Ce n’est pas un secret d’État. La crise de confiance entre les Québécois et la quasi-totalité de leurs élites politiques perdure.
La crise est réelle. Profonde. Entêtée.
Le moral collectif est systématiquement miné par l’inaction suspecte du gouvernement Charest dans cette saga de collusion, corruption, construction, crime organisé, copinage et détournement massif de fonds publics dans les mauvaises poches.
Et que dire du ver dans la pomme – ce financement des partis politiques de toute évidence redevenu corruptible.
Cette crise est d’une ampleur telle qu’elle se propage, comme des métastases, jusqu’au sein même des partis.
La rapidité du phénomène est proprement étourdissante.
Le premier parti gravement atteint fut bien évidemment le PQ. Rongé par la pire crise interne de son histoire, miné par un leadership faiblard et saigné par la montée de François Legault, c’est l’existence même du PQ qui se retrouve aujourd’hui menacée.
Une brèche s’ouvre au PLQ…
Puis, voilà que cette semaine, une brèche, toute petite, s’ouvrait au PLQ. Faut dire qu’au Parti libéral, les dissensions sont moins nombreuses et spectaculaires qu’au PQ. Question de culture politique…
Cette brèche fut ouverte courtoisie de la démission du principal rédacteur de discours du premier ministre. Pour cause de «cas de conscience».
Un cas provoqué, il semblerait, par le refus obstiné de Jean Charest d’instituer une commission d’enquête publique.
Ne vous y trompez pas. Cet événement sans précédent est la manifestation d’une inquiétude montant jusque dans les rangs libéraux.
Au PLQ, on craint certes de perdre le pouvoir à la prochaine élection. Mais on a surtout peur de croupir longtemps dans l’opposition avec l’étiquette «corrompu» imprimée dans la mémoire des électeurs.
On peut même soupçonner que plusieurs libéraux, aussi muets soient-ils, sont en fait aussi dégoûtés que les citoyens de voir les fonds publics pillés à répétition au moment précis où les besoins explosent en santé, en éducation, dans les services sociaux et tutti quanti.
Pas besoin d’avoir lu le rapport Duchesneau pour savoir que sans commission d’enquête publique et indépendante, les écuries resteront souillées par cette gestion de sous-traitance tous azimuts à un secteur privé de plus en plus glouton.
Ce qui explique pourquoi aux yeux de la plupart des Québécois, le gouvernement Charest a perdu son autorité morale de gouverner.
Même ce ballon lancé in extremis voulant que le PLQ «débatte» d’une commission d’enquête lors de son prochain congrès est d’un pathétique sans nom. Du plus pur style «parle parle, jase jase»…
Pendant ce temps, l’alternative ne se nomme plus PQ, mais François Legault.
Reste seulement à voir si l’ADQ optera pour le simple concubinage avec Legault, des fiançailles formelles ou bien, un vrai mariage…
Bref, le vide politique est abyssal au point où un ancien ministre péquiste sans lustre ni grandes réalisations réussit tout de même à se faire passer pour le changement incarné.
Or, le vrai problème est que contrairement aux autres crises majeures qui ont jalonné l’histoire moderne du Québec, aucune solution de rechange substantielle, positive et susceptible de rallier une part importante des Québécois, ne se pointe encore à l’horizon.
En 1960, l’équipe du tonnerre de Jean Lesage attendait dans les coulisses pour mettre fin au duplessisme. En 1976, l’équipe exceptionnelle de René Lévesque se préparait à chasser un premier régime Bourassa usé.
Mais qui, aujourd’hui, peut prétendre incarner un vrai changement taillé sur mesure pour mieux protéger le bien commun, et non le dilapider? Du moins, suffisamment pour en convaincre une part importante de l’électorat.
Un «cas de conscience»
Et pourtant, les voix commencent à se mobiliser par des pétitions et manifs citoyennes.
Que ce soit par le biais de cette pétition sur le site de l’Assemblée nationale exigeant une commission d’enquête. Ou par le Mouvement dit du 24 septembre. Ou encore via d’autres initiatives.
Par contre, pour le moment, aussi volontaires soient-elles, ces voix demeurent trop peu nombreuses.
Or, l’inspiration est peut-être tout près d’ici.
Prenez les «indignés» de Wall Street – mieux connus sous le nom de «OccupyWallStreet».
À l’instar des «indignés» européens et israéliens, ces manifestants de plus en plus nombreux sont outrés par les effets dévastateurs de la rapacité des grands financiers et le refus des gouvernements de les mettre au pas.
Leur cri du cœur ne passe pas inaperçu. Au point où le milliardaire américain George Soros leur donne son appui.
Ici, un mouvement «OccupyMontréal» commence même à s’exprimer.
Bref, ce qui unit tous ces cris du cœur est le ras-le-bol d’élites politiques de moins en moins au service du bien public.
Alors, qui sait? Peut-être verrons-nous un jour les «indignés» de la Grande Allée?
Sinon, la traversée du désert risque d’être longue.
«Bloquons Jean Charest à l’Assemblée nationale»
L’heure n’est plus à la propagande et à la diffusion, mais à l’action politique Madame Legault.
