Armé de sa majorité et d’un Bloc décimé depuis l’élection du 2 mai, Stephen Harper n’a vraiment plus besoin du Québec. Ou si peu…
Avec comme résultat qu’il peut enfin donner libre cours à ses obsessions ultraconservatrices: patriotisme, monarchie et militarisme. Il peut, sans sourciller, nommer des anglos unilingues aux plus hauts postes. Avec le projet de loi C-10, il peut même se moquer ouvertement d’une approche favorable à la réadaptation des jeunes contrevenants – celle du Québec.
Le tout, en sept mois seulement de gouvernement majoritaire! Un pensez-y bien pour les 41 mois qui restent à ce mandat-ci…
Au printemps, j’écrivais sur cette page qu’une fois majoritaire, le régime Harper deviendrait un véritable rouleau compresseur. Ce fut le cas.
Or, la classe politique québécoise est fort mal équipée pour y résister.
Même face à la vague patriotique-feuille-d’érable, monarchiste et militariste, ce fut silence radio, ou presque, chez la classe politique québécoise.
Sur C-10, le ministre de la Justice du Québec s’est certes déplacé à Ottawa pour y dire son désaccord, mais il est rentré bredouille comme un quêteux un peu trop achalant à qui on ne daigne même plus lancer un petit 25 cents.
Même chose pour l’abolition du registre des armes d’épaule et la destruction de sa banque de données. Et même traitement à Ottawa pour le ministre québécois de la Sécurité publique…
Quant au PQ, sa chef ose à peine dire le mot «souveraineté» et préfère demander à Jean Charest de se «fâcher» plus contre Ottawa en annonçant un code criminel québécois. Un code, bien entendu, provincial. Bref, Stephen Harper peut dormir tranquille.
Une CAQ docile
Du côté de chez la Coalition Avenir Québec (CAQ), on se fait docile. Comme si la donne musclée servie le 2 mai dernier n’existait pas. Docile, François Legault, lui aussi, demande à M. Charest de faire le «choqué» face à M. Harper.
Ici, on sent bien l’influence de Lucien Bouchard – le mentor de M. Legault. Lorsqu’il était PM, M. Bouchard aimait bien, lui aussi, faire le «choqué» devant Jean Chrétien. Mais sans jamais se fâcher suffisamment pour reprendre la promotion de la souveraineté…
Tout en pratiquant la politique de la «chemise déchirée», François Legault se fait doux comme un agneau. Un agneau que M. Harper se servira sûrement en sauce s’il venait à prendre le pouvoir.
Car M. Legault se contente de bien peu. Au point où l’ex-ministre péquiste voudrait rétablir les ponts avec M. Harper. Il désire même voir le Québec devenir un vrai joueur qui contribue à la fédération.
Comment? M. Legault dit que c’est en donnant au Québec un rapport de force avec Ottawa. Comment? Selon lui, avec un Québec assez riche pour se passer de la péréquation d’ici 10 ans – soit presque 8 milliards de dollars par année.
Bref, pour M. Legault, une province riche est une province puissante. Mais le Québec n’est pas une province comme les autres. C’est le seul État francophone du pays. C’est donc politiquement qu’il parle. Or, la CAQ se déclare d’avance impuissante puisqu’elle enterre la souveraineté autant que le fédéralisme renouvelé. Le silence des agneaux…
Cette position comptable des caquistes perpétue également le mythe d’un Québec-province-pauvre-et-quêteuse. Ce qui est faux.
En juin, Claude Picher, chroniqueur à La Presse parti depuis à la retraite, en faisait la démonstration contraire. Se basant sur les travaux de l’Institut de la statistique du Québec, il notait que le Québec tire autour de 25% de ses revenus en péréquation et transferts fédéraux, alors qu’en Ontario, c’est 22%. Plusieurs provinces en reçoivent même une part plus élevée que le Québec.
Même les riches – Alberta, Saskatchewan et Colombie-Britannique – comptent sur les transferts fédéraux pour 15 à 20% de leurs recettes.
