Les élections partielles sont essentiellement des microclimats politiques. Elles annoncent parfois l’avenir, mais le font très rarement.
Bref, tenter d’y voir ce qui se passera à la prochaine élection générale est aussi fiable que de vouloir lire l’avenir dans les feuilles de thé.
Il en va ainsi pour le comté de Bonaventure, ex-royaume de Nathalie Normandeau et forteresse libérale notoire.
C’est donc sans surprise si, lors de la partielle du 5 décembre, ce comté soit demeuré libéral. Et ce, malgré le lourd parfum de scandale que porte le gouvernement Charest depuis des années.
Quant au PQ, ses appuis ont monté de 8%. Et ce, malgré sa chute libre dans les sondages et une crise de leadership qui n’en finit plus.
Mais attention. Si François Legault avait présenté dans Bonaventure son premier candidat caquiste, parions que le PQ en aurait souffert passablement plus encore que le PLQ.
C’est que la tendance est lourde. Depuis plus d’un an déjà – donc, bien avant sa naissance officielle -, la Coalition Avenir Québec (CAQ) gruge nettement plus d’appuis aux péquistes qu’aux libéraux.
Un parti sans coussin ni ceinture de sécurité
Sans compter qu’aux élections générales, le PLQ peut toujours compter sur un coussin protecteur confortable. Une courtoisie du vote anglophone et allophone. Ce qui, scandale ou pas, lui garantit d’avance plusieurs comtés.
Le Parti québécois, par contre, ne possède ni coussin, ni même la moindre petite ceinture de sécurité pour le protéger du danger réel de disparition qui le guette pour la première fois depuis sa fondation.
Le PQ saigne sur sa droite au bénéfice de la CAQ. Et il saigne sur sa gauche au profit de Québec solidaire (QS). Or, au lieu de bâtir des alliances avec ce dernier, Pauline Marois s’entête à lui mener une guerre d’usure aussi stérile que mal avisée.
Car on a beau répéter que les votes pour QS retourneraient au PQ si le contexte lui était plus favorable, dans les faits, rien ne prouve une telle affirmation.
Mais surtout, le PQ saigne de l’intérieur. Il perd des souverainistes déçus de son discours timide sur son option. Certains passent à Option nationale, le nouveau parti de l’ex-député péquiste Jean-Martin Aussant. D’autres préfèrent QS. D’autres encore ne veulent plus rien savoir.
Puis, il y a tous ceux qui, sans se livrer à de grands questionnements idéologiques, sont persuadés qu’avec Mme Marois, le PQ se condamne à l’abattoir. Point.
Avec tout ce beau monde et toutes catégories confondues, ça commence à faire pas mal d’électeurs qui, dans les circonstances actuelles, tournent le dos au PQ. Ou songent à le faire.
Chez les analystes, plusieurs voient la souveraineté comme étant devenu son principal handicap. Voire même la cause de son agonie appréhendée.
Pourtant, selon les mêmes sondages, sous Gilles Duceppe, les péquistes clencheraient la CAQ. Du moins, en ce moment.
Comme quoi lorsqu’un électorat déçu se détourne de sa classe politique, la personnalité des chefs, réelle ou imaginée, peut devenir un facteur nettement plus déterminant que les «idées».
Le père Noël arrive tôt… pour certains
À défaut de projets politiques enlevants, on se magasine l’illusion de la nouveauté. Même une nouveauté factice portée par d’ex-politiciens recyclés en sauveurs synthétiques. François Legault en est une des illustrations les plus frappantes des dernières décennies.
De son côté, Mme Marois fait le pari que l’hémorragie est stoppée. Un pari risqué, même téméraire.
Car son parti est blessé. Profondément. D’autant plus que la CAQ se positionne comme la nouvelle alternative au PLQ. Bref, le père Noël arrive tôt cette année pour le milieu des affaires et Stephen Harper.
À défaut de retournements majeurs, le PQ glisse lentement dans une phase potentiellement terminale. À moins qu’il ne réussisse, in extremis, à sauver quelques meubles. Du moins, suffisamment pour éviter de finir dans le cimetière des vieux partis. Malgré qu’il ne soit encore que dans sa jeune quarantaine.
Or, l’extrême détermination de Mme Marois à braver la tempête envers et contre tous ressemble de plus en plus à de l’entêtement et de la dénégation.
Le patient va pourtant mal. Et le temps court. Une élection générale viendra en 2012, c’est certain.
Et elle viendra avant que la commission Charbonneau n’ait la chance de se pointer le bout du nez sur les écrans de télévision. Comptez sur Jean Charest pour s’en assurer.
Ce qui, pour les péquistes, soulève une question existentielle.
D’ici les prochains mois, à peine, sur qui et sur quoi pourront-ils vraiment compter pour sauver leurs propres meubles?
Les propos de Josée Legault qui m’ont le plus frappé et intéressé sont ceux que voici:
***«Le PQ saigne sur sa droite au bénéfice de la CAQ. Et il saigne sur sa gauche au profit de Québec solidaire (QS). Or, au lieu de bâtir des alliances avec ce dernier, Pauline Marois s’entête à lui mener une guerre d’usure aussi stérile que mal avisée.»***
Eh oui!. Même si on peut être un tantinet réticent face à QS, il n’en demeure pas moins que ce parti a taillé et mérité sa place sur l’échiquier politique. Et le Pauline Marois ne peut pas ne pas en tenir compte!
JSB
Très bonne chronique Mme Legault.
Mon analyse de la situation :
Un véritable séparatiste qui choisit la souveraineté simple, avant tout, devrait normalement choisir l’ON de M. Aussant. Ils sont entre 12 et 15 %.
Les autres 25 % qui se déclarent, dans les sondages, souverainistes, qui souhaitent rester dans le Canada, devraient normalement diviser leurs votes comme suit : 10 % au PQ, 4 % à Québec solidaire et 11 % des plus mous, moins pressés, à la CAQ de M. Legault « .
Le 60 % de fédéralistes qui restent devraient aller à 25 % à l’ADQ de M. Legault et à 35 %, principalement, à cause du vote anglophone, au PLQ.
Après s’être fait laver à la prochaine élection générale, les « souverainistes » devront changer d’option pour suivre la tendance écossaise vers une dévolution des pouvoirs du fédéral vers le Québec, en se réorganisant l’option constitutionnelle.
Les péquistes ne désertent pas pour QS, si on se fie à la dernière élection partielle. En fait, des gens on adhéré à QS. Point.
Le constat que vous faites est, au départ, une fausseté mathématique: En termes absolus, les gens ne désertent pas le PQ, du moins dans Bonaventure. Celui-ci a pris 1091 votes entre l’élection de 2008 et la partielle d’avant-hier. QS a engrangé près de 900 voix supplémentaires. ET le PQ ET QS ont connu une progression, et ce, malgré un taux de participation plus faible que lors de l’élection générale. Conclusion: environ 2000 personnes qui avait voté pour un autre parti ou n’avait pas voté en 2008 l’on fait, soit pour le PQ, soit pour QS.
En faisant une autre lecture des événements, on se rend compte de la chose suivante:
-Alors qu’on parle d’enterrer l’indépendance, 3 partis indépendantistes seront sur les bulletins de vote aux prochaines élections. Ça ne s’est jamais vu auparavant.
-La CAQ prend une drope dans les sondages depuis que François Legault a dévoilé son logo et qu’il est obligé d’expliquer ce qu’il vient faire là. Certes, il tombe de haut, mais, tôt ou tard, il finira par atteindre le sol. Et parions que la loi de la gravité accentuera sa chute vers la fin.
-Les libéraux et l’ADQ sont les partis qui, en termes absolus, ont le plus perdu lors de l’élection partielle. Parions que c’est ce qui se produira lors de la prochaine élection générale.
Les pourcentages que j’ai inscrits plus haut peuvent varier avec le temps, avant la prochaine élection générale, mais seulement en cas de changements des discours constitutionnels des partis qui vont se disputer les sièges à notre Assemblée nationale.
