Sur la page couverture du numéro courant du Courrier international, on trouve un titre percutant: «2011 Année révoltée».
Printemps arabe. Crise financière en Europe. Nouveaux mouvements sociaux. Espoir de faire de la politique «autrement». Critiques de la cupidité d’un système économique dysfonctionnel et corruptible. Etc…
Bref, le ras-le-bol qu’on sent monter au Québec est loin d’être un phénomène isolé.
Le rapport «secret» de l’Unité anticollusion de Jacques Duchesneau en sera dorénavant le symbole autant que l’expression.
Car ce rapport est en fait la chronique de ce qui empoisonne l’atmosphère ici depuis plusieurs années: existence d’un «univers clandestin» de corruption et de collusion dans l’industrie de la construction; infiltration par la «mafia»; «blanchiment» d’argent public; firmes de «génie-conseil» faisant la pluie et le beau temps au ministère des Transports; «stratagèmes» de dépassements de coûts répétés; financement «occulte» des partis politiques; «enrichissement personnel de certains élus»; perte d’«expertise» et d’«indépendance» d’une fonction publique cannibalisée par le privé; trafic d’influence; copinage, etc..
Le tout entraînant rien de moins qu’une «prise de contrôle de certaines fonctions de l’État» par des intérêts particuliers. Dont ceux du crime organisé.
Le rapport Duchesneau trace le portrait d’une démocratie en état de siège.
Main basse sur la démocratie québécoise
L’influence exercée auprès des élus et des partis politiques par les gros joueurs de la construction donne le vertige.
D’autant que le rapport Duchesneau note qu’«en fait de valeur et d’emplois, la construction est l’activité industrielle la plus importante au Québec et le ministère des Transports est le plus grand donneur d’ouvrage du gouvernement». Ça donne froid dans le dos.
Car ce sont des dizaines de milliards de dollars que le gouvernement passera en infrastructures dans les prochaines années. Une ruée vers l’or pour cette poignée de gros entrepreneurs qui se partagent une portion démesurée des contrats publics.
Traduction: il y a collusion et corruption pour se partager ce pactole sans précédent au Québec.
En comparaison, le scandale des commandites fait figure de théâtre amateur.
Qui plus est, selon le rapport Duchesneau, «tout se passe comme si le ministère (des Transports) avait pour ainsi dire autorisé un transfert de compétences vers le secteur privé (…)».
Relire ce passage-clé, c’est comprendre tout l’impact du parti pris du gouvernement pour le secteur privé. C’est mesurer à quel point la gestion des fonds publics et la qualité des travaux échappent de plus en plus aux élus.
Le phénomène est délibéré: «certaines des propres règles adoptées par le ministère semblent contenir en elles-mêmes la possibilité de leur contournement, de leur détournement, voire de leur perversion au bénéfice de certains acteurs du milieu de la construction.»
Bref, une véritable culture de dépassements de coûts à répétition semble s’être installée à demeure au ministère des Transports.
Avouons que pour un rapport décrit par ses propres auteurs comme n’ayant qu’un «caractère exploratoire», les signaux d’alarme n’y manquent pas.
On dirait le scénario d’un film dont le titre serait «Main basse sur la démocratie»…
S’il est évident que le côté tentaculaire et corruptible de cette industrie existe ailleurs sur la planète, les auteurs prennent néanmoins la peine de noter qu’au Québec, plusieurs de ces magouilles se sont accrues au cours des «dernières années».
D’où la désinvolture troublante avec laquelle le premier ministre accueillait ce rapport le 16 septembre – disant qu’il ne l’avait même pas «lu». Comme s’il s’agissait d’un vulgaire dépliant publicitaire.
Dans cette année «révoltée», le rapport Duchesneau propose donc l’adoption de «pratiques exemplaires» aptes à donner «une voix et de l’espérance à tous les citoyens excédés» par les effets «dommageables» de ce cocktail explosif «sur les plans économique et social, aussi bien que politique».
