La propension de certains politiciens à prendre les gens pour des valises ne cesse d’étonner. Une bien fâcheuse habitude. Surtout lorsqu’on prétend incarner le changement.
Rien de plus insultant pour l’intelligence que d’entendre un politicien se cacher derrière une montagne de «lignes» préscriptées pour mieux dire tout et son contraire. Sauf ce qu’il pense vraiment.
Exemple: François Legault et sa Coalition Avenir Québec (CAQ). Son truc: hypnotiser les Québécois en leur faisant croire qu’il transcende ce qu’il appelle avec dédain les «étiquettes» politiques.
Et donc, il se dit ni de droite, ni de gauche – seulement «pragmatique». En politique, c’est un grand classique pour faire passer ses adversaires pour des bornés dépassés et ses propres idées pour du «gros bon sens».
La réalité, par contre, est une autre histoire. Dans les faits, ce que la CAQ propose est essentiellement une vision comptable et conservatrice. Donc, de droite. Du moins, si les mots ont encore un sens.
Des vingt «actions» que sa CAQ propose, le chef adéquiste Gérard Deltell reconnaît lui-même qu’une bonne douzaine vient en fait de l’ADQ et que les autres «reflètent notre pensée politique». (La même ADQ que la CAQ vient tout juste d’avaler tout rond.)
M. Legault aura beau se dire ni de droite, ni de gauche, le fait est que sa CAQ vient de fusionner avec l’ADQ – le parti le plus à droite sur l’échiquier. Ça ne ment pas. Un mariage d’intérêt, mais aussi d’idées.
Ce qui explique pourquoi M. Legault, lorsqu’il fustige les groupes de pression, pointe à répétition du doigt les syndicats. Pas le Conseil du patronat…
Bref, si vous avez attrapé le torticolis en entendant le chef caquiste lancer cette perle sans rire – «quand j’ai dit que j’étais de la gauche efficace, c’était un peu pour dire que j’étais de gauche et de droite» -, rassurez-vous.
C’est que vous avez compris jusqu’où un politicien peut aller pour se moquer des électeurs.
François au pays des merveilles
Au royaume des «ni-ni», les muets sont rois. Et donc, M. Legault se dit ni fédéraliste, ni souverainiste. Son mantra: finies les chicanes! Il préfère se dire nationaliste. Pour cause d’accouplement avec l’ADQ, il se dit même autonomiste! Deux synonymes, selon lui.
C’est pourtant avec Charles Sirois qu’il a créé la CAQ – un libéral notoire et un fédéraliste convaincu.
Résultat: la CAQ n’est pas autonomiste pour une miette. Le fait est qu’en se liquéfiant dans la CAQ, l’ADQ renie sa vision autonomiste.
(Rappel: fondée en 1994, l’ADQ est née de l’échec de Meech et du fameux Rapport Allaire produit en 1991 par un comité du PLQ présidé par Jean Allaire. Lorsque Robert Bourassa rejeta ce rapport en 92, Jean Allaire et Mario Dumont quittèrent le PLQ pour fonder l’ADQ.)
Le Rapport Allaire était autonomiste. Pour vrai. Il réclamait le contrôle de 22 champs de compétence, l’abolition du Sénat, une constitution québécoise, etc. Il ne laissait à Ottawa que la défense, les douanes, la monnaie, la péréquation et la dette! Même Duplessis aurait été jaloux.
Encore aujourd’hui, sur le site de l’ADQ, on peut lire que sa vision s’inscrit dans la continuité du Rapport Allaire.
Or, la CAQ de M. Legault ne propose rien. Ni autonomie, ni souveraineté, ni fédéralisme renouvelé. Elle prend le Canada tel quel. Silence, on tourne en rond.
Sa recette pour rebâtir un «rapport de force» avec Ottawa est un conte de fées pour incultes politiques. Sa grande idée: rassembler tous les nationalistes, parler d’une seule voix et convaincre M. Harper que le Québec a des besoins différents. Ça ne s’invente pas.
Stephen Harper doit se pincer de bonheur. «Laissez venir à moi les petits nationalistes innocents», qu’il doit se dire…
Alors, une «nouvelle ère», cette CAQ? Plutôt un ramassis de clichés de la droite doublé d’une acceptation béate du fédéralisme tel quel.
Bref, de la fausse représentation de «ni-ni» qui n’en sont pas. Pas étonnant qu’avec autant de confusion voulue dans le message caquiste – question de séduire un maximum d’électeurs désabusés – le dernier sondage Crop-La Presse montre que les Québécois ne savent plus trop ce que pense vraiment M. Legault.
Or, qui trop embrasse mal étreint. Il se pourrait bien que Jean Charest ait enfin trouvé sa nouvelle «girouette»…
Il existe pourtant des outils pour débusquer les faux «ni-ni». Exemple: La gauche et la droite. Un débat sans frontières – un livre éclairant des politologues Alain Noël et Jean-Philippe Thérien (PUM). De par le monde, notent-ils, il existe un «vocabulaire» qui rend les débats «intelligibles» pour tous: la dichotomie gauche-droite – «le plus universel» et le «plus englobant de tous les clivages politiques».
Leur avertissement: sans cette référence partagée, les débats politiques demeurent «fragmentés, centrés sur les personnalités, l’image et le clientélisme».
Tenez… Ça ne vous rappelle pas quelque chose?
Evidemment le GROS BON SENS pour nos politiciens des plus carriéristes c’est de jouer sur avec la droite et la gauche selon l’humeur citoyenne du moment et de se déguiser en autonomiste même en ayant un costume fédéraliste en –dessous !
L’ADQ après avoir connu un succès sans précédent en se faisant élire comme opposition officielle en 2007 commencera à se comporter comme un parti autonomiste-fédéraliste-nationaliste avec Dumont qui se met à courtiser les juifs de la région métropolitaine pendant que Charest réélu et Pauline Marois nouvellement élue discute de façon responsable du budget des Libéraux. La suite fera de l’ADQ un feu de paille tellement ce parti se garroche dans toutes les directions en même temps. L’après Dumont fera de l ADQ le petit parti conservateur du Québec tellement ils sont proches de Harper et ses ouailles de la droite canadienne.