Ce qui n’a pas empêché Conrad Black de se fendre d’un article fielleux félicitant les fédéralistes d’avoir vaincu les nationalistes en achetant le Québec à coups de milliards de péréquation et transferts fédéraux. Seule la CAQ, peu dérangeante, trouve grâce aux yeux du magnat déchu.
Donc, le Québec, un quêteux? Sur le plan économique: non.
Sur le plan politique? C’est une autre histoire. Et ce, des deux côtés de l’Assemblée nationale. C’est d’ailleurs ce qu’exprimait récemment Paul Piché dans Le Journal de Montréal. Dans une longue lettre ouverte, il disait s’inquiéter d’un PQ qui n’ose plus relancer le débat sur la souveraineté…
Et ce n’est certes pas la CAQ qui, avec sa toison d’agneau et sa pensée comptable, fera trembler les piliers du temple de Stephen 1er.
Les DÉS, quelque peu pipés, sont déjà jetés et les DÉSirs des Québécois font penser à l’oeuvre de Magritte: «Ceci n’est pas une pipe». Si ce n’est pas une pipe, c’est quand même PIPÉ.
JSB
Bonjour.
Voici les liens pour les chroniques en question de Claude Picher:
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/201106/14/01-4408942-la-province-de-queteux-un-mythe.php
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/201106/21/01-4411169-le-mythe-des-queteux-suite.php
Ceux qui accusent le Journal de Montréal d’être au service exclusif des fédéralistes et de la finance doivent bien admettre que ce journal a consacré 2 pages entières, seulement pour ce message de M. Piché et qu’il y a plusieurs chroniqueurs qui prennent partie en faveur de la souveraineté du Québec « sa séparation du Canada ».
Si le Québec est si économiquement semblable aux autres provinces, pourquoi est-ce qu’il reçoit la moitié de la péréquation quand il ne représente plus que moins de 25 % de la fédération canadienne, en nombre de Canadiens ?
L’autre Piché peut bien analyser les chiffres à sa façon mais la péréquation est un genre de BS payé aux provinces pauvres. Pas trop ban d’en recevoir plus que les autres.
Ma conclusion, plus haut, étati écrite «Pas trop ban d’en recevoir plus que les autres.» à la place de «Pas trop bon d’en recevoir plus que les autres.» S’cusez !
Mme Legault, vous exprimez sur votre blogue, propos après propos, toute la désolation d’un désert d’idées et d’actions politiques au Québec depuis 1996 notamment l’abandon du projet d’une pleine reprise en main de notre destin national.
Cette supercherie qu’est le système de péréquation Rocanadian faisant croire en une « générosité » de l’étranger envers le Québec est un mythe des plus coriaces à défaire, un argument de la propagande pro-colonialisme rocanadian des plus mensonger véhiculé au Québec.
Alors que le Québec contribue, bon an, mal an, en taxes et impôts versés à Ottawa, pour 25% des revenus du gouvernement du Rocanada, soit 60 milliards des 240 milliards du budget fédéral en 2010-2011, les Québécois n’ont qu’une vague idée de la valeur des services rendus au Québec par Ottawa en retour des 52 milliards demeurant dans les coffres du maître Ottawa après paiement de la péréquation..
Comme vous nous le rappelez si bien, 25% du montant total de la péréquation fédérale, 8 milliards versés au Québec, représente un retour de nos taxes et impôts versés au trésor publique rocanadian; un retour tout a fait normal puisque le Québec contribue à la masure de 25% du total des revenus perçus par Ottawa partout dans le « Canada ».
Les fédérastes du Québec se gardent bien de faire le bilan des opérations financières fédérales des 60 milliards en taxes et impôts provenant bon an, mal an, du Québec.
Après déduction du montant de 8 milliards en péréquation, qu’en est-il du bilan des 52 milliards restant en taxes et impôts versés dans les coffres du trésor publique Rocanadian par le Québec ? Pourquoi tenir le secret un bilan de l’usage par le Rocanada du magot des 52 milliards dérobés aux contribuables Québécois au bénéfice du Rocanada, année après année ?