Eh bien, retrouver une «voix» et de l’«espérance» est précisément ce que cherchent de nombreux Québécois quant à leur État, leurs institutions, leur classe politique et leurs propres deniers publics.
Or, en refusant depuis 30 mois la création d’une commission d’enquête dont le mandat serait d’exposer et de décapiter la pieuvre de la construction, M. Charest nourrit la bête et alimente les pires soupçons pendant que des voleurs se servent à même le trésor public.
Le gâchis est total. Le portrait, nauséabond.
Selon Jacques Duchesneau, le problème serait même «plus grave qu’on le pense».
LA question: pourquoi M. Charest croit-il être le seul à avoir raison face à une population qui ne cesse de réclamer la commission d’enquête qu’il lui refuse?
Élément de réponse: le rapport Duchesneau constate que dans le milieu de la construction, «la peur est un puissant instrument de contrôle».
Mais de quoi donc le gouvernement a-t-il si peur?…
Le gouvernement devra surmonter sa peur et assumer sa négligence et avouer que tout n’est pas net,on aura beau dire que sous les gouvernements précédents c’était pareil ça n’excuse pas la négligence présente.
Si la culture du secret est éventée c’est parce que c’était devenu si gros et si flagrant que c’était impossible de berner la population plus longtemps.
Le gâchis est aussi pour les députés qui ont été élus avec un idéal et la volonté de servir leurs contribuables et qui sont pris dans la tourmente
je souhaite qu’ils ou elles fassent un examen de conscience et parlent
pour la population de leurs comtés.
Mme Legault, nos institutions démocratiques et appareil gouvernemental québécois sont dans un état tel qu’il faudra plusieurs lustres pour réparer ce gâchis.
Personnellement, j’appréhendais ce gâchis, tel que nous le vivons aujourd’hui, dès l’entrée en scène de John James Charest sur la scène politique québécoise en 1998 voulant formé éventuellement le gouvernement avec une majorité de laquais liberals à ses côtés.
Voilà, 12 ans plus tard, mission accomplie.
Dire que PET, sous le prétexte d’insurrection appréhendée et accusations frivoles, imposa la loi des mesures de guerre aux Québécois et fit emprisonner plus de 500 innocents, tous des souverainistes/indépendantistes, en octobre 70.
Quel retournement de situation !!! Quarante ans plus tard, presque jour pour jour, nous apprenons que la mafia s’est emparé du contrôle de la gouvernance étatique du Québec, et ce sous l’égide des apôtres trudeauistes.
« La vérité dépasse souvent la fiction », n’est-ce pas ?
Le pm a peur de perdre le contrôle de la machine qui nourrit le PLQ, un immense réseau à maintenir pendant le plus gros du programme d’infrastructure.
Qu’on soit présent ou absent dans le commentaire. L’actualité continue à tourner.
Arrive ici occasionnellement comme comme ancien participant dans le nouveau site de Voir, en espérant que les problèmes techniques ne seront pas nombreux.
L’interrogation, M.Charest peut espérer probablement poursuivre son monologue politique tant qu’un parti de l’opposition existant pourvu de militants dans les sondages ne s’imposera pas genre PQ, QS ou ADQ. Le parti Legault restant virtuel à cette heure.
Charest dort tranquille.
Plusieurs raisons peuvent expliquer l’attitude de Charest et de son gouvernement à ne pas aller de l’avant avec «l’enquête publique» tant réclamée.
Évidemment Charest et ses conseillers ont toujours en tête la commission Gomery qui a eu comme principal impact de détruire le PLC. Avec tous les squelettes et les enveloppes qui trainent ici et là, Charest doit bien savoir que le même sort risque bien d’arriver au PLQ. Il ne veut donc pas faire un Martin de lui-même et être reconnu comme celui qui a littéralement coulé le PLQ pour quelques générations.
