Les gens votent de moins en moins. En bonne partie, parce qu’ils perdent confiance en une classe politique plus encline à protéger certains intérêts privés que le bien commun.
Résultat: de nouvelles formes d’action apparaissent. Par nécessité. Par réflexe de légitime défense collective.
Exemple: le mouvement Occupy Wall Street. Ou, si vous préférez, l’art de s’occuper de ses affaires – celles des citoyens.
Depuis presque un mois, les «Indignés» – des hommes et des femmes de tous horizons socioéconomiques – occupent un parc de New York.
Multipliant les messages d’indignation, ils se lèvent surtout contre une crise économique de trop.
Une crise où, à même des fonds publics massifs, les banques, la haute finance et leurs empereurs en sont sortis les poches pleines pendant que des hordes de travailleurs se retrouvaient sur la paille.
L’objectif de Occupy Wall Street: sortir les gens de leur isolement individuel et de leur profond sentiment d’impuissance. Autant pour les manifestants que pour tous ceux et celles qui, de leurs foyers, voient leur colère s’exprimer – enfin – au grand jour.
Pas de consensus sur le consensus…
Ce qui, en passant, les change du ronron consensuel des médias dits grand public. Ceux-là mêmes qui s’entêtent à comparer un mouvement populaire, progressiste, non violent, sans leader ni organisation autre qu’Internet avec les populistes du Tea Party commandités à grands frais par le milieu des affaires.
Occupy Wall Street dérange parce qu’il dénonce les monarques de la finance et de la grande entreprise. Parce qu’il demande aux gouvernements d’agir pour protéger le bien commun. Parce qu’il perdure. Parce qu’il dessine les contours d’une nouvelle forme de protestation et qu’il s’étend à plusieurs villes.
En cela, il prend exemple sur l’Europe.
Il traverse même la frontière jusqu’ici. En fait, c’est de par le monde – incluant à Montréal et devant la Bourse de Londres -, qu’on annonce plusieurs «occupations» semblables pour le 15 octobre.
Car il y a matière à s’indigner des iniquités croissantes produites par une économie follement déréglée et déréglementée par plusieurs gouvernements depuis l’ère Reagan-Thatcher des années 1980.
Même au Canada, on craint qu’avec un gouvernement Harper majoritaire, de nouvelles injustices finissent par s’y multiplier.
Au Québec, la bougie d’allumage est cette atmosphère de corruption, collusion, braderie des ressources naturelles et détournement massif de fonds publics dans des projets d’infrastructures payés trop cher à un groupe restreint d’entrepreneurs généreux envers les partis.
Notez qu’un des éléments qui coalisent tous ces mouvements d’«occupation» est justement l’opposition au retour du pouvoir de l’argent auprès des élites politiques…
Autre élément en commun: la dénonciation du syndrome de la «bête affamée». Traduction: à force d’imposer des compressions répétées aux services publics, les gouvernements ont permis au secteur privé d’offrir ces mêmes services, mais pour un prix plus élevé.
Plus élevé pour les gouvernements qui leur sous-traitent leurs responsabilités. Et plus élevé pour les gens dont l’accès aux services est restreint par les compressions et les coûts d’aller au privé. Pensons seulement au système de santé…
Autre élément: la précarisation du marché du travail, dont tous ces hommes et ces femmes appelés à vieillir, longtemps, sans fonds de pension, ni épargnes suffisantes.
Bref, l’inquiétude monte face à un système économique multipliant les crises et les récessions sans pour autant se réformer. Bien au contraire.
Un système schizophrène où coexistent une économie «réelle» où on produit des biens et des services et une économie «virtuelle» où une infime minorité s’enrichit scandaleusement par des transactions et la spéculation. Et ce, sans payer d’impôts. Ou si peu…
Dès 1987, le personnage de Michael Douglas dans le film prémonitoire Wall Street l’annonçait: «greed, for lack of a better word, is good»! («La cupidité est une bonne chose»).
Reste maintenant à voir si l’«occupation» durera. Que ce soit à New York, Montréal, Londres, Calgary, Boston, Vancouver, etc.
Mais une chose est certaine: de plus en plus d’hommes et de femmes n’acceptent plus de laisser les voraces de la haute finance semer un peu partout ces raisins de la colère.