Aussi , les Québécois, en trop grand nombre, ignorent l’historique du développement économique du Rocanada, depuis toujours mieux servi que le Québec à cet égard, et cela avec nos propres impôts versés à Ottawa.
Comme des enfants, les fédos au Québec n’aiment pas la « chicane », concept enfantin d’un échange ferme d’arguments, du pour et du contre, ils préfèrent laisser leurs voisins faire la loi dans leur propre cour, et les laisser y cueillir les fruits et légumes de leur jardin à volonté de peur d’avoir peur de leur faire peur.
Nous ne sommes plus que dans le PATHÉTIQUE ici, comment expliquer une tel comportement si ce n’est pas celui d’un peuple colonisé à l’os ?
Vous avez bien raison, Monsieur Gascon. Pis encore, les Canadians essaient de culpabiliser le peuple québécois en prétendant nous faire des cadeaux (Avec notre argent en plus), et certains (Je n’ose les qualifier) du Québec tombent dans le panneau. Pourquoi en somme le peuple Canadian voudrait-il à tout prix nous garder dans leur Fédérastion si n’en tirait pas un gros profit?
J’aime beaucoup votre perception de la situation politique canadienne et québécoise madame Legault et je partage entièrement cette légende urbaine de la supposé pauvreté de la Province of Québec !
Concernant Harper il est présentement le politicien le plus heureux de la planète. Le Bloc est parti et le NPD ne semble pas encore être arrivé. En plus sa majorité lui permet de gérer le pays selon ses convictions, celle d’ un conservateur issue du Reform Party donc un évangéliste républicain des plus rétrograde ! Les gens qui ont votés en masse pour le NPD pourront facilement constater pour qui ou pour quoi ils ont votés dans les mois et les années qui viennent ! Qu’il doit être content Harper de voir Gilles Duceppe sur la touche !
Au Québec la situation est déplorable. Le PQ ne fini plus de s’enliser. Bientôt Pauline Marois ne parlera plus de la gouvernance souverainiste car ce mot est maintenant considéré comme intolérable dans l’environnement péquiste. Elle nous parlera sûrement de la gouvernance nationaliste, concept copié directement chez Allaire et Dumont mais avec un soupçon d’épices Maroissienne !
Tant qu’a Legault son image de joueur vedette est un peu ternie depuis qu’il a sauté sur la patinoire. Les québécois commencent a se rendent compte qu’il est plutôt un joueur de deuxième trio et que le premier trio du CAQ n’est pas encore trouvé ! Legault veux continuer l’œuvre de destruction entamé par Lucien Bouchard et son déficit zéro. C’est gens là veulent se débarrasser de l’argent de la péréquation mais en faire payer le prix aux citoyens plutôt qu’a leur petits amis. Des amis probablement semblable à ceux qui gravitent dans l’entourage du PLQ actuellement !
M. Gascon, vous écrivez : «Comme vous nous le rappelez si bien, 25% du montant total de la péréquation fédérale, 8 milliards versés au Québec, représente un retour de nos taxes et impôts versés au trésor publique rocanadian; un retour tout a fait normal puisque le Québec contribue à la masure de 25% du total des revenus perçus par Ottawa partout dans le « Canada ».
Vous avez mal traduit ce qu’à écrit Mme Legault qui parle de 25 % de péréquation et de transferts fédéraux, pas 25 % de la péréquation seule. Nous recevons, au Québec, près de 50 % de la péréquation canadienne. Attention !
D’accord M. Asselin, le Québec n’est pas pauvre, juste moins riche que la moyenne canadienne, c’est la raison qui fait que nous recevons environ 50 % de la péréquation des autres provinces plus riches, via le fédéral. Le Québec pourrait très bien se supporter et vivre sans le Canada à condition de ne pas subir un boycott trop sévère du ROC et de son ami anglophone, les États-Unis. C’est la raison qui milite en faveur d’une séparation amicale du genre gagnant-gagnant. C’est la raison principale pour négocier à la place de confronter.