Lors des prochaines manifestations, il ne faut pas juste «descendre dans la rue», il faut carrément bloquer l’accès de Jean Charest à «NOTRE» Assemblée nationale jusqu’à gain de cause.
En refusant systématiquement une commission d’enquête publique sur la corruption dans la construction à plus de 80% de la population du Québec, Jean Charest et les libéraux ont perdu la légitimité de représenter le peuple et de gouverner.
Cessons de nous agiter et agissons,
Bloquons Jean Charest à l’Assemblée nationale.
Christian Montmarquette
Montréal
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Mme Legault, comme vous avez été mon enseignante, en «actualités nationales» en ATM à Jonquière, j’aimerais savoir ce vous que pensez de la solution que je propose:
Cessons de payer nos taxes et nos impôts jusqu’à ce que ce gouvernement soit remplacer par un Conseil national de transition. Je m’explique: si on exige le retrait du gouvernement Charest, qu’on le remplace par un CNT qui aurait comme mandat la refonte de nos mécanismes du pouvoir, voir de notre démocratie; du système électoral et politique; qui mettrait en place une commission d’enquête et qui exigerait l’indépendance des autorités policières dans les enquêtes. Un vrai ménage quoi?
C’est sûre qu’on ne peut pas moderniser, encore moins changer la constitution, à moins de se donner un pays. Bien que cela serait une bien meilleure solution à mon avis. Je trouve absurde que nous soyons encore dans un régime britannique datant d’un autre époque pour mener notre avenir, alors que nous sommes maintenant dans le 21e siècle. Mais, le plus absurde encore c’est l’indifférence des gens que je côtoie au quotidien!!!
Le rebrassage des cartes, sur les plans politique, social et électoral, est tel qu’il faut peut-être passer à l’action pour bloquer le «charest-gnard». Mais nous avons aussi besoin d’une bonne réflexion analytique, partagée par de nombreuses personnes, pour tenter de mieux saisir les mutations profondes qui se sont manifestées de manière patente et flagrante au cours des dernières années.
Ouf! Rapide est le train de l’histoire. Le vieux con que je suis devenu est un tantinet essouflé.
JSB
Je me pose la question: Bloquer Jean Charest à l’assemblée nationale ou ne pas payer ses impôts sont-ils des gestes démocratiques? Je ne crois pas. Ces actions peuvent au premier abord avoir une aura de démocratie, mais la réalité présente des intentions partisannes évidentes dont il est naturel de se méfier.
En plus prosaĩque, si on bloque Jean Charest, on le remplace par quoi?
Comme vous, Michel Bertrand, je me pose de sérieuses questions. On dirait que certaines personnes se pensent en Bolivie ou je ne sais trop où. Deux intervenants, jusqu’ici, proposent une sorte de putsch romantique et «guévaresque».
JSB
«Comme vous, Michel Bertrand, je me pose de sérieuses questions. On dirait que certaines personnes se pensent en Bolivie ou je ne sais trop où.» – Jean-Serge Baribeau
Alors, proposez des somnifères et laissez-vous manger la laine sur le dos sans rien dire.
C’est d’ailleurs ce que font une bonne partie des Québécois, qui se demandent ensuite, pourquoi ils sont cyniques.
Pas besoin d’aller jusqu’en en Bolivie..
Faites donc juste un tour à New York..
Ça vous donnera une idée du monde réel.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/10/03/a-new-york-le-mouvement-des-indignes-prend-de-l-ampleur_1581422_3222.html
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Il y a une effet de vide qui se fait sentir.
F.Legault fait du populisme avec le Journal de Mtl en parlant de la drogue dans les cégeps.
Propose essentiellement d’offrir un gouvernement Bouchard no2 aux Québécois puisque Legault est un disciple du provincialisme de droite de son mentor vaguement nationaliste et ce davantage dans l’intention que dans la pratique.
Le PQ dort avec P.Marois, joue le jeu de l’opposition en entendant de mourir électoralement en tant que parti. C’est d’un spirituel!.
Le PLQ surfe sur la division du vote franco dans une future élection entre péquistes, legautistes CAQ et j’ajouterais QS pour se faufiler au pouvoir. L’option PLQ reste paradoxalement forte dans la faiblesse. Et c’est grave.
Bref, toutes les conditions du catastrophisme politique sont réunies.
Mais tant qu’on mange au moins 2 fois par jour et qu’on se divertit avec Québécor et que Radio Canada tente de nous faire croire au tout canadien tout va bien!
C’est avec un plaisir non dissimulé que je vais bouffer mes somnifères et que je vais offrir à qui le veut le peu de laine que j’ai sur le dos.
Moi, je fais de la politique et non pas de l’action romanesque, romantique et sans bon sens.
Et dire que j’allais éventuellement voter pour un parti stalinien appelé le CU-ESSE!