Une autre raison de ne rien faire tient vraisemblablement à vouloir gagner du temps, espérant ainsi que ses adversaires, principalement le PQ commettra des erreurs qui pourraient le servir. De ce côté il a vu juste car le PQ et tous les souverainistes commettent depuis quelques mois TOUTES les erreurs pouvant profiter à Charest et à son parti corrompu. Les principales forces d’opposition au Québec sont en train de s’autodétruire à un point que ça est devenu risible. Je commence réellement à penser que tous ces groupes sont en train de vivre la théorie comportementale de «l’opting out» c’est à dire que pour ne pas affronter une situation qui les terrifie, ils choisissent plus ou moins consciemment de se mettre dans une situation telle qu’ils ne seront plus en mesure d’agir. C’est exactement l’histoire du gars qui a volé un manteau chez Eaton. Certains s’en rappelleront.
Alors la population est prise dans ce gâchis collectif. D’un côté le parti au pouvoir corrompu jusqu’à l’os qui évidemment ne veut rien savoir de faire la lumière. De l’autre côté, le seul parti politique qui aurait pu, le moment venu, reprendre les rennes du pouvoir et nettoyer les écuries, est en train de littéralement se liquéfier et n’apparait plus comme LA solution de rechange qu’on aurait espéré qu’il soit.
Bon il y a F. Legault et sa CAQ. Pouvons-nous vraisemblablement imaginer que même s’il fondait son parti politique Legault pourrait prendre le pouvoir au Québec. Et s’il y parvenait, j’ai bien peur qu’il vive ce que l’ADQ a vécu avec Mario Dumont : un feu de paille embrasant ses troupes non politiquement aguerries.
A. Khadir et QS font de moins en moins sourire. On commence à les prendre au sérieux. Mais auront-ils le temps de parcourir le chemin vers le pouvoir. Certainement pas. Et même s’il le faisaient QS serait comme le CAQ, inexpérimenté. Idem pour Aussant qui pense sauver la province avec son nouveau parti l’Option national. Il est la réincarnation de don Quichotte chevauchant son poney. Ça sera très difficile pour son gros égo quand il constatera les dégats qu’il a participé à causer.
Donc le gâchis est réel et l’espoir de s’en sortir est faible car les Québécois influents sont complètement divisés. De ce point de vu là, c’est un double gâchis et je suis terriblement en colère contre tous ceux et celles qui auraient pu faire quelque chose. Mais ils ont préférés mener de mesquines guéguerres au lieu d’aider leurs concitoyens.
«On ne saurait stigmatiser par trop d’expressions le vice de ces hommes souples et trompeurs toujours prêts à parler comme vous le voulez, non comme la vérité l’exige.»
[Cicéron]
Les deux plus importants partis politiques du Québec, le PLQ et le PQ, sont responsables, à des degrés différents bien entendu, du présent gâchis car ils ont tous les deux trahi toute la population.
Le premier en permettant et encourageant tous les stratagèmes menant à une corruption endémique au Québec.
Le PQ a aussi trahi la population car au moment où nous avions le plus besoin d’un front uni pour affronter le PLQ qui par ses actions nous extorquent des milliards de dollars de nos taxes et impôts, le PQ donc a choisit de s’adonner à une guerre fratricide pour des raisons idéologiques, mesquines, revanchardes où les égos de tout un chacun prennent plus de place et d ‘importance que le bien de la population.
Je suis vraiment écœuré de cette façon de faire de la politique et de voir un gars comme Aussant prêt à torpiller le navire qu’il quitte juste au moment où il aurait été important de serrer les coudes. Vraiment écœurant et immature comme attitude M. Aussant.
B.C.