Le paradoxe étant qu’en même temps, plus de citoyens devront aussi se réintéresser à la politique, aux partis, aux élus, au processus électoral.
Parce que c’est la classe politique elle-même qui a mis la table pour tous ces gloutons…
Et, parce que ce faisant, elle a trahi sa mission première. Une mission décrite en ces mots par Jacques Parizeau: «protéger son monde».
Nos élus sont eux-mêmes très tièdes, pour ne pas dire carrément très froids à modifier les lois ou les règles qui pourraient changer des choses. Deux exemples: pourquoi toute la preuve accumulée en vue d’un procès au criminel est-elle rendue inaccessible quand l’accusé plaide astucieusement coupable ? N’est-ce pas là encourager l’OMERTA ?
Deuxième exemple, pourquoi les députés de l’Assemblée nationale n’osent pas demander l’expulsion de Tony Tomassi ? Ont-ils peur qu’un jour ce pourrait être leur tour ?
Que font nos législateurs ?
Sur le plan économique, il est très évident que les politiciens sont de mèche avec les bonzes de la finance et tout l’univers de la spéculation. Leur motivation relève bien sûr de la cupidité absolue qui fait que beaucoup de ces spéculateurs ne vendraient pas seulement leur mère mais également leurs enfants et leur femme pour une poignée de dollars.
Lisez les livres de Joseph Stiglitz et vous comprendrez qu’il y a une promiscuité incestueuse entre la politique et la haute finance, particulièrement à Wall Street.
En plus de mettre au pas le monde de la finance qui est une mafia en elle-même, une autre piste de solution est sans doute de demander aux citoyens d’investir dans l’économie sociale pour faciliter son expansion et sa propagation. Cette forme d’économie est l’antidote contre la surconsommation, contre l’absurde croissance perpétuelle, contre la spéculation. De plus elle est éminemment démocratique.
«Les élections, ce n’est que de la poudre aux yeux. Les partis changent, mais à l’intérieur, derrière les portes fermées, ils s’entendent et distribuent des rôles.»
[Alice Parizeau]
Ça été une des pires idées de Jacques Parizeau de faire de nous des investisseurs aveugles. On met notre argent dans les Réer, RÉA, Perdu 20,000$ depuis 3 ans. Ça va bien. Une bonne idée. Surtout que lè on peut rien faire. Rien!
C’est toujours triste de perdre de l’argent durement gagné. Mais si M. Latrémouille avait suivi une petite formation avant d’investir, peut-être que son sort serait meilleur aujourd’hui.
Si M. Latrémouille est aveugle ce n’est toujours bien pas la faute à Parizeau tout de même. Qu’il se compte bien chanceux. S’il avait été aux USA, c’est cent fois plus qu »il aurait perdu.
«Si haut qu’on monte, on finit toujours par des cendres.» [Henri Rochefort]
@Denis Drouin. Vous tombez mal. J’ai jamais voulu investir. Y s’agit de RÉER collectif, auquel il est impossible de se soustraire, à moins de renoncer aussi à l’assurance collective, et à toutes les obligations d’une association professionnelle et à tous les avantages. Ce n’est pas malicieux c’est naïf. Naïveté est belle-soeur d’ignorance.
Dernièrement y’a eu la Commission Bastarache ou les citoyens ont été a même de constater l’aisance avec laquelle des petits entrepreneurs douteux avaient leur entrées au bureau du PM et une « certaine « influence sur la nomination des juges et certaines négociations aux odeurs étranges entre les dit entrepreneurs et les élus libéraux.
Lors de l’effondrement d’une partie de la structure du Tunnel Ville-Marie le publique aura appris certaines choses concernant le délestage des employés qualifiés ( ingénieurs ) au Ministère du Transport au profit de firmes privé qui elles se tournaient vers des entreprises infestés de mafiosos et de motards pour donner des contrats de réfections et d’entretiens de nos structures a des coûts abusif et inacceptables pour des travaux bâclés et représentants un potentiel de danger imminent .
Tony Tomassi, un ex-ministre des plus incompétents et le fils d’un pourvoyeur de fonds important pour le parti libéral de John James fait face a un procès ou il est accusé d’avoir profité de son statut de Ministre et de député à des fins personnel. Entre-autre avoir utilisé un carte de crédit émis par la firme BCAI de son AMI Luigi Coretti. Faut voir qui évoluaient dans cet entourage des plus douteux avec Delorme, l’ancien chef de police qui s’est sauvé…oups …pris sa retraite et Dupuis, l’ancien Ministre de l’insécurité qui lui-même s’est effacé volontairement devant un vent de menace tenace …. !