Montmarquette mêle ses cartes; Il y a une différence entre manifester et vouloir ‘bloquer’ le gouvernement…
Je répète ma question qui fut restée sans réponse: Bloquer Charest? On remplace par quoi? Il est là le problême…
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«Montmarquette mêle ses cartes; Il y a une différence entre manifester et vouloir ‘bloquer’ le gouvernement… Je répète ma question qui fut restée sans réponse: Bloquer Charest ? On remplace par quoi? Il est là le problème…- Michel Bertrand
Qu’est-ce qui vous permet de dire que je mêle mes carte ?
Bloquer Jean Charest et provoquer des élections.
Et quant à moi, voter pour Québec Solidaire.
C’est vous qui êtes mêler dans vos cartes.
Ça fait deux fois que je vous répond.
C’est pas si compliqué.
En ce qui me concerne, Charest nie la volonté de sa propre population, et magouille par dessus le marché.
Il «devrait» être démis.
C’est ceux qui ne font rien qui s’en font les complices.
C’est Charest le voyou, pas le peuple.
..
J’avais oublié combien je trouvais votre pensée politique insipide.
En nous traitant de «parti stalinien »
N’importe qui qui a un tant soit peu la tête sur les épaules vous discréditera.
Bonne nuit,
Et beaux rêves surtout !
Mais, essayez de ne pas les prendre pour la réalité.
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Bonjour,
Dans toute cette saga, il serait peut-être mieux de laisser la situation s’envenimer jusqu’à ce qu’elle devienne invivable. La société sera alors dans l’obligation de s’auto juger de faire de l’ordre et de repartir à zéro.
Bonne journée
Stand
Qu’est-ce qui vous permet de dire que je mêle mes carte ? CM
C’est pourtant facile! Les gens à Wall Street manifestent, mais ils ne veulent pas nécéssairement faire tomber le gouvernement… Pas pareil… Vous comprenez maintenant?
Vous ne m’aviez pas répondu d’ailleurs la première fois… Si vous pensiez que vous m’aviez répondu clairement, je vais être obligé de dire que vous êtes confus mon vieux…
Si ça vous amuse de jouer au con et de ne pas saisir.
Tant mieux pour vous.
Pendant qu’on discute, la mafia elle, se fait un plaisir de se remplir les poche avec votre argent.
Décidément, y’a toujours du monde aussi désagréable ici.
,
Montmarquette, Vous parlez encore pour vous mon vieux!
Allez faire donc faire un tour au Devoir, il y a des blogueurs qui ont critiqué QS…
Haille «le vieux»,
Je lis le devoir tous les jours,
Et il n’y a pas tant de critiques que ça.
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Le forum sur la page vole bas!
Il faut aussi le dire. -Mon père est plus fort que le tien comme argumentaire type-, ce genre de débats c’est mortel.
Alors, appliquez-vous donc à relever le niveau, au lieu d’en rajouter.
« Les indignés de la Grande-Allée » ?
Sur la Grande-Allée, on s’indigne lorsque des députés veulent faire de la politique « autrement », lorsqu’il y a menace de fermeture d’une « radiio poubelle » et on marche « en grande » pour le retour en « Bleu » d’une équipe de hokey.
Le prochain Conseil général (et non national) des liberals se tiendra sûrement à l »Hotel-de-la Grande-Allée » où, au varia de l’ordre du jour, on y retrouvera l’item » Cause toujours d’une enquête publique mon lapin. »
Mais oui, Mme Legault, comme le ridicule, bêtement, le pathétique ne tue pas.
Petite nouvelle…
«Charest s’apprête à déclencher une commission d’enquête» :
http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/crise-dans-la-construction/201110/05/01-4454656-charest-sapprete-a-declencher-une-commission-denquete.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS1
Charest gagne du temps.
Le huis-clos lui permettra de tenter de survivre jusqu’aux prochaines élections.
Christian Montmarquette
Montréal
@Christian Montmarquette
Il m’arrive souvent de vous lire avec plaisir et de constater que je partage vos idées. Ma première adhésion socio-politique, c’est le socialisme, libertaire, solidaire et égalitaire.
Le désaccord actuel n’est pas total. Je vais tenter de m’expliquer. Je serais ravi si nous sortions, par milliers, dans les rues pour exiger le départ du médiocrissime crosseur, appelé Jean Charest. Et il est rassurant de constater que de très nombreux Étatsuniens sont indignés et en colère. Qui plus est, ils hurlent leur mécontentement dans les rues.
Ma divergence avec vous, M. Montmarquette, c’est l’idée, pas très claire, de bloquer Charest. Nous savons que Charest ne respecte pas la volonté majoritaire de la population et, probablement, des libéraux québécois. Mais, dans une démocratie, ce ne sont pas les sondages qui font la loi. Ce sont les élections! Alors, il faut réclamer que des élections soient déclenchées le plus tôt possible en sachant que Charest, dans les livres d’histoire, sera probablement considéré comme un des premiers ministres les plus minables de l’histoire du Québec.
Mon accusation de stalinisme a été basée sur une brève saute d’humeur.
Je tiens à présenter toutes ces nuances parce que ça fait plus de 50 ans que je me considère comme «progressiste» et «solidaire». Et je sais, comme vous le savez aussi, que «nous», de la gauche, ne cessons de nous quereller et de diviser nos forces.