Laval
Étant moi même un ancien employé du MTQ passé au privé au tournant du millénaire, je peux vous confirmer que cela fait l’affaire de notre »bon gouvernement Charest »…et faisait l’affaire du précédent (qui était péquiste). Le gouvernement ne voulant pas procéder à l’embauche de fonctionnaires avec lesquels il serait pris pour les trente prochaines années, en conservant les salaires de ses employés bien en dessous de ce qui est offert, à charge de travail identique, au privé (ce qui causa le départ de l’expertise du MTQ vers le privé) et en faisant croire au »bon peuple » qu’il y aurait une économie de fonds publiques, due au lois du marché qui favoriseraient la concurrence (donc productivité accrue), a fait en sorte que le contrôle des travaux de génie se retrouvent entre les mains d’une poignée d’entrepreneurs. De plus, cette poignée d’entrepreneurs procède à l’acquisition de plus petits entreprepreneurs (qui conservent souvant leur nom pour ne pas donner l’impression que les travaux sont toujours réalisés par les mêmes), ce qui réduit encore la concurrence! Un Gouvernement et ses employés réalisent des travaux dans le but de servir la population…un entrepreneur réalise des travaux dans le but de faire des profits. La population gagne un petit peu sur la productivité (selon mon expérience!) mais elle est perdante au niveau des coûts puisque les salaires des ingénieurs au privé, sur lesquels sont rajoutés les facteurs (2 à 3 fois le salaire) font en sorte que les coûts reliés à la conception et à la surveillance des travaux sont, fort probablement, plus élevés que si l’expertise était demeurer au gouvernement (où il n’y a pas de facteur ajouté). La population se fait four… par son gouverment et elle ne le sait pas. Le gouvernement (MTQ) a perdu le contrôle parce qu’il ne met pas en place ce qui doit être mis en place, soit une rénumération convenable de ses ingénieurs! Par contre, comme nous le répondaient nos patrons lorsque j’étais au MTQ, »Ouin! Mais vous avez la sécurité d’emploi! », ceci fait en sorte que le gouvernement devient coincé avec des employés qui profitent justement de cette sécurité d’emploi…ce qui n’est pas le cas dans le privé. Tu fais pas l’affaire, les conditions font pas ton affaire…bye bye, prochain appel! Les fonctionnaires et leurs »syndicaleux » devront comprendre que les temps ont changé et que eux aussi devraient avoir des contraintes de performance. Ceci ferait en sorte, que le gouvernement pourrait procéder à l’embauche de ceux qui ont quitté en leur offrant un salaire convenable en échange de conditions de travail comparable à ce qui ce fait dans le privé…La population ne devrait pas à avoir à payer des fonctionnaires qui seront tablettés parce qu’il y aura un jour réduction de la charge de travail au niveau des travaux d’infrastructures. Dans le privé, lorsque la charge de travail diminuera, il y aura des départs, qu’ils soient volontaires ou forcés car les entreprises ne paieront pas des employés pour leurs beaux yeux…le même principe devrait s’appliquer au MTQ…SO,SO,SO..SOLIDARITÉ…SO, SO, SO, SOLIDARITÉ…Il faudra un jour que les foncionnaires comprennent le bon sens!
Le système libéral ne se limitte pas seulement à la construction et aux infrastructures.
Quand M Duchesneau a demander d’étendre son mandat à l’Hydro Québec, il s’est fait faire « des gros yeux ». Et pour cause, la société est devenu la chose du réseau PLQ. En 2009, le Groupe MCN21 demandait le congédiement de Vandal (la vandalisation d’Hydro). Voici les raions invoquées, depuis la situation s’est agravé:
http://mcn21.org/communiques/article/mcn21-exige-le-congediement
Il ne faut pas s’imaginer que la culture qui prévaut au PLQ pour les infrastructures n’est pas la même qui prévaut quand Charest « deal » nos ressources aux intérêts étrangers. Là on parle de potentiel de centaine de milliards pour lesquels la braderie est systématique (ex: Ile Anticosti).
Daniel Breton, président du Groupe MCN21, nous explique dans ce vidéo (15 minutes) comment nous sommes passé de la Révolution tranquille à la dépossession tranquille:
http://www.tagtele.com/videos/voir/73448
Un must à voir dans le contexte actuel.