Si Mme Marois arrête de parler de souveraineté, séparer le Québec du Canada, comme elle le fait depuis quelques temps pour calmer ses membres séparatistes, elle pourrait gagner des votes destinés à la CAQ de M. Legault qui remet le concept à la prochaine génération, dans une vingtaine d’années, ce qui semble faire l’affaire de 25 % de souverainistes qui déclarent vouloir voter pour la CAQ.
Le seul autre espoir « souverainiste québécois » demeure dans les politiques de M. Harper qui frapperaient trop, de mauvaise façon, les Québécois francophones. Une autre façon de compter sur le fédéral.
Gilles Duceppe est le seul qui puisse éviter au PQ de sombrer dans l’abîme de l’oubli lors des prochaines élections générales, la condition en est la remise du projet d’indépendance du Québec sur ses rails.
Un gouvernement péquiste, Gilles Duceppe à sa tête, ferait le jeu de la confrontation avec Ottawa sur la question constitutionnelle, M. Duceppe semble être le seul capable d’une telle stratégie. De tout temps il est déterminé à réaliser le projet de pays du Québec, il a le tonus et le caractère qu’exigent les fonctions de Chef d’État, qualités faisant malheureusement défaut chez Mme Marois semblant les avoirs que pour une finalité personnelle, devenir la première Intendante coloniale de la Province of Kwibek.
Vous ne pouvez nier que Mme Marois affiche ses opinions de Souverainiste du Québec plus que les Chefs du Q.S. Je crois aussi que le P.Q. aurait remporté Bonaventure comme Pariseau l’a fait en 1994, n’eut été la tentative de « particide » des dépuités démissionnaires.
En réplique voici ce que je répondais à Raymond St-Arnaud dans le dernier billet de Mme Legault, 9 décembre, « Jean Charest «j’y serai» »:
Votre proposition a été soumise aux péquistes autonomistes provincialistes lors de leur dernier congrès et elle a été battue très majoritairement. Tout simplement parce que le pays du Québec n’est plus leur projet. Le projet de ce parti est de faire de Mme Marois la première Intendante de la colonie, de la Province of Kwibek pour ajouter ainsi un paragraphe dans le grand livre de l’Histoire du Québec, Histoire que les Québécois ignorent depuis qu’elle n’est plus enseignée dans nos écoles depuis 25 ans.
Même si ce parti préférerait vivre dans un Québec souverain, ce projet n’est plus son cheval de bataille; pas besoin d’un diplôme universitaire pour Voir le gros hameçon, je dirais même un harpon comme « slogan »: « La gouvernance souverainiste ».
Votre parti politique est malheureusement devenu depuis 15 ans qu’une grosse calculatrice de suffrages électoraux. Les péquistes en 2011, que des ronds de cuir de l’alternance du pouvoir d’intendance coloniale.
Ensuite, chez les journalistes pseudos experts en politique, dans un langage enfantin, on scribouille et disserte sur le fait que des souverainistes se « chicanent ». Les péquistes ne sont plus des souverainistes depuis l’adoption de leur dernier programme, trouvez l’erreur…
M. Donati est optimiste pour le projet de souveraineté, il en faut, bravo !
M. Gascon est optimiste, seulement si M. Duceppe embarque au PQ, si Mme Marois en débarque ou demeure en lui laissant LA place, comme sauveur de la simple souveraineté du Québec qui se sortirait du Canada sous sa chefferie parce que M. Duceppe serait capable de replacer le projet d’indépendance du Québec sur ses rails.
Je commence à penser que ce serait une bonne idée que Mme Marois laisse la place à M. Duceppe, quitte à effrayer les députés du PQ un peu, pour bien voir si c’est l’option du PQ « la simple souveraineté sans association formelle » qui est le problème ou si c’est Mme Marois.
M. Gascon mise sur un changement de chef, je mise, au contraire, sur un changement d’objectif constitutionnel au PQ. Certains pensent que, plus que Mme Marois parle de séparation, plus elle améliore sa situation avec ses chances de gagner les prochaines élections, je crois tout le contraire.
M. Bousquet, quand et comment Mme Marois parle-t-elle de « séparation » alors qu’elle consacre toutes ses énergies dans sa seule détermination à devenir la première femme Intendance coloniale de la Province of Kwibbek ?
Souverainiste autonomiste provincialiste pro-colinialisme rocanadian, confédéraliste fédéraliste nationaliste, canadien-français-acadien-louisianais, croyant que le programme de son parti prône la séparation du Canada donc, par définition, de la planète Terre, pour se retrouver en orbite de la planète Mars. J’apprécie votre humour caricatural sur votre PQ et de sa cheffe.
Les dernières élections partielles dans Bonaventure ne veulent dire qu’un chose, il y’a encore des québécois francophones qui n’ont aucun sens de l’honneur et du respect de la chose publique en votant pour un député qui trainait les même odeurs perfides de malversations que ses patrons et dirigeants du parti d’ou cette odeur provient !
Concernant le PQ rien n’indique dans les résultats de cette élection que la descente aux enfers du parti est terminée. Avoir obtenu un maigre 8 % de plus dans un compté ou le parti le plus populaire de l’heure, la CAQ, n’a pas présenté de candidat c’est une anecdote et un accident de parcours.
Pauline Marois représente le problème le plus important du PQ actuellement et la laisser en poste ne sera que plus dramatique pour la survie de ce parti. Contrairement aux pronostics et statistiques parfois maniaques d’un membre du PQ et Pro-Marois sur ce blogue je crois qu’avec un Gilles Duceppe dont une bonne partie de la population semble apprécier le PQ serait dans la course et plus vivant que jamais. Et en plus je crois qu’advenant un intérêt grandissant de la population envers un PQ dirigé par Gilles Duceppe, QS perdrait des plumes et le Parti de Aussant ne lèverait pas du tout ! Personnellement mon vote irait à Gilles Duceppe même avec un programme moins de nature indépendantiste que celui d’Aussant. Je dirais même qu’un appui fort important au PQ d’un Duceppe pourrait signifier un retour des démissionnaires et même la fin d’un parti qui n’aura jamais eu le temps d’exister vraiment soit l’ON !
Avec Pauline Marois dans la course le PLQ ou la CAQ formeront le prochain gouvernement ! Le PQ risque de passer a l’histoire comme un parti ayant connu sa fin lors des élections de 2012 !
Les meubles… les vieux et le nouveaux meubles…
Ainsi, tant Pauline Marois que Jean Charest cherchent à sauver leurs vieux meubles. Du côté de MM. Aussant et Legault, il s’agit plutôt de ne pas les abimer avant qu’ils n’aient servis. Quant à Québec solidaire, l’inventaire du mobilier est assez mince, quelque chose comme une chaise pliante…
Mais des meubles, c’est bien secondaire à l’urgence de sauver notre village. Car César – à moins qu’il ne s’agisse en fait de Néron – va bientôt y mettre le feu si nous ne faisons rien pour le décourager de jouer avec des allumettes.
Que tout le monde ici oublie un peu son mobilier, se réunisse sur la place principale du village, et fasse front commun contre le pyromane qui ne trouve rien de mieux à faire qu’acheter de gros avions militaires, abolir un registre utile, organiser une commémoration d’une obscure guerre canado-américaine, balancer par la fenêtre l’accord de Kyoto, et y aller de 7,5 millions en dépenses pour célébrer en grandes pompes le 60e anniversaire du couronnement de Sa Gracieuse Majesté la reine Elisabeth II.
Voilà où se situe l’urgence en ce moment. Des meubles, il sera toujours possible de s’en procurer. De seconde main, s’il le faut. Mais le village, il faut hardiment empêcher que d’épaisses fumées nauséabondes ne viennent l’étouffer.
Que tout le monde se tienne debout et ensemble, pour une rare fois. Il faut bien faire comprendre à César/Néron qu’il n’amuse vraiment personne par ici.
Reconnaissez-vous enfin que le peuple québécois, assujetti aux diktats du Rocanada appuyant sur l’accélérateur de son bolide, la RNBP (Rocanadian Nation Building Policy), a toujours été nié dans son existence et le sera toujours dans votre pays imaginaire, le Canada ?