Cela étant dit, je trouve qu’il y a quand même du vrai dans les propos de Michel Bertrand que je respecte sans toujours partager la totalité de ses idées.
RESPECTUEUSEMENT!
JSB
En ce qui me concerne bloquer Charest a l’Assemblée Nationale relève de l’utopie quasi juvénile. Charest a été élu démocratiquement et ce n’est certainement pas le peuple qui peine à se déranger le soir même des élections pour se rendre aux boites de scrutins qui sortira en grand nombre dans les rues pour exiger le départ de celui-ci. On ne parle pas de hockey ou de Star- Académie mais de politique, un sport peu pratiqué par l’ensemble des citoyens du Québec, surtout chez les francophones.
Bien sûr des pétitions sur des sites Web sont très populaires car elle ne demande pas l’effort de se déplacer. Mais mise a part un défoulement elle demeure inutile . Alors il ne reste que le déclanchement des élections le plus tôt possible pour que nous puissions nos débarrasser de ce PM incompétent et magouilleur.
Mais voila ! Le PM incompétent est aussi, hélas, un fin renard quand viens le temps d’évaluer ses chances de survie et d’amadouer un grand nombre de québécois en distribuant des cadeaux quelques mois avant le déclanchement des dites élections. Avec une petite enquête bidon, genre Bastarache, sur la construction et le financement des partis politique Charest pourrait très bien se retrouver encore PM au lendemain des prochaines élections.
Le vote anglophone et allophone étant pratiquement acquis chez les Libéraux il faudra que la majorité des francophones se serrent les coudes car c’est justement le fractionnement du vote francophone qui fait que Charest se retrouve là ou il est présentement. Par contre avec un PQ dirigé par une personne dont la grande majorité des québécois ne semble pas apprécier , avec Legault qui n’en fini plus de faire dans les préliminaires et qui pourrait conclure avec un coït interrompu , avec des tiers partis comme QS et l’ADQ qui se partage une petite partie de l’électorat sans réellement représenter la solution a court terme pour se débarrasser du fatigant qui ne veux plus partir , nous sommes un peu dans le pétrin actuellement .
À la prochaine élection provinciale le vote stratégique dans ma circonscription, Ville-Emard, La Salle et Verdun, est INUTILE. Les libéraux sont assurés de reprendre le pouvoir à chaque occasion. Que je vote pour QS, le PQ ou Legault mon vote ne sera qu’une statistique dans une mer de statistiques !
J’ai constaté que les répliques s’étaient civilisées.
Merci, c’est apprécié.
Je reviendrai répondre à mes détracteurs sous peu.
Pour vous donner un avant goût de ma pensé :
On fait les combats jusqu’au bout, ou on ne les fait pas.
– CM
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Monsieur Montmarquette, je ne suis pas le détracteur de qui que ce soit, sauf lorsqu’il s’agit d’«ennemis» comme Harper ou Charest ou Bush.
Nous essayons de tenir un débat entre personnes de la même famille politique (du moins c’est ce que je pense) et il arrive que le ton monte et que les émotions entraînent des réflexions mal réfléchies et démesurées.
Si Charest finit par disparaître, totalement putréfié, nous aurons de rudes débats à mener pour définir une ligne réaliste et efficace, pour proposer des solutions de rechange.
JSB
À ne pas manquer: Entrevue de M Richard Le Hir à Dutrizac aujourd’hui (98,5):
Le Plan Nord , Accord Canada Europe, une stratégie de dépossession systématique de nos richesses, naturelles signée Power corp, selon M Richard Le Hir (ex ministre sous Parizeau).
Entrevue de M Le Hir diffusée à 14H00:
http://www.985fm.ca/webradio/
Quand nous constatons l’effondrement d’un mur, d’un barrage, le plus souvent on aura vu d’abord apparaître des fissures.
Dans le cas qui nous occupe, le gouvernement Charest, principal agent de collusion et de corruption, devrait peut-être considéré de la même façon. C’est-à-dire que nous aurions peut-être intérêt à ne pas seulement s’attaquer de front au mur libéral. Peut-être devrions-nous travailler à créer des fissures dans cet immonde édifice.
Si quelques députés libéraux, n’étant plus capable en toute conscience d’entériner par leur silence la mauvaise gouvernance de leur chef et de ses ministres, décidaient de quitter le PLQ pour siéger comme indépendant, alors ce gouvernement pourrait être renversé. Alors nous n’aurions pas à attendre encore 2 ans.
Donc, est-il possible de mettre en place une stratégique nationale pour mettre de la pression sur chaque député de chaque comté pour les inciter à écouter leurs électeurs qui réclament depuis de nombreux mois le départ de Charest.
Par exemple, dans mon comté de Vimont, j’estime que si le député Vincent Auclair qui a dénoncé le maire de Laval pour tentative de corruption, recevait suffisamment de pression, il pourrait devenir un bon candidat à la démission. À moins qu’il ne soit lui-même complètement corrompu, auquel cas il ne démissionnera pas. Mais alors ses électeurs le sauraient et il ne pourrait pas feindre l’innocence /aux prochaines élections.