M. Bousquet !
Evidemment votre crainte légendaire vient encore jouer les trouble-fêtes dans votre perception d’ un Québec Souverain ! Tout les peuples qui se sont affranchis l’ont fait avec courage et détermination ! Des qualités plutôt discrètes dans le PQ actuel !
Que nous sommes donc ingrats, nous les Québécois, compte tenu des largesses de notre valeureux premier ministre canadien Stephen Harper… Il est grand temps de remédier à notre consternant manque de reconnaissance à son égard.
Voici donc ce que je propose: lui offrir un cadeau qu’il ne pourra que vraiment apprécier lors de son prochain anniversaire, lequel tombe dans exactement cinq mois d’aujourd’hui, jour pour jour, soit le 30 avril.
Et qu’est-ce qui pourrait indéniablement faire son bonheur à ce brave homme, me demanderez-vous? Une magnifique grande huile de Sa Gracieuse Majesté la reine Elisabeth II. Un tableau qu’il pourra fièrement accrocher dans son bureau et montrer à tous les chefs d’états ou ambassadeurs qui viendront lui rendre visite!
Après tout, nous comptons parmi nous de nombreux artistes de grand talent, et pareil témoignage de notre part – malgré le peu de temps qu’il reste avant le 30 avril prochain – ne nous demandera que bien peu d’efforts et la toile pourra sans problème être prête à temps pour le grand jour.
Que l’on s’imagine simplement l’immense bonheur qui envahira alors notre Très honorable premier ministre lorsqu’il aura achevé de déballer son cadeau…
Les téteux
Définition: Qui fait preuve d’une indulgence excessive dans le but d’obtenir quelque chose en retour.
Exemple: Regarde le têteux y amène une pomme au prof
Québec: cinq députés, quatre ministres
«Évidemment, nous avons un petit caucus au Québec, mais quand même, ce sont des députés très forts», a déclaré Stephen Harper à sa sortie de Rideau Hall.
Quatre des cinq députés conservateurs du Québec siègeront au sein du conseil des ministres du nouveau gouvernement canadien. Et du nombre, au moins trois occuperont un rôle lié au développement économique, en a décidé le premier ministre Stephen Harper.
http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/gouvernement/nouveau-conseil-des-ministres–le-quebec-a-l-economie/530887
Ces cinq députés conservateurs passeront sans doute à l’histoire pour leur collaboration avec Stephen Harper contre les intérêts québécois.
Du goudron et des plumes, c’est tout ce qu’ils méritent.
Certains fédos, comme certains colons de la colonie, courbent l’échine devant leur maître Ottawa pour le bisouter de la bague à l’anuslaire, en retour de 12% de ce dernier du total des 60 milliards qu’il leur a pris dans leurs poches; ils s’égosillent de se faire f…louer de 52 milliards par année. Ils croient pratiquer le plus vieux métier du monde parce qu’ils se font f…louer. Incroyable…
Incroyable mais vrai, ils voudraient se faire f…louer non pas seulement pour une somme de 52 milliards par année mais pour 60 milliards. Que comprendre d’un tel raisonnement sinon de3 la bêtise humaine ?
Bonsoir.
Et voici le lien vers le texte de Paul Piché ainsi que quelques entrevues:
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2011/11/20111128-104815.html
M. Gascon, si le Québec se faisait voler 52 milliards de dollars par année par le fédéral, ça ferait longtemps que les séparatistes, de tous les partis séparatistes québécois, miseraient sur ce déficit pour réaliser la séparation ou l’indépendance ou la simple souveraineté « tous des synonymes » mais, ce n’est pas le cas.
Il y a plein d’autres retours du fédéral vers les provinces, comme les pensions de vieillesses qui sont prises directement sur les revenus courants du fédéral. Il n’y a pas de fonds d’accumulés pour les payer. Ces pensions coûtent de plus en plus cher parce que nos vieux sont de plus en plus nombreux et ils vivent, de plus en plus vieux.
