La sortie fracassante de Jacques Parizeau sur le Plan Nord marque un tournant dans ce dossier aussi opaque que controversé.
Pour l’ex-premier ministre, il est grand temps de s’en mêler. Ça sent trop l’improvisation, les cachotteries et la grande braderie de nos ressources minières à des intérêts privés.
Le Plan Nord, c’est une cagnotte de 80 milliards de dollars en investissements publics et privés sur les prochains 25 ans. Dont 47 milliards pour Hydro-Québec seulement. Les montants sont pharaoniques, mais la part du lion ira aux compagnies.
Même si les Québécois sont les vrais propriétaires de ces ressources, ils devront se contenter d’un 16% de redevances sur les profits locaux de compagnies dont les revenus sont pourtant appelés à frôler les centaines de milliards d’ici 25 ans.
La raison étant que la demande des pays émergents explose. Les prix et les profits, aussi. À eux seuls, les marchés chinois et indien ont des besoins exponentiels.
Dans un tel marché, le Québec a le gros bout du bâton. Pourtant, dixit M. Parizeau, les Québécois se font avoir pendant que les minières se servent comme dans un bar ouvert.
De toute évidence, M. Charest entend entrer dans l’Histoire avec un Plan Nord aux allures de marché de dupes. Il serait pourtant sage d’écouter M. Parizeau. Mais aussi des universitaires, porte-parole de la société civile et anciens hauts fonctionnaires dont les connaissances et l’expérience sont une vraie mine d’or.
Justement, quelques uns d’entre eux, et non les moindres, ont été réunis en colloque aux HEC avec M. Parizeau. Le thème: développement minier, vers un nouveau modèle pour le Québec.
Les idées exprimées y étaient claires, concrètes et aptes à mettre le Plan Nord au service de la richesse collective. Tout en protégeant le patrimoine financier et environnemental des Québécois – maintenant et pour les prochaines générations. Un impératif puisqu’on parle ici de ressources non renouvelables.
Impossible de rendre justice à autant de bonnes idées en si peu d’espace. Je vous invite donc à visionner la vidéo du colloque (1). Vous y entendrez tout ce que le gouvernement refuse de vous dire sur son Plan Nord.
À titre d’exemples, retenons trois propositions: 1) bâtir un Québec inc. des ressources naturelles, dont une société d’État dotée d’une large expertise québécoise.
2) Lorsqu’il fournit des infrastructures ou autres avantages à une minière, en échange, l’État devient actionnaire et siège au conseil d’administration. Question de savoir ce qui se passe là-dedans et d’influer sur les décisions au nom des intérêts du Québec.
3) Créer un fonds souverain où seraient versées, entre autres, des redevances plus élevées et puisées à même les revenus des compagnies, non plus seulement sur leurs profits locaux. D’autant que la demande est telle que le prix des ressources n’est pas appelé à fléchir.
Un tel fonds pourrait engranger et faire fructifier pour les Québécois jusqu’à 25 milliards de dollars en 25 ans sur une production totale pouvant atteindre les 200 à 300 milliards.
Or, le modèle du gouvernement Charest ne tient pas la route. Côté transparence, c’est zéro. Pas la moindre trace d’un véritable débat public. Qui plus est, ce sont les contribuables qui subventionneront ce Plan Nord plutôt que d’en récolter les fruits.
D’où l’urgence d’en reprendre le contrôle pour qu’il puisse profiter aux Québécois. Et non seulement à la grande entreprise dont les lobbyistes poussent comme des champignons sur la Grande Allée!
Reprendre le contrôle, c’est aussi demander à Hydro-Québec ce qu’il entend faire de ses 47 milliards de dollars.
C’est prendre les moyens de contrer la collusion, la corruption, l’infiltration par le crime organisé et le trafic d’influence qu’attire nécessairement un Plan Nord jouissant d’une manne de 80 milliards de dollars.
Là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie. Et là où il y a du profit, il y a des profiteurs. L’urgence est de les empêcher d’agir.
Nous sommes en année pré-électorale. Un moment privilégié pour exiger des engagements clairs et audacieux de tous les partis sur ce Plan Nord.
Les Québécois sentent qu’ils se font avoir. Ils ont raison.
Que la corruption, le vol et les détournements répétés de notre argent dans la construction nous servent au moins de leçon pour l’avenir.
(1) Pour visionner le colloque, allez au www.hec.ca/developpement_durable/evenements/colloque_mines.html
«Le Plan Nord, c’est une cagnotte de 80 milliards de dollars en investissements publics et privés sur les prochains 25 ans. Dont 47 milliards pour Hydro-Québec seulement. Les montants sont pharaoniques, mais la part du lion ira aux compagnies. Même si les Québécois sont les vrais propriétaires de ces ressources, ils devront se contenter d’un 16% de redevances sur les profits locaux de compagnies dont les revenus sont pourtant appelés à frôler les centaines de milliards d’ici 25 ans.» – Josée Legault
Vous avez parfaitement raison Madame Legault, même si vous allez sans doute crever le cœur de Monsieur Bousquet, lui qui craint tellement qu’une juste redevance fera fuir les entreprises.
Ceci dit, ce qui me crève le cœur à moi, c’est qu’une personne de votre force et de votre acuité politique ne se présente pas aux élections.