À la SQ, on se plaint à l’interne d’ingérence politique dans les enquêtes:
(…)
Ulcérés par l’ingérence du gouvernement, à qui ils reprochent d’«orienter» leurs enquêtes sur la corruption et la collusion, des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) réclament une enquête publique dans une lettre à en-tête de leur organisation adressée à La Presse. Ils réfutent l’argument de Jean Charest, qui répète qu’il faut se fier aux enquêtes de police.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/crise-dans-la-construction/201109/22/01-4450459-des-policiers-de-la-sq-veulent-une-enquete-publique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchett
………
Cela va t il déboucher sur une collision frontale avec le gouvernement ? Détiennent ils des informations qui pourraient éventuellement faire tomber le gouvernement ? Pour le moment on peut conclure que le régime en place contrôle l’appareil judiciaire comme si nous étion un État du tiers monde.
__._,_.___
Je me demande si l’on veut cette commission dans le but de faire la lumière ou plus dans le but de faire tomber le gouvernment…
Faire tomber le gouvernement, risquerait de créer plus de problèmes que cela en résoudrait…
Mais cette opinion dépend de quel côté de la clôture on se trouve, c’est garanti que tous ne seront pas d’accord…
M. Michel Bertrand, votre question est pertinente. (23 septembre 2011 · 12h38)
De la même façon qu’on peut se demander si Charest refuse de faire une commission d’enquête demandée presque a l’unanimité parce qu’il juge qu’elle n’est pas nécessaire ou parce qu’il craint que son gouvernement et son parti politique n’y survivraient pas. Comme vous dites très bien :«cette opinion dépend de quel côté de la clôture on se trouve.»
Quelqu’un faisait une analogie avec les pompiers combattant les flammes qui sont prises dans une maison. On n’ arrêtera pas les pompiers d’arroser sous prétexte que les planchers seront plein d’eau. On éteint le feu et on fait le ménage et on reconstruit après. Logique non ?
«Il ne faut pas prendre les gens pour des cons. Il y a déjà
assez de cons qu’on prend pour des gens.»
-Guy BEDOS
Votre point est bon, mais il ne faut pas oublier qu’on ne peut évacuer la question nationale de tout ça… La chute du gouvernement est une chose, et la prise de pouvoir subséquente par les souverainiste en est une autre…
Je crois voir là la raison principale pour laquelle il n’y a pas de défection (si on exclut la démission récente) au sein du parti libéral, en passant… C’est un enjeu critique.
C’et un fait que la gouvernance de Harper, et celle de Charest est un sous produit du fédéralisme. Et que les acteurs politiques qui peuvent faire un redressement de notre État sont dans la mouvance souverainiste ou autonomiste.
Entre le statut quo, qui nous condamne, et la rupture du Grand Soir, il y a urgence immédiate pour rétablir notre cohésion nationale sur le seul enjeu qui compte à court terme: Reprendre le contôle de notre État pour nettoyer la place et le redresser. Nous sommes exactement ou en était le Québec en 1959, juste avant le déclenchement de la Révolution tranquille.
La question fondamentale que se pose la population est: Qui a la crédibilité pour remplir la mission de nettoyer la place. Pour le moment aucune réponse claire n’apparait. D’où le malaise.
Cela dit. Une chose est claire on a au pouvoir le pire gouvernement de notre histoire, et il faut le faire tomber de toute urgence.
Rendez vous à la manif aujourd’hui à 14h40 Bureau du Premier ministre du Québec 770 Sherbrooke O Montréal (coin McGill college)
Bravo M Stéphane B. ing.
Bel exposé. Clair, concis, lumineux.
Tout est là.
Et oui, il faut aussi enquêter sur Hydro-Québec. On nous a floué en nous dépossédant de nos avoirs que la Révolution tranquille nous avait donnés. Le cheval de Troie est à l’Assemblée national et il n’a pas fini de déverser son poison mortifère pour notre société.
La question n’est pas de faire tomber le gouvernement. La question est de faire le ménage, peut importe qui sont les saletés. Allez, ouste! Dégage.