Je ne comprends pas le sens de votre commentaire, Monsieur Gascon.
Pourriez-vous mieux dire ce que vous cherchez à dire?
Alors seulement pourrai-je y répondre.
Merci.
M. Gascon, Mme Marois a commencé à parler de séparer le Québec avec M. Duceppe, juste avant l’élection du 2 mai quand le Bloc a été décimé, au congrès du PQ. Ils ont sorti la plan suivant qui a contribué à la chute du Bloc : Pour séparer le Québec du Canada : Première période : L’élection du Bloc, deuxième période : L’élection du PQ, troisième période : Un référendum gagnant sur la souveraineté pure dun Québec « la simple séparation du Canada ». Ils ont fait ça, pensant aider les séparatistes à se mobiliser mais ils ont alors perdu les souverainistes mous qui sont récupérés par l« CAQ de M. Legault qui ne veulent pas sortir du Canada avant une prochaine génération ou jamais.
M. Charest sait que l’idée de souvetraineté simple « la séparation » est tellement impopulaire au Québec que, quand il veut nuire au PQ, il la sort sur la place publique. Ayoye !
Vous n’avez guère de mémoire. Agiter l’épouvantail de la « séparation » a été l’argument du PLQ depuis 1969. Dans toutes les élections. Est-ce que cela fonctionne ?
Pour une tranche de l’électorat (les anti-séparatistes acharnés), oui. Mais l’argument est utilisé bien plus pour s’assurer que ceux-ci n’aillent pas voir « ailleurs » que par crainte que ces gens votent PQ (ce qu’ils n’ont jamais fait, même quand Lévesque avait pris le « beau risque » du fédéralisme). Et question aussi de s’assurer que cette clientèle aille voter.
Mais pour l’ensemble de l’électorat, force est de constater que l’argument porte moins. Cela n’a pas empêché le PQ d’être au pouvoir pendant 18 ans dans les 31 dernières années.
Le problème pour le PQ n’est donc pas la souveraineté, mais bien plutôt son image et l’absence de clarté sur sa position qui mécontente un peu tout le monde.
P.S.Petite parenthèse sur Bonaventure: Ce comté est une forteresse libérale. Le PLQ a toujours emporté ce comté depuis 55 ans…sauf en 1994, quand Parizeau était à la tête du PQ.
Et Parizeau a été le seul chef à avoir toujours été clair et constant sur sa position: « Un vote pour le Parti Québécois est un vote pour la souveraineté ». Et il est aussi le seul chef à ne pas avoir été contesté. Même quand les sondages étaient mauvais.
Chicken ou pas?
http://www.dailymotion.com/video/x4f641_la-fureur-de-vivre_shortfilms
Si elle doit partir, madame Marois a encore du temps devant elle pour démontrer qu’elle n’est pas une poule mouillée, que les péquistes ne changent pas de chef au gré du vent comme le veut la tradition et surtout lui permettre d’affronter François Legault qu’elle connait bien avec ses contradictions et sa nouvelle équipe de candidats qui seront aussi prévisibles à gérer que des poules pas de tête lâcher lousses dans la nature.
Avant que Pauline Marois ne devienne la première belle-mère du P.Q., elle ne doit pas succomber aux premiers venus parmi les siens qui se laissent attendrir par le champs des sirènes ni aux révolutionnaires de palais à la panique facile dont on attend toujours les miracles annoncés.
Si l’on croit les sondages, le PQ pourrait au moins se maintenir comme parti au parlement avec G.Duceppe chef. Rien de philosophique ni d’intellectuel il est vrai. Dans une civilisation occidentale qui ne peut se passer d’un dirigeant qui détient le dernier mot sur l’État, ce n’est pas sot que de s’interroger sur la valeur d’un chef de parti.
Pauline Marois est devenu le symbole de l’usure de la classe politique relativement et elle apparaît plus impopulaire que le PQ dans sa stricte réalité nu de parti politique.
L’époque au Québec est individualiste, matérialiste, le gouvernement Harper va t-il réveiller sérieusement une population québécoise dormante, cynique qui semble trouver en partie son miroir dans le gouvernement libéral!
Les francophones québécois sont divisés politiquement, socialement un peu de la même façon d’ailleurs que le PQ.
Les idées à part que pour une minorité de Québécois ne semblent intéresser que peu de gens.
Qu’un politicien comptable fonde son propre parti semble pouvoir régler tous les problèmes qui traînent c’est tellement simple.
Message peu optimiste.
La date butoire de l’annonce du départ pourrait être le congrès du P.Q. reporté à la fin janvier 2012; le député Bernard Drainville lui le sait en tout cas si on en juge par sa mine rassurante suite à une rencontre privée avec Pauline Marois il y a de cela quelques semaines.
Quoi qu’il en soit, qu’est-ce que cela va changer de continuer à réduire le nombre de soldats de qualité au P.Q, plutôt que d’en recruter de nouveaux?
Le Parti Québécois présente une douzaine de propositions pour changer la politique
Québec – La chef du Parti Québécois, Pauline Marois, et le président du conseil exécutif national du parti, Raymond Archambault, ont présenté aujourd’hui le cahier d’animation du prochain conseil national qui se tiendra les 27, 28 et 29 janvier 2012. Sous le thème « Changeons la politique », le Parti Québécois soumet une douzaine de propositions pour changer la manière de faire la politique.
Les propositions sont regroupées sous trois thèmes : gouverner en toute transparence, la réforme du régime politique et la participation électorale. Elles se résument ainsi :
• La mise en place d’un gouvernement ouvert et interactif;
• Le portrait des finances publiques six mois avant les élections à date fixe;
• La tenue régulière d’assemblées publiques par les députés;
• L’évaluation annuelle des engagements électoraux du parti au pouvoir;
• L’encadrement des nominations du gouvernement;
• Les référendums d’initiative populaire;
• Une consultation populaire sur les référendums;
• La décentralisation pour renforcer les régions;
• Une chambre des régions;
• La création d’une commission sur les institutions parlementaires et électorales;
• L’étude d’un système électoral uninominal à deux tours;
• Le vote des étudiants;
• L’abaissement de l’âge légal pour voter à 16 ans.
http://pq.org/actualite/communiques/le_parti_quebecois_presente_une_douzaine_de_propositions_pour_changer_la_polit
Gilles Duceppe est celui qui peut redonner une autorité au PQ et procurer une mission par un possible gouvernement péquiste de freiner l’hémorragie du français au Québec et dans ses institutions comme la Caisse de dépôt et de permettre à un gouvernement du Québec de ne pas servir de tapis au gouvernement conservateur tout en faisant le ménage dans la collusion chez les fonctionnaires et de s’occuper des ressources naturelles comme le demande Jacques Parizeau.
Ce scénario vaut mieux qu’une opposition divisé en plusieurs tiers partis dont le PQ pourrait être partie prenante avec Option Nationale!
Car le problème d’Option Nationale c’est aussi la concurrence d’un parti déjà mieux établi qui joue aussi sur l’effet du nouveau: QS.
Pas sortie donc de l’auberge espagnole d’une opposition souverainiste à gauche de la droite qui se fait kamikaze!
Tout en s’interrogeant sur un Québec Solidaire pratiquant la double personnalité qui entretient des liens avec le NPD plus étroits que l’on soupçonne. La candidate QS de Bonaventure étant l’attaché de presse du député NPD fédéral du coin.
Alors par toute cette obscurité de l’opposition non caquiste, comment croire qu’un nouveau chef au PQ G.Duceppe principalement ne soit pas le début d’une solution pratique, pragmatique mais efficace.
Quant à P.Marois, elle sera responsable devant l’histoire si elle persiste à ne pas partir et d’être la fossoyeuse du PQ et du rêve d’un Québec qui connaît un autre sort que celui actuel.
Un pays pour les francophones d’Amérique par exemple.