Vous auriez la capacité de diriger le Québec avec des compétences et une vision dont peu d’entre nous disposons.
Merci pour ce brillant article.
Et espérons qu’il porte fruit et nous protège des profiteurs.
Christian Montmarquette
Montréal
« Si ces gouvernements font aujourd’hui des déficits d’opération, c’est principalement parce qu’ils ont eux-mêmes privé l’État de revenus importants. » – Josée Legault
,
Je trouve rassurant et même réjouissant de voir des québécois compétents qui connaissent la « game « qui se joue présentement face a l’ exploitation de nos richesses naturelles et cette patente qui se nomme Le Plan Nord et qui se voudrait être l’ héritage que Charest veut laisser a ses amis ou au Québec entier selon la perception que nous en avons .
La solidarité entre québécois est essentielle pour pouvoir parler d’une seule voix et de façon ferme aux entreprises et aux dirigeants du Québec qui rêvent d’un enrichissement inégale entre eux et la population. Le phénomène dépasse le Québec évidemment quand ont parle d’exploitation des ressources a des fin purement mercantile et privé mais au moins ici il y’a un commencement de prise en charge de la communauté. Pensons à la saga Caillé et le gaz de schiste.
Notre défensive semble se former adéquatement et la game ne sera pas de tout repos sur la patinoire de l’exploitation. Déjà avec des Richard Desjardins, des Jacques Parizeau, des universitaires éveillés des anciens haut fontionnaires et des journalistes comme notre hôte Josée Legault ainsi que plusieurs autres québécois de tout les domaines . Nos Lucides et nos arrivistes comme Marcel Aubut n’auront pas la partie aussi facile. Bouchard et l’industrie qu’il représente en savent quelques choses !
Nous ne pourrons qu’appuyer les partis politiques qui auront dans leur programme respectif un PLAN concernant nos ressources qui ne viendra pas du NORD !
C’est que Jean Charest n’a pas de vision ni de sens de l’État. Il n’a que le sens des intérêts privés. Voilà qui explique l’inexistence de stratégie qui pourrait être bénéfique à l’ensemble de la société québécoise. Il pense avant tout à ses amis et aux amis de ces derniers.
Par exemple, Paul Desmarais n’est-il pas très actif dans les pays émergents dont la Chine? Lorsqu’il transige avec les dirigeants chinois pour ses affaires, n’est-il pas tentant pour lui de leur laisser savoir qu’ils peuvent compter sur d’extraordinaires conditions pour se procurer les ressources dont ils ont besoin au Québec?
Ceux qui connaissent les liens entre Desmarais et Charest ne peuvent pas en être surpris…
Je crois que vous avez raison, Mme Grogières, la caisse électorale du PLQ semble une grande priorité de M. Charest. Cette caisse est toujours bien garnie des millions si utiles aux élections que le PLQ remporte régulièrement, ainsi pourvu de ce que ça prend à nos « chers » élus.
Ce que je n’arrive pas à comprendre c’est le fait que personne,pas un seul médias ne parle du lien qui existe entre Charest et Desmarais,ont ils tous peur de Desmarais pour que tous les journalistes s’écrase devant lui?Il est m^lé dans tous au Québec même en Europe et en chine et partout ou il un jour prendre le contrôle et faire de l’argent mais ou investit il au Québec à part ramasser l’argent au Québec pour acheter ailleur.Les mines,le gas de shistes Investor,Power cop et la presse au complet.Qui peut l’avoir à l’oeil avant que Charest,le pantin à Desmarais est tout vendu et que le Québec soit en faillite et que Desmarais puisse acheter le Québec et ne venez pas me dire que je délire.
Ni M. Parizeau, ni Mme Marois, ne devrait s’inquiéter parce que, M. Bachand, ministre des finances du Québec et ancien souverainiste repenti, vient de déclarer qu’il est d’accord avec lui et que, pour le Plan Nord, Québec ne paiera pas les infrastructures destinées aux minières, ce qui me semble assez clair à l’adresse Internet suivante :
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/336760/plan-nord-quebec-ne-paiera-pas-les-infrastructures-destinees-aux-minieres-affirme-bachand,
Le roi du nord
Tout comme le curé Labelle, John James Charest est né de parents pauvres et on le surnommera un jours le «père de la colonisation» et «Le Roi du nord»
Total n’a pas l’intention de quitter la Birmanie mais lorgne sur le plan nord.
« Quitter la Birmanie, dit-il, ne fera pas plus respecter les droits de l’homme. Et si nous devions quitter tous les endroits où les droits de l’homme sont bafoués, il nous faudrait le faire dans la moitié des pays ou nous sommes implantés ».
Les mains d’or des hauts fourneaux
http://www.youtube.com/watch?v=zyJ0LknEKHk&feature=related
Les belles histoires du plan nord
http://www.cyberpresse.ca/photos/caricatures/201111/20/12-6505-caricatures-du-20-au-26-novembre.php/430860-22-novembre-2011
Le gouvernement Charest a annoncé mercredi sa stratégie pour développer le tourisme dans le cadre du Plan Nord. Québec souhaite faire du Nord québécois une destination de classe mondiale d’ici 2021.
