore et on en donne encore. On aime ça, que voulez-vous? On est fait comme ça. Des vrais maso.
Avec nous, on ne s’ennuie pas. L’argent rentre et les voitures roulent. Tout baigne… Quand verrons-nous à la lanterne certains de ces messieurs méprisants?
Pour ce qui est de la religion… Certaines sont une vrai plaie. D’autres, plus sympathiques. Mais je préfère ni Dieu ni maître, comme le chantait Léo Ferré.
< < Si la religion catholique changeait pour le mieux et devenait plus...musicale et moins, péchés mortels, nous pourrions recommencer à la fréquenter pour le recueil et le plaisir de l'âme et des oreilles. >> M. Bousquet
Ne croyez-vous pas que lors des grands sciècles de domination de l’Eglise de Rome, ses dirigeants, qui n’étaient pas plus chrétiens que la queue de la chatte, se sont dit : < < Quand à s'ennuyer à faire semblant, mettons-nous en plein les oreilles. >>
Réflexion toute personnelle… :-)
Aussi bien un office religieux le dimanche matin qu’une partie de hockey le samedi soir. Pas obligés de croire tous ce qui nous est dit dans les 2 cas. Nos églises sont mieux décorées que nos amphithéâtres même s’ils ne s’y comptent pas de buts mais des péchés mais, presque plus, depuis que les confessionnaux sont rendus « décoratifs », avec raison.
Avec de la bonne musique et des pasteurs avec plus de…charisme, bingo, l’affaire pourrait reprendre juste avec les bons côtés.
M. Gingras, même si la religion catholique « et les autres aussi » étaient toutes arrangées comme une la lutte professionnelle, ça ne nous ferait pas de mal si elles se décidaient à lâcher les péchés et l’enfer. La bible pourrait continuer, c’est une assez belle épopée comme base aux curés pour leurs homélies avec d’assez bons récits et paraboles pleines de sagesse ce qui vaut bien des psys à bon marché.
Cher Monsieur Bousquet, comme le temps me manque ce soir, j’aimerais bien vous dire, demain éventuellement, quelques mots sur LES mouvements anarchistes et non pas sur LE mouvement anarchiste.
Étant moi-même un socialiste LIBERTAIRE (pas libertarien), individualiste et démocratique, je suis, dans une certaine mesure, partie prenante d’une certaine option «anarchiste». Et NOAM CHOMSKY, qui n’est pas un «casseur» de bas étage, se réclame d’une certaine forme d’anarchie.
AU PLAISIR D’EN REDISCUTER!
JSB
M. Bousquet, puisque la chose vous intéresse, je ne saurais trop vous recommander la lecture des deux tomes des Mémoires de Hans Küng, célèbre théologien Suisse-Allemand. En guerre avec le Vatican. :-)
Tome un : 80 $
Tome deux : 100 $
Comme je suis un peu timbré, et que la chose m’intéresse, j’ai bourse déliée, à deux reprises. Mais je me soigne. :-)
Essayez toujours la bibliothèque…
Il y a la vrai religion, pour les initiés, les plus intelligents, et la religion pour les masses obscures, ignorantes, celle que l’on nous a enseigné au Québec français. Une vrai honte.
La vrai religion, pour l’élite intellectuelle est édifiante, sans ironie. L’autre, nous laisse croupir dans les eaux stagnantes où on nous préfère.
L’Eglise de Rome a beaucoup à se faire pardonner, et je ne parle pas de l’inquisition.
Mais brisons-là, comme disait la comtesse. J’en aurais pour des pages et des pages de récriminations. :-)
Bonnes lectures!
< < AU PLAISIR D'EN REDISCUTER! >> JSB
Je réserve ma place de lecteur. :-)
Dans la catégorie platitude, cet été sera sous le signe d’un Don Quichotte à la manque. Coté dérapage, Radio-Canada en fait sa manchette dans le style provocateur mais pas nécessaire des tabloïds Anglais: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/07/23/001-norvege-samedi-attentat.shtml
——————————–
« Un cauchemar », dit le premier ministre (de la Norvège) – un cauchemar qui place le Québec avec Montréal au quatrième rang dans le nombre des victimes (14 femmes); mais qui garde son titre au rang de la lâcheté des hommes à assumer leurs responsabilités, et de leurs platitudes à se justifier de leur médiocrité.
La Norvège est un Pays indépendant d’à peine 4.8 million d’habitants, (à peine plus que nous nous autres en CB) mais beaucoup plus conscient de leur identité culturel, de leur force économique et de leurs responsabilités sociales. Leur PIB par habitant est enviable et démontre l’efficacité fonctionnelle de la Norvège! La possibilité de pouvoir s’assumer, requière des convictions, de la motivation, une identité capable de se forger son style de vie et d’élaborer des projets de société!
——————————–
Mon homonyme (gradué de Polytechnique de Montréal et ingénieur du Québec) lorsqu’il prit sa retraite en 2008, avait admit avoir été pris au dépourvu dans les attentats de Munich en 1972, et que cela avait fortement contribué à réorienter sa carrière d’ingénieur avec plus d’agressivité, sur l’aspect protection du public. Cela n’a pas paru après Polytechnique!
——————————–
C’est comme si le Québec s’enfonçait de plus en plus dans le confort de ses contradictions les plus fondamentales.
——————————–
Bien sûr il y a eu le 2 mai, et comme une volonté exprimée de sortir le Québec de l’influence et des jeux politiques de son puissant voisin – ce n’était pas vraiment là, la volonté de suivre l’exemple de la Norvège – mais qui sait la Norvège pourrait devenir une source d’inspiration – coté gestion et exploitations des ressources naturelles, ou responsabilités sociales – il y a là peut-être un petit coté cruel mais nécessaire qui se dessine, du style – je m’assurerais que les citoyens soient impliqués dans tous les critères de décisions – je ferais des commissions d’enquêtes à chaque fois qu’il y a dérive aux règles éthiques!
Malgré tous les travers de l’Église, il y a de jolis contes dans la Bible qui donne des enseignements de vie aux fidèles qui savent écouter, en voici un autre exemple qui pourrait servir à Mme Marois avec ses 5 récents démissionnaires :
Parabole de la brebis perdue et retrouvée.
Lc 15, Les collecteurs d’impôts et les pécheurs s’approchaient tous de lui pour l’écouter. Et les Pharisiens et les scribes murmuraient; ils disaient: «Cet homme-là fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux»! Alors il leur dit cette parabole:
«Lequel d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse pas les quatre-vingt dix-neuf autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée? Et quand il l’a retrouvée, il la charge tout joyeux sur ses épaules, et, de retour à la maison, il réunit ses amis et ses voisins, et leur dit: « Réjouissez-vous avec moi, car je l’ai retrouvée, ma brebis qui était perdue »! Je vous le déclare, c’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel, pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.
Tiré de la page Internet suivante : http://www.bible-service.net/site/233.html
Ce genre de morale ne fait pas l’unanimité chez les Catholiques « le pécheur qui plus de joie que les justes ». Une petite erreur du Seigneur ?
M. Gingras, pas besoin d’avoir lu les livres que vous recommandez pour savoir que vos conclusions sont les bonnes.
L’Église catholique s’est lourdement trompée avec l’histoire des péchés sexuels, solitaires ou duo ou à plusieurs, en plus des multiples grossesses obligées au Québec, pour éviter l’enfer éternel minimum, pendant que les curés étaient célibataires…en principe avec quelques exceptions avec la mère supérieure ou la servante compréhensive qui voulait monter au ciel de son vivant, mais le curé n’avait pas toujours le temps et les nerfs nécessaires, il n’avait pas que ça à faire, les défendues affaires.
Faudrait pas trop nous pomper sur le passé politique, guerrier et religieux parce que nous pourrions facilement mourir enragés, ce qui est très très mauvais pour la santé.
Regardons vers le futur, en ne conservant que ce qu’il y avait de positif dans nos vieilles habitudes : Nos ceintures fléchées si jolies, nos vieilles chansons, notre artisanat et un peu de spiritualité avec le décorum de nos églises que je fréquente peu pour l’instant mais…on ne sait jamais, si…Amen.
J’ai proposé un assez long texte sur l’anarchisme mais un problème technique fait en sorte qu’il n’est pas publié.
JSB
ANARCHIE ET ANARCHISTES: HARPER, LE «LIBERTARIEN» EST-IL LIBERTAIRE?
Quelques notes estivales (donc, un peu sommaires) sur les mouvements anarchistes.
Je dirai d’abord que le mot «anarchie» est discrédité, à juste titre. En effet, l’anarchie, c’est le synonyme du désordre, du chaos, du «bordel», du marasme, du tohu-bohu et de la désorganisation totale.
Qui plus est, dans presque toutes les manifestations, même les plus pacifiques, il y a, depuis longtemps, de petits groupuscules de «casseurs» (je dirais de «voyous») qui cherchent la bagarre avec les policiers, qui brisent des vitrines, qui démolissent des bagnoles stationnées. Et il arrive souvent que ces connards hurlent qu’ils sont des anarchistes.
Or, au départ, le mouvement anarchiste voulait développer LA LIBERTÉ. Et ces manifestants font fi de la liberté des autres manifestants qui, eux, pour la plupart, veulent «manifester» pacifiquement pour rendre manifestes leurs frustrations et revendications.
Au 19e siècle, à l’époque du capitalisme le plus sauvage (on y retourne peut-être?), il y avait des groupes anarchistes violents, ce qui pouvait se comprendre. Tuer des flics ou des patrons spécialement «exploiteurs» ou «crosseurs», c’était logique, du moins dans une certaine mesure. Et il arrive très souvent que les minables «casseurs» d’aujourd’hui s’imaginent être les descendants de ces groupes d’antan qui vivaient dans un contexte différent.
En fait, dès le 19e siècle, il y a eu de vigoureux débats sur les diverses manières de voir le capitalisme et le communisme qui, de plus en plus, devenait un concept attrayant comme substitut au capitalisme. Marx et Proudhon se sont beaucoup affrontés. Proudhon, anarchiste, avait écrit PHILOSOPHIE DE LA MISÈRE et Marx avait répliqué en faisant publier MISÈRE DE LA PHILOSOPHIE.
Si je fais un saut dans le temps et si j’arrive au 20e siècle, il y a le communisme lénino-stalinien qui s’est instauré en URSS. À bien des égards ce régime s’est avéré plus barbare que le capitalisme (d’ailleurs, ils ont beaucoup copié de nombreux aspects du capitalisme). Extinction totale de toute liberté et création factice d’une illusoire égalité ont été les deux «mamelles» de ce régime qui a d’ailleurs été combattu par de nombreux «révolutionnaires» parmi lesquels il y avait de nombreux anarchistes. Ces gens voulaient un socialisme libertaire plutôt qu’un socialisme autoritaire. L’affrontement fut sanglant et Lénine, Staline (et même Trotski) ont écrasé impitoyablement ces «vermines» demandant la liberté («bourgeoise», bien entendu).
En fait, si j’arrive dans un univers plus contemporain, nous sommes confrontés aux perspectives que voici. Premièrement, le socialisme autoritaire a été un échec retentissant. Deuxièmement, le capitalisme reste un système d’exploitation, surtout dans sa forme ultralibérale et le capitalisme a profité de l’effondrement communiste pour se présenter comme le seul bon système (mon oeil!).
***Fin de la première partie, avec l’espoir que ce sera enfin publié***
JSB
Deuxième partie de mon texte, victime des problèmes techniques des amis de VOIR:
*Alors, ceux qui veulent changer le monde (plus ou moins) ne peuvent quasiment plus proposer la solution communiste. Alors, il faut de l’imagination pour naviguer entre le vieux communisme moribond et le capitalisme insolent et triomphant. Il s’agit donc de trouver un socialisme différent du communisme stalinien ou maoïste. Il s’agit éventuellement de tenter de civiliser et d’apprivoiser le capitalisme (est-ce possible?). Il s’agit de créer plus d’égalité sans fracasser ou anéantir la liberté.
Le rôle d’un «anarchiste» (socialiste libertaire) comme Noam Chomsky, c’est de faire le tout des États-Unis et d’écrire des livres ou articles pour proposer une alternative égalitaire et libertaire. Et dans la pensée de Chomsky, comme dans toutes les pensées généreuses, il y a beaucoup d’utopie.
Personnellement je ne revendique pas le titre d’anarchiste (le mot est trop contaminé) mais, comme je l’ai déjà dit, je suis un socialiste libertaire, individualiste et démocratique. C’est là ma gentille utopie avant de passer l’arme à gauche. Dans quelques jours je vais avoir un an de plus et je me permets de conserver quelques rêves.
L’une des capitales de l’anarchie, c’est Barcelone (en Catalogne) et j’ai un problème: chaque fois que mes moyens me permettent de voyager je vais chez mes amis de Barcelone, lesquels sont «anarchistes» et «catalanistes». Il y a un livre extraordinaire (un roman) dont l’action se déroule à Barcelone: LA VILLE DES PRODIGES (Eduardo Mendoza).
Une dernière notation: pendant la guerre civile espagnole (1936-1939), les forces de «gauche» combattaient Franco et les «fascistes». Mais Staline avait donné l’ordre aux communistes de tuer subrepticement les anarchistes et les trotskistes. Cela affaiblissait le front commun.
Je sais que mes propos sont confus et rudimentaires. Mais une chose est certaine: HARPER EST UN ÉTEIGNOIR DE LA LIBERTÉ DONT RÊVENT DE NOMBREUX LIBERTAIRES et la plupart des citoyens.