M. Bouchard, le Bloc et le PQ, en tentant d’améliorer la place du Québec pendant qu’il est dans le Canada, sont des partis qui sont en conflit d’intérêt sur leurs objectifs de séparation. Plus ils réussissent à améliorer la place du Québec dans le Canada, en y rendant le Québec plus confortable, moins les Québécois ainsi confortés, sont tentés d’en sortir. C’est mathématique, une vérité de La Palice, une évidence.
M. Duceppe a, probablement, à Ottawa, conforté le Québec dans le Canada. Il pourrait, au mieux, continuer de le faire à notre Assemblée nationale, ce qui éloignerait d’avantage le Québec de la séparation.
La seule façon de séparer le Québec consisterait à tenir une élection référendaire du genre : Si vous nous élisez, nous allons sortir le Canada du Québec après une rapide négociation ou en déclarant notre indépendance unilatéralement si le Canada refusait de négocier de bonne foi. La gouvernance souverainiste du PQ ne pourrait réussir à séparer le Québec que par la confrontation très solide avec le ROC, pour faire mousser le nationalisme québécois francophone mais, comme les séparatistes purs et durs obligent Mme Marois, pour les conserver intéressés, à trop s’ouvrir sur la séparation, elle apeure les mous de la souveraineté et du fédéralisme qui ont maintenant l’intention de voter pour la CAQ, pas mal plus rassurant à ce chapitre parce qu’il ne préconise pas de sortir le Québec du Canada mais être seulement nationaliste tout en coupant la bureaucratie avec une politique de mieux protéger le français. C’est ça qui le fait gagner dans les sondages.
En bref, M. Duceppe pourrait peut-être gagner une élection mais pas un référendum
Sur la politique du PIRE, voie salutaire et garantie?
C’est vous monsieur Bousquet qui parle de référendum, de mécanique référendaire.
Le BQ s’est présenté à Ottawa pour empêcher une députation fédéraliste de parler au nom du Québec sans jamais cesser de le trahir.
Les nations existent, on ne peut les faire disparaître indépendamment de leur indécision, de leurs difficultés parfois importantes ou carrément tragiques.
Si la politique du pire est la seule possible pour faire du Québec un pays, alors il se pourrait que le Québec français se transforme d’ici 40 à 70 ans en réserve de -parlant français- entre Charlevoix et la Côte Nord pendant que le sud du Québec ne serait plus francophone.
La politique du pire comme voie de redressement politique, cela marche en autant que la politique du pire ne nous emporte pas de vie à trépas c’est tout le problème.
La politique du pire est connu par Meech effet de la constitution de Trudeau ça presque fonctionné. La mobilisation souverainiste s’est faite sur la mauvaise foi libérale fédérale, la tiédeur des conservateurs de Mulroney et du gouvernement Bourassa, la non reconnaissance du Québec par le Canada.
Il manquait pourtant quelque chose pour le camp du oui au delà des tricheries fédérales sur le référendum. Et les effets de cette politique du pire avant les attaques actuelles du gouvernement Harper depuis qu’il est majoritaire c’est évidemment de s’être fait imposer une constitution contre le Québec qui créé peu de résistances présentement.
Cette politique du pire a pris forme dans le soutien de 74 députés fédéraux libéraux sur 75 pour un retour de la constitution au Canada sans prise en compte de la voix du Québec. Le Bloc décrit par plusieurs comme un faire valoir du Canada est pourtant le fruit mur en 1991 d’une réaction vitale contre une députation qui ne prend pas en compte les intérêts du Québec celle de Pierre Trudeau en 1982.
La politique du pire est de nouveau au programme en 2012.
Gouvernement Harper monarchiste, réactionnaire socialement, anti francophone, anti droits, etc. Opposition NPD qui est parti pour être le clone québécois du PLC. Alternance au Québec entre deux partis pro statu quo.
Nous verrons ses résultats. Le Québec a dormi politiquement entre 1900 et 1936. La médiocrité dans la politique du pire peut durer longtemps.
M. Bousquet aime mieux que le PQ meurt avec Pauline Marois plutôt que de reprendre vie avec Gilles Duceppe .
Les péquistes pro-Marois préfèrent couler le bateau avec l’équipage plutôt que de reconnaitre leur erreur dans le choix de Pauline Marois comme chef .
Ce ne sont pas des souverainistes mais plutôt des fans de Pauline à la vie à la mort !
M. Asselin, si je croyais que M. Duceppe sauverait le PQ, je souhaiterais qu’il en devienne chef. Je ne désire pas sauver le PQ, je désire un Québec souverain dans une forme de Canada plus efficace, parce que la simple séparation, je n’y crois plus du tout, pas plus que je souhaite que la fédération actuelle persiste avec le fédéral et le provincial en déficit en plus du municipal. Toute notre affaire publique est dans le trou, à tous les niveaux incluant nos hôpitaux.
Bien oui M. Bouchard, la politique du pire ne marche pas et celle du confort dans le Canada, encore moins.
Les politiques de M. Harper soulèveNT peu de révoltes au Québec. La nomination de quelques unilingues anglophones, des sentences de prison plus sévères pour les crimes les plus crapuleux plus la pollution en Alberta, ne décourage pas assez le Québécois francophone fédéraliste, pour réussir à le virer séparatiste. Au mieux, ça devrait mousser son nationalisme québécois.
Faudrait peut-être songer à nous bâtir une vie à l’intérieur du Canada mais avec des responsabilités bien séparées en certains domaines et partagées dans d’autres comme en matière internationale. Nous y sommes déjà. Si nous arrêtons au Québec de donner nos richesses naturelles, nos garderies, nos coupes de bois etc., par nos gouvernements provinciaux francophones, nous pourrions mieux nous développer sans nécessairement être obligés de nous sortir du Canada qui n’est, quand même pas responsable, de notre mollesse à donner nos richesses naturelles qui sont de juridiction PROVINCIALE. EST-CE QUE NOUS EN FAISONS MEILLEUR USAGE pour tout ça ?
Vous allez donc être en faveur de la position de Québec Solidaire: Au lieu de s’obstiner à tenir des référendums avant de faire quoi que ce soit (stratégie « étapiste » proposée par la taupe de la GRC/SCRS Claude Morin), QS s’engage plutôt à tenir une Assemblée Constituante élue et représentative chargée de rédiger une constitution québécoise.
On ne parle pas seulement du statut politique du Québec, mais de régler une foule de problèmes pendant depuis des décennies:
– abolition de la monarchie
– reconnaissance de la nation québécoise
– défense de la langue et la culture québécoise
– définition de l’identité québécoise
– égalité hommes/femmes
– intégration des immigrants
– relations avec les peuples autochtones
– laïcité vs droits individuels
etc.
Si l’Assemblée est vraiment représentative, le résultat devrait faire l’objet d’un large consensus. Donc un référendum destiné à l’avaliser serait certainement gagnant (et n’affaiblirait pas le Québec).
Et si le Canada est prêt à l’accepter comme base de négociation, alors la souveraineté devient caduque.
Si on se heurte à une fin de non-recevoir, c’est le fédéralisme qui le devient.
Ceux qui croit que leur option constitutionnelle est la meilleure et est approuvé par une majorité de Québécois n’aura aucune crainte face à ce processus et, au contraire, devrait sauter sur l’occasion de régler tous ces problèmes qu’on laisse pendants inutilement.
Chiche!
M. Bousquet
Depuis le temps que je vous répète que vous n’ êtes pas dans le bon parti ! Allez-un peu de courage et foncer ….vers Legault !
Le mieux, M. Asselin, serait une fusion du PQ et de la CAQ. Ils pourraient facilement prendre le nouveau logo de la CAQ qui a comme base celui du PQ mais en plus coloré.
Faudrait prendre le meilleur de ces 2 partis et laisser le pire côté, de côté. Les 2 sont près du centre, ne veulent pas de référendums rapides sur la séparation « parce que les Québécois n’en veulent pas du tout » Faudrait juste que le PQ décide d’abandonner la séparation du Québec pour laisser ça à la prochaine génération parce que l’actuelle n’en veut pas, à peur de ça, préfère l’économie à la protection supplémentaire de la langue française qui pourrait se faire avec ou sans frontières autour du Québec.