Il m’apparait évident que si nous voulons nous débarrasser du corrupteur en chef au Québec, nous devons œuvrer autant au niveau des comtés qu’au niveau national. Il ne faut pas sous estimer l’effet domino.
«Il y a certains chefs qu’on suit d’autant plus aveuglément qu’il faut être aveugle pour les suivre.»
[Gérard de Rohan Chabot]
« Tous des pourris ! » devient notre crédo quotidien. « C’est qui, tous ? », « Ben, eux, tout le monde ! ». Et oui, tout le monde y passe, même les plus honnêtes des ingénieurs ou des entrepreneurs. Un véritable doigt accusateur dirigé vers les firmes de génie-conseil et vers le gouvernement actuel dirigé par Jean Charest. Forcément, puisqu’ils sont au pouvoir. Et, au Québec, il y en a plusieurs qui ont de la difficulté avec le pouvoir, qu’il soit économique, politique ou intellectuel.
Voici par exemple un article paru dans le journal Le Devoir la semaine dernière. Elle s’adresse au premier ministre, Jean Charest.
« Si j’osais, je dirais que vous avez probablement eu la vie facile jusqu’à maintenant. Je suis sûre que vous n’avez manqué de rien étant jeune et que, sans dire de vous que vous êtes né avec une cuillère d’argent dans la bouche, il est évident que vous êtes né du bon côté du chemin de fer. Encore aujourd’hui, vous paraissez plus à l’aise en habit de gala au Musée des beaux-arts de Montréal ou à l’Élysée avec vos amis Desmarais et Sarkosy qu’au milieu des inondations de la Vallée-du-Richelieu. (…). Quant à nous, les petits, les sans-grade, quand vous serez parti, nous pourrons enfin faire le ménage qui s’impose. »
Voilà le genre de discours populiste que je hais au plus haut point car il ne repose sur rien, sauf sur ce désolant argument manichéen du bien contre le mal, du bon contre le méchant, du riche contre le pauvre. Encore le discours du pauvre petit peuple opprimé…
Si je pouvais répondre à madame Payette, je lui dirais ceci :
« Non, je ne considère pas faire partie des petits.
Non, je ne suis pas une sans-grade.
Non, je ne rejette pas en bloc ceux et celles qui réussissent grâce à leur labeur.
Non, je ne suis pas une victime.
Oui, je suis indignée par les écarts de richesse.
Oui, je suis révoltée par les abus en tous genres et j’espère que justice sera rendue.
Oui, je veux un vent de changement où éthique et innovation feront bon ménage.
Mais avec qui, dites-moi ? Le parti québécois affaibli et rouillé sur son concept inachevé de souveraineté ? Le parti néo-démocrate qui en est à ses premiers balbutiements au Québec ? Quel(le) est celui ou celle qui incarne véritablement ce vent de renouveau ? Des suggestions, s’il vous plaît ? ».
En fait, je pense que ce triste épisode de magouilles qui souille notre actualité devrait nous amener à une prise de conscience en tant que société et même en tant qu’individu. Car voyez-vous, je ne crois pas que la cupidité, la malice ou la malversation soit une question d’obédience politique. C’est une question de comportement et de responsabilité individuelle. Quand chacun d’entre nous parviendra à se débarrasser de cette fougue ultra-consumériste et de cette course à l’abondance quitte à vivre à crédit (et à enrichir ces banques que l’on aime tant détester), et quand nous assumerons enfin une responsabilité collective, peut-être parviendrons-nous à plus d’authenticité dans nos rapports tant humains que d’affaires.
Le pouvoir ne se trouve pas dans les hautes sphères de l’état ou des finances. Le pouvoir, il est entre nos mains, en fait dans nos actes. À nous de l’exercer dans tous les espaces qu’ils soient de parole, de consommation, d’éducation, d’art et de culture.
(www.lydiecoupe.blogspot.com)
La belle province de François Legault
Le souffle de droite de F.Legault donne un arrière goût à la bouche d’une sorte d’Union Nationale retrouvée faite de petite politique de gestion de boutique.
La politique de normalisation de la -belle province- de Legault ne serait si élu que la suite de la politique libérale, un rouleau compresseur pour rendre petit le Québec et les Québécois. Et curieusement tout comme pour Charest, la question d’avenir du Québec selon Legault serait remisé au placard de l’histoire pour longtemps.
Comme quoi, la belle province est plus qu’un snack bar, un projet de société!
Alors la démagogie sur la drogue en tant que certificat pour la droite c’est un ticket électoral pour Legault, une valeur sûre dans le dénominateur commun des bouc émissaires de tout acabit toujours rentables pour se faire des muscles de politicien!
M.Legault réinventera t-il les parades de l’union Nationale tenues dans les rues
de Québec ou Montréal à l’époque de J.J.Bertrand faites pour associer dans l’esprit du peuple, les processions de l’église et un parti politique patriarcal comme l’U.N d’hier du père Duplessis?