La construction du CHUM a pris moins de temps que ça, plus au sud.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/11/23/004-charest-plan-nord-tourisme.shtml
En fait, avec le système de Prix de transfert, les compagnies peuvent aller loger tous les profits dans les paradis fiscaux. Regardez bien l’explication qui suit….
http://www.dailymotion.com/video/xdq7bm_prix-de-transfert-le-vrai-scandale_news
Le 5 janvier 2010, le ministre canadien du Revenu, Jean-Pierre Blackburn, déclarait que les Canadiens avaient investi dans les paradis fiscaux des sommes totalisant 146 milliards de dollars en 2009, une augmentation substantielle par rapport au 88 milliards de dollars de 2003[1].
En 2000, selon la vérificatrice générale du Canada, 1,5 milliard de dollars ont ainsi échappé au fisc grâce à la seule entente d’amnistie fiscale avec la Barbade[2]. C’est comme si 50 000 contribuables canadiens n’avaient pas payé leurs impôts ! Combien de sommes supplémentaires échappent au fisc par l’entremise d’autres paradis fiscaux comme les Îles Caïman, le Panama, les Bahamas ? Rappelons que l’existence des paradis fiscaux ne relève pas de la fatalité, mais bien du laisser-faire des gouvernements, voire de leur complicité.
Extrait de « Paradis fiscaux – Quel parti politique mettra fin au scandale? »
http://echecparadisfiscaux.ca/bonjour-tout-le-monde/
Quand tous les amis du système Charest se réunissent, ils discutent du plein nord.
Même Jean Lapierre , notre fédéraliste libéral de la radio parlée , félicite Jacques Parizeau et les autres québécois qui prennent la peine d’ alerter la population contre la patente du Nord de Charest !
On ne ri plus !
Les Paradis fiscaux…l’enfer.
Ils font quoi, les Paradis fiscaux avec tout cet argent ? Construire des condos pour y recevoir leurs déposants quand ils auront fini de faire de l’argent ? Acheter des papiers commerciaux comme notre Caisse de dépôts ? Prêter au gouvernement du Guatemala ou du Canada ? Investir au Québec dans les minières du Plan Nord ? Acheter de l’or en barre ? Piller les billets dans une voûte à l’épreuve du feu et des voleurs ? Donner aux pauvres pour accéder au ciel musulman, catholique ou juif ? Quoi au juste ?
Comment faire fructifier ces milliards en argent ? Ils vont bien finir par s’étouffer avec tous ces fonds. Les pays vidés ainsi de leurs fonds, devront faire marcher leurs planches à billets pour remplacer ceux enterrés dans des îles du sud ou en Suisse ou en Asie, où ils sont. Faudrait juste demande aux Créditistes encore vivants, LA façon de procéder, imprimer des billets de banque en quantité, ils y avaient déjà pensé.
Un autre problème de réglé. Next…
Tout le monde est d’accord avec le principe de réciprocité de M. Parizeau, même M. Bachand, notre ministre des finances qui déclare que les minières vont payer pour leurs infrastructures du Plan Nord, il n’y a que M. Charest qui ne l’est pas.
Origine de la réciprocité : « Le 5 juin 1854, les Américains acceptèrent d’éliminer la taxe de 21% sur les importations de ressources naturelles. En échange, les Américains reçurent des droits de pêche sur la côte Est. Le traité comprenait également des droits de navigation pour les deux parties sur les lacs et rivières. »
J’oubliais, ce traité de réciprocité de 1854 était entre le Canada et les États-Unis, il était donc…canado-américain.
L’embrouillamini s’installe de plus en plus résolument dans le dossier du Plan Nord, à ce qu’il semble. Qui cherche quoi, de quelle manière, et – surtout – quel est le «véritable agenda» (caché comme on dit…) des intervenants ou opposants?
Ainsi, et cela bien au delà des opinions politiques ou partisaneries, la récente intervention de M. Parizeau participe-t-elle positivement à l’avancement du débat ou contribue-t-elle encore une fois à surtout plomber le leadership de Pauline Marois? En la court-circuitant, en mettant de l’avant ce qui pourrait être un manque d’aplomb de sa part…
Pourquoi M. Parizeau ne voit-il pas plutôt à tâcher d’y aller d’un rôle apolitique aujourd’hui, un rôle qui lui permettrait de mettre à contribution ses grandes compétences – peu importe la formation politique qui serait au pouvoir? Pourquoi ne travaillerait-il pas à présent de «l’intérieur», à titre de conseiller auprès du gouvernement afin de l’assister à faire les meilleurs choix, plutôt que de se contenter d’être un «critique» indépendant hors des rouages?
M. Parizeau a encore beaucoup a offrir. Espérons qu’il se rendra compte avant longtemps qu’il pourrait mieux s’y prendre pour ce faire.
Bonjour,
Je suis nouveau chez-vous. J’espère que nous pourrons bien nous entendre.
Il semble bien que le Plan Nord ne fait pas l’hunanimité. Que faudrait-il faire pour l’améliorer. Il ne s’agit donc pas simplement d’être pour ou d’être contre. Je lis beaucoup de critiques mais peu de suggestion. Faut dire que la chose est pas si simple que celà.
Bonjour. En fait, comme je le mentionne dans ma chronique, lors du colloque en question, ce sont en effet plusieurs suggestions qui furent faites pour, disons, remettre sur le droit chemin un Plan Nord bien mal parti.
Les vidéos des conférences sont d’ailleurs en ligne au: http://www.hec.ca/developpement_durable/evenements/colloque_mines.html
Encore une fois, on y apprend vraiment beaucoup.
