Lors de son témoignage en commission parlementaire, Jacques Duchesneau a repris les grands pans de son rapport «explosif».
Collusion et corruption dans la construction. Financement occulte des partis politiques. Élections «clé en main» organisées par des firmes du milieu. Dépassements de coûts répétés et orchestrés. Un ministère des Transports vidé de son expertise et de son indépendance au profit du privé. Une Ville de Montréal «sous emprise». Infiltration de l’industrie et des partis par les «vautours» d’un crime organisé ayant «pris ses aises». Etc.
Selon le patron de l’Unité anticollusion, le crime organisé serait même devenu un «véritable acteur étatique». Ça sent presque le gouvernement parallèle.
Bref, on parle d’un «système» bien articulé et dont le résultat est double.
1) Détournements de fonds publics se chiffrant à des centaines de millions de dollars. 2) Une démocratie sous influence d’intérêts particuliers à l’appétit financier vorace.
Or, malgré un portrait aussi lugubre, M. Duchesneau sort un bien drôle de lapin de son chapeau en suggérant une commission d’enquête en deux temps. Un à huis clos. Donc, loin du regard des citoyens que l’on vole. Et un second, public. Peut-être, un jour. Mais peut-être pas non plus…
Pas surprenant qu’en commission, les libéraux aient préféré s’attarder sur ce lapin plutôt que sur l’épineuse question du financement des partis.
À qui profite le crime?
Or, personne ne pose la VRAIE question. Laquelle pourrait même constituer la base du mandat d’une commission d’enquête véritablement indépendante et publique. On peut toujours rêver…
Cette question étant: comment, pourquoi et au profit de qui ce «système» décrit par M. Duchesneau a-t-il pu s’installer aussi confortablement?
À qui profite le crime?
Qui donc a laissé ce réseau d’influence de firmes de génie et de gros entrepreneurs prendre racine dans l’appareil gouvernemental? Et pourquoi?
Ce n’est tout de même pas le fruit du hasard.
Et cela est-il ou non l’œuvre exclusive du PLQ?
Un combat pourtant possible…
Même aux États-Unis – pourtant le paradis de l’entreprise privée -, on a su mettre en place des lois et des amendes sévères, dissuasives et punitives contre la collusion dans l’octroi de contrats publics. Alors qu’ici, c’est le règne de la complaisance, voire de la complicité.
Bien sûr, il y a ce parti pris ouvert du gouvernement Charest pour le privé dont l’origine est essentiellement idéologique. Pas surprenant qu’il ait remis les clés du ministère des Transports au privé.
Mais se pourrait-il qu’il y ait un second motif possible à ce parti pris? Disons, l’argent qu’il génère et l’entretien de réseaux importants d’influence?
Comment oublier ces collecteurs de fonds dont les entrées au bureau du premier ministre Charest étaient telles qu’ils passaient des heures à aider une certaine Chantal Landry à mettre les bons «Post-it» sur les bons noms à la bonne affiliation politique pour de très bons postes?
Ce modus operandi s’exerce-t-il ailleurs?
Autre question: le modus operandi de ce «système» existe-t-il dans d’autres ministères et sociétés d’État? Y retrouve-t-on le même lien que dans la construction entre contrats publics et ce que M. Duchesneau qualifie de «financement occulte» des partis et même d’«enrichissement personnel de certains élus»?
Un système superbement décrit dans son rapport par un ex-conseiller politique: «à travers des professionnels du financement, les politiciens encouragent la déviance et se mettent en position de vulnérabilité face à l’industrie. (…) Plus ils ont de contrats, plus ils donnent; plus ils donnent, plus ils ont de l’influence; plus ils ont de l’influence, plus ils ont de contrats. (…) Ils deviennent presque intouchables (…)».
On dirait presque des saucisses Hygrade.
Et pourtant… M. Duchesneau a beau parler d’un «univers clandestin» et de «vautours» mafieux en veston-cravate qui se trempent le bec dans tous les partis en les finançant en échange de gros contrats, il s’est dit incapable d’identifier au «provincial» ce phénomène constaté si souvent au municipal.
Sûrement qu’une commission d’enquête publique – où le huis clos serait l’exception et non la règle, comme pour la commission Gomery – serait mieux habilitée à fouiller cette question centrale.
Mais en même temps, on sait qu’il n’y aura pas de commission PUBLIQUE d’ici la prochaine élection. Alors, que faire?