Le PQ a abandonné l’association et le partenariat dans son objectif constitutionnel, ce qui me semble suicidaire. Je vais donc voter, à la prochaine élection, pour le parti qui, dans les sondages, a plus de chances de battre le candidat du PLQ, dans mon comté : PQ, CAQ ou Québec solidaire.
La priorité est de sortir le PLQ du pouvoir avec ses magouilles électoralistes favorables à sa grosse caisse électorale, sa très grosse caisse électorale, ses anglophones captifs, ses contrats de construction et ses garderies dont plusieurs propriétaires sont de la même ethnie rivée au PLQ par ses intérêts économiques.
Je ne vous suis pas dans vos analyses (que je trouve trop réductrices (parce que binaires) et biaisées), mais je salue votre décision de voter pour le parti qui le plus de chance de vaincre le PLQ.
Cela dit, si la lutte n’est pas chaude entre le libéral et son plus proche adversaire dans votre comté, vous pouvez vous permettre le luxe de voter pour le parti qui représente mieux vos valeurs.
Quand je parle de battre le PLQ, j’inclus la CAQ comme étant un clone du PLQ. Ce « parti » est visiblement l’option de rechange de la haute finance à l’effondrement du PLQ. Tout le crie, depuis son co-fondateur Charles Sirois (président de lqa CIBC et 12e fortune du Québec), les prises de positions (refus obstiné d’une CEP sur la corruption, pas de moratoire sur les gaz de schiste, même discours que Charest et même l’industrie sur les ressources naturelles, etc.).
Même le fait que la « tournée » promotionnelle de cet été c’est essentiellement faite dans les chambres de commerce, que Legault vient de faire ses dernières annonces devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (ceux qui réservent des ovations debout à Bush, H-P Rousseau, Charest et ses ministres, etc.). Le fait que cet antre d’affairistes néo-libéraux aient aussi chaudement applaudi Legault en dit beaucoup.
Et encore cette semaine, la CAQ a tenu un banquet bénéfice à 400$ le couvert. Il n’y a guère que le PLQ qui fasse ce genre d’activités de financement qui permettent aux participants de se faire voir des futurs élus en contribuant à leur caisse.
Bref, j’approuve votre décision de battre les corrompus, mais il faudra voter pour autre que le PLQ ou son clone la CAQ.
J’oubliais, en fusionnant le PQ avec la CAQ, les séparatistes qui restent encore au PQ se dépêcheraient de devenir membre de l’ON de M. Aussant qui s’en trouverait tout content.
Vous avez raison M. Bousquet de mentionnez que le PQ de Pauline Marois et de sa garde rapprochée ressemble au parti de Legault . Bouchard aura laissé sa marque avant de faire une petite crisette d’outré légendaire et de quitter le navire péquiste. Nous savons tous que Legault est un grand fan de son modèle Lulu Bouchard et que Pauline Marois elle-même est beaucoup plus prêt d’un Lucien Bouchard que d’un Jacques Parizeau idéologiquement et politiquement parlant.
Votre erreur M. Bousquet est de croire que la majorité des péquistes et même de l’ensemble des souverainistes ont les même intérêts et objectif que les Lulu Bouchard et ses lucides, de François Legault dont le parti est justement celui de nos lucides de centre-droit et de Pauline Marois qui semble vouloir patauger dans la même eau que les Legault et nos lucides, erreur fatal qui résume bien le manque total de jugement et de stratégie du clan Marois.
Le PQ a sa naissance était un parti souverainiste et social-démocrate même en étant un parti de coalition regroupant les souverainistes de gauche et de droite. L’après Bouchard aura fait du PQ un parti complètement déboussolé tant au niveau identitaire qu’au niveau économique. Pauline Marois ne fait que poursuivre le chemin de l’incohérence et de la confusion dans sa démarche des plus contradictoires.
Normalement un parti de l’importance du PQ au Québec ne devrait pas suivre les autres partis qu’ils soient de gauche ou de droite, mais plutôt être celui que l’ont suit si ont est un québécois souverainiste.
Un autre problème très important au PQ est celui des membres comme vous M.Bousquet qui ne croient plus en l’option de la souveraineté mais qui s’entêtent de façon compulsive à demeurer membres de ce parti. Vous semblez prêt a voter pour un autre parti que le votre après avoir fait une cabale des plus intense sur ce blogue en faveur de la gouvernance souverainiste de Pauline Marois ! Quand je parle d’incohérence en voici un exemple parfait !
« Nous savons tous que Legault est un grand fan de son modèle Lulu Bouchard »
En fait, il était de notoriété publique que Legault, quand il a été recruté par Bouchard en 1998, était son dauphin (c’est cette position de dauphin de Bouchard qui a miné les chances de Legault de devenir chef du PQ). Et qu’il l’est resté pendant toute sa carrière politique (donc jusqu’en 2009). Au point que tous les analystes se sont tournés vers Bouchard pour lui demander son avis quand Legault s’est lancé avec son ami Sirois.
D’ailleurs, une « coïncidence » étrange: Sirois et Legault avait lanc.é officiellement la CAQ-mouvement exactement le jour ou Bouchard entrait en fonction comme président de l’Association pétrolière et gazière du Québec.
Les deux événements étant préparés d’avance et l’entrée en fonction de Bouchard étant connu de tous, est-ce vraiment une coïncidence ?
Certains pourraient croire que c’est une façon pour Legault de rendre hommage à son mentor &
Ou même une stratégie de marketing visant à détourner l’attention des médias sur l’entrée en fonction (très contestée) de Bouchard par un événement qui ne pourrait manquer d’être hautement médiatisé: la naissance du « mouvement » politique CAQ, peut-être futur parti à l’époque ? (Une façon de rendre service à Bouchard en lui évitant d’entrer à l’APGQ sous le feu des caméras et de ternir son image avant qu’il ait le loisir de L,utiliser pour défendre les intérêts de ses clients)
Qui peut le dire ?
M. Asselin, actuellement, il n’y a pas de partis politiques québécois à préconiser la souveraineté-association, la souveraineté-partenariat ou une véritable confédération canadienne ou union canadienne d’états souverains. Il va y avoir un parti full-fédéraliste, le PLQ, un qui ne veut rien savoir de la constitution, la CAQ et 3 qui sont séparatistes, le PQ, Québec solidaire et l’ON de M. Aussant. Le Parti Vert n’est que…vert.
Comme je ne suis pas en faveur de la fédération actuelle et contre le PLQ, je devrai choisir entre un parti neutre qui accepte de gouverner dans la fédération actuelle pendant longtemps ou un des 3 partis séparatistes qui ne seront pas capables de faire la séparation à cause du manque d’intéressés québécois.
Faute de pain…Mais vous, vous vous proposez de voter comment ?
Personnellement, un parti (soutenu de plus par la haute finance) qui propose de mettre la souveraineté de côté pendant 10 ans et de faire de même du fédéralisme renouvelé, ne diffère guère de la position du PLQ, full-fédéraliste.
En effet, que propose le PLQ depuis 1995 ? De signer sans discuter la constitution de 1982 ?
Non ! Seulement de rejeter la souveraineté et de mettre de côté le dossier constitutionnel pour un temps indéterminé (« le fruit n’est pas mûr » est le thème récurrent depuis 16 ans).
En quoi la position de la CAQ diffère-t-elle de celle du PLQ ? Les deux veulent élaguer le dossier constitutionnel pour un temps indéterminé. Défendant ainsi, de facto, le fédéralisme de statu quo.
Moi M. Bousquet je demeure un souverainiste qui croit que le PQ pourrait encore être le véhicule le plus impotant pour réaliser l’objectif .