Il semble bien qu’on ait le gros bout du bâton. Encore faut-il vouloir s’en servir du fameux bâton. Il est évident que l’actuel gouvernement ne semble pas trop intéressé de s’en servir pour défendre les intérêts des citoyens. Il préfère se servir du bâton contre les citoyens. Pensons spécialement aux peuples autochtones qui sont laissés pour compte dans toute cette histoire. Ont-ils été consultés ?
Les peuples autochtones qui auraient été «laissés pour compte dans toute cette histoire»? Ça, eh bien, ça demande quelques clarifications il me semble…
Parce que c’est à coup de tas de millions de dollars que le gouvernement du Québec compense déjà – et depuis plusieurs années – ces peuples autochtones pour les «inconvénients» pouvant leur être occasionnés par divers projets de développement.
Bien sûr, j’ai tout récemment lu quelque part qu’il y aurait certains autochtones qui chercheraient à obtenir encore davantage que les très généreuses compensations leur étant déjà accordées.
Tactique de négociation, apparemment.
Ne soyons pas dupes…
Merci Madame pour votre article
Sans doute les promesses du Plan nord, font miroiter des etincelles d’or chez les grandes transnationales minières. Mon expérience en tant que spécilaiste de la question (je coordonne un réseau québecois et organisé avec ce réseau deux colloques sur les impacts des minières en Amérque latine avec un volet plan Nord depuis deux ans) est que seul notre regard ici au québec se centre sur la question de redevances et des profits qui resteronst dans les poches de ces transnationales. Le problème aussi ce seront pour les generation futures les impacts environnmentaux. il est faut de pretendre que le territoire sera protegé et que les compagnies s’occuperont du nettoyage de sites miniers après leur fermeture. le dommage sera déjà trop important… ce sera du maquillage. Les populations latinoaméricaines l’ont compris dès l’implantation de premiers projets… Il ne faut pas oublier qu’après cette première étape viendrat une deuxième étape… et une troisième… Énergie, contaminations des eaux, des rivières… le Nord Québecois est fragile… plus fragile qu’on le pense… Aussi l’autre question… pourquoi nous avons besoin de tant de métaux?… cette course n,est pas quelque chose d’irrationnelle dans le contexte actuel de crise écologique global?
Si Jacques Parizeau n’avait pas fait au Québec le « beau cadeau » de la nationalisation de l’amiante, on pourrait prendre au sérieux ses recommandations. Mais on retient au moins qu’il trouve tout à fait correcte la politique des redevances. Il reste au gouvernement de trouver à s’associer au capital action des entreprises, dans une proportion prudente, car il peut avoir et il y aura des faillites, en contrepartie des investissements directs ou dans les infrastructures quand les entreprises n,auront pas assumer déjà leur part.
Merci d’abord pour vos écrits pertinents et indignés. Pour ce qui est du Plan Nord, selon moi la question de fond n’est pas à qui vont aller les profits de la » ruée vers le nord québécois » mais plutôt pourquoi toucher à l’un des derniers éco-systèmes presque vierge de la planète. La seule exception acceptable pour moi serait de petits projets initiés par des communautés locales pour y créer de l’emploi et des projets profitables pour elles dans le plus grand respect de l’environnement. Pour le reste le territoire devrait être classé patrimoine mondial de l’humanité et il devrait n’y avoir aucun développement.
Madame Daigle, le 98,5 FM, particulièrement l’animateur Benoît Dutrizac, fait état régulièrement des liens serrés entre Desmarais et Charest. Vous pouvez peut-être vous adresser directement à la station afin que l’on vous fasse parvenir des extraits d’émission.
De plus, il faut lire le livre de Robin Philpot: « Derrière l’État Desmarais: Power ». Lors de la parution du livre, plusieurs stations ont interviewé l’auteur.
Ainsi, derrière tous les plans de Charest, on peut deviner les desiderata de son boss, Paul Desmarais.
Charest n’est qu’un pantin, comme le sont malheureusement plusieurs chefs d’État aujourd’hui.
Espérons que la faillite de ce modèle un peu partout dans le monde, faillite mise en évidence par la crise financière, servira à changer les choses. Je mise notamment sur les jeunes à cet égard.
L’approche retenue à l’égard du Plan Nord est trop souvent malvenue, quand elle n’est pas résolument malveillante. On aborde ainsi la question sous l’angle du «gros bout du bâton». Pourquoi pas du coup en remettre encore un peu et ajouter «une brique et un fanal»?
Soit, beaucoup d’éléments demandent toujours à être précisés. Même M. Parizeau vient de lui-même mettre l’épaule à la roue en y allant – pour une rare fois depuis longtemps – de commentaires constructifs. Concernant les modalités selon lesquelles devraient s’articuler ce grand projet. Pas sur son bien-fondé.
Il faut enlever ses ornières, pour les uns, et ses lunettes roses, pour les autres.
Le Plan Nord – ou tout autre grand projet d’envergure – est d’une absolue nécessité.
(J’y reviens, ci-dessous)
(Bon, je poursuis.)
Pourquoi le Plan Nord – ou tout autre grand projet d’envergure – serait-il d’une absolue nécessité? Qu’il suffise de considérer ce qui suit:
Nous avons ici, au Québec, un mode de vie généralement confortable. Désire-t-on collectivement maintenir cet état, voire même l’améliorer? Ou serions-nous prêts à accepter des reculs au cours des prochaines années?