M. Duchesneau a raconté cette histoire de fous où des entrepreneurs malhonnêtes se font voler des valises remplies d’argent comptant dont ils se servent pour «donner» aux partis et payer leurs employés au noir.
Or, c’est connu, les vraies «valises d’argent» que l’on vole ici au grand jour, on les appelle des «contribuables».
C’est le prix à payer lorsqu’on vit dans une démocratie sous influence.
Et donc, à défaut d’une commission d’enquête publique, seule une population déterminée à ne plus se faire dévaliser impunément – et capable de le dire et redire haut et fort – finira un jour par en avoir raison.
On ne combattra certes pas la loi du silence en se contentant du silence radio d’une quelconque commission à huis clos. Ou de l’inaction volontaire du gouvernement.
Et encore moins en optant pour le silence collectif.
Excellent texte. Ça suffit. Réveillons-nous svp!!!
Mme Legault, vous posez toutes les questions auxquelles obligatoirement JJ Charest doit répondre d’ici les prochaines élections. Personnellement je ne me lasserai pas, à ma façon, de combattre la perfidie de ce gouvernement liberal fantoche qui a remis l’État québécois entre les mains d’une association de gangster.
Les interminables tergiversations et astuces machiavéliques de Charest favorisant le maintien de la loi du silence, son refus d’une commission d’enquête publique, ne doivent pas venir à bout de la colère des citoyens et leur volonté de faire toute la lumière sur toutes les tentacules de la pieuvre qu’est l’industrie de la corruption et ses ramifications dans l’appareil gouvernemental et partis politiques au Québec.
Si JJ Charest persistait dans son refus de la tenue d’une commission d’enquête PUBLIQUE, réclamée depuis 30 mois par 80% de la population, suite au témoignage de Jacques Duchesneau en commission parlementaire serait, ni plus, ni moins, qu’un aveu de complicité de sa part et, par affiliation, de la part de ses collègues liberals de l’Assemblée nationale qui demeureraient à ses côtés dans ce trou noir.
Je suis tout à fait d’accord avec vous pour: »l’aveu de complicité de sa part et, par affiliation, de la part de ses collègues liberals de l’Assemblée nationale qui demeureraient à ses côtés dans ce trou noir »
J’ai vraiment l’impression que le PLQ est embarqué dans ce systme de corruption. Si nos élus sont respectables, comme ils prétendent l’etre, ils devraient forcer la main a J. Charest pour une commission d’enquete publique. La société devrait sortir dans la rue pour demander la démission du gouvernement qui ne tien pas a se que la vérité soit connue. Il y a partout rationnalisation, coupure, augmentation de taxes ect. Le monde est vraiment beau pour les escros au Québec. Chose certaine, ces escros n’ont pas peur le la prison, l’important c’est le cash. Une commision d’enquete au plus pour sauver les meubles.
Mme Legault: « 1) Détournements de fonds publics se chiffrant à des centaines de millions de dollars »
….
En fait, dans le cas des ressources, la braderie signifiera un manque à gagné de dizaines de milliards pour le Québec.
Le dossier de l’Ile Anticosti devrait être scruté à la loupe par les journaliste.
Pertolia et Junex ont des droits cédés par Hydro Québec (condition scellé par entente secrète) qui porte sur des réserves de 30 milliards de barils (Petrolia) et 10 milliards de barils (Junex).
Un des actionnaire de Petrolia est Pilatus Energy (?), dont le président est l’ex président de Elf (France), lequel a été reconnu coupable de détournement de fond et condamné à la prison suite à un scandale qui a éclater en France. Elf une entreprise d’État a été ensuite cédé à TOTAL, dont Paul Desmarais, via ses entreprises, est un actionnaire de référence (André Desmrais siège sur le conseil).
Là on parle des vrais affaires.
Ce n’est pas une enquête sur la construction qu’il faut c’est une enquête sur le régime libéral, sur le thème de la trahison des intérêts du Québec.
la commission d’enquête PUBLIQUE, je l’espère, nous mènera vers ce dédale de collusion et de corruption dans lequel évolue le régime libéral.
Faut pas rêver en couleur, tant et aussi longtemps que Charest et ses libéraux seront au pouvoir l’enquête publique indépendante sera une utopie. Pas fou le gars (Charest) quand même, il ne se peinturera pas dans le coin aussi facilement.