Libertairement vôtre, Messieurs Bousquet et Gingras. Cette salutation vaut aussi pour ceux et celles qui voudront bien lire le «jeune vieillard» que je suis, sans trop s’ennuyer.
JSB*
Deuxième partie de mon texte, victime des problèmes techniques des amis de VOIR:
Alors, ceux qui veulent changer le monde (plus ou moins) ne peuvent quasiment plus proposer la solution communiste. Alors, il faut de l’imagination pour naviguer entre le vieux communisme moribond et le capitalisme insolent et triomphant. Il s’agit donc de trouver un socialisme différent du communisme stalinien ou maoïste. Il s’agit éventuellement de tenter de civiliser et d’apprivoiser le capitalisme (est-ce possible?). Il s’agit de créer plus d’égalité sans fracasser ou anéantir la liberté.
Le rôle d’un «anarchiste» (socialiste libertaire) comme Noam Chomsky, c’est de faire le tout des États-Unis et d’écrire des livres ou articles pour proposer une alternative égalitaire et libertaire. Et dans la pensée de Chomsky, comme dans toutes les pensées généreuses, il y a beaucoup d’utopie.
Personnellement je ne revendique pas le titre d’anarchiste (le mot est trop contaminé) mais, comme je l’ai déjà dit, je suis un socialiste libertaire, individualiste et démocratique. C’est là ma gentille utopie avant de passer l’arme à gauche. Dans quelques jours je vais avoir un an de plus et je me permets de conserver quelques rêves.
L’une des capitales de l’anarchie, c’est Barcelone (en Catalogne) et j’ai un problème: chaque fois que mes moyens me permettent de voyager je vais chez mes amis de Barcelone, lesquels sont «anarchistes» et «catalanistes». Il y a un livre extraordinaire (un roman) dont l’action se déroule à Barcelone: LA VILLE DES PRODIGES (Eduardo Mendoza).
Une dernière notation: pendant la guerre civile espagnole (1936-1939), les forces de «gauche» combattaient Franco et les «fascistes». Mais Staline avait donné l’ordre aux communistes de tuer subrepticement les anarchistes et les trotskistes. Cela affaiblissait le front commun.
Je sais que mes propos sont confus et rudimentaires. Mais une chose est certaine: HARPER EST UN ÉTEIGNOIR DE LA LIBERTÉ DONT RÊVENT DE NOMBREUX LIBERTAIRES et la plupart des citoyens.
Libertairement vôtre, Messieurs Bousquet et Gingras.
Cette salutation vaut aussi pour ceux et celles qui voudront bien lire le «jeune vieillard» que je suis, sans trop s’ennuyer.
JSB
Nationalité québécoise : Bonne seulement si dans le Canada.
Merci M. baribeau pour votre intéressant exposé sur les mouvements anarchistes.
Je fais encore confiance asu modèle capitaliste avec des coopératives pour lui faire compétition avec un filet social efficace sans trop de grandes théories du genre religieux.
Monsieur Bousquet, merci de vos remarques. Je souligne toutefois que le modèle des coopératives est très valorisé par les anarchistes pacifistes et non violents. L’essentiel, c’est que de mille façons les citoyens s’organisent démocratiquement.
Moi, ce que je retiens le plus de ces mouvements, c’est la soif presque absolue de liberté. Je crois radicalement à la liberté allant de pair avec l’égalité (autant que faire se peut).
Cordialement!
JSB
Merci M. Baribeau.
L’Homme vit d’espoir, c’est son drame. La liberté est toujours menacée et la démocratie est toujours à recréer. Ses ennemis ne dorment jamais.
En Norvège, l’énergumen affirme avoir bien agi. Il n’a rien fait de mal. Il défendait son pays, point final.
Finalement, la guerre froide était le moindre des maux.
L’Homme est bien déroutant.
En France, une femme je crois, avait créé une banque sympathique aux dépositaires. Ses taux d’intérêts\rendements étaient extraordinairement élevés. Elle a fait la preuve que les autres banques s’en mettaient plein les poches aux frais des dépositaires. On l’a assassinée. L’assassin ne fut jamais retrouvé et les banques on continué à prospérer.
Quand une société est dirigée par des individus Alphas égoistes, le reste du troupeau souffre. C’est présentement notre lot. Nous sommes à la merci de sales individus parasitaires.
Nous ne vivons pas en démocratie, malgré les apparences.
Demain, je vais jouer au golf. Quelques heures d’oublie temporaire pour donner un peu d’oxigène à un cerveau malmené.
M. Gingras, Nous avions Vincent Lacroix qui payait plus cher qu’ailleurs. Plusieurs auraient bien aimé l’assassiner mais c’était défendu.
Au Québec, nous avons le mouvement Desjardins, comme chien-gardien des banques, ce qu’il fait à merveille.
M. Gingras, bon golf et au retour, ne pas oublier que ces sales individus, nous les avons élus.
@MM Gingras, Bousquet et cie
«La religion est la maladie honteuse de l’humanité. La politique en est le cancer.»
[Henry de Montherlant]
M. Drouin, la religion est l’opium du peuple « mieux que le véritable et moins dommageable pour la santé physique » et la politique est un mal nécessaire autrement, c’est l’anarchie et le Far-West sans shérif, ensemble.
Suite aux remarquables interventions de Monsieur Baribeau, j’hésite quelque peu à soumettre ce qui pourrait fort bien ne s’avérer que de pâles autres avenues de réflexion…
Mais s’il le faut, je veux bien jouer les seconds violons. Le temps de présenter ce que je qualifierais, à défaut de mieux, d’une bi-entrée au lexique tel qu’encouragée par Mme legault.
Deux mots parents, soit: espoir et espérance.
Pour moi, le premier – espoir – se veut rationnel. C’est-à-dire reposant sur des bases possibles ou probables quant à une éventuelle réalisation.
Tandis que le second – espérance – tient plus d’une foi aveugle, de l’utopisme. La réalité des choses n’a aucune incidence sur la notion d’espérance.
Ici au Québec, terre longtemps contaminée par une religion catholique jouant l’un contre l’autre le Ciel et l’Enfer, la notion d’espérance me paraît en conséquence prévaloir sur celle plus rationnelle d’espoir.
Pourquoi je vous raconte tout ça? Peut-être parce que j’estime que le mouvement souverainiste, même lorsque le mieux intentionné, ne carbure plus que selon la notion d’espérance.
Parce que l’espoir n’est plus au rendez-vous, à mon avis.
Donc, ESPOIR et ESPÉRANCE, deux mots qui auront (secrètement…) marqué cette dernière année. Peut-être…
M. Perrier, la place du Québec dans ou hors le Canada est probablement la priorité numéro 10 de la moyenne des Québécois sauf le 13,4 % de Québécois séparatistes qui semblent avoir une idée fixe, une espérance que la chose va être automatique dès que le bon chef séparatiste sera trouvé, parce que l’actuel n’est jamais le bon. C’est donc la faute des chefs du PQ, si la chose ne s’est pas produite.
Les priorités des Québécois sont d’ordre économique du genre : Un bon job, la santé, de bonnes relations amoureuses, du matériel, des vacances, et amicales, la température et deux trois autres affaires et ensuite, la place du Québec dans la constitution si on le pousse à y penser avec une solution, de préférence, à 66,6 % avec un lien canadien.
Ça, c’est bien trouvé, Monsieur Bousquet…
D’écrire « une espérance que la chose va être automatique dès que le bon chef séparatiste sera trouvé, parce que l’actuel n’est jamais le bon » vous range même possiblement dans une catégorie que j’apprécie énormément, soit celle des pince-sans rire!
De l’humour grinçant, de l’ironie à froid.
De plus, vous écrivez « espérance » et non pas « espoir », me donnant dès lors à penser que ma précédente intervention vous aura peut-être rejoint de par la nuance que j’ai voulu faire valoir entre les notions parentes d’espoir et d’espérance.
Quoi qu’il en soit, tout de même, la peau de l’ours demeure encore la peau de l’ours. Et ce brave ursidé ne paraît nullement près de se départir de sa toison de sitôt. Malgré les espérances les plus exacerbées de ces 13,4% de Québécois auxquels vous faites référence, cher Monsieur Bousquet…
@Gilles Bousquet
La véritable question est comment endormir, anesthésier la faculté de pensée de l’humain, de l’homme.
Devant l’inconnue et la peur du gouffre sans fond du questionnement, la religion et la création de dieux deviennent des réponses faciles mais sans fondement. Qui est capable de contempler l’abime sous ses pas ?
La valeur de l’homme dépend de sa capacité à contempler la réalité de la vacuité de sa réalité tout en refusant cette réalité. Ultimement, l’homme devra avoir appris à agir tel le guerrier impeccable devant l’absurdité de son existence.
Dieu n’est qu’une autre des créations de l’humain engendré par son incapacité à contempler les abyssales profondeurs de son ignorance.
«Moins on croit en Dieu, plus on comprend que d’autres y croient.» [Jean Rostand]
@Gilles Bousquet
Vous écrivez : «est probablement la priorité numéro 10 de la moyenne des Québécois sauf le 13,4 % de Québécois séparatistes qui semblent avoir une idée fixe […] ». Mais dites-moi M. Bousquet, que faites-vous des idées fixes des fédéralistes qui ne voient que le Canada comme solution ? Ce qui est bon pour l’un devrait être bon pour l’autre.
Sommes-nous en train de discuter de votre propre idée fixe ?
«Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si l’on t’écrase d’un pied»
[Emmanuel Kant]
@Claude Perrier
Vous écrivez : « Peut-être parce que j’estime que le mouvement souverainiste, même lorsque le mieux intentionné, ne carbure plus que selon la notion d’espérance.»
Dites-moi M. Perrier, les Américains de 1776 faisaient-ils acte d’espoir ou d’espérance ? À cette époque, qui aurait pu prédire l’avenir de cette nation qui pourrait, au XXIème siècle, être déjà sur son déclin ?
«Les esprits d’élite discutent des idées. Les esprits moyens discutent des événements. Les esprits médiocres discutent des personnes» [Jules Romains]
Je trouve que vous êtes très rapide à classer les évènements.
@Jean-Serge Baribeau
Anarchiste, libertaire, blanc bonnet ou bonnet blanc ? Peut m’importe.
Mais dans la réalité de la vie de tous les jours, qui devrait avoir la responsabilité de l’entretien des routes qui sont utilisées par tous ? L’hiver, qui devrait avoir la responsabilité du déneigement ? L’approvisionnement en eau potable, comment un libertaire voit-il cela ? Est-ce que chaque individu devrait s’en assurer ? Je pourrais allonger très longuement la liste. Le libertaire octroi-t-il à l’État les seules responsabilités qui lui font sont affaire ?
Donc ma question est celle-ci : Comment un libertaire peut-il vivre en Amérique, au XXIième siècle sans être un fumiste nostalgique d’une époque révolue ?
«La nostalgie est un poison.»
[Gao Xingjian]
À l’heure d’ écrie la présente, on pouvait lire 74 commentaires.
33,7 % originaient de M. Bousquet;
14, 8 % de messieurs Baribeau et Gingras;
6,7 % de M. Perrier et de moi-même;
Donc, plus de 55 % des commentaires viennent de 6 personnes. 45 % viennent de personnes comptant un ou deux
commentaires.
Questions : la qualité, la profondeur, la pertinence des interventions s’évaluent-elles en fonctions du nombre des interventions ? Posée autrement, la question pourrait aussi être : le nombre des interventions individuelles devient-il le standard des idées véhiculées sur ce blogue ?
«La poule qui chante le plus haut n’est pas celle qui pond le mieux.»
[Thomas Fuller]
Monsieur Drouin, j’ai écrit que le socialisme libertaire, c’est un état d’esprit qui valorise la liberté et l’égalité. Le mot SOCIALISME indique qu’il y a UNE SOCIÉTÉ dont tous, chacun à sa manière, sont responsables. Alors, les routes, les écoles, les hôpitaux et le reste, cela ne disparaît pas.
Évidemment il y a des ANAR déconnectés qui rêvent apparemment de retourner à l’époque des cavernes. Grand bien leur en fasse! Ce sont souvent de minables casseurs qui aiment provoquer la police et tout briser.
Moi, ce que je veux, c’est vivre dans une SOCIÉTÉ égalitaire (autant que possible), pacifiste et valorisant la liberté. Et la civilité devient alors une attitude prioritairement valorisée.
AU PLAISIR!
JSB
M. Drouin, vous écrivez : «que faites-vous des idées fixes des fédéralistes qui ne voient que le Canada comme solution ? Ce qui est bon pour l’un devrait être bon pour l’autre. »
Les fédéralistes n’ont pas besoin d’avoir une idée fixe dans le rêve fédéraliste. Ils n’ont pas besoin de rêver d’une affaire qui existe déjà. Ils peuvent avoir une idée fixe sur la peur de perdre la Canada comme tous peuvent avoir peur de quelque chose : Perdre son job, sa famille, la santé etc.
Plusieurs fédéralistes ont une idée fixée sur le fédéralisme mais ne se réveillent pas la nuit pour craindre la séparation…généralement, avec les sondages et les dernières élections qui ont porté au pouvoir les fédéralistes du PLQ à Québec et une majorité de nos députés fédéralistes à Ottawa.
Si les souverainistes veulent finir par avancer vers leurs objectifs, faudrait qu’ils s’arrangent pour élire le PQ…minimum avant de se faire des scénarios qui ne peuvent venir qu’après qu’un gouvernement souverainiste serait au pouvoir à Québec, à la place des chicanes entre nationalistes-souverainistes-séparatistes.