Lors de la saga des gaz de schiste nous avons pu constater que cette industrie était très proche de notre PM est des libéraux. La parade désastreuse du manipulateur Caillé dans la population nous aura permis de prendre conscience de potentiel de malversation et de la tentative de bradage de nos ressources naturelles par une petite poignée d’affairistes des plus affamés.
Et malgré TOUT ces événements et beaucoup d’autres que nous endurons depuis le début des trois mandats de ce gouvernement de la honte certain blogueurs comme entre-autre M. Latrimouille de ce blogue arrive à balayer du revers de la main la putasserie imminente de ce gouvernement en essayant de rendre responsable Jacques Parizeau pour tout les déboires du Québec !!!!!
Pathétique !
Avant la révolution française, il se faisait de la politique. La noblesse profitait des ressources du pays pour s’enrichir et vivre scandaleusement dans une opulence outrancière pendant que le peuple vivait dans la misère la plus abjecte.
Même chose pour la révolution russe.
Au XXIème siècle, particulièrement en Amérique, une ploutocratie s’enracine de plus en plus, favorisée par les gouvernements de droite qui deviennent de plus en plus la norme. La richesse s’accumule de plus en plus dans quelques mains seulement alors que la classe moyenne rapetisse et que la classe la moins favorisée s’accroit.
J’ai de plus en plus le sentiment qu’on est en train de mettre la table pour une autre ronde de révolution. La présence des mafias et du crime organisé qui alimentent la nouvelle ploutocratie et qui s’en sert également peut sembler une forme de commensalisme entre les deux partenaires. Mais de par la nature même des mafias et du crime organisé, ces derniers, inéluctablement prendront de plus en plus les commandes. Alors le peuple n’aura plus aucun scrupule à se débarrasser de toute cette classe qui se sera approprié de presque toute la richesse.
Il l’a fait avant et il le refera si nécessaire. Poussé jusqu’à un point de non-retour, le peuple s’occupera de nouveau de ses affaires. Et ce sera très bien.
Tout à fait d’accord, et je résumerais avec ce que je dis depuis un bout de temps: «sortons la guillotine»
Qu’est-ce que la politique:
La politique est une dynamique qui naît de l’antagonisme, et ne désigne que l’intensité des unités en présence.
Occupy Power corp.:
http://www.vigile.net/Power-Corporation-un-Etat-dans-l
Je me permets de radoter encore une fois. En ce qui me concerne, ce sont de très nombreux politiciens que nous ne méritons pas (nous méritons mieux) qui ont créé un tragique désenchantement vis-à-vis de la politique. Je ne veux pas «nous» déresponsabiliser. Nous avons des responsabilités civiques. Mais des hordes de minables ont investi le champ politique et nous en payons le prix. Nous aurions pu et dû être plus vigilants, plus perspicaces.
Par rapport au DÉSENCHANTEMENT à propos duquel je ne cesse de radoter, je crois que, pour le meilleur et pour (éventuellement) le pire, la vague orange du 2 mai 2011 a été une tentative, un peu confuse, de RÉ-ENCHANTER l’univers politique, électoral et social.
Enfin, dans mon infinie candeur, c’est ce que je pense profondément.
JSB
Mme Legault, sauf pour une infime minorité de Québécois, j’ai l’horrible sentiment de vivre dans une société complètement sclérosée politiquement. En 2011, sommes-nous devenus une société incapable d’indignation et d’une nécessaire révolte alors que nos avoirs font littéralement l’objet d’extorsion révélée au yeux de tous ?
Comment expliquée cette tolérance niaise, débilitante, d’un régime pourri jusqu’à la moelle des os, chez l’immense majorité des citoyens, tolérance bête face à une prise de contrôle alléguée de notre appareil gouvernemental par une association de gangsters dont nos élus au pouvoir depuis 2003 se feraient les complices jusqu’à ce jour ?
Face à notre impuissance dans l’isolement, minoritaires dans notre indignation et révolte, n’avons-nous plus que l’exil comme solution, celà jusqu’à un changement de régime, pour ne pas sombrer dans l’indigence totale où nous aura amené une majorité d’imbéciles adeptes de la bêtise déguisée en « tolérance », prétexte « vertueux » par excellence des pleutres ?