Legault qui semble lui-aussi vouloir jouer sur plusieurs tableaux est un gars de droite qui se drape dans le drapeau du gros bon sens en levant le nez sur les étiquettes. Pourtant , ce même Legault , le père du budget trèsssss positif de l’an UN du Québec souverain est le même qui il n’y a pas si longtemps défendait l’industrie du gaz de schiste sur les ondes radiophonique montréalaise et le même qui veux « gérer « le Québec avec du gros bon sens en s’en prenant aux syndicats et en passant sous-silence le comportement questionnables de certaines entreprises , des banques et du milieu financier en général . L’Institut Economique de Montréal aura sûrement quelques photos de Legault dans leurs bureaux si celui-ci devient PM du Québec.
Cette tendance a jouer sur tout les tableaux par opportuniste électorale est aussi a la base des problèmes actuels du PQ avec Pauline Marois qui semble elle aussi vouloir se distancer des étiquettes questions de faire plein de vote . Malheureusement Legault est beaucoup plus populaire qu’elle et semble un peu plus compétent dans l’art du camouflage !
Le gros bon sens est à la mode. Nos amis de la droite et ex-adéquistes comme Duhaime et Turcotte nous le rappellent régulièrement alors qu’ils endossent le Parti Conservateur du Canada et la droite américaine de l’amie de Duhaime, Sarah Palin. Quand même bizarre d, appuyer des gens qui croient que le monde a été créé en 6 jours par un Dieu avec une grosse barbe blanche et que le septième il se reposa en obligeant ses créatures à lui rendre hommage sous peine des subir les feux de l’enfer et nous parler du GROS bon sens aussi souvent qu’ils le font !!!!
Pas besoin de nous en faire alors, si la CAQ est si pourrie, elle va se faire battre à la prochaine élection.
Un Français de France est aussi ni-ni, ni fédéraliste, ni séparatiste. Il n’a même pas à se poser tout le temps la question sur son orientation constitutionnelle, il tente seulement de s’angliciser pour faire in « ajouter des mots anglais à son vocabulaire ».
Si la CAQ est au centre, elle n’est ni à gauche ni à droite comme le PQ. Pour Québec solidaire, c’est plus clair, avec le Parti communiste qu’il héberge, il est carrément à gauche.
Est-ce que M. Duplessis était fédéraliste ou séparatiste et M. Daniel Johnson, père, fédéraliste ou séparatiste ? Et M. René Lévesque ? et M. Labeaume ? Et l’ex-gouverneure Mme Jean, fédéraliste ou séparatiste ? Et M. Bachand, ministre des finances du Québec ? 60/40 ? 30/70 ? 100 % ?
En 1957 l’écrivain et intellectuel Roland Barthes proposait son fameux livre intitulé MYTHOLOGIES. Il proposait une pléthore de réflexions portant sur une gamme variée de sujets: le catch (la lutte), l’abbé Pierre, la nouvelle Citroën, le bifteck et les frites, etc.
L’un de ses commentaires, portant surtout sur la critique littéraire s’intitule: LA CULTURE NI-NI. Il affirme notamment: «Il s’agit d’une mécanique de la double exclusion qui relève en grande partie de cette rage numérique que nous avons déjà rencontrée plusieurs fois, et que j’ai pu définir en gros comme un trait petit-bourgeois.»
Il affirme aussi: «Bien entendu, cette belle morale du Tiers-Parti aboutit sûrement à une nouvelle dichotomie, tout aussi simpliste que celle qu’elle voulait dénoncer au départ.»
Il dit aussi: «(…) les Ni-Ni sont eux aussi embarqués dans un système, qui n’est pas forcément celui dont ils se réclament.»
Même si dans ce court texte, Barthes parle surtout de la critique littéraire, la perspective «barthienne» propose des indications susceptibles de nous faire mieux saisir les prétentions caquistes et caqueteuses.
Je voulais souligner ainsi, en passant, l’intelligence des analyses de Roland Barthes et je note que l’analyse proposée par Josée Legault en ce qui concerne « l’art du Ni-Ni » rejoint un demi-siècle plus tard la bonne vieille perspective «barthienne».
Alors, les caqueteurs ne doivent surtout pas essayer de nous leurrer avec la vieille tactique démagogique du Ni-Ni.
JSB
Lorsque la sémiologie rencontre la science politique… deux soeurs qui ne doivent jamais trop s’éloigner l’une de l’autre.
@Josée Legault
Vous avez tout à fait raison, Josée Legault. Deux disciplines peuvent se rencontrer, ce qui enrichit et nourrit la réflexion et la pensée.
Cela étant dit j’espère ne pas avoir été mal interprété. Je ne suggérais pas que vous aviez «copié» ou «plagié» Roland Barthes. Bien au contraire! Je trouve approprié et de circonstance ce texte pertinent et idoine que vous avez proposé en ce qui concerne l’insupportable attitude de ces prétentieux, incapables de se brancher franchement. Ces démagogues passent leur vie à nous dire:
***«je ne suis ni ceci ni cela mais j’incarne le « »juste milieu » (vieille notion qui ne veut absolument rien dire).»***
Robert Bourassa tombait souvent dans ce piège du Ni-Ni, ce qui en avait amené plusieurs à l’appeler Ninon Ouimet (ni non oui mais).
Quand j’enseignais la sociologie, il y avait toujours un certain nombre d’étudiants qui prônaient LE JUSTE MILIEU comme si le supposé milieu (je ne sais personnellement pas ce que c’est) était marqué au sceau de la justesse totale. Même réflexion en ce qui concerne ceux et celles qui se disent centristes ou d’extrême centre.
En passant et en terminant ce texte trop long, je souligne que les éditions du Seuil ont récemment proposé une magnifique édition illustrée de MYTHOLOGIES.
C’est toujours un plaisir de prendre connaissance de vos analyses, menées avec un grand art et ne sombrant jamais dans le Ni-Ni.
JSB
Mon analyse est en effet la mienne. Ce que j’en dis, suite à votre propos, est que l’on gagnerait beaucoup à «redécouvrir» la sémiologie – une proche parente, lorsqu’on y songe, de la science politique…
Et les travaux de Barthes en sont une parfaite illustration.
En ce qui concerne Roland Barthes et la sémiologie, je dirai que c’est là un excellent stimulant pour la «science» sociologique.
JSB
Ajout : Est-ce qu’un Québécois est fédéraliste, souverainiste, séparatiste, nationaliste ou pour une véritable confédération…à vie ? Est-ce qu’il naît et meurt ainsi ? Est-ce qu’il est un traite pour l’autre camp et une girouette ou un renégat s’il en change ?