Et puis, que voulons-nous en matière de soins de santé? Des soins assurés par l’État, comme c’est actuellement le cas, et le maximum d’efforts en vue d’améliorer ce que nous avons malgré les énormes coûts que cela implique forcément, ou sommes-nous prêts à graduellement perdre ce que nous considérons comme des acquis faute de ressources financières disponibles?
Un petit coup d’oeil du côté de l’Éducation, à présent. Déjà que les coûts que doivent assumer les étudiants sont les plus bas en comparaison avec ce qui est exigé hors-Québec, et que le système soit presque asphyxié en raison d’un sous-financement chronique, il s’en trouve plusieurs pour réclamer la gratuité totale! Ah oui? Il va en falloir des tas de sous – que nous n’avons pas – pour y parvenir…
(Une petite pause, et je reviens…)
(Me revoici – après avoir perdu dans le cyber-espace cette suite après avoir activé la fonction peu fiable PUBLIER / OUBLIER…)
Bon, petit détour du côté de nos infrastructures, à présent. Nos ponts, tunnels, viaducs, routes, canalisations et encore et encore… Des infrastructures qui nous coûtent une «méchante beurrée» bon an mal an en frais d’entretien. Et seulement pour ne pouvoir trop souvent que faire du rafistolage.
Mais plusieurs de nos infrastructures ont dépassé leur durée de vie utile, et même les plus astucieux rafistolages ne suffisent plus. Il faut de toute urgence reconstruire. Sinon…
Ne voulons-nous pas nous sentir en sécurité? Malheureusement, notre cagnote n’a pas les centaines de millions qu’il faudrait pour nous attaquer à ce qui pourtant presse. De toute urgence, il nous faut un flot de financement important, continu, et fiable.
(Nouvelle pause…)
(Suite et fin.)
Voilà. C’est incontournable. Il nous faut de toute urgence un projet majeur pour maintenir notre mode de vie, trouver les sommes colossales requises pour la Santé, pour l’Éducation, pour les infrastructures. Et pour tout le reste.
Le Plan Nord, voilà ce que nous avons sur la table, à l’heure actuelle. Pas bon? Aux poubelles et vite? Pourtant, même M. Parizeau d’ordinaire si prompt à rejeter avec dédain ce qui lui déplaît n’a nullement rejeté ce Plan Nord. Plutôt, il y est allé de «recommandations».
L’heure n’est vraiment pas aux futiles tiraillements partisans ou idéologiques naïfs.
Nous ne pouvons plus attendre. Tout le monde se doit de mettre l’épaule à la roue. Quand celle-ci tournera enfin d’elle-même, celles et ceux pour qui la chicane est un besoin viscéral pourront alors recommencer à se chamailler. Maintenant, ce n’est pas du tout le moment.
Parce qu’il y a vraiment péril en la demeure.
Mettons de côté nos divergences de vue et soyons – au moins momentanément – solidaires. Comportons-nous de façon responsable. Est-ce trop demander?
Monsieur, le plan Nord est mal parti. De façon élémentaire, je n’ai pas suivi le sujet en détail, ce qui ressort c’est l’intention d’un investissement colossal de la part du gouvernement Charest avec l’argent des contribuables pour créer des routes, des infrastructures qui vont noyer les quelques redevances obtenus des minières. En fait, pour quelques jobs, le gouvernement du Québec donnera 92% des profits aux multinationales privées tout en sacrifiant des ressources limitées. Sans oublier que le développement du Grand Nord risque de transformer ce territoire glacé en fromage de gruyère.
Des revenus supplémentaires nous n’en n’obtiendront que des miettes pour la santé…
Le gouvernement libéral est celui des lobbyistes point.
M. Perrier, vous dites aux lecteurs de ce blogue de mettre de côté leurs « divergences de vue » et devenir « solidaires » d’un plan de développement des ressources naturelles minières que recèle notre territoire. Cela assurera le maintien de notre qualité de vie, des services publiques de qualité en santé et en éducation et la rénovation de nos infrastructures n nous permetant Votre discours est celui de tout citoyen le moindrement sensible à
Mon texte s’est envolé sur le site de VOIR sans ma volonté comme le faucon rafle sa proie en plein vol alors que n’avais pas terminé commentaire.
M. Perrier, vous dites aux lecteurs de ce blogue de mettre de côté leurs « divergences de vue » et devenir « solidaires » d’un plan de développement des ressources naturelles minières que recèle notre territoire. Cela assurera le maintien de notre qualité de vie, des services publiques de qualité en santé et en éducation et la rénovation de nos infrastructures notamment en transport.
Votre discours est celui de tout citoyen le moindrement doté de sens commun, sensible au sort réservé à sa collectivité, à son mieux-être. Aucun intervenant sur ce blogue est contre la vertu, une lapalissade que tout gouvernement exploite pour faire avaler des couleuvres au bon peuple.
Vous ne pouvez pas, même avec une baguette magique (si vous croyez toujours au Père Noël et à la Fée des étoiles), faire oublier au bon peuple le régime liberal de John James Charest carbure à la pourriture dans tout ce qu’il entreprend depuis 2003 au Québec.