La voie légale ne semble pas évidente non plus ! Que peut-on faire contre un gouvernement élu démocratiquement qui refuse de faire la lumière sur un système frauduleux et scandaleux quand il a la police et les juges dans sa cour ?
Ce sera au peuple de décider aux prochaines élections car avant celles-ci Charest patinera de façon régulière et vigoureuse en espérant qu’à la prochaine élection le taux de participation du vote francophone sera rachitique et en commençant à distribuer des cadeaux électoraux quelques mois avant le déclanchement des prochaines élections.
Actuellement le PQ est en crise avec un chef impopulaire et de plus en plus. Legault n’a pas encore de parti et les deux autres partis soit l’ADQ et QS préserveront leur acquis en récoltant peut-être des votes de plus ici et là. Voila l’importance de faire comprendre aux francophones du Québec (car les anglophones et les allophones votent pour le Canada TOUJOURS et pour le PLQ assurément) l’importance de sortir le soir des prochaines élections et de mettre dehors ce gouvernement de la HONTE !
En attendant la valse du niaisage continuera dans le clan libéral !
On a accusé légitimement le gouvernement Bouchard d’avoir aminci le ministère de la santé, d’ avoir imposé un étranglement des ressources du ministère déjà affaibli par les coupures des transferts aux provinces du gouvernement fédéral de Chrétien au nom du déficit zéro.
Le gouvernement Charest depuis 2003 en bloc au nom de la privatisation des actions publiques a autour des partenariats publics privés organisé la privatisation du ministère des transports faisant des entreprises de génie conseil le maître d’œuvre des travaux d’infrastructure qui ne concernent pas que les routes et les ponts mais également un investissement public comme le CHUM qui en tant que projet pourrit avance à peine là et dont les coûts astronomiques appréhendés font frémir!
Le gouvernement libéral n’a fait des ressources publiques qu’un moyen lucratif de profit en faveur de féodalités privées indifférente au bien commun. Un gouvernement prêt par ses actions a augmenter la dette de l’État québécois afin que NY puisse s’ingérer dans les dossiers de l’État québécois.
Gouvernement Charest, faillite du pouvoir libéral-conservateur.
Petit rappel, il y a une pénurie d’ingénieurs civils au Québec depuis la dernière récession début des années 90 alors que le manque de projets de construction décourageait les jeunes à s’inscrire en génie civil faute d’ouvertures potentielles. Transports Québec n’est pas à l’abri de ce phénomène mais a quand même réussi à augmenter le nombre d’ingénieurs depuis 10 ans dans un marché ultra concurrentiel. Aussi, la dégradation des infrastructures construits dans les années 60-70 a quadruplé les investissements nécessaires. Or il aurait été impossible de quadrupler le nombre d’ingénieurs à TQ sans bousculer tous les principes d’équité dans la rémunération au sein de la fonction publique du Québec.
Accuser le gouvernement actuel de complot libertarien de réduction volontaire des effectifs de TQ est passer complètement à côté du contexte dans lequel TQ doit opérer et n’ajoute rien au débat.
Mettez qui que vous voulez au pouvoir et la situation sera la même. Aurait-il fallu fermer des autoroutes pendant des années faute de pouvoir les réparer avec le personnel de TQ , ou est-ce que la gestion responsable du bien commun ne doit pas prendre le dessus ?
R.Asselin, la formation moindre mal d’un tandem Marois-Duceppe est susceptible de remuer le parti du PQ. Ou le départ volontaire plus souhaitable de Mme Marois peut seul assurément redonner des couleurs au seul parti structuré capable de battre électoralement le PLQ.
Dans ce dossier comme dans les autres la question Marois resurgit toujours. Si dans les sondages, elle est plus impopulaire que Charest ou aussi impopulaire. S’il faut prolonger alors la crise au PQ pour faire partir une chef aussi peu aimée, il faut ainsi que d’autres députés péquistes agissent avec la complicité de directeurs de circonscription dans le but de redonner au parti une direction plus dynamique et capable de communiquer avec le peuple.
Mme Marois ne veut pas réfléchir à une ou deux réformes démocratiques proposé par les Dranville et Pagé.
Les péquistes doivent faire partir Marois parce qu’autrement le PQ récoltera 12% des voix d’ici janvier. Cela devrait être clair!