Est-ce qu’il faudrait faire aux « traîtres » comme les Italiens après la guerre : Les fusiller de dos pour les faire mourir, au poteau, dans la honte pour soupçons de collaboration avec l’ennemi « les méchants qui ont perdu la guerre vu que ce sont toujours les bons qui les gagnent » ? Après les avoir torturés pour les faire avouer ?
Les ignorer ? Les renier ? Les expatrier en Ontario ou pire, à Terre-Neuve ? Les enfermer dans des camps à Monté Bello ?
«Avec la CAQ à Legault… Il faut remplacer le mot «pragmatisme» par le mot «opportunisme».
Soyons clair dès le départ Madame Legault,
L’autonomisme, c’est du fédéralisme.
J’espère que nos concitoyens ne se laisseront pas berner par cette vielle arnaque adéquiste qu’est «l’autonomisme», ni même le nationalisme..
En politique, ce sont nos combats qui prouvent nos véritables intentions.
Si on ne combat pas le fédéralisme, c’est qu’on l’endosse, et qu’on accepte de le laisser progresser.. s’incruster.. s’installer.
Si on ne fait pas le combat de gauche pour la justice sociale, c’est qu’on endosse le statu quo de la droite.
La politique revêt justement cette particularité de ne pas pouvoir être «neutre», puisque la politique est l’art de faire «des choix».
Pour mieux pouvoir dissimuler ses véritables intentions fédéralistes et néolibérales, la CAQ prétend pouvoir nous faire avaler qu’elle est «autonomiste» et «pragmatique».
Avec cette approche parfaitement démagogique, la CAQ tente de rafler des votes tous azimuts, à gauche comme à droite, fédéralistes et souverainistes.
Mais, franchement…
On sait ce que ça donne dans la réalité..
Et comme il est désormais trop honteux d’appuyer ouvertement un Canada devenu militariste, monarchiste et pollueur et qui se situe de plus en plus à l’extrême droite avec Harper….
…Et trop honteux aussi, d’appuyer une vision gouvernementale lèche-bottes des riches, des entreprises et des multinationales, au détriment des citoyens….
La CAQ cache donc ses véritables intensions derrière cette rhétorique aussi tordue qu’ambiguë de «l’autonomisme-pragmatique».
Mais, pour quiconque est vraiment «pragmatique», tout ce caquetage n’est qu’un piège à con.
Avec la CAQ à Legault, il faudra désormais corriger le dictionnaire, et remplacer le mot «pragmatisme» par le mot «opportunisme».
___________________
Christian Montmarquette
Québec Solidaire
Montréal
«Il ne faut pas s’y tromper, l’autonomie n’existe que dans la tête des «autonomistes », car il ne suffit que «d’une province sur dix» pour faire échec toute modification constitutionnelle et toute demande de pouvoirs supplémentaires pour le Québec tel que… Plus «d’autonomie». – CM
«Quand les Tartuffes faussent les cartes..»
L’autonomisme, c’est du fédéralisme :
http://www.vigile.net/Quand-les-Tartuffes-faussent
.
Dans toute cette discussion concernant la CAQ il y a quelqu’un que la totalité des commentateurs(sauf vous madame Legault) omettent de mentionner c’est Charles Sirois.
Quand nous regardons le cheminement de ce monsieur il faut que la CAQ soit de droite.
Monsieur Sirois est un fédéraliste pur et dur de droite. Ami de J. Charest et du PLQ (il a été le chasseur de têtes pour le PLQ lors des dernières élections) c’est l’évidence même que Sirois est le cheval de Troie de Legault et la CAQ.
Son nom n’est pas souvent mentionné mais son option de fédéraliste de droite va se faire sentir. Même J.Charest ne mentionne jamais le nom de Sirois dans le but de garder ses comtés anglophones aux prochaines élections.
Ne nous leurrons pas: Charest—Sirois= même combat.
Donc François Legault et la CAQ c’est totalement fédéraliste.
Madame Legault, votre éclairage est tellement nécessaire! Je souhaite que la diffusion de vos analyses se fasse le plus largement possible. Il y en a trop peu de votre calibre.
Joyeuses Fêtes, et bonne santé!
Merci! Et pour la santé, les mêmes voeux à nous tous!!!
D’accord avec vous M. Montmarquette concernant cette étiquette des plus populistes que celle du nom » d’autonomiste » , cette » chose » qui cache une allégeance fédéraliste vécu dans la clandestinité par des citoyens qui ont peur de sortir du placard !
Chez les politiciens cet autonomiste semble servir de passe-partout pour faire le plein de vote sachant qu’un bon nombre de Québécois aiment beaucoup la philosophie dites » Deschamps » soit un Québec indépendant dans un Canada uni !
Ou encore, pour d’autres, un Canada indépendant dans un monde uni…
Nous n’en sortirons jamais, cher Monsieur Asselin…
Ce qui me rappelle d’ailleurs ce qu’a écrit mon auteur préféré, Charles Baudelaire, dans la nouvelle XLVIII du Spleen de Paris:
«Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. Celui-ci voudrait souffrir en face du poêle, et celui-là croit qu’il guérirait à côté de la fenêtre.
« Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas (…)»
Rien n’est jamais commode ou évident.
M. Asselin, vous écrivez : «sachant qu’un bon nombre de Québécois aiment beaucoup la philosophie dites « Deschamps » soit un Québec indépendant dans un Canada uni ! »
Un Québec souverain dans un Canada uni…pas indépendant…nuance. Nous passons nos vies à ne pas être indépendant parce que nous dépendons de notre prochain mais nous pouvons être souverain « autonome » avec une certaine forme de dépendance. Être nationaliste sans être séparatiste. M. René Lévesque n’était pas séparatiste comme M. Bourgault et Chaput. Le tout ou rien va finir par perdre les séparatistes. Les Écossais ont une meilleure tactique : La dévolution des pouvoirs vers leur patrie…leur nation, l’Écosse.
Ne jamais être satisfait de sa situation peut être créatif mais frustrant itou quand on passe sa vie à vouloir autre chose continuellement. M. Perrier a bien raison.
M. Bousquet, il n’était pas nécessaire de nous rappeler votre très chère dépendance à votre maître Rocanada et tenter de nous convaincre par des arguments de demeurés voulant demeurer dans un lien constitutionnel malsain relevant de l’impérialisme, le pouvoir d’une nation détenant le pouvoir suprême sur une autre nation.