Pour ce qui est des divergences, j’en doute pas un instant, vous repasserez avec d’autres couleuvres…
Hélas, Monsieur Gascon, vous passez à côté du fond de mon long propos.
Le régime libéral, ayant succédé au régime péquiste, ou un éventuel régime caquiste au demeurant, n’ont strictement rien à voir avec les préoccupations que j’exprime.
Gardez pour vous-mêmes vos couleuvres, si cela vous amuse…
Je m’en tiens très rigoureusement au besoin, à l’urgent besoin, qu’il doit y avoir des actions qui soient posées. Plan Nord ou autre chose, peu importe. Il faut de toute urgence que le Québec trouve à générer des revenus très substantiels.
C’est incontournable. Sinon…
L’urgence d’exploiter à tout prix nos ressources minières sur tout le territoire du Québec dans le cadre actuel du « Plan nord de John James » est une réédition de vieux westerns américains, une « Ruée vers l’or » pour des cowboys capitalistes sans vergogne. Idem pour les gaz de schiste et l’exploitation de réserves pétrolières évaluées à plus de 3,000 milliards de barils de pétrole dans l’Île d’Anticosti.
Notre ressource renouvelable, l’eau douce, notre or bleu que la planète entière convoite et toutes autres ressources naturelles au Québec appartiennent au peuple québécois. Nous devons les exploiter au bénéfice des propriétaires, en partenariat avec l’entreprise privée qui retirera sa juste part de bénéfices, sans plus.
La propriété, l’Agneau d’Or, est sacré chez les capitalistes, alors « business as usual », n’est-ce pas ?
Tout de même merci pour vous être intéressé à ce que je raconte, Monsieur Gascon.
Mais nous ne sommes – à l’évidence – pas sur la même longueur d’ondes…
Tandis que je prône une collaboration de tous, peu importe nos divergences d’opinions ou de partisaneries, vous semblez vous en tenir à ces divergences d’opinions et partisaneries.
Si tel est effectivement le cas, que proposeriez-vous alors que nous fassions collectivement pour régler – ou à tout le moins tenter de régler – tous ces problèmes majeurs auxquels nous sommes confrontés, depuis la Santé, l’Éducation, les infrastructures, et tout le reste?
D’où nous viendront donc tous ces millions, si ce n’est pas des milliards, pour tout financer ce qui doit l’être? Que pourriez-vous nous proposer?
Le Plan Nord demande encore beaucoup de peaufinage, certes. Mais il s’agit au moins d’un pas dans la bonne direction. En attendant mieux, le cas échéant…
Doit-on laisser exploiter nos ressources naturelles minières, gazières et pétrolières, ces ressources non renouvelables, que par l’entreprise privée sans participation de l’État québécois aux décisions des c.a. d’entreprises, étrangères ou non ? La réponse à cette question c’est NON; l’État du Québec doit occuper un siège au c.a. de ces entreprises en acquérant une part du capital-action de ces entreprises. Ainsi, en plus de retirer des redevances sur la matière brute extraite du sol, des dividendes sur le capital-actions et un chien-de-garde au c.a. sont des règles minimales raisonnables prévalant dans des partenariats d’exploitation de ressources naturelles d’autres pays, notamment la Norvège, la Suède et l’Australie. Pourquoi n’y a t-il pas de ce type de règles dans le Plan pour les p’tits amis de John James?
Et pourquoi n’entend-on jamais parler de nos gouvernements de plan de développement dune industrie secondaire québécoise ( sauf pour le bois) dans ce secteur que sont nos ressources naturelles, des usines de première, deuxième et même de troisième transformation de matières brutes ?
Pourquoi, depuis toujours au Québec, laissons-nous piller les ressources de notre sol par des entreprises étrangères qui les exportent à l’état brut ailleurs partout dans le monde ? Offrant ainsi nos richesses, en retour de quoi au juste ? Pourrait-on répondre à cette question quelqu’un ?
Pourquoi pensez-vous que John James dépense-t-il des millions de dollars en pub télé et radio vantant sa forme de lapidation de nos richesses du nord ? Pour hypnotiser le peuple, créer un écran de fumée, alors qu’il remplit des valises plein de « cash » provenant du trésor publique pour les remettre sous forme de subventions aux grandes corporations étrangères, qui lui retourneront un jour l’ascenseur, si cela n’est pas déjà fait.
Non, les discours en faveur de la vertu ne m’émeuvent pas quand cela a pour but d’exploiter la naïveté, l’innocence et l’ignorance de toujours trop de Québécois(es).
J’écrivais « dilapidation de nos richesses du nord » plutôt que « lapidation », vous l’avez deviné.
Il faudrait que les Québécois fassent preuve de solidarité, comme lors de la crise du verglas, pour reprendre possession de notre destin, comme vous le soulignez si bien M. Perrier.
Même en Scandinavie la bête fait des ravages. Les filets sociaux ne sont plus ce qu’ils étaient. Les mailles deviennent de plus en plus grandes. Le néolibéralisme fait des siennes, même dans ces pays où la raison semblait prévaloir.
Votre appel me fait penser à l’appel du 18 juin du Général de Gaule. Peu de gens l’ont entendu, ce jour-là. Je souhaite que votre appel soit ouï, urbi et orbi et qu’il fasse des petits.