Pauline Marois peut être congédiée ce n’est pas plus illégitime que de congédier une Denise Bombardier à TVA ou ailleurs. Vous obtenez des résultats, vous êtes gratifiés, ce n’est pas le cas, vous êtes mis à la porte. Un point c’est tout!
Pauline Marois échoue politiquement, il faut agir…
La collusion demande un chef péquiste moins caché parce qu’impopulaire, moins sur le pilote automatique.
Si tout ce qui est assimilé à l’opposition oubliait pour un temps ce qui les sépare pour ne retenir ce qui les rassemble, l’intérêt supérieur de la Nation, peut-être pourrions-nous espérer quelque changement menant à un assainissement de la situation au Québec.
Une chose est claire, le présent gouvernement, celui de Charest ne semble plus être plus en mesure de prendre les responsabilités qu’un gouvernement devrait normalement prendre. Si les rumeurs se confirment (http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/chroniques/jeanjacquessamson/archives/2011/09/20110928-095256.html) nous devrons conclure que ce gouvernement est sous influence.
Si nous ne voulons pas être montrés du doigt comme étant une société menées par ce genre de gouvernement, il est grandement temps de mettre en place un projet temporaire de gouvernement de salut national, le temps de faire la lumière sur ce dossier de collusion et de corruption généralisées.
Peut-on réellement envisager vivre avec un tel gouvernement pendant encore deux années ?
Il urge de se débarrasser du gouvernement Charest et ce dans les plus brefs délais possibles. La situation que nous vivons et qui aurait pu être combattue il y a plus de 30 mois, nous a coûté des milliards de dollars et entache sérieusement l’image du Québec aux yeux du monde entier, Quelle entreprise voudra venir s’établir au Québec dans un tel contexte de collusion et de corruption. Tout ça parce que Charest a toujours refusé de prendre TOUS les moyens pour faire toute la lumière.
Alors la vraie question ne serait-elle pas : comment pouvons-nous nous débarrasser du gouvernement Charest afin de pouvoir enfin assainir le climat de corruption qui règne ici ?
En complément d’info à mon commentaire plus haut:
Le Devoir 29 Septembre 2011
Anticosti: 40 milliards de barils de pétrole
Hydro-Québec a cédé ses permis d’exploration au privé en 2008
Le potentiel pétrolier de l’île d’Anticosti pourrait dépasser les 40 milliards de barils de pétrole, selon ce qui ressort des plus récentes évaluations indépendantes réalisées pour deux entreprises privées qui contrôlent la majorité des permis d’exploration sur l’île. Et dans au moins un des cas, l’estimation a été menée sur la base de données disponibles en septembre 2001. À cette époque, Hydro-Québec possédait plusieurs permis sur Anticosti. Des permis qui ont par la suite été cédés à des pétrolières pour un montant inconnu.
(…)
Qui plus est, le communiqué publié hier par Junex précise que «les ressources non découvertes de pétrole initialement en place décrites dans le rapport» ont été estimées sur la base des données disponibles au 1er septembre 2001.
(…)
Sans oublier les travaux menés par la division Pétrole et gaz d’Hydro-Québec. En février dernier, Le Devoir a révélé que la société d’État y a investi 9,8 millions de dollars en exploration pétrolière entre 2002 et 2007. Aucun montant n’a été investi par la suite. Mais au début de 2008, elle a cédé ses droits sur les 35 permis (6300 km2) qu’elle détenait à l’entreprise Pétrolia en échange d’une «redevance prioritaire» jamais rendue publique. Trois ans plus tard, le potentiel pétrolier de l’île semble très intéressant, au point d’attirer des millions de dollars en investissements.
(…)
…..
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/332472/40-milliards-de-barils-de-petrole-a-anticosti
…..
JCPomerleau
Ugo Lapointe du groupe Pour que le Québec ait meilleur mine, a été poursuivi par Petrolia pour avoir parlé de vol; et exonoré par la Cour Supérieur. Il s’agit bien d’un VOL … le vol du siècle.
En 2008, il y avait suffisamment d’informations connues pour conclure que les libéraux avait fait mains basses sur notre pétrole et notre gaz. Moi même un gérant d’estrade je l’ai vu et j’ai écris cette article en pleine campagne électorale (Novembre 2008):
http://www.vigile.net/Les-Liberaux-font-mains-basses-sur
Pour M. Beauchesne sur ce blogue un gouvernement qui alimente l’industrie privé au détriment de la qualité et des intérêts de la population est un phénomène tout a fait normal .