Devoir de correction: Comment expliquer…
Mon cher Gascon,
Pour répondre à votre question de tolérance niaise, ce n’est pas que depuis 2003 que cette prise de contrôle dont vous parlez aurait pris naissance, M.Gascon… Cette prise de contrôle existait bien avant et existera bien après… Avancer que le problème actuel est uniquement dû au gouvernement en place serait fallacieux et bêtement partisan, M.Gascon…
‘Face à notre impuissance dans l’isolement, minoritaires dans notre indignation et révolte, n’avons-nous plus que l’exil comme solution’, – Vous dîtes; Mais rien ne vous empêche d’aller vivre à Cuba si bon vous semble, on ne vous retiendra pas, M.Gascon… ;-)
Si vous traitez la ‘majorité’ d’imbécile comme plus haut, doit-on comprendre que nous ne sommes pas alors ‘un grand peuple’ comme disait Lévesque? Choisissez: Soit que les Québecois forment un grand peuple, ou soit qu’ils sont des imbéciles… Mais pas les deux…
Vous accusez vos advesaires de mépris, quand bon vous semble,
mais à vous lire, finalement, on pourrait dire que vous les méprisez autant que ceux que vous pointez de votre doigt.
Votre rhétorique hargneuse ne berne personne.
Non à l’indépendance, oui au fédéralisme.
On reconnaît votre capacité légendaire d’analyse des propos émis par de nombreux participants ce blogue; je n’attaque jamais les faibles…
Monsieur Bertrand !
Mais oui ! La corruption existe depuis des lustres ! L’histoire de l’humanité en est contaminée . Mais la corruption ORGANISÉE entre un gouvernement et ses petits amis contibuteurs n’a JAMAIS été aussi présente et concentrée en une si courte période , soit depuis l’arrivée de John James Charest comme PM . Essayer d’inclure tout autre gouvernement passé dans la situation alarmante que nous vivons actuellement n’est que démagogie et malversation . Voila un mot qui décrit bien la nature de ce gouvernement , MALVERSATION !
M. Bertrand,
Êtes-vous en train de supposer que les politiciens fédéralistes sont plus propres que les indépendantistes ?
Est-ce le sens que nous devons donner à votre dernière phrase :
«Non à l’indépendance, oui au fédéralisme.» ?
«Il y a souvent plus de stupidité que de courage dans une constance apparente.»
[Jean-Jacques Rousseau]
Non M. Bertrand, tout les partis ne sont pas pareils, il n’y a jamais eu dans toute l’histoire du québec un parti aussi corrompue que le gouvernement charest, ne pas vouloir l’accepter et ne pas vouloir le voir résulte d’une mauvaise foi et d’un aveuglément volontaire,,et pour ce qui du peuple québécois, actuellement il se cherche et le jour ou il fera du kébek un Pays il devienda un Grand peuple, une Nation fière.
@ L’ami Gascon
‘je n’attaque jamais les faibles’…
Vous me flattez alors…
;-)
Pendant que certains jouent à se savonner mutuellement le clapet, quelques personnes déambulent dans nos rue pour réclamer des changements à peu près à n’importe quoi. Mais ça tourne autour du système financier national et international et de la difficulté pour de plus en plus de personnes à joindre les deux bouts.
Ici au Québec, sans aller jusqu’à prendre massivement nos rues d’assaut, la population réclame à 99% la tenue d’une commission d’enquête publique comme tout le monde le sait. Nous savons que les citoyens québécois ont donné des milliards de dollars en trop pour toutes sortes de travaux, sans évidemment rien recevoir en retour.
Allons endurer cela parce que ce sont les libéraux qui sont au pouvoir?
Allons endurer cela parce qu’on ne veut pas d’élection de peur que Mme Marois qu’on déteste, remporte une victoire ou qu’elle soit la cause d’un échec ?
Pendant que tout un chacun, et je m’inclus aussi, nous nous cherchons des poux, nous avons les deux pieds et les deux bras atteints par la gangrène qui gagne du terrain.