Pour vous prouver que j’ai bien lu votre texte, je vais vous faire sourire un brin, sans méchanceté, comme d’habitude. Vous avez écrit ornières alors que vous pensiez oeillières, j’en suis certain. :-) Ah! le cerveau, pas toujours bon serviteur le coquin.
J’ai désormais pris l’habitude de copier mon texte : » Cntrl C « , avant de l’envoyer. Ainsi, comme il arrive parfois, si ça plante, disparait dans l’éther, je peux le remmettre en place en faisant » Cntrl V » dans l’écran douleureusement vide.
Bonne chance!
En Indonésie, sous la famille Souharto, là où la corruption régnait en maître, le gouvernement laissait les entreprises investir et, une fois l’entreprise bien en selle, bien implantée, la famille dirigeante mettait les mains sur 80 % de l’affaire. Cette famille est devenue très riche avec le temps.
Je ne suggère pas cette manière quelque peu cavalière, mais efficace, à notre gouvernment. Mais il y a certainement moyen de satisfaire tout le monde en prenant les mesures légales qui s’imposent pour assurer un avenir meilleur à nos enfants et petits enfants, comme on voit ailleurs.
Pour le moment, nos dirigeants, nos élus sont à la solde des multinationales. Il faut les remplacer et recoller les pots cassés. Nous étions sur la bonne voie, déjà, avec Québec inc. Nos ennemis ont bien manoeuvré et Québec inc est démoli, en tout ou en partie. Nous pouvons reprendre le pouvoir et tout reconstruire. Il n’est pas trop tard.
Sursum corda! Debout les coeurs!
Monsieur Perrier !
Premièrement je ne crois pas que les Parizeau et autres intervenants ne venant pas de l’entourage libéral et de leurs petits amis du privé soient en désaccords avec un projet d’envergure pour améliorer le Québec entier dans le domaine de l économie. Ce n’est pas le projet comme tel qui agace mais plutôt par QUI le projet sera mené. Depuis quelques années les odeurs de corruption et de malversation sont plus que jamais présentes dans l’entourage de ce gouvernement avec des gens douteux qui comme par hasard sont de grands contributeurs a la caisse du PLQ,.
La saga des amis du régime comme M. Caillé et l’Industrie du gaz de schiste est révélatrice à ce sujet. Les pirouettes de John James Charest devant son ami Bastarache laisse aussi un énorme doute dans la population et (hélas pour ses admirateurs) ce n’est pas le Premier Ministre Charest qui est sortie gagnant dans la perception des citoyens mais plutôt Bellemare !
Et il ne faudrait surtout pas oublier les stepettes des plus médiocres d’un John James Charest et la mise sur pied de la Commission Charbonneau, pièce de Vaudeville des plus loufoques dont nous aurons eu droit depuis des décennies au Québec. Vous parlez des coûts énormes de la prise en charge des infrastructures et justement c’est dans ce domaine en particulier que les odeurs de copinages avec ce gouvernement sont les plus tenaces.
Un grand projet pour le Québec ? OK ! Mais quand ce projet est porté par une équipe des moins fiables et des plus douteuses il faut prendre les mesures pour que ce projet ne devienne pas une source d’enrichissement pour le privé et les petits amis seulement !
M. Perrier ! Vous semblez vouloir demander aux québécois de balayer sous le tapis les dernières années exécrables d’un gouvernement usée et incompétent sous prétexte qu’il nous faut un projet grandiose !
J’en suis mais avec un autre gouvernement si vous n’y voyez pas d’inconvénient !
Allez voir le commentaire Bouchard sur l’article de R.Lehir, portrait de liens étroits.
John James, en 2003, avait un Plan sud. Devenir le premier ministre qui allait se faire une place indélébile dans l’Histoire du Québec, soit celle d’Intendant colonial ayant réduit le statut de l’État québécois à celui d’une république de bananes.
La première phase de son Plan sud est complétée, soit celle de l’implantation d’un système de corruption endémique dans l’appareil d’État québécois. La deuxième phase de son Plan sud en voie de se réaliser est la dilapidation systémique de notre richesse collective, de nos ressources naturelles.
Allons-nous le laisser compléter son Plan sud, lui faire une place dans l’histoire du Québec en avalisant son horrible dessein de roi-nègre ?
Bonjour monsieur Perrier,
Je suis d’accord avec vous qu’il y a urgence que le Québec doit investir dans un projet majeur et en même s’occuper des infrastructures qui s’écroulent et aussi de la santé, de l’éducation, du transport etc. Je crois que comme vous la population du Québec réalise qu’il y a péril en la demeure.
Mais, parce qu’il y a un mais, un gros, je suis inquiet, et je ne suis pas seul.
De la façon dont le gouvernement Charest depuis maintenant 8 ans n’a pas agi de façon responsable dans la gestion des affaires du Québec.
Comme moi, vous connaissez tous les problèmes causés par ce gouvernement du PLQ. Je ne peux pas tous les énumérés mais juste comme ça: les routes, les ponts, les hôpitaux, la santé à deux vitesses, le domaine de la construction et aussi le crime organisé qui s’est infiltré au sein du gouvernement et dans nos institutions.
Et là, le projet du Grand Nord qui ne cesse de nous causer des inquiétudes car on ne nous dit pas tout. Je suis inquiet quand le gouvernement me parle de redevances pour le peuple.