Pour M. Beauchesne le rapport dévastateur et très sévère de M. Duchesneau concernant les magouilles entre des responsables du MDT et l’industrie privé et certains membres de la mafia ne serait que des allégations .
Pour M. Beauchesne TOUS les partis au pouvoir auraient fait la même chose que le PLQ , car le PLQ ne serait responsable de RIEN concernant les odeurs nauséabondes qui se dégage de son entourage !
Pour M. Beauchesne le 80 % de la population qui exige une Commission indépendante publique serait dans le champ car Charest , qui refuse de tout son être une telle Commission ne serait que victime d’ allégation !
Et le fait que le PLQ reçoit année après année de 5 a 8 millions de plus que tous les autres partis confondus ne serait qu’un hasard !
Bizarre comme attitude !
svp gardez votre procès d’intentions pour vous-même. Je ne défends personne, je tente tout simplement de rappeler quelques faits qui semblent avoir échappé aux diabolisations généralisées du secteur privé.
Si 80 % de la population exigeait que la bière soit gratuite, est-ce qu’il s’en suit automatiquement que ce serait une bonne chose ?
Dans le cas de Transport Québec, attendre que les effectifs suivent l’augmentation des réparations urgentes à accomplir aurait voulu dire un gel des travaux au niveau de 2000 et cela aurait causé la fermeture de nombreuses autoroutes et routes. Vous prenez ce fait incontournable et le tournez en accusation de détournement délibéré des travaux publics vers le privé dû à une idéologie malveillante. Face aux faits, j’ai beaucoup de misère à croire à votre théorie du complot, sans égard aux magouilles qui pourraient être découvertes et punies.
Les revenus du PLQ n’ont aucun lien avec le nombre d’ingénieurs civils au Québec. Ce nombre ne changera pas avec le tenue d’une commission d’enquête, chose que je n’ai même pas commentée ici et ce dont vous m’accusez de vouloir éviter.
En parlant d’attitude bizarre, vous seriez avisé de vous relire avant de publier de tels diatribes.
C’est d’une hypocrisie typique d’un gouvernement qui a les mains attachées et qui cherche à se protéger.Tout en catimini et tout se passe en arrière de portes closes.Une mafia de la construction qui travaille la main dans la main avec un pouvoir décisionnel qui a toujours besoin de plus d’argent.C’est scandaleux.On dirait que l’on revient au beau temps de Maurice Duplessis où tout s’achetait et se revendait à profit.Je pense que sous le PQ il y a eu aussi un dérapage.Bien sûr que lorsqu’on recoit un paquet de chèques provenant de la même boite d’ingénieurs, d’avocats,de comptables ou de pharmaceutiques,il est facile de comprendre qu’il est nécessaire de prévoir un retour d’ascenseurs.Nous ne sommes pas naif.
Le problème reste et restera toujours le financement des partis politiques si on ne le règle pas.Il faut briser la chaine qui attache tout ça ensemble.À cela, ajoutez des mesures permettant d’améliorer le processus de gestion et d’encadrement des attributions de contrats et on règle un bonne partie du problème.Imposons une supervision par le vérificateur général sur TOUS les ministères et sociétés para publics.Prévoyons qu’un élu qui a les mains sales perd sa pension, sa prime de départ en plus de subir une poursuite au criminel pour vol.
C’est pas les solutions qui manquent, c’est je dirais le courage qui manque.
Monsieur Beauchesne !
L’ampleur du scandale dépasse largement le problème de TQ et des ingénieurs ! L’odeur de corruption est PARTOUT dans l’entourage de ce gouvernement . Même chez les plus petits de notre société dans les garderies privé !
Alors SVP ! Votre banalisation du problème n’a rien de responsable et de pertinent !
A moins que vous soyez un employé d’un ministère concerné ou un citoyen qui ne voie que le privé dans sa soupe pour la bonne marche d’une société !
La liste des donneurs du PLQ et les millions de surplus que recoit ce parti année après année démontre clairement le genre d’individus qui gravitent dans le giron du PLQ !
TQ est de loin le plus gros donneur d’ouvrage de travaux publics, aucun autre ministère n’arrive à sa cheville. De plus, le plus gros du problème, selon M. Duchesneau, se trouve dans le milieu municipal.
Victor Beauchesne, vous ne bernerez personne ici en tentant de faire croire que » le plus gros problème » de corruption se trouverait au palier municipal alors que le gouvernement Charest est mis en « ÉTAT DE SIÈGE » par la mafia.
Ce qui crève les yeux sur certains blogues incluant celui-ci, c’est qu’il y aura toujours de ces parasites envoyés au front pour défendre l’indéfendable, en retour de on ne sait trop « quoi ». Voilà une part du complot visant le maintien du système incrusté de collusion et de corruption non pas allégué mais avéré dans le rapport Duchesneau.
Quand les retours d’ascenseur se font-ils dans l’octroi de contrats par l’État aux entreprises qui garnissent les caisses du PLQ et du PQ ? Lorsque l’un et l’autre forment le gouvernement:
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/286972/financement-des-partis-politiques-le-pouvoir-attire-plus-les-contributeurs-du-plq-que-ceux-du-pq
Si vous preniez le temps de lire avant de réagir…
j’ai bien dit SELON M. DUCHESNEAU. C’est lui que vous accusez d’être un parasite pas moi.
Votre haine de M. Charest vous aveugle. Remplacez-le demain par le parti n’importe quoi et le problème ne sera pas réglé pour autant. Comme si le système n’existait pas durant les règnes péquistes.
Vous vous déchirez constamment la chemise pour quoi au juste ? Vous auriez intérêt à vous sortir le tête des médias souverainistes/socialistes et regarder ailleurs de temps en temps, ça vous donnerait un peu de perspective sur votre phobie unidimensionnelle
Le PLQ a réussi à amasser quelques millions et puis, Obama a dépensé 600 M $ juste pour devenir chef du parti démocrate.
La «vraie question», à ce que je comprends de ce billet de Mme Legault, serait:
À qui profite le crime?
Aux partis politiques? Aux firmes de génie-conseil? Aux entrepreneurs en construction? Aux syndicats? À qui donc profite le crime?
À un peu tous les complaisants, les plus ou moins louches à la conscience élastique, les peu scrupuleux et portés sur la magouille comme modus operandi.
Ça, on le sait déjà.
Mais plus précisément qui?
Là, c’est beaucoup moins évident. Du côté des partis politiques, du laxisme. Du côté des firmes de génie-conseil, une nécessité d’obtention de contrats. Du côté des entrepreneurs en construction, un besoin de travail à faire. Du côté des syndicats, des cotisations de membres occupés.
Le «crime» – si «crime» il y a effectivement – ne saurait être ramené du côté d’une seule des parties apparemment impliquées. Trop complexe comme situation pour finalement n’aboutir qu’à une réponse simpliste…
Le pire est que ce désastre a été annoncé depuis 30 ans. Il a même été analysé aux États-Unis (entre autres) dans les années 90 pendant qu’il s’installait à grande échelle par plusieurs analystes, et non des moindres, comme le prix Nobel d’économie Paul Krugman.
Mais on préfère écouter les « spécialistes » de l’Institut économique de Montréal (organe de propagande de Power Corp), de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, de l’institut Fraser et autres « think tank » néo-libéraux, largement c ommandités par ceux qui profitent du dits système.
Tandis que nous, simples citoyens, quand on arrive à faire passer notre message (via les lettres aux lecteurs et autres petites tribunes), on se fait traiter de « gauchistes », « d’utopistes », de « valets des syndicats », « d’ignorants qui ne comprennent rien à l’économie », de « jaloux du succès des riches » et j’en passe.
Quand est-ce qu’on va se réveiller et mettre fin au pillage de nos ressources et du bien public.
Et il ne faut pas croire que cela se limite à la construction (même si cela représente 16 milliards en infrastructures + 80 d’autres pour le plan nord): c’est partout:
– distribution de permis de garderies privées (système Tomassi) au lieu de créer des places de CPE
– contrats d’informatisation des ministères
– gestion en PPP des CHSLD où l’État paie très cher pour rester locataire tout en prenant tous les risques (garanties d’emprunt pour la compagnie à numéro qui « obtient » le contrat)
– abandon des droits d’Hydro sur les hydrocarbures (gaz de schiste, pétrole d’Anticosti et du golfe Saint-Laurent) par d’anciens gestionnaires de Gaz-Métro (Caillé, Vandal, etc.)