M. Charest a raison. Il faut laisser aux policiers le champ libre. Alors, qui leur met des bois dans les roues. Je suggère que les policiers piègent les politiciens en enregistrant leurs interventions, rendant publique leurs correspondances interdisant aux policiers d’aller fouiller dans cette direction, comme les policiers italiens ont fait pour monter les collusions entre la mafia et les élus. Cela a fait avancer les choses.
Il faut jouer dur avec ces salauds. Pour le moment, la population croit encore que les policiers veulent combattre le crime et les criminels. Ne ratons pas cette chance de soutenir nos policiers honnêtes qui n’ont pas encore décroché et croient en leur mission : protéger la société contre les criminels, qu’ils soient à cols blancs ou à cols bleus. Les politiciens ne doivent jamais contrôler la police, enfin, pas en démocratie.
Solodarité police\communauté.
Comment se débarrasser de Jean Charest
Normand LESTER:
http://www.vigile.net/Comment-se-debarrasser-de-Jean
Faire le 911 et espérer que des policiers intégres répondent
Legault qui n’avait pas pour priorité une enquête publqiue quand il a parti sa tournée a due s’ajuster à la pression publique, mais sans grande conviction car il nous dis maintenant qu’il souhaite une enquête à hui clos:
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2011/09/20110924-222405.html
Exactement le souhait de Duchesneau après qu’il eut été tuné par sa rencontre avec le minitre libéral.
Legault, l’affairiste, a zero crédibilité pour défendre le bien publique. Et tôt ou tard quelqu’un devra péter sa baloune. Et ce quelqu’un existe…
Une enquête à huis-clos serait une erreur stratégique formidable qui ne ferait qu’alimenter le cynisme et la grogne populaires.
Tel qu’entendu d’un commentateur à R.-C. ce matin, certaines parties pourraient, voire même devraient se tenir à huis-clos. Mais l’essentiel se doit d’être publique. Une justice derrière des portes closes n’est pas une justice. Les écrans de fumée on n’en veut plus.
«L’injustice peut avoir intérêt à passer les limites : elle suscite alors des réactions dont l’excès lui donnera beau jeu.»
[Jean Rostand]
Le non-expert que je suis va ici prendre le risque d’y aller de quelques considérations en ce qui concerne un «huis clos».
Tout d’abord, je ne pense pas que «huis clos» équivaille à «dissimulation», ce qui semble pourtant être l’avis de plusieurs qui, dès lors, sont outrés à l’égard de ce qu’ils perçoivent comme étant une approche cachottière.
Plutôt, j’associe cette façon de procéder à une démarche empreinte de prudence, visant à ne pas indûment entacher des réputations avant qu’un premier examen des éléments à considérer n’ait été fait. En présence des diverses parties intéressées, tant celles ayant des opinions divergentes que d’autres affichant une neutralité à l’égard de la cause.
Par ailleurs, pareille démarche pourrait même favoriser des échanges plus francs et, de la sorte, permettre de mieux cerner ce qui paraîtrait s’avérer délictuel – et dès lors matière à subséquemment soumettre à un dévoilement public.
De la sorte, la procédure du «huis clos» aura permis de démêler le bon grain de l’ivraie – et de ne faire par la suite que le procès public de l’ivraie.
La justice aura ainsi été servie tandis que la réputation des innocents n’aura pas quant à elle été malencontreusement mise à mal.
Mais, je le redis, je suis un non-expert en la matière et ce que j’écris ne sont que des considérations me semblant aller dans le sens de la sagesse…
M. Perrier,
Votre réflexion mérite qu’on ne la rejette pas tout de go. Si Charest avait décidé de faire une enquête publique dès le début, les citoyens y compris moi-même, aurions difficilement pu dire qu’on essayait de nous cacher des choses.
Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. Or tenir secret des témoignages est une excellente façon de filtrer la vérité. Que voulez-vous, chat échaudé a peur de l’eau froide dit-on.