Faudrait voir avec ce type de déclaration réactionnaire sur les cégeps! Le cinéaste Gilles Groulx bien oublié dans (notre Québec qui dort) a su rendre compte par la caméra cinéma du ridicule d’un parti politique articulé par des majorettes et une fanfare.
Je me souviens quand même de mon histoire un peu! Dans ce monde québécois de l’oubli.
En lisant Mme Coupé, on se rends compte que les blogues peuvent aussi être utilisés par des lobbyistes! Hélas.
Vous seriez bien surpris, monsieur Bouchard…
Mère monoparentale qui a de la difficulté à boucler chaque fin de mois, je ne suis liée à aucun parti politique, groupe industriel ou financier. Apôtre de la simplicité volontaire, je refuse de succomber à tous les diktats de notre société de consommation.
Une seule chose compte pour moi : rester libre de mes mouvements et de mes opinions sans être automatiquement catégorisée, comme vous venez de le faire aussi gratuitement.
Madame Coupé !
Vrai que la cupidité , la malice ou la malversation ne soit pas d’obédience politique mais force est d’admettre qu’au PLQ elles sont plutôt bien alimentés !
Personnellement je crois que la simplicité volontaire est une bonne chose mais la simplicité involontaire pour la masse créé par une minorité de bien nantis ne doit pas être banaliser . Vous vous demandez par qui remplacer Charest ? Faite un effort et vous trouverez !
M. Lydie Coupé
Vous noyez le poisson. Pourquoi en serait-il autrement avec les politiciens complices qu’avec les criminels eux-mêmes ?
À vous lire, il n’y a personne de responsable ni de coupable. Comment, selon vous en serait-il autrement si nous sommes tous responsables de la pourriture qui sévit dans notre société.
Votre argumentation est celle d’un procureur de la défense qui défend son client pris en flagrant délit de crime.
« La bêtise a ceci de terrible qu’elle peut ressembler à la plus profonde sagesse. »
[Valéry Larbaud]
Le parti libéral n’a jamais été mon parti et encore moins aujourd’hui,j’ai toujours fait l’effort d’aller voter et tant que j’aurai des forces j’irai parce que j’ai toujours considéré comme un privilège de pouvoir participer à la vie politique de mon compté et de ma province.Aujourd’hui je regarde le désastre et l’indignation d’une majorité et où l’indifférence et le cynisme nous ont conduit,bien sur il faut rebâtir la confiance mais pour ça il faut réapprendre à écouter les politiciens et le programme de parti et participer au vote,apprendre à nos enfants que la démocratie se gagne et se garde avec attention que rien n’est acquit et qu’il faut être vigilant.
Mais en vérité je ne sais vraiment pas ce qui va sortir à la prochaine élection j’ai bien peur que le parlement va avoir les couleurs d’un patchwork.
Je suis bien d’accord avec vous, monsieur Asselin, depuis plusieurs années avec le PLQ au pouvoir, les malversations et les actes complices enrichissent certains au détriment d’autres. Et oui, monsieur Drouin, il est temps que des comptes soient rendus et que justice soit faite. Sans aucune partisanerie, toutefois…
Quant à un nouveau leader qui serait capable de tenir les rênes de tout ce beau monde, tout en innovant dans ses idées pour le bien commun, je suis désolée, monsieur Asselin, je cherche mais je ne trouve pas…Pas de fraîcheur en vue.
Ce qui me désole, c’est qu’avec une population de 7 millions de personnes seulement, on en soit arrivés à une telle pagaille. Tout n’est que médisance par rapport à l’autre. Que s’est-il donc passé ?
«Tout n’est que médisance par rapport à l’autre. Que s’est-il donc passé ?»
De toute évidence vous avez raté, depuis plus de deux ans, tous les reportages de journalistes d’enquête et la parution encore toute « fraîche » du rapport Duchesneau.
Monsieur Gascon,
Non, je n’ai rien raté; j’écoute les mêmes nouvelles que vous, dont le rapport Duchesneau. En revanche, ce qui m’inquiète, c’est que l’on met tout le monde dans le même panier. Le cynisme, si facile, est dans toutes les bouches, et même la mienne. Ne me dites pas que les connexions avec les groupes criminalisés datent seulement des dernières années. Personnellement, on devrait être très inquiet de leurs tentacules dans toutes les sphères de notre société, et je pense que le grand ménage doit être fait de toute urgence à ce niveau là.
Mme Coupé, le gouvernement Charest est en « État de siège », depuis 2003 le crime organisé s’y est installé à demeure.
Je ne doute pas un instant que des magouilles diverses ont pu avoir lieu dans les gouvernements précédents, où il y a bandit il y a banditisme.
Entre malversation occasionnelle et malversation systémique, de collusion, corruption et financement occulte des partis politiques, de gangsters installés dans les coulisses du pouvoir, il y a toute une « marge ».
La médisance n’est qu’une infime conséquence, non moins malheureuse, du péril en la demeure qu’est le contrôle de nos institutions démocratiques et de l’appareil de l’État par un gang du crime organisé.
Madame Coupé !