– gestion en faveurs des « amis » (les mêmes qui ont rejetées les énergies vertes pour développer des centrales au gaz naturel, fournisseur…Gaz Métro)
– d’anciens ministres qui privatisent à tour de bras avant d’aller travailler pour ceux qui ont profiter de ces décisions (ex: Couillard qui « privatise » une trentaine d’opérations avant d’aller travailler pour le principal bénéficiaire de ces privatisations)
et j’en passe
Le mot pillage me semble le plus approprié.
Autre son de cloche tout aussi éclairant amenant quelques réponses à plusieurs questions:
http://www.branchez-vous.com/info/opinions/gerald-larose/2011/09/le-cercle-vicieux.html
Au regard des millions voire des milliards de dollars qui sont siphonnés par les stratagèmes de la collusion et de la corruption, les salaires des backbenchers à Charest ne sont rien de moins que minables. Alors, à quoi tient le fait qu’AUCUN simple député libéral n’a osé se lever, mettre ses culottes et se comporter comme un adulte et réclamer de son chef cette fameuse enquête sinon sa démission ? À quoi tient qu’aucun des ces députés n’a lui-même décidé, compte tenu de la fourberie et de la trahison de son chef envers les citoyens québécois, de siéger comme indépendant ?
L’absence de réponse satisfaisante à ces questions m’oblige à conclure que le Parti libéral du Québec est devenu une institution mafieuse qui force, d’une façon ou d’une autres les députés libéraux à respecter la loi de l’omerta. Mais il est toujours possible que chaque député libéral reçoive une partie substantielle de la cagnotte obtenue frauduleusement par le PLQ.
Donc, à qui profite le crime ? La réponse semble bien couler de source, à ceux qui refusent obstinément de prendre les mesures unanimement réclamées par la société québécoise mis à part évidemment le PLQ lui-même.
«La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder.»
[Victor Hugo]
Il me semble que ce n’est pas en en beurrant aussi épais, Monsieur Drouin, que vous faites autant de kilométrage que vous espérez probablement en faire…
Bien au contraire, cela pourra même avoir un négatif effet boomerang sur votre argumentation.
La modération – à ce qu’on nous a dit et redit des années durant – aurait bien meilleur goût…
(Ce qui n’exclut en aucune façon que ce que vous présumez avec beaucoup de fermeté puisse aller jusqu’à s’avérer être le cas. Mais rien ne le démontre à ce jour de manière irrévocablement concluante. Que tout possible magouillage soit d’abord prouvé avant de l’accoler aussi indistinctement à tout le monde… Pas de cet avis?)
@Claude Perrier 2 octobre 2011 12h58
Non M. Perrier, je ne suis pas cet avis. Dans notre société c’est rendu que plus le crime est gros, moins les coupables sont imputables. Plus le mensonge est énorme moins on tentera de le démontrer.
Il me semble que quand je cherche en un endroit une réponse que je ne trouve pas, je dois chercher ailleurs. On ne cherche pas un objet perdu là où il y a de la lumière mais bien là où il a été perdu.
Alors quand je réfléchi à tous ces députés libéraux qui endossent TOUS, UNANIMEMENT, les décisions de leur chef, je me dis que soit ils sont des imbéciles, soit ils sont des vendus, des traitres. Or quand ils sont interviewés par les journalistes, quand ils parlent à leurs électeurs, tous ces députés se comportent intelligemment. Ils ne sont donc pas des imbéciles. Alors la conclusion logique, c’est que ce sont des vendus aussi pourris que leur chef.
Je changerai d’avis quand des députés libéraux quitteront le PLQ pour siéger comme indépendant. Alors je considérerai ces députés démissionnaires comme des personnes honnêtes, pas avant. En attendant j’estime que ma logique tient. Démontrez-moi le contraire.
«Malheureusement, nos politiciens sont soit incompétents, soit corrompus. Quelquefois les deux en même temps, le même jour.»
[Woody Allen]
Et j’en ajoute une autre, pour la route comme on dit :
«Qu’il soit noir, juif ou arabe, [libéral ou péquiste (ça c’est de moi)] un type bien est un type bien et un enfoiré sera toujours un enfoiré.»
[Guy Bedos]
La politique est un mécanisme qui sert à empêcher les gens de prendre part à ce qui les concerne directement.