Les pays indépendants concluant des ententes mutuellement avantageuses font acte d’interdépendance, et non de dépendance d’un pays face à l’autre.
.
«Le pragmato-libéralisme» :
Ou quand un parti politique se donne les moyens de dire une chose et son contraire…
Le Journal «Voir» me permettra d’ajouter cette petite réflexion afin de compléter ce que j’ai déjà publiée un peu plus haut.
Soyons très prudents avec ceux qui se réclament du «pragmatisme».
Le pragmatisme comme principe de départ est comme ceux qui veulent défendre les intérêts du Québec. Car il permet de défendre une chose et son contraire, tout en signant un chèque en blanc à son promoteur, qui seul par la suite décidera de ce qui est «pragmatique ou non» selon son analyse personnelle, ses intérêts ou son bon vouloir.
Ainsi, certains pourraient se réclamer du pragmatisme, en demandant aux plus pauvres de se serrer la ceinture en brandissant l’épouvantail de la dette nationale, pendant que d’autres comme moi, peuvent très bien aussi s’en réclamer, en affirmant le contraire et en disant que le véritable pragmatisme, exige au contraire, de faire payer la dette par les premiers qu’ils l’ont faite gonflée : c’est à dire, à toutes ces entreprises qui ont siphonné le Québec depuis 30 ans, en ne contribuant pas à leur juste part aux revenus de l’État soit :
– Entreprises : 10 % des revenus fiscaux du Québec.
– Contribuables ordinaires : 90% des revenus fiscaux de la province.
Comme on le voit…
Le pragmatisme ne veut strictement rien dire en politique.
Et s’il y existe une quelconque vérité pragmatique en politique…
– C’est bien celle-là !
Merci de votre attention,
Christian Montmarquette
Québec Solidaire
Montréal
.
Bravo pour votre article ! Du grand Legault ! Je crois, effectivement, que la CAQ est de droite et que Legault (François, celui-là !) est… opportuniste !
C’est ce que l’ appele du clientèlisme.Tout dire et son contraire.C’est le règne de la confusion des genres et bravo les québécois sont médusés.Je ne sais quoi penser sinon que de constater que notre degré d’ incultisme politique est à ce point forte que nous pouvons être dupé par un quelquonce arriviste.
J’ ai suivi avec intérêt la naissance de ce mouvement de la CAQ et effectivement lorsqu’ on creuse un peu pour trouver le letmotiv de base, mettons que la glace est mince.Mieux gérer mais comment,couper et responsabilisser mais avec quel moyen,centraliser à Québec et en même temps couper dans les structures régionales,fournir plus de médecins mais il n’ existent pas,couper dans les subventions aux entreprises sans faire la promotion d’ un autre programme, supporter nos professeurs ou les mettrent dehors.
C’est un peu comme une formule choc pour ensuite assouplir et rien ne changera car cette approche ne repose que sur une volonté, sans aucune préparation, formation ou encadrement.On vous faire peur un peu pour ensuite vous rassurer.On mystifie pour ensuite se libérer de promesses illusoires.
J’ai hâte de voir surtout comment Mme Marois confrontera ce discours de droite.Cela me dira comment elle pense gouverner et avec quelle logique.J’ espère voir son expérience nous éclairer dans cette dédale de propositions caquistes et entendre comment cela n’ est pas réalisable.
Qui que vous soyez, derrière ce masque de Zorro, «Avançons», vous avez bien compris que la CAQ n’est finalement que de la frime. Rien qui soit «agrippable» de ce côté. Du flou et encore du flou.
Et puis cette fusion avec l’ADQ, un parti moribond ne comptant plus qu’une petite poignée de membres, c’est au mieux quelques miettes ajoutées à un menu encore peu substantiel.
La CAQ a connu son apogée. Une glissade vers les bas-fonds l’attend désormais…
L’ancien politicien « mêlé » (Un qualificatif plus précis ne serait pas poli) Pierre Viens est revenu à la réalité après son ridicule « ni-ni » qui n’est qu’opportunisme. Il a dénonçé l’hypocrisie des fédéralistes (C’est à tout son honneur) qui en profitent pour prendre tout le terrain (Permettent à Ottawa de contrer à fond le peuple québécois) en convainquant les nationalistes d’abandonner « ces querelles » au nom de la « bonne entente » et surtout, en attirant le supposé nationaliste avec la soif du pouvoir. M. Parent, de la C.S.Q., a défini Legault en quelques mots: »Legault n’aspire qu’à devenir le P.D.G. du Québec ».Le Québec n’est pas Air Transat, faut-il le rappeler?
Pour ceux qui se sont contentés de voter pour Mario Dumont, l’avis de Mario Dumont importe plus que le rapport Allaire, les faits et le « beau risque » de l’ADQ sous le règne de Parizeau.
Pour ceux qui, comme moi, ont été de la première vague de militantisme « autonomiste » de l’ADQ, après le passage par le fond de l’Accord du Lac Meech et les égarements du « naufrageurs », Robert Bourassa; la fin de l’ADQ marque la fin d’une troisième voie qui semblait pourtant prometteuse lorsque le plan de match était ceci:
l’exigence ferme du contrôle de 22 champs de compétence, l’abolition du Sénat, une constitution québécoise, etc.qui ne laissait à Ottawa que la défense, les douanes, la monnaie, la péréquation et la dette.
Duplessis aurait été jaloux? C’est tout de même lui qui a électrifié les campagnes et donné au Québec son drapeau durant la « Grande Noirceur ».
Il a fait ce qu’il a pu avec ce qu’on lui avait donné.
Ce qui me fait beaucoup rire lorsque j’entends le discours victimisant de François Legault à l’attention des gens de ma génération et de la suivante. Ainsi, ma génération et la suivante seraient soi-disant l’une des premières génération à recevoir moins de la génération précédente.
J’y ai longtemps cru. J’en ai même partagé l’idée générale de cette complainte générationnelle un certain temps… jusqu’à ce que je m’aperçoive que c’était un tissu de mensonges qui rassurait les « vieux », toujours prêts à culpabiliser d’avoir oublier la génération de la Seconde Guerre mondiale et toujours prêts à se sentir obliger de s’excuser de ne pas avoir réussi dans tous les champs de la Révolution Tranquille.