Legault, le père du bilan financier très positif de l’an Un d’un Québec souverain semble ne plus croire a ses propres chiffres. Bien sûr au moment du dévoilement de son bilan financier il rêvait encore de la possibilité de devenir le numéro du PQ ! Après avoir constaté que sa candidature ne serait pas retenu curieusement les même chiffres ne serait plus valable et le Québec Souverain relèverait de l’Utopie ! Pas possible ce que l’odeur du pouvoir peut faire a certains individus !
Le plus surprenant c’est cette attitude de soumission des plus indigeste d’un bon nombre de nationalistes du PQ (je ne dirai pas souverainistes pour ne pas les effrayés) et d’ailleurs qui croient dur comme fer a cette dépendance envers le Canada tout en continuant à militer dans un parti supposément indépendantiste ! Faut le faire !
Les péquistes qui ne croient pas a la viabilité économique d’un Québec souverain devraient tout simplement avoir la décence de quitter ce parti SOUVERAINISTE et allez se blottir dans le bras Canadien en remerciant le ciel de faire partie du plusss beau pays du monde !
Concernant Legault je crois qu’il n’est qu’un clône ( pas trop ressemblant physiquement ) de Lucien Bouchard …son idole !
Y’a des limites a la putasserie !
Certains commentaires ci-dessus ont péroré, réfuté, et tout compte fait assez acerbement débattu à propos d’un faramineux 60 milliards que le gouvernement soutirerait annuellement au Québec pour n’en retourner qu’un maigre 8 milliards, ce qui nous occasionnerait une perte nette de 52 milliards…
Serait-ce effectivement le cas?
J’ose penser que si cela l’était, cela ferait belle lurette déjà que les ténors de la souveraineté québécoise en auraient fait leur principal cheval de bataille, martelant à répétition depuis des années l’inacceptable ponction, le tout bien étayé par des chiffres indisputables et confirmés par des vérificateurs et analystes crédibles, libres de toute inclination partisane.
Or, rien de tel ne s’est jamais produit.
Certes, les ténors souverainistes ajoutent de temps à autre à leurs arguments l’idée qu’il pourrait y avoir un certain – quoique imprécis – avantage économique à ce que le Québec soit séparé du Canada. Mais l’accent n’est pas mis sur cet aspect de la question. La langue, la culture, le plein contrôle sur nos législations ou sur nos ressources, voilà de quoi nous parlent ces ténors souverainistes.
Et puis, notre hôtesse Mme Legault (dans le présent billet) n’en touche pas davantage mot de ces hypothétiques 60 milliards…
Enfin, s’il y avait réellement annuellement une si énorme fuite de capitaux au profit du reste du Canada, cela fera longtemps qu’il n’y aurait plus au Québec le moindre fédéraliste et que tout le monde aurait viré séparatiste pur et dur…
Oublions donc pareille chimère.
De toute évidence les pro-colonialisme rocanadian éviteront toujours de rendre compte de l’usage par le Rocanada des taxes et impôts des Québécois versés à Ottawa, allant même jusqu’à nier les montants en cause.
Bien entendu que les Québécois ont des services du gouvernement du Rocanada, souvent dupliqués à ceux rendus par le Québec, cette duplication d’administration et de services est un gaspillage de fonds publics inqualifiable dont les Québécois feraient l’économie dans un Québec souverain.
Certains sur ce blogue s’égosillent de ne se faire f…louer par leur maître, non pas de 52 milliards de leurs propres avoirs, mais de seulement une partie de cette somme.
Vraiment très édifiant comme raisonnement.
Évidemment, aucune réplique de leur part quant au développement économique du Rocanada à même les richesses du Québec f…louant le peuple québécois encore davantage sachant que cela crée de la richesse de façon exponentielle pour ses bénéficiaires.
Quelle tristesse que cet esprit servile d’encore trop de mes compatriotes !!! Esprit sans cesse présent et renouvelé de génération en génération au Québec.