Marteau est parfaitement au courant de ce que dénonce Mme Rouleau, les enquêteurs vont l’entendre et il ne se passera rien de plus que ce qui se passait la veille de son intervention, tout simplement parce que Marteau n’est pas là pour faire la lumière, c’est une simple manœuvre pour éviter la CEP, tout comme l’UACP d’ailleurs et même l’UAC que Duchesneau lui-même dénonce, parce qu’il n’a pas de pouvoir.
Avez-vous entendu parler des compteurs d’eau et de Faubourg Contrecœur, non et vous n’en entendrez pas parler, parce que ces dossiers impliquent de très gros joueurs politiques et entrepreneuriaux. Par contre vous avez entendu parler de Boisbriand, parce qu’il fallait bien parler de quelque chose et qu’il s’agissait du menu fretin.
Quand un gouvernement est mal pris, il crée des écrans de fumée, pour ne pas faire ce qui pourrait concourir à sa perte. Il ne veut pas d’une CEP parce qu’il ne veut pas que nous puissions voir la vérité en face et découvrir le système dans toute son ampleur. Alors il multiplie les organismes et tente de brouiller les pistes.
Comme le dit Monsieur Jean Charest que les coupables aillent en prison; celà importe peu à ce stade: le véritable but de l’exercice est d’identifier le système pour le rendre inopérant. Ceux qui en profitent trouveront peut-être d’autres failles mais tout sera à reconstruire: les contacts politiques, les méthodes, etc. Sans compter les politiciens impliqués qui ne seront plus montrables.
Les moins montrables sont Whessel avec son plan Asphalte ABC Rine-Nord qui reçu un contrat pour un viaduc Montée Fasset sur l’autoroute 50, après la contruction du viaduc en 2007 : on constate par manque de surveillance des problèmes au niveau de la conception, de la couler de béton. En bref en 2008 Monsieur Jacques Gagnon du MTQ( plusieurs dons de 3000$ au PLQ ) a fait défaire le viaduc par défaut de barres de cisaillement semble-t-il ! Beaucoup de contrat par l’intermédiaire de collusion par d’autres gros contracteurs avec un petit 10 %. Qui a payé pour les extras de ce viaduc à reconstruire . Mais cette compagnie ne sera pas inquiété par le marteau de l’UPAC.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2009/12/10/004-Abc-rive-nord-viaduc.shtml
Le suivant est Dupuis avec Coretti pour l’affaire du permis de port d’arme, qui a été a autorisé à avoir un permis de port d’armes sous le regard du sous-ministre Robert Lafrenière. Bizarre de coincidence pour celui-ci qui se retrouve maintenant à la tête de l’UPAC. Les liens Coretti et Delorme pour des contrats de sécurité. Et la démission soudaine de Madame Nathalie Normandeau qui semblait enlevé une épine au pied de Monsieur Jean Charest.
Le troixième est Tomassi , Monsieur Louis Dionne a actuellement entre les mains le dossier de l’ex-ministre libéral Tony Tomassi. Il doit décider si des accusations peuvent être portées contre le député dans l’affaire de la carte de crédit offerte par la défunte firme de sécurité BCIA. Il y a t-il aussi enquête sur le cas Dupuis , Coretti et Delorme pour la question du port d’armes et de multiples infractions de Coretti. Magri ex-maire Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles qui a reçu de Tomassi un trésor comme des permis de garderies a été remplacer par Madame Rouleau. Tout un changement de culture. Beaucoup encore des maires et des conseillers qui vont démissionner des municipalités comme cela va continuer aussi à se produire au gouvernement libéral.
En 2004, le gouvernement a légué la gestion et la surveillance des travaux aux firmes de génie-conseil. Les données du DGE montrent que toute les firmes donnent généreusement au PLQ. Le gros du problème c’est cette problématique de sous traitance qui est larvé par Monsieur Jean Charest en avril 2004 en confiant la gestion des contrats aux firmes d’ingénieurs.
http://www.aicq.qc.ca/rapport/AICQ_RapportAnnuel03-04.pdf
Débarquer Charest
Lors de la prochaine manifestation, il ne faudrait pas simplement «descendre dans la rue», il faudrait carrément bloquer l’accès de Jean Charest à «NOTRE» Assemblée nationale.
En refusant une commission d’enquête publique sur la corruption à plus de 80% de la population du Québec, Jean Charest et les libéraux ont perdu la légitimité de représenter le peuple et de gouverner.
Cessons de nous agiter.
Agissons.
Christian Montmarquette
Montréal
.