Pour réduire le nombre de mes commentaires, je pourrais les condenser si ça vous fatigue trop : Répondre à 2 ou 3 intervenants dans un seul message…genre.
C’est quand même bien de prendre le temps de faire toutes ces compilations d’interventions, pour la postérité.
Il est normal que, pendant la période estivale, les mêmes personnes interviennent dans ce forum. Moi-même je vais bientôt m’absenter et interrompre provisoirement mes efforts d’écriture et mon plaisir de l’échange et de la discussion.
JSB
Nous pouvons savoir combien écrivent ici mais pas, combien lisent nos commentaires si…intéressants…minimum.
Le mouvement souverainiste n’a plus besoin des fédéralistes pur et dur pour faire la promotion du Canada uni et de faire de la propagande anti-souverainiste car les M..Bousquet de ce monde, soit des autonomistes-souverainistes-fédéralistes…etc.… s’en charge très bien et avec l’assentiment du ROC …of course.
Monsieur Bousquet accapare 33.7 % du blogue a lui seul et pour plus de la moitié des commentaires de ce 33.7 % M..Bousquet fait subtilement de la propagande anti-souverainiste en publiant des statistiques aussi farfelue que le 13.4 % de souverainistes convaincus au Québec . M..Bousquet qui est a l’image des membres frileux de plus en plus nombreux au PQ et qui ont le derrière constamment assis entre deux et même trois chaises ( autonomiste-souverainiste-fédéraliste ) font tout ce qu’il faut pour décourager les québécois qui espèrent encore de faire du Québec un pays .
Voila la différence entre le groupe Marois qui travaille fort derrière la chef pour qu’elle devienne la première femme PM de la province de Québec et le groupe des dissidents et des quatre démissionnaires pour qui le PQ doit demeurer un parti souverainiste. Dans le scénario des souverainistes convaincus du camp Parizeau la stratégie est de faire la promotion de la souveraineté lors d’un prochain mandat de PQ et de parler des avantages de celle-ci et d’informer les gens qui ont des doutes sur la pertinence et la nécessité de faire l’indépendance.
Dans le camp de madame Marois et des ses frileux l’objectif étant la victoire du PQ coute que coute pour permettre a la madame en chef de réaliser son rêve personnel. Et pour se faire il ne faut SURTOUT pas parler trop de souveraineté, de faire la promotion d’un bon gouvernement provincial et pour garder les souverainistes dans le giron du PQ faire la promotion d’une niaiserie comme la gouvernance souverainiste. Mario Dumont et Allaire étant déjà passé par là avec peu de succès je ne vois pas en quoi Pauline réussirait l’impossible.
Bien sûr les fédéralistes mous comme M.Perrier et les autonomistes-souverainistes-fédéralistes comme M.Bousquet ne peuvent faire autrement que de fraterniser car ils représentent les deux faces de la même pièce de monnaie. Une feuille d’érable sur une face et un castor sur l’autre. Symbole plus que Canadian!
M. Asselin, vous écrivez : «Dans le camp de madame Marois et des ses frileux l’objectif étant la victoire du PQ coute que coute pour permettre a la madame en chef de réaliser son rêve personnel.»
Si Mme Marois ne gagne pas la prochaine élection, est-ce que le projet de souveraineté du Québec va mieux s’en porter avec M. Charest ou Legault-Sirois aux commandes ?
Si mes messages sont trop nombreux à votre goût, rien ne vous empêche de les réfuter les uns après les autres en expliquant pourquoi ils sont faux genre : est-ce que M. Jean-Marc Léger est dans l’erreur quand il déclare que 67 % de ceux qui se disent souverainistes, veulent rester quand même dans le Canada ?
Bernard Drainville fait un exercice dans son blogue très démocratique.
Qu’attendons-nous du parti québécois et quelle est notre vision.
Je dois avouer que je ne sais trop quoi répondre car ce parti me fait penser au pont Champlain .
Et toutes les structures sont en situation d’urgence.
Je crois sincèrement que le parti québécois devra ou devrait être rebâti sur d’autres bases incluant le projet de souveraineté qui, a mon avis ,n’attire plus les électeurs.
Si l’on pensait comme il y a 40 ans, je dirais oui à la souveraineté mais sommes nous capables d’évoluer.
Il y a trop d’extrêmes dans ce parti: la preuve : lire ce que les blogueurs écrivent !
Aucun compromis sinon des arguments à n’en plus finir .
P.M.: «première «première ministre» de la contrée québécoise. Pauline Marois a les initiales requises. Aussi, je pense que si choix il doit y avoir entre les libéraux (avec ou sans Charest), les «legaultistes» et les adéquistes, le choix idoine (approprié) serait le choix péquiste (et solidaire).
Malgré des réticences occasionnelles, je pense que PM a les qualités requises pour «diriger» le Québec. Les autres choix suscitent chez moi une totale répulsion.
Aussi, j’ai bien aimé le commentaire de Claire Thibaudeau que j’entérine à 90%. Toutefois, je trouve que les blogueurs les plus actifs mènent des débats vigoureux mais essentiels. Mon idée personnelle, très discutable, c’est qu’il y a urgence au Québec et au Canada harperien. Je dois me forcer pour ne pas me laisser totalement désenchanter lorsque je jette un coup d’oeil sur la conjoncture actuelle. Je pense qu’il faut crier un peu nos peurs, nos rêves, nos espérances, nos déceptions.
AU PLAISIR!
JSB
Texte de Pierre Cloutier, Vigile.Net 25 juilet 2011
Le PQ Marois ne peut pas présenter à la population un « projet de pays », de souveraineté ou d’indépendance, sans risquer de se faire battre parce que, me dit-on, la « conjoncture » ou le « rapport de forces » n’est pas favorable.
Avec respect, je trouve cet argument un peu court, car s’il avait fallu que Jack Layton et le NPD attendent la « conjoncture favorable » ou le « rapport de forces » favorable, ils n’auraient présenté aucun candidat au Québec, car leurs chances de faire élire plus d’un candidat étaient pratiquement nulles. On connaît maintenant le résultat. Si on présentait maintenant cet argument à Jack Layton et à ses 58 « poteaux » ils seraient morts de rire.
J’entends d’ici les clameurs me disant que l’exemple est mal choisi, que ce n’est pas la même chose, que Jack Layton ne veut pas quitter le Canada etc. C’est vrai, mais il y a dans cet exemple, une question de COURAGE minimal. Quand on croit fermement à quelque chose, quand on défend ce qui est censé être le coeur et l’âme de notre engagement politique, à savoir le noble idéal de l’indépendance de notre patrie et qu’on camoufle cet engagement dans le garde-robe comme si c’était une maladie honteuse, pour se faire élire, il y a quelque chose de très MALSAIN et comme simple citoyen, c’est une attitude que je ne peux pas accepter de la part de gens qui prétendre vouloir construire un pays. Ce n’est plus de la peur. C’est la peur d’avoir peur de faire peur. C’est proprement INACCEPTABLE.
Le 2e argument, c’est de dire qu’il y a urgence de se débarrasser du gouvernement Charest pour mettre fin au pillage de nos ressources naturelles, à la corruption et au processus de « louisianisation » de notre langue et de notre culture. On nous dit d’un même souffle que « seul l’État peut agir avec envergure » et qu’il faut absolument le conquérir pour changer le « rapport de force » afin d’être en mesure éventuellement de tenir au moment « jugé opportun » (par qui ?) un référendum gagnant. Autrement dit, seule une bonne gouvernance provinciale, que l’on désigne maintenant comme une « gouvernance souverainiste » pour conserver sa base d’électeurs souverainistes, sera en mesure de changer le fameux « rapport de force » et amener les québécois réticents vers la Terre Promise. C’est la version moderne de la Traversée du désert de Moise.
Cette idée de la bonne gouvernance provinciale devant conduire à un référendum gagnant n’est ni nouvelle ni inédite et n’est qu’une version retouchée de la stratégie de l’étapisme que Claude Morin a introduite avec la bénédiction de René Lévesque en 1974 avec les résultats que l’on connait. Jamais le Québec n’avait connu un si bon gouvernement que celui de René Lévesque et pourtant cette belle aventure s’est terminée en queue de poisson par la perte du 1er référendum en 1980, le « beau risque » de 1984 et la dissension et la division qui ont suivi. Il en est de même dans le 2e épisode de « gouvernance souverainiste » de 1994 à 2003, avec la perte du 2e référendum, les démissions de Parizeau et de Bouchard et la perte du pouvoir en 2003.
En clair et en bref. la gouvernance dite « souverainiste » ne conduit qu’à la dissension, la division et la perte d’estime et de respect de la part de la population et plus on s’obstine, plus le pays s’éloigne. Il faut donc chercher d’autres pistes de solution.
La clef de la solution ce ne sont pas les politiciens professionnels, les partis politiques, les élus et les partisans qui la détiennent. C’est le peuple. Ce sont les citoyens. Et le plus gros obstacle ce sont précisément les politiciens professionnels, les partis politiques, les élus et les partisans. Ils font partie du problème et non pas de la solution.
Oui, mais comment peut-on faire et n’êtes-vous pas un peu utopiste, idéaliste, me dira-t-on ?
La solution est pourtant toute simple : mettre le peuple « dans le coup ». Susciter le pouvoir citoyen. Modifier cette fausse démocratie dite de représentation qui ne débouche que sur l’oligarchie (le pouvoir de quelques uns). Mettre fin à la tyrannie des oligarques et de leurs complices, les élus, les politiciens professionnels, les partis politiques et leurs partisans. Qui osera le faire parmi les partis politiques ? Québec solidaire ? Peut-être. On verra.
Seule une constituante citoyenne pourra nous sortir du cul-de-sac dans lequel nous sommes coincés. Ce sont les citoyens qui doivent prendre le pouvoir. Qui doivent diriger. Qui doivent écrire eux-mêmes et pour eux-même une constitution en fonction de leurs intérêts et pour protéger leurs droits et se protéger contre les oligarques du pouvoir économique qui les exploitent et les élus qui sont leurs complices. Une constitution qui protégera l’enfance, le travail, la sécurité sociale, la vieillesse, la langue, la culture, l’environnement, les richesses naturelles, la gratuité totale de la santé et de l’éducation, la souveraineté monétaire etc. et qui mettra ces droits à l’abri des abus de l’Ordre marchand et des élus.
Actuellement, nous sommes condamnés à n’être que des spectateurs et des partisans, avec un maigre droit de vote à tous les 4 ans. Nous sommes privés, comme citoyens de nos droits de gérance de notre destin collectif et des décisions qui nous concernent parce que ce pouvoir est confié à d’autres, les élus, qui finissent inévitablement par privilégier leurs intérêts personnels et ceux des riches et des puissants au détriment du bien commun. S’il fallait recenser toutes les décisions malsaines, destructrices, idiotes, imbéciles, dangereuses pour l’avenir de l’humanité et de la planète, prises par les élus, en commençant par les 2 000 explosions nucléaires dans l’atmosphère depuis 1945 et les guerres, nous serions proprement sidérés et abasourdis. Nous sommes à la merci d’un système qui nous écrase et qui ne suscite qu’indifférence, mépris et cynisme.
Tout cela nous déresponsabilise et nous sommes victimes de notre propre négligence et incurie. Nous sommes en tutelle. Qui accepterait de confier la gestion de sa vie à quelqu’un d’autre ? Dans un tel contexte, il est normal, comme disait le grand philosophe français Alain, que « les bonnes gens ne veulent pas gouverner ». Qui accepterait, en effet, à part les ambitieux, les carriéristes, les arrivistes, à se faire déchirer sur la place publique pour vouloir le petit pouvoir de commander et d’être le « boss des bécosses » ?
Pourtant, nous savons en dedans de nous-même qu’il y a quelque chose de fondamentalement vicié et malsain dans nos « démocraties » mais très peu de gens sont capables de mettre le doigt sur le véritable problème qui est celui de la démocratie de représentation, des partis politiques, des élus et des partisans aveugles et étroits d’esprit.
Ce n’est pas une question de personnes, c’est une question de structures et d’institutions politiques.
Ici, au Québec, ce ne sont pas les élus qui vont nous conduire à l’indépendance car le rapport de force des élus souverainistes ne joue pas en leur faveur, un peu par le contexte, mais surtout par leur peur congénitale. Ce sont les citoyens. Il n’y aura pas de souveraineté de l’État sans souveraineté effective du peuple québécois. Et la souveraineté de l’État québécois sans cette souveraineté effective des citoyens québécois, c’est de bouillie pour les chats. Dans ce sens-là, remplacer le PLQ par le PQ, c’est changer 4 trente sous pour une piastre. C’est un cataplasme sur une jambe de bois. C’est un peu de poudre de pirlinpinpin pour guérir le cancer qui ronge notre société.
Avec respect
Pierre Cloutier
Monsieur Bousquet !
Soyez sérieux et ont discutera de vos commentaires de façon sérieuse !
J’ai autant confiance en Jean-marc Léger qu’en Lysiane Gagnon ou André Pratte de la grosse Presse a Desmarais !
C’est tout dire !
Pour votre commentaire concernant Pauline vous prenez le problème a l’envers !
Avec Pauline le PQ ne remportera aucune élections ! Voila le problème fondamental !
M. Asselin, si nous prenons le résultat de l’élection du 2 mai dernier, moins de 25 % des votes pour le Bloc, l’affirmation de M. Jean-Marc Léger, à l’effet que 67 % des souverainistes voudraient rester dans le Canada, n’est pas tellement dans le champ.
Si M. Léger n’est pas digne de confiance, je me demande bien qui l’est.
Pour ce qui est de Mme Marois, elle est en ligne avec ce qui a placé M. Parizeau au pouvoir : Une première élection dans l’opposition et la deuxième au pouvoir en 1994. Ça devrait se passer aussi avec Mme Marois d’ici 2013. Ça s’en vient rapidement. Si »Mme Marois ne prend pas le pouvoir à cette élection générale, je fais confiance aux Péquistes, ils vont s’en débarrasser comme ils l’ont fait de tous ses prédécesseurs, dès qu’ils échouent…à la poubelle…next. Le prochain chef va être bien meilleur.
Mr Bousquet , s.v.p ,stoper l’usurpation ,tout les souverainistes ( les vrais )savent très bien qui vous êtes et à quel ignoble jeu vous jouez, nous savons très bien ,de par vos propos anti-souverainistes qui inonde ce blogue a 37 % que vous êtes en fait un pur fédéraliste qui infiltre les blogues à caractère indépendantiste,,En fait celà est une vieille stratégie de ( L’art de la guerre ) de sun yui dont notre premier, J.J.James en a fait son livre de chevet,d’ailleurs n’y t-il pas un budget secret ,,une espèce de subvention « secrète » de nos chers libéraux en ce sens ? On inonde les sites et blogues souverainistes pour « propogander » le fédéralisme tout en se faisant » pas trop subtilement » passé pour des souverainistes,,la méthode est vieille comme la terre et en plus on vous vois venir a dix coins de rue a l’avance ,,ce qui doit faire retourner Sun yui dans sa tombe lui qui a enseigné que la principale qualitée du guerrier est l’invisibilité dans l’action ,on est loin de celà » avec vos gros sabots «
Je peux vous assurer, M. Bousquet que je lis tout, normallement. Il est rarissime que je ne lise pas tout. Il faut que je sois bien fatigué, épuisé.
Par exemple, ce soir, je suis trop fatigué pour lire in toto. J’ai joué 18 tous, à pieds, sur plus de 6 000 verges par monts et par vaux, à Buckingham. Ça rentre dans le corps, comme on dit. D’ailleurs, après cette note, je quitte l’écran. :-)
On ne peut réagir à tout, mais on peut tout lire. Ça ne mange pas de pain, comme disent les Français.
A demain!
Cordialement.
@ Michel Asselin
Nous ne pourrons plus jouer le jeu de M. Bousquet si vous le démasquez. Zut!!!
M. Asselin, j’ai toujours penché du côté de la souveraineté. C’était la séparation du temps de M. Marcel Chaput, de l’indépendance du temps de Pierre Bourgault, de la souveraineté-association du temps de Lévesque et de la souveraineté-partenariat du temps de Parizeau, Bouchard et Dumont.
Maintenant c’est la simple souveraineté sans association ni partenariat, ce qui donne l’indépendance ou la séparation, 3 mots synonyme selon M. Parizeau.
Je tente simplement d’être réaliste, principalement depuis la catastrophe du Bloc le 2 mai dernier en cherchant ce que veulent les Québécois francophones. Nous savons clairement ce que veulent nos Québécois
anglophones : Le fédéralisme canadien actuel.
Pour nos francophones, c’est moins clair. M. Deschamps l’avait dit clairement : Le Québécois veut un Québec indépendant ou souverain dans un Canada uni. C’était une blague réaliste.
Je suis un peu tanné de ramer depuis 40 ans à contre-courant. Nous élisons des partis fédéralistes à nos 2 niveaux de gouvernement et nous avons perdu 2 référendums. S’il y en avait un troisième, demain, selon les sondages, il serait encore perdu. Vous trouvez ça encourageant pour la souveraineté pure du Québec, vous ? Assez pour insulter ceux qui se questionnent sur l’objectif ultime des peurs et durs de la souveraineté qui croient que si le PQ parle de souveraineté jour et nuit, BINGO, elle va arriver.
Vous attaquer au messager à la place du message ne vous avancera à rien. Ça serait mieux de chercher une solution ou de faire confiance aux partis politiques qui en ont.
Dans mon dernier avant-paragraphe, j’ai écrit : «peurs et durs » à la place de «purs et durs ».
Les vrais souverainistes » indépendantistes » ou même » oh le gros mot » Séparatisss ,ont ce quelque chose que la plupart des « souverainistes mous n’ont pas ,,cette flamme dans les Yeux qui exprime la passion et l’amour de nos traditions , la pure expression du » Je me souviens » ils ont su percevoir L’Âme de la Nation qui s’exprime par la magie et la musique de notre Langue, cette langue qui est « Poésie de nos Bardes » Félix,Vignault,Miron,Nelligan et ils manifestent à chaque instant dans leurs vies la quintessance du » Je me souviens » la séparation du KébeK n’en sera jamais une d’une question économique ,ceux qui vous font croire par la Peur que c’est une question « économique » sont des urpateurs ,des magouilleurs, Quand une Nation se lève et prend en main son Âme elle prend aussi en main son économie, et chaque être qui constitue cette Nation devient cocréateur économique de cette Âme-Nation, quand on est soi-même, la prospéritée vient tout simplement, ceci est dans l’ordre des choses , il faut simplement affronter nos peurs en tant que Nation .
@Claire Thibaudeau
Vous appelez cela évoluer vous l’applaventrisme de nos autonomistes frileux et toujours sous influence phobique de ne pas déplaire a nos canadiens anglais ?
Vous apppelez ça évoluer vous de mettre sous le tapis l’option souverainiste pour supposéement passer a autre chose ? A quoi ? Who cares !
Vous appelez ça évoluer vous de se laisser assimiler avec le sourire parce que le nationalisme » cé pu a mode » et que les génération X et Y compulsent sur les bebelles et le pouvoir d’ achat peut-importe qu’il s’exerce en français ou en anglais ? Who cares !
Personnellement je crois encore a la possibilité qu’un bon nombre de québécois francophones puissent avoir conservés un minimum de fierté et de courage pour ne pas se laisser tondre comme des moutons pour l’assimilation totale tant souhaité par nos canadians et un des pères fondateur de ce projet d’assimilation du non-peuple cannadien-français , Lord Durham !
M..Bousquet
L’ interprétation de J.M . Léger concernant le vote souverainiste et la dernière élection fédérale est tout ce qu’il y’a de plus tordus !
Je connais personnellement des gens qui voteraient OUI sans hésiter pour la souveraineté du Québec et qui ont votés » orange » le 2 mai dernier pour faire » changement » ( et je ne les félicite pas loin de là ) sans vraiment se douter que le BLOC mangerait la volée de son histoire . Beaucoup de souverainistes sachant fort bien que la souveraineté ne se fera jamais du côté d’ Ottawa ont votés pour le NPD . Voila l’importance de conserver un » vrai » parti souverainiste de l’envergure du PQ et non de le transformer en ADQ amélioré a la sauce Marois !
J.M. Léger le sait très bien d’ailleurs mais étant maintenant un bon sous-fifre de PKP et de la petite gang des Lucides a Legault l’objectif de faire mal paraître le mouvement souverainiste est à l’ordre du jour !
Sortez-nous en des meilleurs M.Bousquet !
La nation québécoise exprime les douleurs de l’enfantement,cette douleurs cardiaque ,ventrale qui veut poindre,s’exprimer,séclater en écoutant miron, vignault,félix, cette douleurs jouissante, cette triste joie de l’enchantement, ne sentez-vous pas le cri du Géant quand votre pied foule la terre du saguenay ou de l’île d’Orléan le berceau de nos Ancêtres, ce chatouillement de fiertée dans nos oreilles en extasant nos Bardres qui chantent la libertée,la musique du vent des roseaux ,des chênes celtes, Ceci est l’Appel de notre Âme-Nation, Cette Terre ,elle se manifeste dans nos coeurs d’enfants via nos Ancêtres, Elle est la Manifestation du « Je me souviens » Elle nous murmure » Je me souviens d’être né sous le troisième lys , et que du quatrième lys je croisserai en tant que Rose »
Que votre Rose fleurisse sur la Croix
C’est curieux, en Norvège c’est l’inverse, les utra-nationalistes ont voulu faire une croix sur les roses.
M. Asselin, vous écrivez : «L’ interprétation de J.M . Léger concernant le vote souverainiste et la dernière élection fédérale est tout ce qu’il y’a de plus tordus ! »
M. Léger ne tente pas de deviner ce que pensent les Québécois, il s’appuie sur des sondages sérieux dont celui de Léger Marketing d’avril 2005, qui soulignait, suite au scandale des commandites, que 54 % des Québécois auraient voté OUI à la souveraineté-association même si 56 % des souverainistes voulaient que le Québec continue de faire partie du Canada. Le sondage où est sorti le 67 % est subséquent mais, il s’agit de faire une recherche pour le trouver. Il est dans la même ligne de pensée.
Un sondage de Léger Marketing, de mai 2005, soulignait que 46 % voteraient OUI pour l’indépendance pure et 54 % voteraient OUI pour la souveraineté-association. 75 % des Québécois se disaient fiers d’être Canadiens. 33 % se disaient fédéralistes et 62 % non fédéralistes, souverainistes ou autre chose dont 58 % se disaient autonomistes.
Un sondage en ligne Angus Reid-La Presse., réalisé les 4 et 5 juin 2 009 auprès de 805 Québécois : 32% croient que «le Québec a suffisamment d’autonomie et devrait demeurer au sein du Canada. 28% croient que «le Québec devrait être un pays séparé et indépendant. 30% croient que «le Québec a besoin de plus d’autonomie, mais devrait tout de même demeurer au sein du Canada.
Quand la firme demande directement si «le Québec devait être un pays séparé du Canada», le Oui chute à 34%. Le Non atteint 54% même si d’autres sondages montrent la souveraineté est entre 40 et 45 %. Ils ont identifié au moins un domaine où le Québec devrait avoir plus de pouvoirs : 34 %, la culture, 33 % l’économie et 26 % la fiscalité.
Les 2 sondages de 2005 révèlent que, même si les Québécois avaient voté OUI à 54 %, 75 % se disaient fiers d’être Canadiens. Il n’y en avait donc que 25 % qui voulaient se sortir du Canada. C’était 28 % en 2009.
Les Québécois, par leurs réponses, en 2 005 et en 2 009, indiquent qu’ils souhaitaient et souhaitent encore une sorte de vraie confédération.
Le mot CONFÉDÉRATION conviendrait le mieux, parce qu’il serait difficile à ceux qui prônent le fédéralisme actuel, faussement nommée CONFÉDÉRATION en 1967, de dire : « Une confédération, ce n’est pas bon ».
LA question référendaire pourrait être du genre : Est-ce que vous souhaitez que Québec devienne un État souverain, membre d’une vraie confédération canadienne avec les services partagés suivants ? OUI ou NON.
M. Asselin écrit : «Vous appelez ça évoluer vous de se laisser assimiler avec le sourire parce que le nationalisme » cé pu a mode » »
Faut faire la différence entre nationalisme québécois et séparation du Canada. La grande majorité des Québécois est nationaliste et désire protéger et améliorer le français au Québec et conserver ce qui nous reste de culture, même s’ils ne sont pas tous séparatistes.
Faudra, séparé ou pas, étant 2 % seulement de langue française e Amérique, résister et lutter pour conserver notre langue tout en étant bilingues, afin de ne pas nous désavantager au point de vue économique et pour bien accueillir les touristes et voyageurs d’affaires.
Cher Mr Asselin.
Sûrement que mon texte porte à confusion et que vous interprétez mal mes ressentis et vous ‘m’en voyez désolée.
J’ai fait l’exercice de répondre à Bernard Drainville.
Vous seriez surpris d’y voir en moi une souverainiste .
Souverainiste qui cherche avec bien des gens à comprendre ce qui pourrait être plus actuel pour le peuple .
Bonne journée .
Mme Thibodeau, ce qui peut être qu’actuel pour le peuple québécois c’est la
souveraineté. Point à la ligne.
Un peuple assume pleinement son destin ou ne l’assume pas du tout; laisser à un peuple étranger la gouvernance politique de son propre peuple se nomme « lâcheté ».
Merci Madame Thibaudeau !
Contrairement a M.Bousquet qui passe son temps a faire dans la confusion et la démagogie vous avez au moins le courage d’admettre que votre commentaire pouvait porter à confusion.
M.Bousquet nous soumet une question référendaire :
» Est-ce que vous souhaitez que Québec devienne un Etat souverain , membre d’une vraie confédération canadienne avec service partagés suivants ! » Oui ou NON ?
Nous pouvons certainement répondre OUI a un souhait sans que ce souhait soit réalisable ! Encore une fois nous serions a genoux devant le ROC et pris dans les mêmes contradictions soit être souverain dans une fausse confédération ( évidemment le ROC ne changerait pas la forme de confédération actuel pour une » vraie » afin de nous faire plaisir ..) tout en demandant l’aumône pour quelques services de plus . L’accord de Meech a été saboté pour moins que cela !
M. Asselin, si le ROC est tant de mauvaise foi envers les désirs du Québec, simplement pour une négociation d’une confédération, comment est-ce qu’il réagirait à une unilatérale séparation, pour eux, 100 fois pire en se faisant couper le beau Canada en deux presque au milieu ?
Cher Mr Gascon.
Point à la ligne et laĉheté si on ne fait rien sinon s’entêter avec un point risque d’être un poing de la part de l’électorat.
Il est plus qu’évident de voir le parti québécois déchiré et cette situation n’attire pas le peuple.
On peut vouloir la souveraineté mais y trouver des solutions .
Je vous suggère d’écrire à Bernard Drainville.
Vous saurez sûrement l’éclairer .
M. Gascon parle de lâcheté mais, la France qui a abandonné sa monnaie à l’Union européenne, le franc pour l’Euro qu’il ne contrôle plus, est-ce de la lâcheté ? Les pays de l’Union européenne s’apprêtent à réunir leurs relations internationales à l’Union européenne…une autre lâcheté ?
M.Bousquet
On ne fait pas l’indépendance en demandant la permission au pays dont on veut s’affranchir ! Le référendum s’adresse aux citoyens de la nation pour laquelle on veut l,indépendance !
Si les autonomistes comme vous se multiplient au PQ on n’est pas sortie du bois ……canayen !
Mr Asselin.
C’est avec des gens comme vous que le Québec saura avancer .
Votre ouverture d’esprit et vos analyses sont suaves et vous savez doser .
Merci à vous.
M. Bousquet, conclure des traités de nation à nation mutuellement avantageux est le fait d’assumer pleinement son existence; par contre se résigner à l’imposition d’une constitution étrangère et à sa Cour suprême est une lâcheté.
M. Asselin, vous parlez de sortir du bois canadien. En qui est-ce que ce bois vous emprisonne ? Si vous vouliez aller travailler à Vancouver ou à Edmundston ou à Hamilton, parce que vous manquez de travail à Roxton, vous pourriez actuellement le faire sans besoin de passeport ni de visa ni avoir à traverser une frontière.
Sans le Canada, vous seriez plus riche ? Plus heureux ? Plus libre ? Plus français ? Des exemples concrets s.v.p.
Selon M. Gascon, tous les Québécois qui ne sont pas séparatistes sont des lâches puisqu’ils sont résignés à l’imposition d’une constitution étrangère. Il va bien finir par les gagner à sa cause, en les qualifiant ainsi.
Chère Mme Thibodeau,
La souveraineté d’un peuple ça ne se quémande pas; c’est ce que le PQ et Bernard Drainville doivent enseigner à l’électorat plutôt que de niaiser les souverainistes.
« Il y a des moments dans la vie d’un peuple où le courage et l’audace deviennent la seule forme de prudence convenable. » René Lévesque
Cordialement, JPG
M. Bousquet, oui les Québécois conscients du statut politique colonial imposé par le Rocanada au peuple québécois et s’y résignant de peur d’avoir peur sont des lâches. Point à la ligne.
Tous ces lâches ne réalisent pas qu’ils vont un jour regretter amèrement leur lâcheté qui aura causer leur perte et la disparition de leur peuple.
« Il y a des moments dans la vie d’un peuple où le courage et l’audace deviennent la seule forme de prudence convenable. » René Lévesque
Mr Gascon.
René Levesque était une personne capable d’évoluer et aussi de se remettre en question…
Votre citation est passée date , voire désuète.
De toute façon vous répondre est aussi une perte de temps.
Donc faites de cet écrit ce que vous voulez , vous êtes dans le passé d’il y a 4o ans.
Ça me réjouit de vous rajeunir.
M. Gascon cite M. René Lévesque : «« Il y a des moments dans la vie d’un peuple où le courage et l’audace deviennent la seule forme de prudence convenable. » René Lévesque »
Faut faire un peu attention ici parce que M. Lévesque avait abandonné la souveraineté pour le beau risque fédéraliste de M. Mulroney en novembre 1984. M. Lévesque avait eu l’audace de devenir fédéraliste, ce que quelques-uns uns de ses ministres, incluant M. Parizeau, ne lui avaient pas pardonné. Le courage de l’un est peut-être le contraire du courage de l’autre.
Beau risque : Un projet qui a été mortel pour Messieurs René Lévesque et Pierre-Marc Johnson voir la page Internet suivante :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Beau_risque
M. Bousquet & Mme Thibodeau
Cette citation de René Lévesque est une valeur universelle chez les peuples, valeur qui n’a pas d’âge.
« Il y a des moments dans la vie d’un peuple où le courage et l’audace deviennent la seule forme de prudence convenable. » René Lévesque
Elle signifie qu’un peuple doit pour survivre et grandir avoir le courage et oser surmonter les obstacles se présentant sur son parcours. Depuis 1996, est-ce que le peuple québécois a eu le courage et l’audace de combattre l’inacceptable sujétion politique imposée au Québec en 1982 par le Rocanada ? Non. Depuis 15 ans une majorité de Québécois se résigne à disparaître à petit feu dans le confort et l’indifférence causant un tort qui avec le temps deviendra irréparable.
Après 400 ans d’existence nous oublierions toutes les luttes des générations antérieures pour faire naître le peuple que nous sommes devenus et le remettre en pâture au Rocanada ? Quel gâchis ce serait. Honte à ceux et celles qui prônent et prêchent la disparition du peuple québécois !!!
M. Gascon, personne ne prêche la disparition des Québécois francophones, ces descendants des Canadiens-français. Ils ont 2 façons de voir leur prospérité, les séparatistes, à l’extérieur du Canada et les fédéralistes, à l’intérieur du Canada.
Fédéralistes et souverainistes québécois francophones, nous sommes tous des compatriotes qui se doivent le respect…minimum.
Mr Gascon.
Citer René Levesque en accusant à tort l’indifférence des québécois en les offensant sera vraisemblablement la disparition du peuple québécois d’ici moins de 15 ans.
Vos jugements sévères et inacceptables feraient fuir plusieurs québécois si vous étiez au pouvoir.
Si Harper nous empeĉhe de penser , vous êtes sa copie conforme.
Depuis 1982 nous sommes moins qu’à l’intérieur du Canada nous sommes une colonie du Rocanada. Cela n’est pas compliqué à comprendre lorsqu’on fait l’effort d’ouvrir les yeux et lire le contenu intégral de la Constitution du Rocanada de 1982.
Le peuple québécois peut s’angliciser mais pas disparaître. Les Écossais sont anglicisés presque au complet mais n’ont pas disparu. Ils ont perdu leur langue, le gaélique. sans se considérer des Anglais.
Comme Josée Legault, j’ai fait un petit lexique sur les mêmes thèmes.
Changement: l’art de faire accroire à du contenu.
Couronnement de l’année: l’art de canoniser le frère André. La canonisation n’est pas gratuite.
Commission d’enquête sur la corruption, la collusion et la construction: l’art d’enrayer la corruption sans que rien ne change. Preuve : la CECO.
Opération Marteau: l’art de frapper sans faire mal à personne.
Orange: l’art d’annoncer un danger (faire élire un député unilingue anglais).
Avocat: l’art d’abuser des lois.
Se faire passer une « Chantal Landry »: l’art de récompenser ses amis.
Jack Layton: l’art de se faire aimer.
Comment être tenu non criminellement responsable pour le meurtre de ses deux enfants: l’art de la dissimulation.
Personnes âgées: l’art de se faire maltraiter.
PQ : l’art de créer un parti d’egos irréconciliables.
Lucien Bouchard: l’art de tirer parti des entreprises indésirables.
William & Kate: l’art de s’assurer l’amour de l’ennemi.
Printemps arabe: l’art de changer de dictateur.
Tea Party Movement: l’art de détourner l’État à son profit.
Belles-mères: l’art d’enterrer l’indépendance.
Référendum: l’art d’aller en Cour suprême pour en annuler le résultat.
Le Berger Blanc: l’art de tuer les animaux domestiques.
Plan Nord: l’art de gagner la prochaine élection.
Médecin de famille: l’art de ne pas s’en donner.
Démissionnaire: l’art de quitter un parti d’opposition.
Armée canadienne: l’art de devenir pensionné de l’État.
François Legault: l’art de se faire proclamer chef de parti.
Amir Khadir: l’art de dire non à tout. Non aux juifs, non au profit…
Gérald Tremblay: l’art de passer pour un ingénu.
Régis Labeaume: l’art de faire de la capitale une ville internationale.
Gilles Vaillancourt: l’art d’endormir les citoyens.
Projet de loi privé sur l’amphithéâtre de Québec: l’art d’adopter ce qui est illégal.
Faire de la politique « autrement »: l’art de faire croire qu’on a du contenu.
Prochaine élection générale: l’art du maquillage. (Réélections de Charest et Harper)
Et, enfin, le grand disparu de l’actualité: le cardinal Ouellet.
« Le peuple québécois peut s’angliciser mais pas disparaître. »
Faut être devenu sénile pour avancer une telle idiotie.
« Le peuple québécois peut s’angliciser mais pas disparaître. »
Si vous n’êtes pas devenu sénile vous êtes devenu un parfait irresponsable et non moins un idiot.
« Liberté implique responsabilité. C’est là pourquoi la plupart des hommes la redoutent. » George Bernard Shaw
J’ai retrouvé la trace du grand disparu: dans l’art de filler à l’anglaise – ayant critiqué les «excès» de la Révolution tranquille, honni par la société Québécoise il est parti précipitamment “À la recherche de la fierté québécoise” – il serait enfermé au Vatican, au centre de Rome, Italie dans le sud de l’Europe.
Selon lui l’Église catholique est persécutée au Québec – on comprend mieux lorsqu’il énumère la longue liste des méfaits commis par l’étroitesse des catholiques à une certaine plutôt longue époque.
Il omet cependant de reconnaître le plus des grands crimes commis à la fin de cette époque: l’internement des Orphelins – c’était une quelque sorte de scandale des Commandites qui permit à Ottawa de financer les bonnes œuvres de Duplessis et de l’église en échange de leurs complaisances à ne pas soutenir les intérêts économiques du Québec – pour cela il faudra attendre la révolution tranquille.
Il en rajoute affirmant que l’avortement est pire que le viol. Je ne sais pas ce qu’en penserait son éminent collègue le cardinal Daniélou, qui favorisa à titre posthume l’adoption de la loi Veil, qui légalisa le droit à l’avortement en France.
ABC de l’art de l’inculture et de la soumission
————————————————————
John Baird, ministre des Affaire étrangères de Harper, a décroché deux tableaux d’Alfred Pellan au mur de la réception de l’édifice Lester B. Pearson pour les remplacer par une photo géante de Her Majesty Elisabeth II.
http://www.ledevoir.com/politique/canada/328200/edifice-lester-b-pearson-baird-remplace-deux-pellan-par-un-portrait-de-la-reine
M. Gascon, à part d’être très impoli, est-ce que vous piuvez affirmer que le peuple écossais, maintenant anglicisé à plus de 90 %, est disparu à cause de ça ?
Mon message est parti trop vite, je corrige : M. Gascon, à part d’être très impoli, est-ce que vous pouvez affirmer que le peuple écossais, maintenant anglicisé à plus de 90 %, a disparu à cause de ça ?
Si vous êtes incapable de me répondre poliment, laissez faire.
M. Bousquet, le gaélique est un dialecte celte que les Écossais et Irlandais n’ont jamais délaissé complètement et veulent se réapproprier entièrement.
Avant d’écrire des inepties dans le but d’anesthésier certains lecteurs mal avisés assurez-vous d’une réplique cinglante de ma part que vous ne pouvez que mériter.
Il n’est surement pas impoli de vous rappeler que: « Si vous vous faites ver de terre, ne vous surprenez pas si on vous écrase avec le pied. » Emmanuel Kant
M. Gascon, votre impolitesse montre la faiblesse de vos arguments. Si vous étiez mieux assuré, vous n’auriez pas besoin de vous défouler de la sorte comme un matamore que je vais, dans le futur, ignorer.
Me faire insulter n’est pas mon passe-temps préféré.
M. Bousquet, l
Le mot « pied » est aussi un terme de versification signifiant 2 syllabes, comme dans le verbe « tromper »: ce que vous tenter de faire dans vos commentaires feignant ou non l’ignorance et souvent empreints de demi-vérités laissant ainsi croire à des faussetés pour tromper vos lecteurs.
Avez-vous remarqué qu’un idiot est aussi un pied ?
« Si tu te fais ver de terre, ne te surprend pas si on t’écrase avec le pied. » Emmanuel Kant
Morte ou pas on a ici un bel exemple de l’expression filler à l’anglaise.
Le mot filler fait partie du vocabulaire lié à l’animation japonaise, il désigner un épisode d’une adaptation animée ne faisant pas partie de la trame originale.
En parlant du grand disparu, on aurait pu dire que c’est le cardinal bouche-trou dans l’art de s’esquiver – l’autre aussi!
——————————
Et là on est en plein mélodrame Québécois – filler à l’anglaise devrait même devenir l’expression à la mode – en fait elle résume assez bien le contenu du petit lexique.
Filler à l’anglaise décrit ici l’effort de vouloir paraître important, voir indispensable en ne sortant que des platitudes. La facilité avec laquelle cette manière d’exprimer le vide peut renforcer les certitudes, démontre le caractère anachronique des valeurs et convictions d’une société – cela en souligne aussi l’effet conflictuel, en tant qu’expression d’un certain refus ou crainte de percevoir l’ampleur de ses contradictions – ce serait comme admettre ne pas savoir où l’on est, mais prétendre vouloir aller quelque part ailleurs!
C’est comme si le Québec ne pouvait que s’enfoncer de plus en plus dans le confort de ses contradictions les plus fondamentales.
Le déphasage de ce genre de société par rapport a son contexte, ou à ses contraintes ou limitations fonctionnelles est flagrant – il se caractérise par un certain culte de l’enfermement, contrebalancé par des vagues de rattrapage aussi vigoureuses qu’impromptues, telles que le furent la révolution tranquille (XXème siècle) ou la vague Orange (XXIème).