Le Messie tant recherché est une utopie . Il faut aller au plus pressant et se débarasser du yable qui est dans la cabane !
À tous ceux qui sont écoeurés du Parti libéral je leur dis:
« Dites: Je jure de ne jamais voter pour le PLQ; et dites-le à vos amis, et même à vos ennemis! »
À mon avis, les récentes interventions de Mme Coupé apportent un fort bienvenu vent de fraîcheur aux échanges.
Être indigné, c’est une chose. Rebâtir en est une tout autre.
Qui pourrait réorienter aujourd’hui ce que tant déplorent?
Et puis, quoi qu’on en pense selon ses vues de la situation tant politique, qu’économique, ou même culturelle, aucune solution simple ou évidente ne se profile pour le moment à l’horizon.
Jean Charest et les libéraux seraient-ils tous de méprisables magouilleurs uniquement – ou principalement – là pour leur gain personnel? Allégation très simpliste et douteuse, plus proche d’un certain aveuglement partisan chez les mécontents désireux de prendre la relève et de, par la suite, penser arriver eux-mêmes à beaucoup mieux.
Est-ce que François Legault et sa CAQ feraient mieux? Sauf pour un baume au chapitre du «changer le mal de place», aucune certitude de ce côté…
Quant aux formations souverainistes, divisées comme elles le sont actuellement, pas grand chose à attendre de ce côté.
Alors?
À moins que Jean Charest ne trébuche irrémédiablement d’ici aux prochaines élections, ou que François Legault s’organise au point de devenir une plausible menace à la reconduction des Libéraux au pouvoir, le Plan Nord sera au programme des prochaines années…
M. Claude Perrier,
Si quelques journalistes n’avaient attaché le grelot concernant les problèmes de corruption et de collusion, croyez-vous réellement que notre présent gouvernement aurait mis en place toutes les mesures dilatoires qu’il revendique depuis près de 3 ans être les meilleurs outils pour faire face aux nombreux problèmes qu’on évoque de ce temps-ci ?
Si ce gouvernement n’avait rien à cacher, il irait de l’avant avec les mesures revendiquées presque à l’unanimité par la société québécoise. Que voulez-vous, ce gouvernement avec son chef en tête tressent depuis longtemps la corde qui servira à les pendre (c’est une image ;-) )
Une chose dont je suis presque absolument certain c’est que le présent gouvernement n’osera jamais mettre en place une commission indépendante avec un mandat honnête et reconnu majoritairement comme tel.
Il n’est pas tant question de savoir quelle formation peut remplacer le présent gouvernement. Allons-nous cautionner un tel gouvernement qui a permis au crime organisé, à la mafia et aux amis de ce régime corrompu d’empocher illégalement des milliards de dollars venant directement de nos taxes, pour l’unique raison qu’on ne sait pas trop comment on le remplacera ? Ce n’est certainement pas l’idée que je me fait de la justice et de la manière que les affaires de l’État devraient être gérées.
On dirait que ce q
Mon précédent commentaire a été expédié malencontreusement. Il n’était pas terminé. Alors je poursuis …
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M. Claude Perrier,
Si quelques journalistes n’avaient attaché le grelot concernant les problèmes de corruption et de collusion, croyez-vous réellement que notre présent gouvernement aurait mis en place toutes les mesures dilatoires qu’il revendique depuis près de 3 ans être les meilleurs outils pour faire face aux nombreux problèmes qu’on évoque de ce temps-ci ?
Si ce gouvernement n’avait rien à cacher, il irait de l’avant avec les mesures revendiquées presque à l’unanimité par la société québécoise. Que voulez-vous, ce gouvernement avec son chef en tête tressent depuis longtemps la corde qui servira à les pendre (c’est une image ;-) )
Une chose dont je suis presque absolument certain c’est que le présent gouvernement n’osera jamais mettre en place une commission indépendante avec un mandat honnête et reconnu majoritairement comme tel.
Il n’est pas tant question de savoir quelle formation peut remplacer le présent gouvernement. Allons-nous cautionner un tel gouvernement qui a permis au crime organisé, à la mafia et aux amis de ce régime corrompu d’empocher illégalement des milliards de dollars venant directement de nos taxes, pour l’unique raison qu’on ne sait pas trop comment on le remplacera ? Ce n’est certainement pas l’idée que je me fait de la justice et de la manière que les affaires de l’État devraient être gérées.
On dirait que ce que ce qui transpire de votre dernier commentaire c’est que vous êtes incapable de reconnaître que le PLQ avec Charest à sa tête ont tort de ne pas obtempérer à la demande du peuple et de très, très nombreux experts, la création d’une commission d’enquête publique digne de ce nom et digne des citoyens québécois.
«Les masques à la longue collent à la peau. L’hypocrisie finit par être de bonne foi.»
[Edmond et Jules de Goncourt]
Et, après tout ce temps et tous ces palabres, la question simple d’un des premiers intervenants n’a toujours pas reçu le moinde début de réponse. On fait la révolution, on renverse le gouvernement, on bloque les bureaux du Premier ministre, on exige des élections. Pour mettre qui à la place. On ne sait pas…
Eh oui! Dans le contexte actuel qui pourrait prendre la place de manière démocratique, tout en présentant une roborative solution de rechange?