Vous êtes vraiment impayable vous! Si vous n’existiez pas, faudrait assurément vous inventer…
À naviguer comme vous le faites entre le rabaissement de quiconque pourrait émettre de sérieux doutes sur la validité de vos assertions et les gros bouquets fanés d’insultes que vous distribuez à qui mieux mieux, comme parvenez-vous à garder le pas – ce pas que vous seul avez évidemment dans le régiment – Monsieur Gascon?
Ce n’est certes pas en dénigrant et en méprisant les autres que l’on s’élève le moindrement, et encore moins en appuyant ses motifs pour ce faire sur des exagérations que personne – fort heureusement – ne partage. De quelque côté que ce soit.
À tirer sur les messagers plutôt que de répliquer au contenu de leur messages et ignorer de répondre à des questions de vos interlocuteurs est pour le moins qu’on puisse dire…faible. Pour ce qui est de ce qui peut être impayable chez-moi ce sont ma langue, ma culture et mon identité québécoise…ma mère et mes enfants ne sont non plus à vendre. À bon entendeur salut.
Et maintenant: 70$ millions en deniers publics, au bas mot, pour les «célébrations» de la guerre de 1812…
http://www.ledevoir.com/politique/canada/337360/la-facture-des-celebrations-de-la-guerre-de-1812-gonfle-a-70-millions
J’apprécie énormément vos analyses madame Legault! Merci.
D’impénitents dépendants se trémoussant la pomme d’adam d’une pension de vieillesse du fédéral payée à même nos 60 milliards de taxes et impôts versés bon an, mal an, par les Québécois à Ottawa est un exemple d’un comportement inqualifiable provoqué par la bêtise de simples d’esprit.
Voilà pourtant un exemple classique, entre d’innombrables exemples, de gaspillage en fonds publiques, en coûts, frais et salaires, d’un service qui serait rendu par la Régie des rentes du Québec dans un Québec souverain, là où nous pourrions faire l’économie d’une duplication de fonctionnaires causée par le régime colonial rocanadian.
Madame bonjour
je vous lis avec beaucoup de plaisir et d’intérêt.je peux vour faire une remarque……
on dirait que vous avez été traumatisée par En lutte ou le PCO dans votre prime jeunesse,,,,vous ignorez COMPLÈTEMENT quebec solidaire…..ce jeune et petit parti prône la democratie…le féministe…la justice sociale…l’écologie
De toute évidence, vous ne me lisez pas depuis très longtemps. Ce qui, par ailleurs, est tout à fait de votre droit…
http://voir.ca/josee-legault/2011/05/20/pq-vs-khadir/
Par contre, quant à cette référence douteuse sur mes présumés taumatismes de jeunesse, c’est une autre histoire…
M.Harper en voulant plus punir les jeunes criminels, et faire cesser les sentences bonbons, suit plus la volonté démocratique des citoyens québécois que ceux qui banalisent le crime et le sort des victimes, et ne pensent qu’aux pôvres petits intimidateurs, voleurs, violeurs, tueurs…..
Un référendum le prouverait..les citoyens sont écoeurés des sentences bonbons et de la banalisation du crime..M.Harper , de toute évidence a bien compris la volonté populaire.
La gogauche a toujours méprisé la volonté populaire se croyant au-dessus des citoyens dont ils méprisent les valeurs..se voyant comme les pasteurs du troupeau d’inconscients du haut de leur prétention !!
Vous y allez d’un fort intéressant commentaire ici, Monsieur Michaud.
Au delà de ces «sentences bonbons» que vous décriez, vous braquez surtout un gros phare sur le concept de «démocratie». L’expression de la démocratie que serait la «volonté populaire».
Mais ce qui serait de la «volonté populaire» ne saurait que bien rarement être assimilable de facto au simple bon sens, se révéler tributaire de la raison. La «volonté populaire» me paraît davantage avoir de fondamentales affinités avec le comportement de la meute…
Et puis, pour brouiller un peu plus encore les cartes, j’ajouterais que – paradoxalement – la démocratie est elle-même intrinsèquement viciée, aboutissant fréquemment à l’anti-démocratie. Le cas étant illustré par la majorité obtenue par Stephen Harper, malgré le % minoritaire des électeurs l’ayant appuyé.