Le fameux Plan Nord de Charest perd de plus en plus de plumes. Grâce au travail des journalistes, on se rend compte des supercheries et des semblants de vérités dont on nous abreuve. On comprend aussi que les milliards qui y seront engloutis seront une mine d’or pour ceux construisent nos infrastructures à des coûts majorés de 20, 30 et même 40 %.
Donc on engloutit des milliards de dollars pour enrichir des criminels en cravate et leurs vils serviteurs politiciens et on planifie encore dans le même sens. Est-ce que les marches issues de «Occupy Wall Street» auront un impact pour nous débarrasser de Charest ? J’en doute. Nous devrions regrouper toutes nos forces et les utiliser pour réclamer des «backbenchers» libéraux, toujours silencieux comme des tombes qu’ils quittent leur parti politique pourri jusqu’à l’os. Avec quelques députés en moins, Charest ne pourrait pas survivre à un vote de non-confiance. Il me semble qu’elle est là la solution à notre problème.
«Je hais les cœurs pusillanimes qui, pour trop prévoir n’osent rien entreprendre»
[Molière]
M. Drouin, ces pourris liberals vont spolier ce qui reste du bien commun d’ici la fin de leur mandat.
Ces gangsters savent trop bien qu’ils sont morts et enterrés dans le cimetière des partis disparus dès qu’ils vont en élections.
Vraiment poche l’article, des progressistes! HAHAHA! Et ce qu’il se passe en Afrique et Corée du Nord, de la faute des financiers et des GES? Déjà leurs discours se radicalisent, bien aimé la caricature sur Antagoniste.net portant du traitement médiatique concernant les agités de wall street et le tea party. Du grand journalisme Mme Legault, lâchez pas!
M. Drouin,
Les backbenchers ne le feront pas. Le risque de donner le pouvoir aux souverainistes est encore trop élevé.
A ce niveau-là, ils font leur devoir, n’en déplaise à certaines personnes… Donner le pouvoir aux souverainistes ne règlerait rien, tout en risquant de créer d’autre problèmes plus graves à long terme peut-être; Ce point de vue dépendant de quelle côté de la clôture on se trouve, évidemment…
@Michel Bertrand
Je n’ai jamais eu l’occasion d’échanger avec une personne qui est prête à absoudre les pires infamies, accepter que des bandits en cravate évoluent librement en s’accaparant de nos biens, bref accepter que des criminels fassent la pluie et le beau temps pour l’unique motif de ne pas permettre que des adversaires politiques puissent éventuellement accéder au pouvoir.
Une telle attitude démontre bien la raison qui permet aux pires criminels d’évoluer dans notre société. Les milliards qu’on leur permet d’empocher sont autant de ressources qui ne seront pas utilisés pour éduquer nos jeunes, pour soigner nos malades, pour prendre soin des personnes âgées.
Je savais que de telles personnes existaient, c’est bien certain. Mais c’est la première fois que j’ai le triste honneur de m’adresser à un quasi monstre, à une personne qui n’a ni le sens de la justice ni le sens de l’honneur.
Alors M. Bertrand si ce que vous avez écrit le 15 octobre 2011 ; 16h07 représente bien votre pensée, vous êtes bien cette personne dont les bas-fonds de la pensée permettent au climat de pourriture et l’odeur fétide que nous devons endurer d’exister dans notre société.
«La haine rend non seulement aveugle et sourd mais incroyablement bête.»
[Konrad Lorenz]
M. Drouin, soit que vous n’avez RIEN COMPRIS de ce que j’ai dit ou soit que vous ne voulez PAS COMPRENDRE!
Ce n’est pas à cause que je ne condamne pas de façon UNILATERALE les Libéraux, comme VOUS ET VOTRE GANG le faites, que je les APPUIES!
Ce n’est pas la MEME CHOSE… Je faisais juste une ANALYSE de la situation, c’est tout… Ce que vous êtes,on dirait INCAPABLE DE FAIRE!
On comprend la GAME! La voici: Les libéraux sont tous coupables! Tous! CEUX QUI DISENT LE CONTRAIRE SONT DES POURRIS!
Eh ben, ah bon.
Vous sautez aux conclusions, c’est tout ce que j’ai à dire. Vous êtes tellement enragé et frustré politiquement,vous n’avez aucune objectivité! Vous me faites penser à Réjean Asselin qui a dit récemment (pas nécéssairement dans ces mots, mais le message était clair) PAS BESOIN DE PREUVES, ON SAIT QU’IL EST COUPABLE!