Il est donc trop tard pour que l’opinion publique, celle des citoyens puisse acceptez l’idée même d’une commission à huis-clos. Je me demande même si, en faisant une telle proposition, Duchesneau ne répond d’une façon ou d’une autre à des pressions qu’on lui a faites ou qu »il a lui-même faites. La confiance n’est plus là !
N’oublions-pas non plus qu’un des principes de bases de la justice s’énonce ainsi :
«Il ne faut pas seulement qu’il y aie justice. Il faut également qu’il y aie apparence de justice.» Autrement dit il faut que les citoyens soient également convaincus que justice a été rendue.
«Les ruses et les machinations ténébreuses ont été imaginées par les hommes pour venir en aide à leur lâcheté.» [Euripide]
M. Duchesneau a très bien dit ce soir à TLMEP que l’enquête à huit-clos par les trois juges serait une étape intermédiaire. La suite revient aux politiciens. M. Duchesneau a dit qu’une enquête publique, à ce stade, ne serait pas sage. Il ne s’y oppose pas, il dit que ce n’est pas encore le temps. Il y a du travail de terrain à faire et que procéder par étapes est\serait plus intelligent
Cette étape intermédiaire serait l’équivalent d’une enquête préliminaire après une arrestation et et une première comparution. On ne va pas à un procès sans dossiers bien préparés. Les trois juges prépareraient ces dossiers, dans les règles de l’art. Après viendrait l’entreprise de démolition. Chaque chose en son temps.
Le poisson est ferré. Pourquoi risquer de casser la ligne alors qu’en travaillant patiemment, avec intelligence, on pourrait l’embarquer et le montrer à tout le monde?
Ce soir, M. Duchesneau a été très crédible.
A d’autres de jouer maintenant.
Ça alors!
Il semblerait donc que M. Duchesneau, celui-là même que – par les temps qui courent – la population écoute en hochant la tête d’approbation, aura dit plus ou moins ce que le non-expert que je suis avançait dans un précédent commentaire (25 septembre 2011 – 13h15).
Voyons si la suite correspondra à son tour…
Je pense que Duchesneau est un homme très intelligent. Son argumentation concernant une enquête à huis-clos, que n’endosse pas, fait justement porter le focus sur le huis-clos. Conséquemment, en discutant du huis-clos on admet implicitement qu’il y aura une enquête.
En parlant comme si le principe de l’enquête était acquis, il met une énorme pression sur Charest qui lui ne veut rien savoir de toute forme d’enquête. Ce dernier a maintenant besoin d’avoir d’autres arguments pour refuser une enquête même à huis-clos.
Si Charest accepte cette enquête à huis-clos, l’opinion publique, via les journalistes aura tôt fait de faire remarquer à Charest qu’il vient de reculer encore une fois. Puis ils lui demanderont ce qu’il a à cacher pour autoriser une enquête à huis-clos alors qu’hier il refusait l’idée même de l’enquête et qui tente-t-il de protéger grâce au secret du huis-clos.
Peut-être Duchesneau est-il en train de fournir à Charest la corde pour se pendre. Peut-être dira-t-on que Duchesneau aura bien tissé sa toile.
«Nul vainqueur ne croit au hasard.»
[Friedrich Nietzsche]
L’enquête à huis clos avec 3 juges libéraux c’est le plan B de Charest. Se sachant fini, cela lui permettrait de garder le pouvoir. Et pratiquer la terre brûler pour le temps qu’il lui resterait. La grande braderie de nos ressources serait complété, Hydro Qc et la Caisse de dépôt continuerait d’être instrumentalisés et plombé par des réseaux d’intérêts privés liés au régime libéral.
Charest va finir dans la poubelle de l’histoire, mais pas avant de nous avoir coûter des dizaines et des dizaines de milliards.
M. Duchesneau paraît être un homme pragmatique. En plus d’être un homme d’expérience en ce qui concerne traquer des malfaisants, monter à l’encontre de ceux-ci un dossier d’accusation solide, et au bout du compte les coffrer.