Une triple révolution : sexuelle, féministe et politique. Je dirais même, également, économique, mais trois révolution en une seule, ça va le faire pour la démonstration publique.
Bref, il y a de l’inculture énorme de part et d’autre au Québec. Les uns blâmant les autres pour des gestes ou des projets dont ils ne comprennent même pas encore la portée et l’envergure.
10 contre 1 que pas un chat à l’Assemblée Nationale ne se rappelle les grandes lignes du rapport Parent, et, de prime abord, François Legault, qui s’est mis à dire n’importe quoi sur les cégeps durant sa tournée de strip tease.
Jamais été aussi insulté de ma vie de l’entendre réduire le cégep à une porte tournante remplie de fumée de marijuana.
Et pourtant, j’ai milité pour le Bloc Pot et le parti Marijuana ET j’ai étudié dans deux excellents cégeps: celui de Jonquière (en ATM) et celui de Maisonneuve (en sciences de l’administration).
J’ai eu la chance de connaître le Royaume du Saguenay avec mon excellent professeur d’histoire. Un professeur qui a un jour demandé aux élèves qui était le fondateur du RIN et c’est avec effarement que je me suis aperçu que j’étais le seule à crier Pierre Bourgault.
Comme un con. Parce que l’autre maître à penser du mouvement, je l’avais eu comme prof à Montréal.
Et cette fois-ci, c’est en regardant Raison Passion animé par Denise Bombardier que je suis tombé en bas de ma chaise: l’homme qui m’a fait lire Le Manifeste du Parti Communiste au Cégep huppé et contingenté de Maisonneuve était André d’Allemagne, le compagnon d’arme de Bourgault.
Un homme que Andrée Ferreti qualifiera un peu plus tard, sur les ondes de la SRC, comme étant l’idéaliste derrière le Rassemblement pour l’Indépendance Nationale.
Rien que ça.
Passer par Montréal, Jonquière et aboutir dans une banlieue dortoir après avoir senti le souffle de l’amorce du mouvement souverainiste devant moi pendant toute une session d’études au collège sans le savoir.
Anyway, tout ça pour dire que le rapport Parent était tellement dans le vrai que 25 ans plus tard, on s’apercevait que la proportion d’élèves s’orientant dans le secteur technique était totalement inverse à ce que le rapport avait prévu.
On avait tellement vanté les professions libérales que le système collégial échouait simplement parce que les profs d’enseignement au choix de carrière riait de mes amis parce qu’il voulait devenir plombier, électricien ou menuisier au lieu de devenir la fierté de leur parents en devenant comptable, dentiste, chirurgien, avocat ou notaire.
Comme si une société pouvait se permettre de ridiculiser un savoir-faire au détriment d’une maîtrise ou d’un bac qui te permet par la suite de travailler avec moi dans une quincaillerie familiale, un centre d’appels, une boîte de sondages ou une quelconque usine de quartier industriel syndiquée mais blindée à mort avec des clauses orphelins réservées à 80% de la main-d’oeuvre corvéable à merci.
Et c’est là que je vais entrer en contact avec les drogués.
Ceux qui doivent fumer des joints pour endurer le représentant syndical sur la coke qui pousse la machine dans le fond en gueulant sur tout le monde parce que ça va pas assez vite pour lui, bien assis sur son cul.
J’en ai vu des « bons gars » se cacher dans une toilette pour fumer un joint pour endure un gros con de parvenu qui oubliait tout le monde qui rushait sur les skids à torcher des osties de coupeuses et des tordeuses de retailles de merde sans que ça n’empêche personne de contribuer à son petit crisse de fonds FTQ tout en mettant de l’argent de côté pour un chalet qu’ils ne sauront pas entretenir comme du monde de toute manière.
C’était ça les clauses orphelins. C’était ça que défendait l’ADQ.
C’était aussi le revenu minimal garanti, qui n’étais pas seulement défendu par la gauche de Chartrand et compagnie en train de faire des sparages dans les plates bandes de Lucien Bouchard pour avoir l’air de poursuivre la grande lutte des classes des années 70.
J’en ai vu, dans ma vingtaine à tourner en rond sur des dix cennes sales et des tabarnak de jobs de cul qui te demandent d’écoeurer le monde à l’heure du souper, à dix heures le matin le dimanche et à n’importe quel heure durant le temps des fêtes afin de faire vos merveilleux sondages.
Aye, vos supers beaux sondages qui fixent le salaire de vos stars de la télévision et celui de vos amis les politiciens qui s’amusent à compter les points de pourcentage comme d’autres comptent les points au football américains.
Mais au fond, tout ce beau monde-là qui parle sans avoir eu de vraies jobs dans la vie, ceux qui « sociologisent » à tour de bras sur l’huile de coude du pauvre monde qui rejoignent pas les deux bouttes avec le BS ou deux jobs de manutentionnaire dans une zone franche déguisée en zone d’exploitation politiquement rentable, on s’en crisse.
Tout ce qu’on attend, selon le merveilleux sondage de l’Actualité, justement, c’est un comptable charismatique.
Un comptable, tabarnak!
La compassion que les gars avec qui je luttais au parti des drogués de la marijuana, on n’en parle plus? C’est plus de saison?
Mais ça, c’est pas grave.
Vous autres, vous voulez de lucidité et le silence à 11 heures le soir pour lire Victor Hugo dans la pléiade ou écouter du Rihanna dans votre iPod en étudiant le Bouddhisme Zen en croyant que les mantra vont donner un bon pourboire à la femme que j’ai rencontré de quatre enfants qui se fait taxer son pourboire de nuit par le PQ de Bernard Landry.
Ou bien, mieux que ça, tous les babyboomers qui prennent même pas le temps d’aller VOIR leur parents ou leurs grand-parents vivre dans des résidences Sommeil, dans lesquels gros luxe c’est de coucher dans un garde-robe avec un lit simple qui touche presque au quatre murs de la pièce.
J’en ai fait de l’accompagnement de politiciens remplis de bonnes intentions qui ne savent même pas vivre eux-mêmes.
Qui demandent par trois à un Témoin de Jéhovah de voter, comme si ces gens-là en avait le droit ou en ressentait la nécessité.
Comme si ça changeait quelque chose, câlice!
Le Canada-Uni de Stephen Harper vaut mieux que le pays de la piastre à Lévesque et au bonheur idyllique de Pierre Eliott Trudeau? Non, c’est PIRE!
Les écarts de richesse AUGMENTENT et n’ont JAMAIS été aussi impressionnants et progressifs.
Et ça, ce n’est pas la faute des politiciens, des babyboomers, des vieux, des jeunes, des cons, des moins cons, des autres ou de la Chine.
C’est de notre crisse de faute.
Parce que c’est plus facile de trouver un coupable qu’un responsable au Québec.
Parce que c’est plus facile d’obtenir une réponse franche d’un mort que d’un fonctionnaire vivant.
Parce qu’un syndiqué ne sait même pas lire autre chose que le journal de Montréal,
Parce que l’élite pense que ça prend 10 personnes gros max pour changer le monde au Québec ou ailleurs.
Parce que c’est en échouant à des centaines de reprises en essayant de trouver sa place dans la vie qu’on se rend compte que les winners passent leur temps à voter pour des ostis de menteurs qui n’ont rien d’autres que le copinage pour se faire des amis sur Facebook.
Parce que j’en ai mon osti de voyage de mesurer chaque parole que je dis parce que la nétiquette veut ci ou ça.
Je m’en crisse.
De la nétiquette. De l’espace emprunté dans le vide et le sous-vide du cyberespace de Foursquare à Twitter.
Et pourtant, je perds mon temps, tranquillement à essayer une nouvelle connerie ou une autre, comme les caves qu’on est toute à souère.
À penser que les révolutavernes et les molsonnutionnaires d’hier était mieux ou pire que nous le sommes encore pognés ensemble sur un continent qui attend qu’on change de langue pour commencer à arrêter de s’excuser d’exister.
Demander pardon de prendre sa place. Entrer en génuflexion automatique devant Pierre-Jean-Jacques en permanence, même pendant tes temps libres. Ça suffit, osti.
Un moment donné, y’a des limites à se faire niaiser. Y’a des limites à se parler pour ne rien dire. À se faire des accroires sans dire ce qui en est carré: la CAQ, c’est juste bon pour te fourrer encore plus en français des affaires que le PLQ. Point.
(soupir)
Tsé quand t’as même pas 40 ans pis t’es déjà has been parce que tu sais pas ce que c’est qu’un compteur Klout ou un miroir à réalité augmentée assistée par ordinateur, ou bien parce que t’as déjà vu une cassette huit track dans ta vie, jouer dans un bateau des années 70, on s’en va US qu’on s’en va avec nos skis dans le désert de la société de consommation, avec ça pour seul équipement: le dégoût de soi, l’oubli de ses racines et le démantèlement de l’état Providence par du monde qui n’ont jamais connu les limites de la charité chrétienne de l’après-guerre. Après l’exode rural.
Je parle trop? Je m’en fous.
Ça a pas rapport? C’est pas assez bien écrit pour être vrai? C’est pas assez léché pour faire bander les sondages Léger et débile Léger qu’on nous sert afin qu’on sache si la chaudrée de mais de Campbell est meilleure que la soupe maison qu’on a oublié de faire, occupé à faire la piasse, la belle grosse piasse, la maudite piasse, comme dirait le gars qui chantait Bozo les culottes…
On a vécu beaucoup d’émotions fortes et de bouleversements au Québec, en très peu de temps.
Mais aujourd’hui, force est de constater que le temps nous manque pour réaliser tout ce qu’on va perdre parce qu’on est pas capable de s’entendre sur ce que c’est que la Nation Québécoise.
C’est une réserve amérindienne? Une extension de la France effouairée entre les États-Unis et le ROC?
En fait, à dire vrai, je ne suis pas si fâché que ça.
Je ne suis pas si bête non plus.
Je sais bien que vous êtes en train de vous organiser et que vous allez battre Jean Charest en lui arrachant un bras et en le battant avec le bout qui saigne.
Mais, svp, pouvez-vous le faire un peu plus calmement? Pouvez-vous le faire sans trop prendre de médicaments contre la douleur? Tsé, la douleur, ça te rappelle que t’es encore vivant, le gros.
Pouvez-vous me faire une faveur rien que pour le simple fait que je vous le demande et que je ne prétends pas savoir comment tout marche et dans quel sens aller?
Pensez à votre voisin. À la personne que vous allez croiser le lendemain de la prochaine élection provinciale. Aura-t-elle fait partie de votre combat politique ou bien c’est la TV, la radio, les journaux et internet qui va changer tout ça rien que par magie?
Faites-moi une faveur. La prochaine fois que vous aurez l’idée de changer le monde, faites comme le Témoin de Jéhovah que vous avez transformé en running gag parce que c’est trop difficile de jaser avec un de ces représentants pour savoir ce qui en est vraiment. Pensez à cet homme ou à cette femme qui fait du porte à porte et essayé de rester planté là à vendre votre salade à quelqu’un qui voit la politique comme une gigantesque perte de temps.
Vous allez peut-être trouver une façon de faire voter les morts. Comme Duplessis. Mais cette fois, les morts seront des zombies. Des gens comme vous et moi qui ont perdu confiance dans le système mais qui votent sur le pilote automatique en sachant très bien qu’ils ne prendront peut-être jamais l’avion de leur vie (eh oui, ça existe des gens pour qui les miles Airmiles c’est encore aussi hot que les coupons Mark Ten)… Des gens simples, honnêtes et modestes mais valeureux quand même qui attendent votre visite. Une visite de simple citoyen qui salue avant d’éduquer ou d’inciter bêtement à voter.
Un simple soldat de la démocratie qui n’a pas peur tant que ça des gens qui viennent du Maghreb parce que ces gens-là sont pas fous, crisse, ils ne s’amuseront pas à importer la raison qui les a fait décâlissé d’une plage minée le long de la Méditérannée…
Arrêtez d’avoir peur. Arrêter compter votre nombre de pieds avant de faire un poème. Arrêter de compter vos cennes avant de faire un cadeau à quelqu’un de votre famille qui vous aime vraiment debout, pas à genoux. Qui vous a déjà demandé de vous grouiller le Q entre deux joints de marijuana.
Je viens d’une famille de 10 enfants.
Dans chaque famille de cette taille, il y a un fou. Ce n’est pas moi. C’était mon frère.
Non, dans chaque famille nombreuse du monde, pas seulement au Québec, il y a un missionnaire, un cave qui a du temps libre en masse pour rêver d’un monde plus solide parce que plus solidaire. Pas plus solide parce que plus riche.
La richesse dont tout le monde parle, ça ne ramènera pas les suicidés et les avortés de tous les âges dont le Québec à accoucher depuis les années 1970…
Si vous avez lu ce texte en entier, vous êtes faits forts. Bon temps des fêtes. Twitter m’attend avec mes joyeux 140 caractères…. ;-)
Très intéressant texte, M. Boudrias. J’ai eu le plaisir de lire jusqu’au bout parce qu’il est bien écrit, ce qui ne le fait pas paraître trop long.
Vous êtes un candidat idéal pour un retour à la campagne ou un tour, si vous avez toujours été un citadin. Fuyez le modernisme et tout ce qui vous révolte, incluant les nouvelles,qui vous inspirent ces sacres d’indignation, sans que vos puissiez corriger ces vilaines choses et, engagez-vous chez le cultivateur qui a bien besoin de main d’œuvre, il doit aller la chercher chez les Espagnols du Sud qui améliorent les vies de leurs familles leurs vies ici…ainsi. Vous allez vite placer vos priorités sur autre chose que les différences de richesse entre riches et pauvres en vous couchant et en vous levant très tôt.
Le travail manuel à la campagne aide à faire oublier le vilain matérialisme de la ville. Remplacez le clavier par la fourche et le marteau et la faucille, ça vous changera les idées noires. Nous ne pouvons pas passer nos vies, indignés, de la naissance à la mort sans nuire à notre santé et ça ne réduit pas la richesse de nos capitalistes dont nous aimerions hériter d’une partie plus grande, pour faire plus juste, afin de…faire quoi exactement avec cet argent là ? Enrichir les pauvres ? M. De La Fontaine ne serait pas d’accord, selon sa fable du «financier et du savatier».
C’est pas un peu le même sujet celui ci que depuis un an? Un an que F.Legault fait son numéro de politicien lucide à la Lucien en a cachant les aspects les plus abrasifs comme de nouvelles augmentations des tarifs d’Hydro Québec cette vache à lait non des Québécois mais de l’État québécois aux mains d’une élite d’oligarques associés à des groupes d’affaires et à des avocats membres de conseils d’administration d’entreprises.
Un an que Legault et sa Caq prépare un gouvernement libéral-conservateur no2 au Québec ni plus ni moins qu’ au service de ces politiciens affairistes qui voient la planète comme un jeu d’échec, un terrain de chasse pour départager les gagnants des perdants en obtenant l’aval d’une population conditionnée à la pure efficacité de la pensée comptable celle qui ne parle pas et qui préfère la comptabilité des chiffres à la démocratie. Ce que l’Union Européenne expérimente aussi en procurant le pouvoir non aux parlements nationaux mais aux agence de notation et aux bureaucrates non élus de Bruxelles.
Legault c’est ça!
M. Bouchard qui, selon son commentaire, n’est pas parent ni ami avec Lucien, vient de décrire M. Legault ainsi : « Legault c’est ça.»
Nous remarquons ici que M. Lucien Bouchard et M. François Legault sont d’anciens Péquistes qui ont été, dans le temps, d’importants souverainistes admirés, pendant qu’ils penchaient sur le bon bord, mais présentement décriés par les séparatistes pressés du genre du couple Parizeau-Lapointe-Curcy-Ossant qui croient faire du Québec, un pays avec 15 % de véritables séparatistes plus 21 % de souverainistes plus ou moins mous de la constitution, qui veulent rester dans le Canada, ce qui totalise 36 %, qui vont se séparer les votes entre le PQ, la CAQ, Québec solidaire et l’ON de M. Aussant, le parti le plus directement séparatiste, qui ne paraît même pas encore dans les sondages, malgré la sympathie du couple Parizeau-Lapointe « Mme Lapointe y détient déjà sa carte de membre » et de M. Curzy.
Suite au sondage CROP, publié ce matin, Ça va encore mal à shop pour les séparatistes ce matin. Le tout, gracieuseté des démissions des députés du PQ en juin dernier, sous la supervision du groupe Parizeau-Lapointe, Curzy et Aussant. Bravo ! L’an passé, c’est le PQ de Mme Marois qui était numéro 1 dans les sondages.
Bravo Josée,
Vous parlez net et j’adore votre façon d’analyser F Legaut : Caq = caca et donc François Legaut représente un type d’homme qui croit à la forme , qui dénonce donc tous les avantages , mais en commençant toujours par ceux des plus pauvres. A Allais a dit : pour renflouer un pays , il faut prendre aux pauvres . On lui a rétorqué qu’ils n’avaient rien, et il a répondu ouaih mais ils sont nombreux. F Legaut doit absolument lire Allais.
Rassurez vous il y en a partout des François , ils n’ont retenu q’une chose : l’importance de la forme . Car le fond ne compte pas. Ils exhibent le capuchon d’un stylo en or, sur leur blouse, de magasinier du capital. Il ne dispose pas du stylo…
Généralement ces « aventuriers » de la parole « vraie », finissent dans une secte ruinés, fascinés par des mages du commerce , plus puissants qu’eux, et dansent en rond avec des caches sexe tressés en plomb dans la poudreuse….
Par bonheur le Quebec vient dedécouvrir un gisement de pétrole de classe mondiale, sous une île, pour le « donner » aux « vaillants travailleurs » de la bourse . Il en résulte que les « feneants » canadiens de pauvres donneront quand même moins qu’ailleurs…
Bravo à vous
M. Fabre Alain qui écrit : « Caq = caca » « aventuriers » de la parole « vraie », et « Il en résulte que les « feneants » canadiens de pauvres donneront quand même moins qu’ailleurs…»
Solides commentaires, chapeau pour la scatologie de « haut niveau » !
Bon texte M. Boudrias, certains passages plus que d’autres en ce qui me concerne mais dans l’ensemble une bonne réflexion sur votre vision politique et sociale envers l’époque de d’incertitude que nous vivons et de la malheureuse inflation du moi-moi-moi qui commence à prendre des allures d’épidémie. M. Bousquet dans sa réponse a votre texte essai de ridiculiser votre indignation ( qui se justifie amplement selon moi ) en ironisant de façon subtile sur votre vison supposément dépassée. Bien sûr pour nos autonomistes-fédéralistes de droites toutes réflexions qui portent sur les plus démunis et le sort des pauvres sont immatures, infantiles et puériles. Ils savent EUX ce qu’il faut pour le Québec.
C’est comme nous dire que Lucien Bouchard et François Legault ont été d’importants souverainistes admirés et passer volontairement sous silence que Jacques Parizeau et Pierre Bourgeault aussi tout comme Pierre Falardeau. Ont admire les gens qui nous ressemble évidemment. Lucien Bouchard ( dont je n’ai jamais eu la moindre admiration pour son lui-même ) et Legault font évidemment figures de victimes des méchants séparatistes pour nos autonomistes du PQ qui s’indignent devant les souverainistes qui le sont demeurés tout en ridiculisant les gens qui s’indignent devant une société qui se dirige tout droit vers le culte du moi-moi-moi , dans la consommation excessive , dans l’ abandon volontaire et béate de nos valeurs culturelles et linguistique au nom de la très spirituel loi du marché ..In english of course !
Concernant le dernier sondage CROP, l’avance de la CAQ n’a pas changé et c’est tout a fait normal compte tenu que le PQ s’enlise de plus en plus dans la médiocrité avec un chef qui n’intéresse personne d’autre que sa garde rapprochée et dont les membres supporteurs essaient de faire porter le blâme ailleurs que sur cette réalité. Pauline Marois ne passe pas dans la population ? Pas grave , continuons de garrocher des roches sur Jacques Parizeau et peut-être que la population par pure pensée magique se rapprochera de madame Marois et de ses autonomistes. Si je me souviens bien , le sondage précédent donnait une avance au PQ avec Duceppe comme chef de ce parti ! Quand même bizarre que l’effet du clan Parizeau n’a pas réellement eu d’impact dans la population a ce moment là ????
Ce qui est surprenant est le fait que l’ON de M. Aussant ne figure pas encore dans les sondages, même si ce parti est jeune, il a, quand même été fondé en même temps que celui de M. Legault. Le PQ, lui, a commencé avait plus de 20 % des intentions de votes, à ses débuts.
Pour ce qui est des riches et des pauvres : Même si nous nous débarrassions de tous les riches au Québec, en les expatriant en Ontario ou dans les paradis fiscaux, je ne suis pas certain que ça enrichirait tellement les pauvres du Québec ni que ça serait bon pour la pérennité de notre économie et notre filet social québécois.
Se débarraser des riches ????
Ont peut très bien améliorer le sort des plus démunis de la société sans se débarasser d’un autre frange de la société mieux nantis ! Le PQ de Levesque et de Parizeau fut l’époque un parti sociale-démocrate et souverainiste et le Québec dis’est quand même améliorer beaucoup avec eux au pouvoir !
Justement c’est quand Lucien » Lucide » Bouchard a tassé le parti a droite que les problèmes économique les plus importants sont survenus ! Et depuis plus de 8 ans avec un gouvernement Charest qui se partage le butin avec l’ industrie privé dans la corruption la plus infecte un retour a la social-démocratie ( qui n’est pas le communisme comme certains seraient portés a nous faire croire ) serait salutaire !
Faut arrêter de fonctionner par le peur . La peur de la réaction des anglais face a la défense de notre langue et notre culture et la peur face aux chantages des industries les plus profiteuses !
Se débarrasser des riches? Ah ben dis-donc…
Peu importe ce qu’on a dans la poche, il y aura toujours quelqu’un qui jugera qu’on en a trop…
Merci d’avoir décrit de façon aussi juste le malaise que je ressent depuis quelque temps face a ce nouveau cheval qui se pointe a l’horizon.
M. Asselin, selon vous, faudrait augmenter les revenus mensuels des BS à combien ? 1 000 $ pour les célibataires ? 1 500 $ pour les couples ? 2 000 $ pour les familles avec 2 enfants ? Combien ?
La sociale démocratie du PQ a déjà coupé les salaires des fonctionnaires après les avoir augmentés.
Le problème des pauvres est de manquer d’argent pour donner aux caisses électorales. Un genre de cercle vicieux.
L’autre problème de nos gouvernements : Faut pas que ça soit plus payant de rester à la maison sur le BS que de travailler au salaire minimum parce que nous risquons de manquer de main d’œuvre.
M. Bousquet
Et vous milité dans un parti politique ?
@Steve Boudrias
Quelle magnifique et magistrale phrase, gonflée de vérité et d’authenticité! Sans faire mon chafouin je dirai que cette phrase me bouleverse et me ravit.
***«Parce que c’est plus facile de trouver un coupable qu’un responsable au Québec.»***
EH OUI!
JSB
M. Asselin, je ne milite pas dans un parti politique, je me contente de critiquer et de suggérer, ici et ailleurs et de fournier à la caisse électorale du parti qui me semble mieux placé pour protéger le français au Québec tout en étant nationaliste…minimum parce que le séparatisme, il n’y a pas un nombre suffisant de Québécois pour le réussir. J’attends aussi de voir qui sera candidat dans mon comté et les messages électoraux du PQ et de la CAQ et de tous leurs candidats. Qui a la meilleure équipe pour faire avancer le Québec en améliorant la santé, l’éducation, les finances publiques et la langue tout en protégeant la culture du Québec francophone et en ayant plus de chances de battre le candidat Libéral provincial dans mon comté.
Et vous ?
Mme Legault je me pose une question.Les 9 personnes qui font parti de C.A’Q sont tous des gens qui n’ont pas été élus avec ce parti et l’A’D’Q n’existe plus donc la CAQ peut elle avoir droit au 6 ou 8 cent milles dollards que l’A’D’Q recevait pour leurs travaux et recherches à l’asseblée nationale même s’il n’ont pas été élus sous le nom de la CAQ?Il me semble que non mais j’aimerais savoir.Merci.
Excellente question, Madame Daigle et j’espère avoir la réponse le plus tôt possible. C’est un fait, les ex-adéquistes font preuve, à mon avis, de malhonnêteté (Fraude?) intellectuelle, en conservant les centaines de milliers de $ auxquels ils avaient droit en tant que députés élus comme adéquistes alors qu’ils représentent maintenant la C.A.Q. (Conseil Administratif du Québec) avec Legault qui rêve seulement de devenir le P.D.G. de la Province de Québec. De là à la vendre à des intérêts étrangers, comme il l’a fait avec Air Transat (Qui n’a enrichi que lui), il n’y a qu’un pas…