Ça dit tout.
Entre être coupable et l’être, c’est deux mondes.
Pour ce qui est de vos backbenchers et de diffuser le message qu’ils sont pourris parce qu’ils ne se lèvent pas pour faire tomber le gouvernement, on doit constater que c’est n’est qu’une tentative de manipulation CHEAP de votre part pour avoir votre bonbon, M. Drouin…
Vous ne bernez personne…
Allez ciao! Bonsoir les citations copiées-collées!
@Michel Bertrand
Vous avez écrit :«Les backbenchers ne le feront pas [sortir du PLQ]. Le risque de donner le pouvoir aux souverainistes est encore trop élevé. A ce niveau-là, ils font leur devoir, […]»
Faire leur devoir est-ce faire tout ce qu’il faut même empêcher de trouver la vérité pourvu qu’on garde son parti au pouvoir ? N’est-ce pas ce que nous devons comprendre de vos écrits. Et dans les circonstance trouver la vérité n’est-ce pas identifier les acteurs des collusions et des procédés de corruptions ? Car c’est bien de ça dont il était question M. Bertrand. La justice utilise un terme qui pourrait bien décrire nos députés libéraux qui refusent d’aider à ce que la justice se fasse. C’est la responsabilité après le crime.
«Celui qui tient le sac est autant coupable que celui qui le remplit», dit-on.
Vous écrivez aussi : «Entre être coupable et l’être, c’est deux mondes.» Que voila un beau lapsus. Est-ce que ça vaut la peine que vous nous l’expliquiez …
Donc vous confirmez bien que vous appuyez le crime s’il sert à garder le PLQ au pouvoir. Et croyez je n’essaie pas de berner qui que ce soit.
Et ce n’est pas parce que vous grimpez sur vos grands chevaux que vous êtes plus impressionnant.
«Il y a certains chefs qu’on suit d’autant plus aveuglément qu’il faut être aveugle pour les suivre.»
[Gérard de Rohan Chabot]
C’est un iceberg, celui-là, sept [neuf] fois plus « con » que ce qu’on voit.
[Jean-Marie Gourio]
C’est pas possible! Pour être aussi con, tu as appris.
[Jean Yanne]
«L’avantage d’être intelligent, c’est qu’on peut toujours faire l’imbécile, alors que l’inverse est totalement impossible.»
[Woody Allen]
M. Drouin,
Bon, puisque vous coupez les cheveux en quatre; Je voulais écrire: ‘entre paraître coupable et l’être, c’est deux mondes’…
Désolé, mea culpa. Mea maxima culpa… Ca va maintenant?
Vous êtes content de cette réponse, ou allez-vous encore vouloir vous argumenter sur la FORME et non sur le FOND?
Allez, je n’ai que faire de votre procès d’intention et de vos ACCUSATIONS PARTISANNES…
M.Drouin, vous êtes une VIERGE OFFENSEE qui déchire son corsage et expose son mamelon nationaliste à la vue de tous! ;-)
Et comme dit si bien Jean-Pierre Gascon ‘Je n’attaque pas les faibles’.
CESSEZ VOS CITATIONS!; Ou au moins AYEZ LE COURAGE de vous servir de celles venant d’OUVRAGES QUE VOUS AVEZ LUS, pas bêtement COPIEES d’un site web!
Ca fait PEDANT sinon…
Mais je ne suis pas surpris, à lire vos vomissures…
Certains remarqueront que je n’emploie pas d’accents sur les majuscules; C’est supposément à la façon française, et non québécoise… Vous n’allez pas me reprocher que je ne parle pas français quand même, hein?
Celle-là je l’ai lue:
«Si ce que tu dis n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi.»
[Éric-Emmanuel Schmitt; Le sumo qui ne pouvait pas grossir]
J’en ai d’autres aussi. Mais chaque chose en son temps.
Ah oui, eh ben, partisanne, ça prend rien qu’un ‘n’ finalement…
Eh ben, bof, j’en ai vu des pires… ;-)
Arrêtons de perdre du temps à nous plaindre et nous indigner.
De nombreuses initiatives existent déjà…
De vraies actions, citoyennes, respectueuses, solidaires…
Dans l’agir davantage que dans la protestation.
En voici un exemple : http://forum.changement.cc