Pour que le PQ devienne crédible et intéressant il faut qu’un ménage soit fait ! Premièrement au niveau du leadership , situation qui bat de l’aile depuis Lucien Bouchard et présentement avec une Pauline Marois qui chausse des souliers trop grands pour elle . Le PQ doit revenir ce qu’il a déjà été et pour ce faire il doit avoir un chef crédible , une orientation moins incohérente et des membres qui ont encore a coeur l’option numéro 1 du parti ! Les québécois autonomistes qui ne veulent plus de l’ option de la souveraineté doivent être honnêtes et quittter le PQ pour militer ailleurs , dans un parti comme celui de Legault entre-autre ou pour QS si ont est de la gauche et certain que la souveraineté ne se fera pas de sitôt avec ce parti .
Moi je vais voter pour un PQ qui se prendra en main , qui fera le ménage dans ses rangs et qui donnera le leadership a un Gilles Duceppe ou un autre candidat dont la population pourrait apprécier , ce qui n’est pas le cas présentement . Pour le moment la question d’un référendum est d’un ridicule consommé . Quand une personne se noie il faut d’ abord la sortir de l’eau avant de savoir ou elle habite !
Sinon je vais décider entre QS et le l’ ON ! Dans mon compté de LaSalle -Emard les Libéraux sont Rois et Maîtres et la majorité des électeurs n’ ont aucun problème a voter en se bouchant le nez car ils votent pour le Canada d’abord ! Aucune espèce d’ importance pour moi le vote stratégique !
Mais, M. Asselin, pour vous faire plaisir, déménagez comme moi, dans un comté péquiste, un comté séparatiste, un comté nationaliste qui vote OUI aux référendums sur la souveraineté-association ou la souveraineté-partenariat mais n’a jamais voté OUI sur la séparation tout-court, ce qui est l’option constitutionnelle actuelle du PQ, de Québec solidaire et de l’OP et du PI s’il vient à décoller de terre.
Depuis longtemps, je me fais un devoir et un plaisir de me rendre à St-Denis, au moins 2 fois par année, en mai pour la Journée nationale des Patriotes et en novembre pour commémorer la seule victoire de nos Patriotes en novembre 1837. J’admire nos patriotes même si je les vois assez irresponsables. Ils ont affronté les Anglais plus forts, avec des fourches et des piquets contre leurs fusils et leurs canons. Ils ont récolté la mort, les pendaisons, l’exil et le désastre économique. C’est comme s’ils avaient perdu un autre référendum.
Le PQ n’a pas tellement besoin d’un nouveau chef que d’une révision de son option constitutionnelle pour laisser la séparation à M. Aussant un économiste, pas mal mieux placé que M. Bourgault, dans les années 60, pour convaincre les Québécois que la séparation « le Québec libre de M. De Gaulle » est réalisable mais je ne crois pas que les Québécois, vont quand même, vouloir cette solution, pas plus que les Écossais ne veulent se séparer du Royaume uni, maintenant qu’ils sont relativement prospères et confortables. Ils votent à 40 % pour un parti séparatiste mais ne sont que 25 % à vouloir se séparer. Ils se servent du SNP séparatiste que comme arme pour plus de dévolutions de pouvoirs de Londres vers l’Écosse. Un genre d’autonomie provinciale
Il est plus difficile de nous pomper comme nègres blancs d’Amérique depuis que le PQ nous a sorti de cet état de vie. Le PQ doit changer son option de séparation à un genre de partenariat avec le Canada, une Union canadienne qui pourrait mieux satisfaire fédéralistes, nationalistes et séparatistes québécois. Amen jusqu’à la prochaine.
Hélas, cher Monsieur Bousquet, vous êtes là à vous essouffler pour rien…
Beaucoup de ce que vous écrivez transpire le bon sens, et pourtant vous ne récoltez trop souvent que des fins de non-recevoir.
Mettons-nous donc d’accord sur quelques apparentes certitudes:
– actuellement, rien ne va en ce qui concerne la cause de la souveraineté;
– ni l’ON de M. Aussant, ni Québec solidaire ne feront beaucoup avancer la cause;
– tant que Pauline Marois sera conspuée, le PQ ne fera que piétiner;
– la prochaine élection reportera au pouvoir Jean Charest ou favorisera la CAQ;
– la plupart des Québécois se foutent éperdument de ce qui précède.
Pas la peine de essouffler…
« Le PQ doit changer son option de séparation à un genre de partenariat avec le Canada, une Union canadienne qui pourrait mieux satisfaire fédéralistes, nationalistes et séparatistes québécois. Amen jusqu’à la prochaine. »
Mais est-ce la position de la CAQ ?
NON. Celle-ci défend la même position que le PLQ: pas de changement constitutionnel pour un avenir prévisible. Donc, de facto, le fédéralisme de statu quo.
Rien de surprenant que les milieux financiers (comme la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et les banques) soient si excités par l’arrivée de Sirois et Legault.
La possibilité de faire de « bonnes affaires » sans risquer que le statut du Québec change. Ou que les Québécois puissent, même partiellement, devenir « Maîtres chez eux ».
M. Lagassé, je le sais bien que la CAQ n’a pas d’option constitutionnelle, elle n’a qu’une option économique contre la paperasse en santé et en éducation.
Je suggère seulement au PQ d’arrêter de courir après des chimères en reculant dans leur option de souveraineté-association à séparation.
« M. Lagassé, je le sais bien que la CAQ n’a pas d’option constitutionnelle, »
Donc sa position sur le sujet est la même que celle du PLQ et de la moribonde ADQ: ne rien faire, ne rien changer
« elle n’a qu’une option économique contre la paperasse en santé et en éducation. »
C’est exactement le contraire. Toutes les propositions de la bicéphale CAQ sont des propositions managériales qui ne visent même pas les vrais problèmes et qui peuvent se classer en deux catégories:
1) réformes de structures
2) instauration de processus d’évaluation de performance
Toutes des mesures managériales appliquées depuis les années 80 et qui ont comme résultat:
a) de ne régler aucun problème
b) d’en créer de nouveau
c) de générer encore plus de paperasse, donc de bureaucratie
Et cela est vrai que l’on centralise (supposément pour faire des économies d’échelle qui ne se concrétisent jamais) ou qu’on décentralise (soit-disant pour supprimer un niveau de bureaucratie, ce qui conduit en fait à le remplacer en faisant croître les niveaux supérieur et inférieur). Et c’est systématique, pas seulement dans l’État (les grosses entreprises en sont aussi affligées) et pas seulement au Québec (voir aux États-Unis et en Europe).
Si vous ne me croyez pas aller voir leurs propres documents:
http://archives.coalitionavenirquebec.org/index.php?option=com_content&view=article&id=19&Itemid=27
et
http://coalitionavenir.org/
Si vous avez quelques notions des vieilles théories managériales (celles des années 80 et 90) et que vous connaissez un peu l’histoire des « réformes », vous pourrez juger.
Merci M. Perrier de bien comprendre notre situation au Québec incluant ce qui se passe au PQ.
Même si les séparatistes ne veulent pas comprendre afin de ne pas perdre leurs illusions, ce que je comprends très bien, ça devrait venir, quand ils vont réaliser qu’ils visent la mauvaise cible en blâmant Mme Marois. Ils vont devoir perdre la prochaine élection générale, avec ou sans elle ou avec ou sans M. Duceppe pour réaliser qu’ils se sont trompés d’option constitutionnelle : La simple séparation du Québec du Canada, ce qui est plus dépassé que le chauffage au charbon ou la planche à laver, ce qui avait son charme mais disparus à cause du manque d’intéressés.
Je ne m’essouffle pas trop, assis à mon clavier à plus m’expliquer qu’à convaincre ceux qui croient à un miracle qui ne serait pas automatiquement…bénéfique.
M. Perrier !
Vous êtes fédéraliste et M. Bousquet semble de plus en plus pencher de ce côté donc pour vous deux Pauline Marois représente une espèce de police d’assurance anti-ferveur nationaliste . Avec Pauline Marois le PQ traine dans les bas-fond , ce qui doit sûrement plaire a tout ceux et celles qui ne veulent aucunement que l’ option de la souveraineté prenne de l’ampleur .