——————————
À l’opposé, il y a des sociétés connues pour leur grand esprit d’ouverture, et leurs réussites sociales et fonctionnelles. Pour y faire valoir la force de ses platitudes, il faut y redoubler d’efforts exceptionnels en termes de brutalités. C’est le risque du choc Barbare. La Norvège pour très longtemps va en souffrir les conséquences – le questionnement sur la possibilité d’un retour à la barbarie vient d’atteindre le pays des Vikings, ce pays d’où le refus de la Barbarie s’était exprimé avec le plus de force et de convictions.
——————————
Hérouxville accusée d’incitation à la haine en est restée coi. On va voir qui maintenant va vouloir redoubler d’efforts et émettre les propos les plus emprunts de fausse naïveté et de mesquinerie. Mais il y a de ces sottises que l’on se doit de ne dire qu’à voix haute pour s’en mieux convaincre soit même – Stanley lui, cela lui passe tout autour de la tête.
De votre BC coincée entre les Rockies et le Pacifique, ou je ne sais de quel autre pays, vous vous permettez d’écrire des sottises sur l’histoire du Québec et de son peuple. Soit.
Faire un parallèle avec la Révolution tranquille et la vague orange du 2 mai dernier est une aberration sans nom. Rapetisser la Révolution tranquille en une saute d’humeur passagère des Québécois démontre toute la profondeur de votre ignorance de la société québécoise.
« C’est à notre existence même qu’on en veut et nous serons d’autant plus attaqués que nous serons plus dignes de vivre. » Olivar Asselin
Je pense que les Québécois savent ce qu’ils font. Il ne faudrait pas dénier leurs capacités innovatrices, telle que le fit Hydro-Québec lorsqu’il s’effraya de l’ampleur de ses capacités à insuffler des changements drastiques dans l’industrie automobile – et enfoui précipitamment son moteur-roue au fond d’une boîte – tout un rendez-vous manqué avec l’Histoire!
C’est s’en doute cela se frapper la tête contre les murs pour mieux se sentir attaquer.
———————————-
En termes d’affirmation de son influence politique et économique, si la révolution tranquille marqua l’entrée du Québec dans le XXème siècle, celui de la vague Orange marque son entrée dans le XXIème.
En fait le Québec contrôle non seulement l’opposition officielle, mais assume le leadership du débat d’idées qui devrait promouvoir ses valeurs économiques et sociales au sein des valeurs Canadiennes. C’est en quelque sorte une deuxième étape depuis la révolution tranquille qui vu le Québec s’auto-affirmer jusqu’aux limites de ses possibilités.
Nul doute que maintenant le Québec a la possibilité de faire progresser le Canada en confrontant les contradictions issues de l’Alberta qui prétend représenter les valeurs Canadienne à Ottawa. En fait, on devrait s’attendre à une sorte de transition du style de la fin du règne de Duplessis – combat facile s’il en est – mais le Québec en connaît déjà la recette – il devrait même s’en servir plus souvent à son niveau local!
Donc le Québec va passer à l’attaque! Et Nycole Turmel à déjà la capacité d’assumer cette transition avec son expérience organisationnelle, la force de sa créativité, et le pragmatisme motivateur de son esprit d’équité et de justice. Sans le choix exprimé par le Québec, de tout cela il n’en serait rien du tout.
Ce choix du Québec s’est exprimé dans un contexte où le Canada semblait abandonné à des jeux politiques qui se sont distingués soit par l’aspect retord et corrompus de leur principes, soit par l’esprit désuet et pervers de leur idéaux.
Certains Rocanadians d’allégeance néodémocrate sont encore dans les vapeurs de l’ivresse de la vague orange du 2 mai dernier au Québec. Cette saute d’humeur des Québécois, ne vous en déplaise, n’a rien de l’embryon d’un début de révolution tranquille ou pas au Rocanada fomentée par le Québec.
Le Québec représente actuellement 60% de la députation formant l’Opposition officielle à la House of commons à Ottawa… WOW !!! Vous vous emballez très facilement et surtout trop rapidement de ce fait.
La dynamique politique historique canadienne a toujours fait en sorte que les représentants québécois de tout « national party » à Ottawa servent le Rocanada aux détriment du Québec, et le NPD n’y fera pas exception.
Au gouvernement comme dans l’opposition, historiquement les « canayens franças » n’ont que fait figure de carpettes et servir comme « francophones de service » répondant lâchement à toutes les volontés de leur maître britannique, et rocanadian depuis 1982, aux dépens du Québec.
Nous croyions avoir enrayé en partie cette dynamique « colonialiste-colonisés » avec le Bloc québécois depuis 20 ans, et ce pour jusqu’à l’avènement de la souveraineté du Québec.
Chassez le naturel, il revient au galop…c’est ce que nous verrons lors des quatre prochaines années. Cette vague orange du 2 mai 2011 n’a rien d’un présage d’une révolution politique dans le Rocanada fomentée par le Québec, croyez-moi.
Les Québécois savent ce qu’ils font. C’est peut-être la compréhension de ce qu’ils ont accompli qui peut-être sujet à interprétations.
La première constatation, c’est que depuis plus de quatre siècle, quelque furent leurs positions, les diverses sociétés vivant au Québec se son retrouvées dans une impasse. En termes d’entropie, c’est un risque de dissolution dans le milieu ambiant. Contre ce risque de dissolution il n’y a deux alternatives quasi complémentaires – soit essayer de renouveler ses idéaux en les fondant sur de nouvelles positions – soit essayer de survivre dans un environnement caractérisé par un certain culte de l’enfermement.
De ces deux alternative, celle du renouvellement des idéaux fonctionne avec la dynamique d’une vague – toute société qui tend à rester dans une dynamique fonctionnelle, va devoir renouveler périodiquement ses idéaux, en fonction de ses capacités à les redéfinir et de la nécessité de s’adapter aux changements de son environnement. Son alternative dynamique étant constamment mise en échec, le Québec n’a d’autre alternative que de s’isoler et attendre un changement de contexte.
En fait le Québec de par sa position géographique contrôle l’accès à l’estuaire du Saint-Laurent – L’Ontario a toujours peur d’y avoir autant de mal à y faire circuler ses bateaux que Terre-Neuve son électricité.
——————————
En termes de changement de contexte, le 2 mai il y avait deux cas de figure qui mettaient en contexte l’éventualité d’une majorité conservatrice dysfonctionnel (De tea-party à syndrome Norvégien «fonctionnel» est un terme plutôt honni des conservateurs);
Soit l’opposition serait restée dysfonctionnelle – le choix facile dont le plus évident.
Soit quelqu’un aurait choisi de doter le Canada d’une opposition fonctionnelle – Quelle est la Province qui fait cela d’habitude – disons que c’est le Québec, et que cette fois il n’y soit pas allé trop fort en soutenant l’Ontario.
Conséquences: l’Ontario a perdu sa majorité de blocage au Québec, mais va essayer de se reprendre avec l’Alberta pour essayer de se frayer un chemin à travers l’Arctique en favorisant la fonte des glaciers – coïncidence ou pas, les projets de développements gaz et huiles lourdes s’élaborent à tous crins:
http://www.cbc.ca/news/business/story/2011/07/15/shell-mackenzie-pipeline-share.html
——————————
De par sa vague Orange, le Québec a doté le Canada d’une opposition forte et structurée – fait rare dans ce pays, dont la tradition politique repose sur le laminage de toutes oppositions.
Compte tenus des enjeux environnementaux cette dynamique ne peut que se poursuivre.
Sans vouloir me mêler de la politique interne du Québec, elle ne se distingue pas par la fulgurance de sa vision économique en termes de développement des ressources naturelles ou des infrastructures : http://www.cyberpresse.ca/opinions/201106/14/01-4409127-projet-de-loi-204-un-cynisme-de-bas-etage.php
C’est la qu’une deuxième vague pourrait surgir – après Nicole Turmel ce pourrait être au tour de Françoise David de remettre le terme solidarité en harmonie avec équité sociale, développement durable et qualité de vie.
LA PENSÉE CIRCULAIRE ENFIN FRACASSÉE?
Je pense que la récente vague orange, qui me comble et me ravit, a enfin brisé l’insupportable PENSÉE CIRCULAIRE qui ne cessait de rapetisser le Québec et le potentiel de réflexion et d’analyse des Québécois, ces vieux INSOUMIS.
Cette pensée qui a fait l’objet des réflexions du philosophe Karl Popper en est une qui tourne en rond, qui fait une boucle, qui se mord la queue.
Alors, quoi qu’il advienne en ce qui concerne le succès, peut-être éphémère, du NPD, «nous» venons de poser un geste abyssal, de grande portée historique. «Nous» avons percé et transpercé le vieux «pattern» (ou modèle) qui voulait que «nos» votes se répartissent entre le BQ, le PLC et le PCC.
Je ne cesse de me dire que j’admire encore plus le merveilleux peuple québécois qui a fait fi des vieilles langues de bois, bloquistes, libérales ou conservatrices.
Merde à toute réflexion de type circulaire qui constipe le potentiel d’analyse et de réflexion!
Excusez-moi (ou allez vous faire voir ailleurs!) mais je suis ravi, enchanté et radieux!
JSB
BRAVO À PAUL PROULX!
Merci, M. Proulx, d’avoir joué le jeu proposé par Josée Legault, évitant ainsi de sombrer dans une stérile et ennuyeuse querelle portant sur la souveraineté du Québec, laquelle ne se réalisera probablement pas avant quelques décennies, si jamais elle se réalise.
JSB
Quoiqu’en disent certains québécois rendus politiquement au fond de leur baril de carburant, la question nationale québécoise sera d’actualité tant qu’elle n’aura pas obtenue réparation en un dénouement. qui ne peut que se traduire en la pleine souveraineté de l’État du Québec et en l’indépendance du peuple québécois sur son territoire.
Le peuple québécois peut marcher tout en mâchant de la gomme. Qualifier le combat pour la souveraineté du Québec de « stérile et ennuyeuse querelle » n’est que tentative d’occulter la réalité quotidienne du régime colonialiste rocanadian.
« Politiquement, c’est un affront à la dignité du peuple québécois de se faire imposer la loi fondamentale du pays. » Robert Bourassa
Indépendance : mot tabou au Québec
Indépendance pour nos adversaires = destruction du Canada, tribalisme, pauvreté, misère, isolement, repli sur soi, racisme, fascisme, tragédie, armée à nos portes = détournement de sens = détournement de peuple.
Conditions gagnantes = pas rapport…quand on comprend ce qu’est l’indépendance, à cœur ou à raison ou les deux, on la veut à vie.
je vous recommande ceci à lire:
http://www.vigile.net/Glissement-semantique-slogan
ET LA BONNE VIEILLE LANGUE DE BOIS?
JSB
Au Québec, on a voté NPD. En Arabie, on est descendu dans la rue. Même combat. Même air du temps. Même espoir. Celui d’un monde meilleur. Je n’inclue pas la Lybie, révolution artificielle fomentée, soutenue par Corporate America et Cie.
Dans les deux cas, le Québec\Canada et l’Arabie\monde musulman, il n’y aura pas de progrès notables. Déjà on voit le vrai pouvoir contre attaquer pour demeurer au pouvoir. On va changer quelques marionnettes, quelques figures de proues, mais le navire de l’Etat va continuer sa course dans l’intérêt des nantis, des riches, des puissants. Fluctuat nec mergitur. (Il tangue\roule mais ne sombre pas)
Le Québec a la capacité de causer des remous, mais les raz-de-marées ne font pas parti de son arsenal destructeur. Je le déplore.
Qu’en sera-t-il après l’échec du vote pour le NPD au bout de quatre ans? Pour qui allons-nous voter à la prochaine élection fédérale? J’ai suggéré les Marxistes-Léninistes, pour bien embêter le Canada-anglais.
Nous savons tous que c’est à une élection provinciale que le sort du Québec doit se décider. Mais même avec un référendum extrèmement favorable à la sécession, si le ROC ne permet pas que l’on quitte les rangs, comme c’est cas pour le Kossovo et la Serbie, qu’elle est l’étape suivante? La protection par les troupes de l’ONU? Pour combien de temps.
C’est en 1980 que nous avons raté le coche et c’était le dernier. Désormais, les carottes sont cuites. Quand le vin est tiré il faut le boire.
Il n’y a plus de service au numéro que vous avez composé. :-(
Que faire de la pensée circulaire, constipée, stéréotypée et fondée sur un aveuglement abyssal et totalitaire?
JSB
M. Baribeau,
Une réponse facile à votre question: On les laisse faire. On les ignore. On ne dépense pas de l’énergie et du temps précieux sur ceux qui avouent, même indirectement, qu’ils vont tout faire pour faire opposition.
L’indifférence est une arme redoutable.
« Nous avons résisté (survivance)
Nous avons insisté (partenariat)
Nous allons exister (indépendance) » Bernard Frappier
Il y a de ces ivrognes qui jamais ne se relèvent de leur alcoolisme.
Il y a de ces ivrognes qui jamais ne se relèvent de leur alcoolisme. JPG
Parle pour toi, mon coco…
Mme Danièle Bourassa, avec son indépendance pure, M. Bourgault que vous donnez en exemple, n’a jamais obtenu plus de 8 % de votes. Ce n’est pas avec ça qu’un parti politique peut faire un pays.