JSB
Le blog des indignés.
Depuis mon adolescence, j’ai assisté ou participé à des réunions, des meetings ou de grandes rassemblement politiques. Et je ne serais pas surpris de ne pas être le seul à conclure que la dimension de l’assemblée, la fureur des participants, le bruit et le tapage, à l’intérieur comme à l’extérieur, n’ont eu la plus part du temps, rien à voir avec les résultats des élections…
@Georges Paquet 11 octobre 2011 · 17h33
Votre remarque est pertinente. Toutefois, je crois que nous devrions envisager la situation autrement. Ce que nous devrions d’abord rechercher c’est bien de nous débarrasser de Charest et de son gouvernement corrompu. Mais évitons, si possible de réfléchir en tenant pour acquis que ça déboucherait automatiquement sur des élections immédiates.
En effet serait-il possible d’envisager, comme ça c’est fait à Ottawa il n’y a pas tellement longtemps, que les partis de l’opposition acceptent, pour le plus grand bien de la société québécoise, de proposer une union temporaire destinée à faire le grand ménage, une sorte coalition quoi.
Je crois sincèrement que l’emprise mafieuse au Québec est à ce point importante que nous devons nécessairement imaginer des solutions nouvelles pour assainir le climat terriblement pourri et malsain dans notre société.
Donc en évitant de réclamer le départ de Charest sous prétexte qu’on ne sait pas trop comment le remplacer est une terrible erreur qui nous coutera encore des milliards de dollars qui iront directement dans les poches des mafieux et de leurs amis.
Volonté de changements….renouveau politique….charisme….idées ???? Qu’on ces choses en commun : les québécois ne les retrouvent pas dans leur système politique.
On veut des idées, on veut du changement et du renouveau, du charisme, d’autres alternatives , des politiciens qui ne mentent pas ???? Alors regardons la Verité en face, le Québec a besoin de gens pas qu’il n’y ai pas de population au Québec , il a simplement besoin d’un peuple uni qui se bat pour ses convictions. Il a besoin de rassemblement et plus que tout s’implication.
Pour répondre à une question qui a été posée plus haut, il n’y a pas d’alternative si tu le veux ? Si tu veux qu’il est une alternative, à nous de la créer !!!!
Après la perle de Bastarache avec Madame POST-IT, les abus de Tomassi et les autres qui seront coulés par du personnel de la S.Q
Donc suite à une enquête publique, des centaines des initiés du PLQ seront pointés du doigt. Souvent se sont de bonnes personnes pour qui ils resteraient plusieurs années à travailler pour arriver à leur pension.
Donc en politique le changement de camp est souhaitable pour le parti au pouvoir afin de garder un certains contrôle sur la suite des événements.
Selon l’expérience le changement d’allégence n’est pas une tare mais un geste stratégique et opportunite.
Il faut comprendre qu’avec le temps se forment des »pipeline » d’argent comme cela existe depuis 2003 avec la catastrophe de la réingénérie. Les firmes et les contracteurs vont chercher 40 % de plus pour les contrat en utilisant toutes les astuces possibles. L’appareil gouvernemental est gangrèné par ce siphon, imaginez ce qui se passe chez Hydro-Québec ou Fava réussit à obtenir 20 % de plus sur des contrats.
Au MTQ, la sonnette d’alarme a sonné il y a longtemps, mais le contrat de Charest en 2004 avec les firmes qui surveillent les travaux nous coutent en général de 40 à 130 % de plus que des travaux surveillés en régie. Duchesneau avait raison.
http://apigq.qc.ca/down/217.pd Rapport très intéressant qui dit tout. Il y a encore des gens honnêtes qui travaillent pour nous.
Une fois que le privé est connecté sur l’argent public, le siphon s’enclenche, c’est inévitable. Il se produit un effet ou le Parti Libéral du Québec de Jean Charest reçoit plus d’argent que tous les partis provinciaux des autres provinces du Canada. Le PLQ a trop d’argent qu’il est obligé d’acquérir des actifs immobiliers. Comme 71 employés de la Firme CIMA ont donné en 2003 pour 58,200 $ en dons et une augmentation du nombre des employés qui donnaient en 2008 étaient de 186 employés pour des dons au PLQ de 163,000 $. Cette firme a donné au PLQ plus de 1 millions de $ en 10 ans. La firme de Monsieur Duhaime, soit Lavalin dont 80 employés ont donné 65,300 $ en 2003, on observe un bond spectaculaire de 173 employés donnant 133,600 $ en 2009 pour atteindre des dons de de plus de 800,000 $ en 10 ans.
Très significatif pour une enquête sur la corruption et la collusion au Québec et le financement des partis politiques.
Fabriquer vos propres pancartes pour afficher votre demande d’enquête.
http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/actualites/201110/14/01-4457093-une-famille-de-shawinigan-saffiche-pour-une-commission-denquete-publique.php