Tant que Pauline Marois demeure chef du PQ vous pouvez dormir tranquille !
Est-ce une perception erronée de ma part ? Ou y’aurait -il un semblant de vérité dans ma perception !
Pour tout vous dire M. Asselin, aucun autre chef du PQ ne pourra le faire voler plus haut aussi longtemps que ce parti va conserver la séparation comme objectif ultime. Ce n’est pas du tout Mme Marois qui est le problème, c’est l’option constitutionnelle du PQ. Je n’arrête pas de le répéter.
Si l’objectif était le bon et que le PQ le néglige, il est disponible pour un autre parti. C’est ce que tente de faire M. Aussant. Si son parti, l’ON, gagne la prochaine élection, ça voudra probablement dire que j’ai eu tort, tout le long.
M. Bousquet
Vous dites n’importe quoi !
Les deux derniers sondages placant le PQ en avance dans les intentions de vote avec Duceppe comme chef viennent contredire tout votre argumentation démagogique .
Avec Gilles Duceppe le PQ est dans la course avec de très bonnes chances de performer !
Avec Pauline Marois le PQ risque la débandade qui pourrait mettre fin a son existence !
Le reste importe peu tellement la situation est dramatique pour le PQ .
Très bien, je vous souhaite M. Duceppe comme chef du PQ. Si Mme Marois ne veut pas lui laisser la place, il pourrait faire comme M. Aussant, se créer un autre parti séparatiste. S’il est tant apprécié, après sa débandade et celle du Bloc au fédéral, il pourrait bien gagner la prochaine élection mais, pas le prochain référendum sur la séparation.
Ce n’est pas moi qui retiens Mme Marois à la chefferie du PQ. Si le PQ ne veut pas de M. Duceppe, comme en 2007, qu’il fasse comme Messieurs Legault et Aussant, fonder un parti bien à lui.
En Écosse, le parti SNP séparatiste a gagné la dernière de façon majoritaire avec 40 % des votes mais il est incapable de tenir un référendum sur la séparation de l’Écosse parce qu’il n’y a que 25 % de séparatiste écossais.
Gagner une élection est une chose, gagner un référendum sur la séparation en est une autre. Vous pouvez bien avoir raison sur l’idée que M. Duceppe sauverait le PQ. Les députés du PQ lisent les sondages et veulent sauver leurs sièges, pourquoi est-ce qu’ils ne forcent pas encore Mme Marois à démissionner, selon vous ?
M. Bousquet !
Quand vous mentionnez » gagnez une élection est une chose , gagner un référendum sur la séparation en est une autre » que voulez-vous dire exactement ?
Qu’ une victoire du PQ avec Duceppe n’en serait pas véritablement une mais qu’une victoire avec Pauline Marois en serait toute une ???? Actuellement vous courez vers une défaite annoncée et vous vous nous parlez d’un référendum pour séparer le Québec ? Et bien sûr vous utilisé le mot » séparer le Québec » de façon des plus démagogique !
Quand je dis que vous et les autres péquistes pro-Marois préférez couler le bateau avec l’équipage plutôt que faire face a la réalité qu’aura été votre mauvais choix en Pauline Marois ?
Nouveau slogan du PQ : » Avec Marois ou pas pantoute «
M. Bousquet !
Quand vous mentionnez » gagnez une élection est une chose , gagner un référendum sur la séparation en est une autre » que voulez-vous dire exactement ?
Qu’ une victoire du PQ avec Duceppe n’en serait pas véritablement une mais qu’une victoire avec Pauline Marois en serait toute une ???? Actuellement vous courez vers une défaite annoncée et vous vous nous parlez d’un référendum pour séparer le Québec ? Et bien sûr vous utilisé le mot » séparer le Québec » de façon des plus démagogique !
Quand je dis que vous et les autres péquistes pro-Marois préférez couler le bateau avec l’équipage plutôt que faire face a la réalité qu’aura été votre mauvais choix en Pauline Marois c’est justement ça que je veux dire !
Nouveau slogan du PQ : » Avec Marois ou pas pantoute «
M. Asselin, Si le PQ et les séparatistes ne veulent pas que les mots « séparatiste et Québec séparé du Canada » faudrait que le PQ revienne à l’objectif de Monsieur Lévesque au référendum de 1980, la souveraineté-association ou à celui de 1995, la souveraineté-partenariat de Messieurs Parizeau, Bouchard et Dumont. La souveraineté simple c’est la séparation « se séparer du Canada ». M. Jean-Marc Chaput a même écrit un livre : « Pourquoi je suis séparatiste » ce qui ne l’a pas gêné une petite miette.
J’écris séparatiste pour bien désigner le terme qui mêle les souverainistes qui croient encore, suite à l’ancienne option constitutionnelle de M. Lévesque, que l’association est sous-entendue mais, quand c’est la séparation, c’est clair si on la souhaite ou pas. Ça sauve du temps à tout le monde, à la place d’être sous une mauvaise impression, une mauvaise explication.
Si vous priez un peu le petit Jésus à Noël du genre : « Peuple, à genoux, délivrez-nous de Mme Marois », il se peut qu’au retour des vacances, votre vœu soit exaucé. C’est la grâce que je vous souhaite, principalement si elle est remplacée par M. Duceppe. Amen quant à moi.
« séparatiste » est un terme dérogatoire inventé par les fédéralistes pour les dénigrer et faire croire que leur option ne visant qu’à « détruire » le Canada (Si Chaput a intitulé ainsi son livre à l’époque, c’était pour tenter de court-circuiter cette manoeuvre en revendiquant l’insulte, comme certains Noirs se désignent comme « Nègres » par exemple).
Comme si les souverainistes ne voulaient aucune entente avec le Québec en cas d’indépendance du Québec.
Vous n’apprécieriez pas plus de vous faire appelé « dépendantiste » (le contraire d’indépendantiste) que les souverainistes n’aiment le terme « séparatiste ».
Taper sur les entrepreneurs capitalistes au Québec, ça défoule un temps mais ça favorise, en même temps, l’installation des sièges sociaux en Ontario, ce qui se fait couramment avec leurs nombreux emplois bien rémunérés.
Continuons, à l’unisson, à critiquer tout ce qui bouge dans le monde des affaires et des relations internationales, ça va aider à nous débarrasser des quelques sièges sociaux qui nous restent au Québec en faisant fuir les entrepreneurs et peut-être Bombardier qui vend 98 % de ses avions à l’extérieur du Québec…en anglais, aux Anglophones.
Cela veut-il dire qu’on doit se mettre à genoux devant les transnationales pour qu’elles nous donnent des miettes ? Cela fait des années que nous le faisons:
1) Le Québec donne plus de subventions per capita que l’Ontario (environ le double) et principalement aux transnationales (laissant couler les PME d’ici)
2) On leur donne notre électricité à rabais (jusqu’à la moitié du prix coûtant dans plusieurs cas), donc à nos frais
3) Le Québec est l’état en Amérique du nord où le taux d’imposition des entreprises est le plus bas. Et c’est le Conseil du Patronat lui-même qui le dit! (J’imagine qu’il exclut les Bermudes, qui sont un paradis fiscal)
Et, l’appétit venant en mangeant, voyant qu’on leur donne un bras, elles en demandent chaque fois plus. Et on cède chaque fois.
En plus, entre 90% et 95% des « investissements » étrangers sont de simples rachats d’entreprises (québécoises) déjà existantes. Donc zéro création d’emplois. En fait, dans tous les cas dont j’ai eu connaissance, le résultat est une perte d’emplois, les investisseurs voulant amortir le plus rapidement possible leur placement en coupant le développement des projets à long terme (quand le rachat n’est carrément pas fait dans le but d’éliminer un concurrent potentiel).
Et dans le cas des ressources naturelles: On s’endette pour que les transnationales les exploitent. Lisez le rapport du Vérificateur-général sur 10 ans d’industrie minière, il donne tous les calculs (incluant les « retombées » indirectes). En plus, la plupart de ces ressources sont non renouvelables. Bravo pour les générations futures!