Des hommes de la finance et de l’économie viennent nous dire que le projet du Grand Nord est un bar ouvert. Faut-il se fermer les yeux?
Monsieur Perrier vous nous demandez d’être solidaires mais solidaires envers qui ou quoi?
Le Québec est taillé en pièces par un gouvernement irresponsable alors j’espère que ce n’est pas envers ce gouvernement que vous voudriez que je sois solidaire?
Il serait important que vous élaboriez un peu plus!
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Fernand Lachaine
Ma longue tirade d’hier, en quatre volets consécutifs (pour la raison donnée relative au bogue qui persiste lors de l’envoi…) n’avait pour but que de signifier la grande urgence qu’il y a de nous atteler collectivement à un projet d’envergure. Quelque chose qui permette de financer tout ce qui demande de manière pressante à être financé.
Le Plan Nord? C’est ce que nous avons actuellement sur la table. Un projet encore imprécis, certes, mais qui pourrait s’avérer prometteur.
En aucun cas, toutefois, je suggère d’en laisser les rênes à certains – peu importe qui – de façon exclusive. Ni aux libéraux, ni aux péquistes, ni aux caquistes. Un grand projet collectif, de société. Un projet qui devrait aller de l’avant selon un mode apolitique. Parce que la politique, et surtout la basse politique partisane, n’a aucunement affaire dans un grand projet de société.
Que l’actuel gouvernement soit terriblement impopulaire, soupçonné des pires malversations, ou encore que l’Opposition ait de beaucoup perdu de crédibilité en se tiraillant continuellement, et que de nouvelles formations cherchent à profiter de l’occasion pour faire des gains, tout ça ne change en rien notre urgent besoin collectif de rapidement aller de l’avant avec un, ou deux, ou trois… grand(s) projet(s).
L’heure n’est pas du tout à la partisanerie. L’heure est à se serrer les coudes, à toutes et tous mettre l’épaule à la roue.
Il y va du maintien de ce qui importe pour nous tous.
Lorsque la roue sera enfin en mouvement, celles et ceux désirant tellement se chamailler pourront à nouveau revenir à leur dada…
Pas maintenant.
(Vous avez absolument raison, M. Gingras: oeillères…)
Monsieur Perrier !
Votre façon d’essayer de banaliser un ti-peu la situation du PLQ et de son chef face la grogne populaire semble ressortir assez souvent dans vos commentaires concernant le Plan Nord et les inquiétudes de la majorité des québécois .
Actuellement le PLQ est perçu comme suspect et avec raison , alors les grands projets pour que John James Charest puisse redorer un peu son blason et laisser un héritage autre que celui d’une gouvernance déficiente depuis qu’il est PM du Québec ne semble pas emballer la grande majorité des québécois .
Sorry ! Je me répète , un projet intéressant OUI mais pas avec eux au pouvoir !
Bien sûr, Monsieur Asselin, le «messager» ne passe pas très bien… Jean Charest n’a pas tellement la cote par les temps qui courent.
Évidemment, Pauline Marois ne passe guère mieux de son côté, pour d’autres raisons.
Quant à François Legault, lui non plus ne passerait pas davantage s’il n’était pas perçu comme seule solution de rechange.
Mais, les «messagers» du moment ne sont pas mon propos.
Ce qui m’intéresse relativement à un grand projet de société, qu’il s’agisse de ce Plan Nord actuellement sur la table, encore embryonnaire et donc très imprécis, ou tout autre projet d’envergure qui pourrait nous être présenté, c’est le «message».
Ne serait-il pas possible d’en arriver – et je ne saurais dire comment – à une collaboration apolitique, une sorte d’alliance qui laisserait toute partisanerie à la porte le temps qu’il faudrait, pour enfin s’atteler à la pressante tâche de mettre sur pied quelque chose de dynamique et prometteur en vue de notre avenir à tous et à toutes?
Que l’on confie la direction de cette éventuelle locomotive à un conseil de gestion et de développement, avec à sa tête quelqu’un d’une grande compétence reconnue, ou selon une autre formule. À cet égard, je ne m’y entends pas particulièrement. Mais que ce soit un organisme indépendant, qui ne serait redevable qu’à l’Assemblée nationale, par exemple. Mais, je le répète, cet aspect me dépasse complètement.
Je termine en ajoutant que, si je devais me définir en un seul mot, celui-ci serait «observateur». Je regarde autour de moi, je lis sur ceci et sur cela, j’emmagasine continuellement des tas d’informations, je constate. Et en bout de ligne, au fil des années, cette constante observation s’est traduite en chroniques (du temps où j’en tenais dans diverses publications) ou en chansons.
Aujourd’hui, cet «observateur» que j’ai toujours été note un urgent et criant besoin pour un gros projet collectif ici au Québec. Pour que nous puissions maintenir nos acquis et nous surpasser dans l’avenir. Oubliez Jean Charest, Pauline Marois, François Legault. Ces personnes ne sont que de passage dans le décor. Ces «messagers» ne m’intéressent pas beaucoup. Seul le «message» revêt de l’importance…
M. Perrier !
Pour mettre sur pied et diriger un projet semblable il faut un gouvernement et celui que nous avons présentement n’ a plus de crédibilité surtout avec un projet ou les richesses naturelles du Québec sont en jeu et dont beaucoup de gens du privé trouve dans ce gouvernement du PLQ une bonne source d,alimentation !