Un gouvernant, qu’il s’agisse de Stephen Harper ou de qui que ce soit d’autre, surtout lorsqu’il aura été élu faussement majoritaire (selon le % des votes qu’il aura récolté) ne devrait aucunement se comporter comme s’il avait obtenu une véritable majorité. Et, peu importe la situation, toujours prioriser la raison plutôt que de foncer tête baissée à vouloir assouvir ses dadas.
Votre commentaire aussi est intéressant M.Perrier
Il démontre qu’en chacun de nous il y a aussi quelqu’un qui méprise la volonté populaire et souhaite une forme de « dictature », que ce soit de gauche, de droite, ou dictature verte, ou religieuse etc…qui irait au-delà de la volonté populaire …évidemment pour le bien de TOUS..!!
Quand on appuie une volonté populaire ce n’est pas par respect de la démocratie, mais parce qu’on partage cette volonté.Ainsi en est-il de la race humaine…
Merci bien, Monsieur Michaud!
D’autant plus que ce commentaire – que vous avez la générosité d’avoir trouvé «intéressant» – est plutôt confus, contrairement à ce que je m’efforce généralement d’écrire.
Et puis, ce n’était même pas ce que je comptais dire au départ qui a finalement abouti sur mon clavier… J’ai ainsi bien malgré moi pris une certaine tangente, passant de la sorte de l’idée de «volonté populaire» à celle de «majorité», pour terminer avec le cas – particulier à notre système démocratique – de «fausse majorité», soit lorsqu’un gouvernement est élu majoritaire malgré une minorité de votes récoltés.
Mais tant mieux si, malgré tout, ce commentaire ayant de lui-même forcé son chemin sur mon clavier aura pu s’avérer intéressant…
Nous aurons sans nul doute, encore une fois, ce soir dans Bonaventure, une minorité de citoyens qui imposeront leur choix malgré un désaveu d’une très forte majorité de Québécois(es) du régime liberal, régime carburant à la pourriture depuis plus de 8 ans à Québec.
John James pourra accomplir son dessein maléfique qu’est son Plan sud, son rêve d’une république de bananes dans sa colonie, la Province of Kwibek. La dilapidation de nos richesses naturelles vendues à vil prix à des étrangers qui les transformeront partout dans le monde sauf au Québec. Un retour d’ascenseur de tous les Tisamis est attendu dans la tirelire, le cochon liberal.
Tant que notre mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour perdurera notre démocratie sera viciée en faveur des ordures, seuls bénéficiaires du bien publique depuis 2003..
Bonjour madame Legault,
C’est vrai que nous recevons la péréquation.
Cependant ne pensez-vous pas que si nous obtenions plus de contrats pour les industries québécoises comme Ottawa vient d’attribuer à la Nouvelle-Écosse et à la Colombie Britannique pour la construction de navires ( mais rien à la Davies de Lévis) ceci pourrait aider à diminuer la péréquation ?
D’ailleurs la péréquation ne contribue pas à développer les industries, à développer la haute technologie maritime (entre autres) mais des contrats de milliards de dollars vont aider l’économie et la technologie de ces provinces anglophones.
En d’autres mots en obtenant 50% de la péréquation, le Québec ne se développe pas au même rythme que les provinces qui reçoivent, elles, des milliards pour leur économie.
Serait-ce un piège, cette péréquation ?
Oui à la dévolution des pouvoirs, non à la simple séparation
L’objectif de simple souveraineté du PQ « la séparation » du Canada du Québec n’est pas plus populaire qu’en Écosse dont le parti séparatiste au pouvoir se demande quoi faire pour repousser le référendum sur sa séparation du Royaume uni qui ne va chercher que 25 % de OUI dans les sondages. Voir l’analyse, pleine de bons sens, de M. Aubin à l’adresse Internet suivante.
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/chroniques/benoitaubin/archives/2011/12/20111206-084400.html