Cela n’est vraiment pas la faute des transnationales (elles sont là pour maximiser leur profit et n’ont rien à cirer de l’avenir ou de la santé des communautés, qui ne sont que des « ressources humaines » potentielles…ou des obstacles à écarter). C’est la nature de la bête: exploiter le plus possible, puis partir vers une autre source de profits, un autre filon à exploiter.
Non, la faute en appartient à nos gouvernements de colonisés qui rampent devant l’argent sans penser à sa mission première: « Prendre soin de son monde ».
Cela ne veut pas dire qu’il faille repousser toute entreprise étrangère. Mais il faut se rendre compte que la plupart des investissements étrangers nous coûtent de l’argent et des emplois et ne sont donc pas « rentables », ni pour l’État, ni pour la société. Il faut donc en arriver à un régime de redevances et d’imposition équilibrés (le fardeau fiscal est passé en 30 ans de 50% sur les entreprises-50% sur les particuliers à 16% entreprises-84% particuliers; et les PME portent le gros du fardeau fiscal des entreprises).
Lorsqu’un projet est intéressant, alors on peut leur faire un pont d’or. Mais au cas pas cas, projet par projet. En calculant bien les coûts et profits de chaque projet.
Pas un système mur-à-mur de libre-service à nos frais.
Bon enfin M. Bousquet vous parlez maintenant comme un vrai fédéraliste et cela vous honore ! Sortir du placard pour un péquiste ce n’est pas évident je vous le concède !
Encore une fois félicitation pour votre courage !
M. Lagassé, on veut se séparer du Canada ou on veut pas. Si on ne veut pas, faut changer l’objectif du PQ. M. Lévesque n’a jamais été carrément séparatiste même si les fédéralistes le désignaient ainsi. NOn peut dire que M. Bourgault l’était clairement avec le RIN. Faut juste arrêter d’avoir des mots qui décrivent bien ce que l’on veut. C’est le terme utilisé dans les divorces : On se sépare.
Si j’étais Mme Marois, suite au dernier sondage qui favorisait M. Duceppe à la chefferie du PQ, la chefferie du PQ aurait été libre. Bienvenue au PQ M. Duceppe et meilleure chance qu’au fédéral le 2 mai dernier !
À la place de démissionner, Mme Marois se fait critiquer par ses propres troupes et tout ce qui se fait de séparatistes purs, durs et pressés, croyant que le Québec va se séparer avec une minorité de Québécois en faveur de cette option. Si elle n’est pas masochiste, elle doit en souffrir un bon coup.
Mme Marois pourrait, quand même, demeurer comme député de Charlevoix, ce qui lui donnerait plus cde temps pour cultiver ses tomates dans ce beau coin de pays.
C’est quoi l’explication sur votre affirmation que les grosses compagnies reçoivent plus au Québec mais préfèrent s’installer en Ontario ? Sont pas intéressés à empocher ?
Les fédérastes québécois sur ce blogue, de par leurs propos, ne s’essoufflent pas, ils expirent l’agonie de leur identité culturelle en un marchandage putanesque auprès des plus offrant. Des encanteurs d’identité nationale sur le marché libre de l’impérialisme anglo-saxon.
PATHÉTIQUES !!!
Correction: Enlever le « i » à « députés » dans ma réponse à votre commentaire plus haut.
Sachez que je vous approuve entièrement quant aux « Fédérastes (Et leur) marchandage *putanesque* auprès des plus offrants ». C’est bien malheureux mais il est plus facile (Et plus payant) pour un conquis de collaborer avec leur conquérant que de le combattre pour s’affranchir.
Je veux rappeler à quel point on a reproché au peuple québécois de n’avoir pas su intégrer les « autres » pour une raison de religion. Ne faisons pas la même erreur et intégrons tous les immigrants à nos valeurs grâce entre autres à nos écoles et au monde du travail, et débarrassons-nous (Au plus vite sera le mieux) du peuple Canadian, leur Constitution imposée malgré notre Assemblée nationale et leur Cour Suprême qui a rendu la Loi 101 totalement inefficace.
Votre question suggérée à la fin de votre texte représente un veritable défi que d’ y répondre.Je vois M.Dainville prendre un place sur le thème du contenu soit mettre à l’ épreuve la viabilité des engagements de la CAQ.Bien sûr que Mme Marois ne doit pas voir en M.Drainville un adversaire potentiel sinon c’ est la paranoia à l’ extrême.
Mme Marois doit donner une plus grande place à ses députés et indiquer que l’ équipe du PQ est une équipe de contenu qui est en mesure de s’ exprimer et de faire valoir ses choix.
Si elle ne veut donner plus de place à son équipe, elle pourrait au moins faire la promotion des réalisations du PQ depuis 1976.
Avec le style de gouvernement de Stephen Harper je crois que il va nous pousser dans nos derniers retranchements et que le choix sera « vous prenez le Canada que nous vous offrons ou vous prenez la porte » point à la ligne.
Bonjour madame ou monsieur Morin,
Je suis d’accord avec vous concernant Harper.
Toutefois je vous inclus la conclusion d’un article de monsieur Elmer Smith, juge à la retraite de l’Ontario paru le 10 novembre dernier (je crois). C’est très instructif pour la suite des choses.
« Ce qui est clair, Harper n’a cure du bilinguisme ni de se mettre à dos le Québec. Au contraire, il fait tout pour se l’aliéner. Et pourtant, il y a fort à parier qu’il serait le dernier à lésiner, le temps venu, sur les moyens à prendre pour empêcher la mise en œuvre de l’indépendance du Québec advenant un vote favorable. Et ce, au nom de l’unité de la nation canadienne alors qu’il s’acharne à la diviser à tour de bras. Par ses agissements, il pousse les Québécois vers la sortie tout en se préparant à les retenir de force afin de ne pas compromettre l’unité du pays ».
Je crois par la façon dont gouverne Harper, la conclusion de monsieur Smith n’est pas si farfelue qu’on pense.
Article paru dans Le Devoir.
Mes excuses
M. Morin, une autre solution est que le Parti Conservateur prenne la porte à la prochaine élection.
Il pourrait bien arriver qu’à long terme, M. Aussant aie beaucoup plus d’impact que ce qu’on lui accorde présentement. On pourrait bien imaginer que tous ceux et celles qui sont fatigués du PQ s’y réfugie en attendant des jours meilleurs.
S’il advenait que Gilles Duceppe réinvestisse la scène politique québécoise, il pourrait très bien le faire via le parti de M. Aussant si celui-ci aura su y attirer des personnalités politiques reconnues. Alors la fin du PQ serait inévitable et probablement bienvenue par beaucoup y voyant là une occasion de repartir l’affaire sur une nouvelle base plus moderne, plus solide et sans doute plus prometteuse aux yeux de beaucoup de citoyens.
Les chances seront alors que le CAQ aura cessé de caqueter et le PLQ aura subit le même sort que le grand frère PLC, tous deux ayant péris par les scandales qui les auront grugés à l’os. Je vois alors QS occuper une place de plus en plus importante au sein de l’électorat québécois.
Tout ça pourrait bien être le prologue à une nouvelle histoire du Canada et du Québec, tous deux se rencontrant à un carrefour qui les obligera à choisir chacun leur voie.
M. ou Mme Anonymus, beaucoup d’hypothèses très hypothétiques. Si, si, si. Ça devrait être M. Parizeau qui, suite à son épouse Lisette Lapointe, prenne sa carte du PQ et l’appuie fortement afin de nuire comme il faut au PQ qui ne l’écroûte pas assez en n’étant pas assez séparatiste pressé à son goût.
M. Duceppe, très dépendant de M. Parizeau, pourrait bien suivre. Le 15 % de véritables séparatistes seraient alors bien avisés de voter pour l’ON de M. Aussant, ce qui devrait lui donner 3 ou 4 comtés plus 3 ou 4 comtés au PQ et 3 ou 4 comtés à Québec solidaire en laissant 115 comtés aux fédéralistes du PLQ et aux autonomistes-nationalistes de la CAQ.