Si ça n’avait pas été de l’idée de M. Claude Morin, le PQ n’aurait jamais pris le pouvoir plus l’association avec le ROC de M. Lévesque. La simple séparation ou l’indépendance du Québec est une chimère…désolé.
À mon dernier commentaire j’ai omis de saluer le COURAGE de ceux et celles qui n’abdiquent pas au premier obstacle qu’ils rencontrent sur leur parcours du combat qu’ils ont à mener. Qui que vous soyez, vous avez toute mon admiration.
Le Québec n’est même plus sur l’écran radar des réformistes de l’Ouest; anéanti, écrapouti, endormi avec une poignée de députés du NPD les yeux grands fermés allant nul par, en guise de consolation. Quel beau programme en effet pour ceux qui se réjouissent de cette mièvrerie repoussante.
Pierre Flynn
L’ENNEMI
Il me semble que j’entends des pas
Je devine des voix
Et je ne comprends pas
Tout est calme en ce pays tranquille
Tout est immobile
Mais l’ennemi est là
Nous sommes drôles et bien habillés
Dans nos beaux quartiers
Il faut bien jouer le jeu
Mais j’ai un peu peur de m’endormir
Peur de m’engourdir
Moi qui dansais sur le feu
« nulle part »…
M. Bousquet, où sont vos statistiques ? (:-(
Synonymes : Dans le dernier livre de M. Jacques Parizeau, souveraineté, indépendance, séparation…selon lui.
M. Gascon,
Si vous parlez du 8 % de votes pour le RIN, c’est même généreux, sur la page Internet suivante, il y est mentionné 6 % en 1966.
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0000916
Jérémiades : C’est la faute des autres, principalement de mes parents, de nos gouvernements et du Canada…particulièrement. Ça serait mieux si c’était autrement.
M. Bousquet, où sont vos statistiques ? (:-( – JPG
Au même endroit que sont les vôtres, mon cher JPG, concernant la péréquation et votre affirmation que le Canada nous »vole » peut-être?
Si le chapeau vous fait…
Le « Petit lexique québécois » a depuis un bon moment foutu le camp, à ce qu’il m’appert…
En lieu et place, nous en sommes donc revenus à des empoignades et vitupérations (trop souvent le lot des argumentateurs mal nantis).
Rajoutons donc au Petit lexique de Mme Legault ceci:
Argumenter: manière de comportement perçue par certains comme un passe-droit les autorisant à dire n’importe quoi et à rabrouer vertement quiconque ne partagerait apparemment pas complètement leurs opinions.
Répliquer: manière de comportement perçue par certains comme un passe-droit les autorisant à dire n’importe quoi et à rabrouer vertement quiconque ne partagerait apparemment pas complètement leurs opinions.
Avec tous les commentaires précédant celui-ci, il y a amplement matière à (pauvrement…) enrichir le Petit lexique.
Ne vous gênez surtout pas…
Chimère : Penser que le Québec pourrait devenir complètement séparé du Canada après avoir refusé la souveraineté-association et la souveraineté-partenariat, 2 solutions moins difficile à avaler par le Québécois francophone moyen qui désire rester canadien.
Bien oui M. Perrier, la politique : Le tic de ceux qui devraient être polis mais qui s’oublient trop souvent.
Vous avez tout à fait raison, Monsieur Bousquet.
Alors, rajoutons au Petit lexique cette entrée assez incontournable:
Raison: la raison du plus bruyant se voudrait toujours la meilleure.
Hélas…
Je crois que le « difficile » prendrait un s plus haut dans ma phrase : « 2 solutions moins difficile(s) à avaler ». S’cusez.
Merci, Claude Perrier, d’avoir rappelé que le jeu proposé en est un de définitions, ces définitions pouvant prendre une foultitude de formes: originales, cocasses, déconcertantes, sérieuses, non-conformistes, fantasques, hardies, «lucides», clairvoyantes, amusantes ou carrément comiques.
SI LA TENDANCE SE MAINTIENT, ce blogue deviendra imbuvable et sans intérêt. Certaines personnes, incapables d’avoir plus d’une idée, voudraient qu’il ne soit jamais question de rien d’autre que de l’indépendance du Québec. Les êtres monochromes et monophoniques m’emmerdent profondément et ne font que chloroformer la pensée, la réflexion et l’analyse.
Michel Bertrand a raison lorsqu’il dit que, parfois, mieux vaut ne pas répondre à d’apparentes idées qui sont plutôt des manies, éventuellement incurables.
JSB
Hum… là, là, là… Monsieur Baribeau… Ne désespérez pas trop impulsivement de la nature humaine. (Petite taquinerie de ma part à un sociologue…)
Il y aura toujours, ici et ailleurs, des obtus et des imbuvables qui tenteront de prendre tout le plancher. Faut pas s’en faire car, ainsi va la Vie.
La réflexion et l’analyse, ce ne sont pas là des facultés à la portée de tout le monde. La plupart y vont par coup de tête, par habitude, pour évacuer commodément et rapidement ce qui autrement pourrait les embêter.
Mais vous savez déjà tout ça.
Votre rôle, si j’ose me permettre de le dire Monsieur Baribeau, est de promener ici la lanterne de la Raison, peu importe les béotiens pouvant jalonner la route, si bruyants puissent-ils être de temps à autre.
Avancez en toute confiance. Les disciples de la sagesse attendent le bon sens que vous pouvez leur apporter.
(Ça alors, cette fois je me suis vraiment surpassé… Du gros gnan-gnan ou de la clairvoyance à tout casser… Beaucoup de doute…)
Pour rester dans le lexique, mon petit grain de sel:
Fénélon: Félon qui a la caractéristique d’être feignant. On peut reconnaître un fénélon à son discours monocorde, unidimensionnel et généralement prophétique.
LE TROP-PLEIN DE VIDE: de nombreux sociologues et observateurs ont souligné que nous sommes, jusqu’à un certain point, dans L’ÈRE DU VIDE. En ce qui concerne le vide qui se met à occuper la quasi-totalité de l’espace humain, social et intellectuel, je pense qu’une bonne partie du mouvement souverainiste actuel manifeste régulièrement un TROP-PLEIN DE VIDE. Et c’est vrai aussi pour certains ténors de ce mouvement respectable qui ne cessent de hurler le vide profond qui les habite et les rapetisse.
Le trop-plein de vide et la pensée circulaire nous dirigent vers l’absurdité totale, pour ne pas dire totalitaire.
JSB
POLITIQUE (définition d’Oscar Ameringer): «La politique est l’art charmant de soutirer le vote des pauvres et le soutien financier des riches en promettant aux deux de les protéger les uns des autres.»
Sauf erreur, une telle vision manifeste une redoutable perspicacité.
JSB
M.Baribeau
Assayons d’analiser votre avant-dernier argument en toute neutralité sans parti pris.
Vous dites:
« LE TROP-PLEIN DE VIDE: de nombreux sociologues et observateurs ont souligné que nous sommes, jusqu’à un certain point, dans L’ÈRE DU VIDE. En ce qui concerne le vide qui se met à occuper la quasi-totalité de l’espace humain, social et intellectuel, »
Puis vous bifurquer et c’est là qu’on découvre votre habilté de contortionniste digne d’un acrobate du cirque du soleil.
« je pense qu’une bonne partie du mouvement souverainiste actuel manifeste régulièrement un TROP-PLEIN DE VIDE. Et c’est vrai aussi pour certains ténors de ce mouvement respectable qui ne cessent de hurler le vide profond qui les habite et les rapetisse. »
Là on passe de la quasi-totalité de l’espace humain, social et intellectuel au mouvement souverainiste qui me semble t-il a été emberlificoter par le NPD en promesses électorales de toutes sortes dont le règlement de l’entente constitutionnelle suivii maintenant d’une série de reniements de la part de sa députation québécoise maintenant à la merci des intérêts canadiens.(Voir mes commentaires précédents sur l’autre billet de MNe.Legault)
Donc, si la nature a horreur du vide, faudrait pas oublier le GROS VIDE laisser par l’absence de votre sympatique chef, ce qui selon moi devrait davantage vous préoccuper que votre soif de voir la paille dans l’oeil de votre voisin…
Un sophisme, ou argument à logique fallacieuse, est un raisonnement qui cherche à apparaître comme rigoureux mais qui en réalité n’est pas valide au sens de la logique
Hyppolite lui dit: Cessez, cessez vos pleurs.
Qui n’a point à gémir de ses propres douleurs ?
Voyez, examinez les disgrâces des autres; vous aurez moins de peine à supporter les vôtres.
Moi qui plains votre sort, moi-même, hélas, je puis par l’exemple du mien consoler vos ennuis.
Ange-François Fariau de Saint-Ange – 1808 – Latin poetry
Partition du territoire : Se séparer de la séparation. Exemple « Les Cris et les Inuits et la séparation du Québec
Si les séparatistes québécois ne veulent pas se faire soutirer 55 % du nord de la Province de Québec, par sa séparation d’avec le Canada, faudrait commencer par obtenir la confiance des Cris et les Inuits, afin de les franciser pour les mieux inclure dans le projet de cette séparation, parce qu’ils sont actuellement, très majoritairement fédéralistes, anglophones et anglophiles et qu’ils réclament tout le nord québécois dont ils pourraient en faire la partition pour le placer sous la propriété et l’autorité du Canada qui s’en occupe déjà.
Les Cris et les Inuits ont pour langue d’usage l’anglais avec soit la langue Crie, soit l’inuktitut, langue des Inuits.
En ce qui a trait au Labrador.
« Un procès devant le Conseil Privé à Londres, débuté en 1922, aboutit en 1927 à une décision qui avantageait fortement Terre-Neuve en ce sens où le territoire du Labrador fut retiré du territoire du Québec et concédé à Terre-Neuve sans vote populaire ni compensation pour le Québec. Deux des cinq juges du conseil privé avaient des intérêts monétaires dans cette affaire. Lors de son entrée dans la Confédération canadienne, en 1949, Terre-Neuve a exigé que la frontière de 1927 fasse partie intégrante de la Constitution »
D’un côté ou l’autre le Québec se fait baisé toujours baisé. Je me damande ce qu’aurait dit Stéphane Dion à cette époque.
Mario Goyette, je prends respectueusement bonne note de vos considérations et spéculations et je vais y réfléchir. Promis!
JSB
Épouvantail de « locataires colonisés » que l’argument de la partition du territoire québécois: Avez-vous eu quelque compensation et pouvoir d’empêcher la dissection du territoire du Québec en 1949 lors de l’entrée de Terre-Neuve dans la fédération rocanadian ? Non. En raison de la sujétion de la colonie Kwibek le Labrador fut arraché au Québec pour être rattaché à Terre-Neuve.
Pour éviter tout rapt du territoire québécois nous devons faire du Québec un pays normal.
Brandir toutes sortes d’épouvantails est le lot d’un ver de terre.
Nous aurons plus de protection de notre territoire dans un Québec souverain que sous la sujétion du Rocanada.
Gérald Larose à écrit un billet à ce sujet paru le 28 juillet 2011 sur le site « Branchez-vous », billet que voici :
Henri Dorion, géographe québécois. Vous connaissez ? J’ai toujours éprouvé un vif plaisir à écouter ce sage nous expliquer simplement des choses complexes. Et récemment, les frontières du Québec.
Ainsi donc nous avons cinq frontières.
Une frontière au Sud avec les États-Unis. C’est clair depuis 1842 et consigné dans un traité qui, en cas d’indépendance du Québec, est automatiquement transféré.
Une frontière à l’Ouest avec l’Ontario. Les deux entités, Ontario et Québec, en 1980, en ont convenu. Ce traité est non ratifié par le Fédéral. En droit constitutionnel international, dans le cas de l’indépendance du Québec, les obligations liées à ce traité seront automatiquement transférées.
Une frontière au Nord, générée par les deux transferts de territoires au Québec. Celui de 1898 et celui de 1912. Ces frontières du Québec ont la particularité de s’arrêter au rivage. Ainsi donc, quand un citoyen du Québec se baigne dans la baie d’Hudson, il se baigne au Canada mais pas au Québec Ces frontières relèvent du droit interne au Canada confirmé par sa Cour suprême. Il en est de même pour sa frontière dans le St-Laurent. Cependant, le jour de l’indépendance, ce n’est plus le droit interne du Canada qui s’applique mais le droit international. Alors, ce jour-là, le Québec gagnera 200 milles de fonds marins.
Une frontière avec le Labrador. C’est un vieux litige. L’indépendance permettra au Québec de réactiver le dossier devant les tribunaux internationaux.
Et une frontière dans le Golfe St-Laurent avec les provinces maritimes. Encore là, c’est le droit interne canadien qui s’applique. Quand nous nous baignons dans le Fleuve nous sommes au Canada mais pas au Québec. L’indépendance donnera au Québec la pleine autorité sur le Fleuve et sur une partie du Golfe qui sera égale à celle de notre voisin, le Canada, à qui appartiennent les provinces maritimes.
On comprend mieux pourquoi le fédéraliste Jean Charest a concédé tout de go à son gouvernement qu’est le Canada non seulement la cueillette des redevances du gisement Old Harry mais aussi l’arbitrage du contentieux de la frontière Québec/TerreNeuve. Oui, en droit canadien le Québec est totalement dépourvu de fonds marins. Mais en droit international ils lui sont reconnus. Et effectifs le jour où il décidera d’être un pays!
Gérald Larose
L’ÈRE DU VIDE: ce concept ne signifie pas que nous vivons dans un vide total, radical, abyssal et absolu. Mais il y a, au sein de nos sociétés, une certaine perte de sens, un certain déclin de la profondeur et de la réflexion. Il y a là une TENDANCE, accentuée, entre autres, par la publicité et par la surconsommation, tendance qui consiste à faire en sorte que de nombreuses personnes (et j’en suis parfois) sont davantage des consommateurs ou consommatrices que des citoyens ou citoyennes ou des humains souverains et libres.
Dans mon récent texte sur le trop-plein de vide, j’ai pointé du doigt certains souverainistes et j’en suis fier.
Mon raisonnement un tantinet vicieux («caressez un cercle et il deviendra vicieux!») selon Mario Goyette est basé sur une observation que je ne cesse de faire: de nombreux souverainistes ont tendance à radoter interminablement les mêmes arguments et à aimer le peuple qu’ils veulent «libérer» et «décoloniser» lorsque ce peuple vote de la bonne façon. Le 2 mai 2011, ce peuple infidèle et ingrat a osé voter pour un maudit parti fédéraliste (fédéraste?). Et qui plus est, ce parti est de tendance socialiste, comme l’était, à sa façon, le Bloc québécois.
Je suis devenu séparatiste en 1961 et à partir des années 90, je me suis peu à peu séparé du mouvement dit souverainiste parce que ce mouvement ne cesse de se mordre la queue et de radoter. Nous ne sommes plus en 1759 ou en 1837-1838.
Je respecte encore profondément les indépendantistes-souverainistes mais eux sont-ils capables de respecter le NPD et le choix, peut-être erroné (nous verrons bien) de très nombreux Québécois en faveur du NPD?
En passant, Jack Layton n’est pas mon chef, ce qui ne m’empêche pas de l’admirer.
Ma seule allégeance, en toute prétention bien assumée, c’est LA LIBRE PENSÉE. J’essaie d’être un individu SOUVERAIN et de nombreux souverainistes devraient être eux-mêmes souverains avant de souhaiter la souveraineté sociétale et nationale.
Quand même, discuter et débattre est un grand plaisir et les divergences de «lunetterie» sont essentielles et souhaitables dans une démocratie.
J’ai demandé à mon épouse de faire écrire, dans les journaux, la phrase suivante lorsque je passerai de vie à trépas: «IL A ESSAYÉ D’ÊTRE LIBRE».
JSB
Quand j’ai écrit plus haut : « Si les séparatistes québécois ne veulent pas se faire soutirer 55 % du nord de la Province de Québec » C’est vraiment 55 % de tout le territoire du Québec, pas seulement 55 % du nord. Ce n’est pas la meilleure partie du Québec, au point de vue température mais ça peut être très important pour les richesses naturelles.
LE TROP-PLEIN DE VIDE: de nombreux sociologues et observateurs ont souligné que nous sommes, jusqu’à un certain point, dans L’ÈRE DU VIDE. En ce qui concerne le vide qui se met à occuper la quasi-totalité de l’espace humain, social et intellectuel,
M.Baribeau, voici le début de votre commentaire avec lequel je m’entend très bien, c’est la suite qui m’a causé un certain embarras. Quand au fait que vous étiez indépendantiste des années 60 aux années 90, cela vous honnore mais il semble que vous soyez passer du côté adverse,.. C’est votre affaire et je la respecte.
Contrairement à vous, lorsque je constaterai qu’il n’y aura plus d’autre choix que de me ranger du côté d’un parti fédéraliste quelconque, je préfèrerai me faire hara-kiri (m’abstenir de voter) et je vous dit que la coupe est pas loin d’être pleine devant autant d’immobilsme entretenu par la peur de se prendre en main.
Moi quand je vais mourir, je veux être incinéré et qu’il soit écrit:
Est mort le 14, s’est éteint le 18.
Mourir, c’est quitté le moment présent.
Monsieur Jean-Serge Baribeau
Il ya la pensée linéaire, de gauche a droite sur une même ligne horizontale
qui se bat entre le noir et le blanc entre les paires d’opposées,incapable d’une synthèse.Ensuite il y a la pensée circulaire dont peut poindre une cetaine synthèse entre le noir et le blanc la résultante en sera le « gris « .
Et beaucoup plus tard viens la pensée « Sphérique » on y ajoute la dimension de la profondeur,,cette pensée intuitive ou analogique fait le constat qu’entre le noir et le blanc ce sont les « couleurs » et non le gris de la pensée circulaire.Por un adepte de la pensée « Sphérique » seule l’indépendance du KébeK est viable.
« Je me souviens » de qui je suis.
« Je me souviens » de mon Nom et par mon Nom je m’affranchirai
< < J'ai demandé à mon épouse de faire écrire, dans les journaux, la phrase suivante lorsque je passerai de vie à trépas: «IL A ESSAYÉ D'ÊTRE LIBRE». JSB Autrement dit : << Ni Dieu, ni Maître. >>
Les êtres libres sont une plaie vivante pour les contrôleurs de ce monde. Que ce soit en dictature ou en prétendue démocratie.
En ce qui me concerne, je vous vois libre, dans la mesure du possible, car nous sommes tous assujettis malgré nous à des êtres immondes qui nous gouvernent.
Vivre debout. Mourir debout. Voilà la liberté qui nous reste. Cela n’est pas suffisant, mais c’est un minimum pour vivre dignement. Ne pas courber la tête, ne pas se taire. Voilà le minimum.
Et pour ajouter à la liste des définitions : Etre libre. Vive libre. Ah! le beau rève, même au Québec\Canada. Oui, nous vivons dans une cage dorée, mais cage tout de même. Et les Réformistes de Herr Harper font des rénovations ayant pour but de la rapetisser. La Fonction publique fédérale est en train de passer dans le tordeur.
Ailleurs on se fait tuer, torturer, emprisonner. Ici, on s’invective sur un blogue sympathique et réceptif. On a vu pire. :-)
Bonne semaine!
Il y a 13 nations amérindiennes sur tout le territoire québécois totalisant 35 milles (35,000) individus, soit 2,500 en moyenne par nation. Il y a 8,000,000 (8 millions) d’individus sur tout le territoire du québec.
Il y a 300 nations amérindiennes au Canada totalisant 350,000 individus, soit 1,500 en moyenne par nation. Il y a 35,000,000 (35 millions) d’individus sur tout le territoire du Canada, comment peut-on concevoir que ces 300 nations pourraient s’accaparer 55% du territoire de tout le Canada ? Cela dépasse tout entendement.
Il n’y pas que de « l’agitation d’épouvantails » chez nos « locataires colonisés », il y a « délirium » et « telecino » en la maison hantée.
« Tourne à gauche, tourne à droite ou tourne en rond. On le sait trop bien, le seul vrai changement dans cette province serait de faire du Québec un pays. » Paul Piché
M. Goyette écrit : « je préfèrerai me faire hara-kiri (m’abstenir de voter) et je vous dis que la coupe est pas loin d’être pleine devant autant d’immobilisme entretenu par la peur de se prendre en main. »
À la place de vous faire hara-kiri, si le Québec ne se sépare pas du Canada, vaudrait mieux chercher une solution constitutionnelle, autre que la simple séparation, dans un parti politique comme le PQ comme alternative à la fédération actuelle qui n’est, quand même pas, un goulag.
Le droit de possession d’un territoire ne va pas au nombre d’individus qui l’occupent mais aux droits ancestraux et à la sympathie mondiale et, la sympathie mondiale, nos Indiens en ont plein.
Nous sommes politiquement dominés par un autre peuple et avons déjà été massacrés qu’une seule fois lors de la pratique de la terre brulée par les Britanniques en 1759. Soit.
Pourquoi nous nous libérerions de la sujétion politique du Rocanada ? Pouvez-vous me le dire « quequun » ? Ah, c’est parce que le maître, aujourd’hui, il est gentil et nous aime pour nos beaux yeux. Voilà toute la liberté de nos « locataires colonisés »: Être libre aujourd’hui dans le seul horizon du carcan colonial rocanadian et avoir peur de peur de se faire peur…WOW!!!
J’ai omis d’ajouter à mon dernier commentaire que toutes les nations aborigènes de par le monde, dans tous les pays, ont des droits ancestraux et la sympathie de l’ONU, ainsi que la mienne.
Personnellement, je n’en peux plus de cette minable expression « Rocanadian » que nous ressert à outrance Monsieur Gascon. Cela dévalorise tous ses commentaires et indispose quiconque s’efforce d’apporter des arguments constructifs ici.
Nous ne sommes ni n’avons jamais été des colonisés, ici au Québec.
Nous avons certes une Histoire ayant par moment été « difficile », mais nos voisins américains ont une Histoire bien pire. Leur guerre fraticide de Sécession en est d’ailleurs un exemple probant.
Rien n’est parfait en ce monde. Chacun tente tant bien que mal de tirer la couverture de son côté, prétendant souvent que c’est l’autre qui tire davantage.
Soyons donc réalistes plutôt qu’alarmistes ou vindicatifs. Allons sereinement vers où nous mènent nos talents. Le Québec, même membre d’une fédération peu intéressée à son cas, se débrouille remarquablement bien depuis des dizaines d’années.
Nous sommes entrepreneurs et talentueux, c’est l’évidence même.
Et notre lien avec nos voisins canadiens n’est aucunement un empêchement relativement à ce que nous accompliront encore et encore au fil des ans.
Cessons de soupeser béatement notre poids relatif dans cette fédération et concentrons plutôt nos énergies à avancer dans un monde devenu férocement compétitif. Et profitons même de notre appartenance à la fédération canadienne, car cela nous sert grandement sur la scène internationale. Le Canada étant bien vu, à l’étranger.
Misons donc sur ce qui nous procure un atout…
@Claude Perrier
Sauf erreur, nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui partagent votre exaspération face à une certaine langue de béton (le béton des tunnels?) qui, paradoxalement, semble taillée dans le ROC, ce qui n’est pas du tout ROCK AND ROLL.
Le tout étant dit avec la légèreté qui accompagne la saison estivale, laquelle est toujours trop courte (comme les idées de certains intellectuels de haut niveau).
JSB
« Cachez ce sein que je ne saurais voir. »
M. Perrier, nous pouvons tous reconnaître des qualités comme des défauts au Rocanada, mais vous ne réussirez pas chez-moi à occulter, de mièvreries adressées à votre maître, cette réalité qu’est la sujétion constitutionnelle des Rocanadians sur le Québec. Je nomme un CHAT un CHAT. Ne vous en déplaise, je continuerai à émettre mes opinions dans des commentaires sur ce blogue que vous avez la liberté de lire ou non.
À bon entendeur, salut !
M. Perrier, vos derniers commentaires est un modèle de modération constructive.
Que ceux qui se sentent colonisés par le ROC, indiquent où ils ont mal, de quoi ils sont privés et où leur liberté est restreinte de façon plus importante que celle d’un Anglophone ontarien.
Monsieur Baribeau !
Vous mentionnez que les » souverainistes ont les mêmes arguments » comme si le projet de faire du Québec un pays serait ne serait plus valable et que les » arguments » des souverainistes seraient obsolètes. Vous avez fait un choix en 90 et cela vous regarde mais le projet souverainiste va continuer d’exister sans votre collaboration que cela vous plaise ou non. Vous me faites penser aux girouettes qui passent d’une allégeance a une autre en essayant de justifier a chaque fois leur grande conversion comme le résultat d’une intervention divine.
Concernant le résultat du NPD a la dernière élection fédérale je crois que tout sociologue que vous êtes vous devriez quand même vous garder une petite gêne face au résultat surprise de cette formation politique ! Pensez-vous sérieusement que la majorité des québécois francophones ont votés pour une formation de gauche avec un programme social-démocrate ou tout bonnement pour un personnage sympathique comme le bon Jack et sa bouille de bon gars du peuple et pour du changement , peu importe la formation et son idéologie ?
Je crois que vous connaissez la réponse et moi de même !
Nous verrons la performance des députés du NPD du Québec à Ottawa mais j’ai comme l’impression que l’absence du BLOC et d’un Gilles Duceppe se fera sentir de façon importante malgré les bonnes intentions du NPD, un parti fédéraliste dont le ROC surveillera les moindres gestes !
M. Asselin s’adresse à M. Baribeau ainsi : « Vous me faites penser aux girouettes qui passent d’une allégeance a une autre en essayant de justifier à chaque fois leur grande conversion comme le résultat d’une intervention divine. »
Si les Québécois, comme vous, ne changeaient jamais d’idée sur leurs préférences constitutionnelles, votre idée de séparation serait finie puisqu’il n’y a que 12 % de séparatistes au Québec qui, contrairement à M. Harper et ses Conservateurs au fédéral, veulent que l’état se mêle d’à peu près tout. Ça vous prend des girouettes fédéralistes qui vireraient séparatistes rapidement, avant la prochaine élection.
Ces séparatistes vont voter majoritairement pour Québec solidaire. Les 26 % de souverainistes mous vont séparer leurs votes entre le PQ et la CAQ de Messieurs Legault et Sirois qui ont rencontré des Québécois à Sherbrooke hier et qui vont en rencontrer d’autres à Drummondville ce soir, mercredi 21 septembre, dernier jour de l’été.
Les fédéralistes déçus du PLQ Charest devraient voter aussi pour la CAQ, ce qui devrait faire gagner ce parti à la prochaine élection générale en 2012 ou 2013, au plus tard.
Les séparatistes durs semblent un peu trop à gauche et les fédéralistes durs, un peu trop à droite. Les flexibles sont plus du milieu, plus tolérants, moins chicaniers, moins pris pour mourir avec leurs idées fixes.