Chaque chose en son temps, méthodiquement, sans précipitation indue risquant d’annihiler bêtement d’incalculables heures d’efforts.
Un certain Jean de La Fontaine a d’ailleurs déjà commenté l’approche que privilégie l’ex-policier:
«Patience et longueur de temps / Font plus que force ni que rage»
Mais c’est bien beau, la sagesse… Encore faudrait-il que la foule pressée calme ses ardeurs, commence à raisonner davantage stratégiquement qu’émotivement, et évite à présent de balancer par la fenêtre le messager, en ne conservant que la première partie de son message.
(Qu’est-ce que je peux écrire comme âneries de temps à autre! Une foule qui raisonnerait! Voilà qui de fait résonne plutôt creux…)
»Eh bien, retrouver une «voix» et de l’«espérance» est précisément ce que cherchent de nombreux Québécois quant à leur État, leurs institutions, leur classe politique et leurs propres deniers publics. »
C’est exact! Un Québec libre de tous ses maux est un Québec qui se prend en main. Je dédie donc mon temps disponible à informer les gens intéressé(e)s et proposer les outils électroniques permettant aux citoyens et citoyennes de participer aux délibérations démocratiques. Il est clair que sans Constitution nous appartenant, le Peuple québécois sera toujours victime de l’arbitraire. EQUITAS QUÉBEC veut rendre disponible aux québécois(e)s l’autorité démocratique qui leur revient.
La démocratie délibérative, c’est la règle!
Daniel Couture
http://www.eqqc.org
Excellente approche pour ériger une Tour de Babel!
Et une Tour probablement en bois, considérant la langue retenue.
Quelles mesures prendrez-vous pour vous assurer des qualités citoyennes de ceux et celles qui utiliseront Internet pour s’exprimer ? Peut-être que Denis Drouin n’est qu’un avatar d’une autre personne qui pourrait, pour parodier la chanson, être une femme et en plus une femme noire. ;-) Qui sait ? ( en passant m’avez-vous hier à TLMP quand on nous a présenté un sketch célèbre d’Olivier Guimond ? Le gars riche de Westmount, c’était moi : Denis Drouin : – 0
«Internet est le rendez-vous des chercheurs, mais aussi celui de tous les cinglés, de tous les voyeurs et de tous les ragots de la terre.»
[Alain Finkielkraut]
La sortie de Monsieur Lafrenière semble très déplacé et à répéter la même litanie que monsieur Charest et Dutil nous martèlent depuis des mois. C’est comme si le juge Bastarache en cour de sa commmission sur la nomination des juges aurait demandé de continuer sa commmission à huis-clos. La sortie récente de Madame Rouleau et l’impossibilité de continuer pour Monsieur Patrice Servant de défendre le gouvernement pour la tenue d’un enquête publique sur la collusion et la corruption selon sa conscience et son intégrité.
Un autre juge Gomery devra prendre la relève du renard Lafrenière. Comme disait Monsieur Lafrenière on va s’occuper du cas de Duchesneau selon la commande venu du gouvernement . Monsieur Duchesneau sera peinard et fera sa maîtrise.
Lire entre les ligne : Définition de ( on va s’occuper du cas de Duchesneau ) donc cela se lit comme le ON = Le PM, le retour de Parisella, l’Éminence Grise du PLQ, fournisseur de béton et Power.
La nouvelle stratégie du PLQ sera de parler de la corruption et de la collusion lors de leur futur congrès en présence de Parisella. Les membres du PLQ semblent bien connaître les rouages de la COLLUSION et de la CORRUPTION, car Monsieur Martin Drapeau n’avait eu l’appui d’aucun des 500 membres présents, car ils avaient tous la tête sous leur table. Moi j’ai honte pour vous, ça manque de couilles.
Les oiseaux qui perdent leurs plumes ont beaucoup de difficulté de voler.
Le petit bonheur de Félix : Afin d’ouvrir les coeurs
J’eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu’il me faisait au fond du coeur
Il s’en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s’il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure