Cette année, le Jour de la Terre prend des allures de grand vent. Un vent qui, de plus en plus au Québec, balaie le silence et l’indifférence sur son passage pour laisser poindre quelque chose comme une lente reprise de parole.
Je dis «reprise» parce qu’au cours des deux dernières décennies, le Québec s’est tu. Il s’est éteint. Discrètement. Après s’être engagé de 1960 à 1995 dans un grand mouvement de changements politiques, sociaux, économiques et culturels, il est rentré dans ses terres. Tout simplement.
Les Québécois avaient appris le mouvement. Ils rêvaient et espéraient. Ils disaient et faisaient. Et leurs élites politiques battaient la mesure.
Puis, après le dernier référendum, lentement, le silence s’est installé. Un silence assourdissant. Le désengagement, la désillusion et la désunion sourde ont délogé la parole et l’action.
Le déficit zéro s’est substitué au rêve. Les déconstructeurs ont remplacé les bâtisseurs. L’individualisme a pris du galon. Les affairistes et les bailleurs de fonds ont pris leurs aises dans les coulisses du pouvoir. Le crime organisé a repris sa place sur les chantiers de construction.
Au pouvoir, les partis ont recommencé à «donner» les contrats à ceux qui leur ont donné et leur donneront encore. Les fonds publics sont redevenus une grande jarre à biscuits dans laquelle les initiés plongent goulûment.
Quittant la politique, de plus en plus d’élus et de leur entourage atterrissent instantanément sur les coussins moelleux du privé. Des premiers ministres se vantent de leur proximité amicale avec les financiers et les patrons d’empires les plus puissants.
Flairant le bon air du Plan Nord, patrons et lobbyistes des minières, gazières et pétrolières se servent déjà à pleines mains dans nos ressources naturelles. Magnanimes, ils nous lancent quelques plats de lentilles en échange. Les milliards seront pour eux. Les restes qui tomberont de leur table, seront pour nous.
Se spoliant lui-même, l’État se tourne vers les étudiants pour leur soutirer l’argent qu’ils n’ont pas alors qu’il refuse de le puiser chez ceux – grandes entreprises incluses – qui en ont trop.
La marchandisation s’installe dans l’éducation, le système de santé, les soins pour les plus vulnérables et une iniquité intergénérationnelle croissante en est le rejeton.
Bref, le bien commun se fait de plus en plus gruger par des intérêts privés. Et les élites politiques battent la mesure.
Ce portrait n’est pas exclusif au Québec! Loin de là. Et il n’oublie pas ceux et celles qui, malgré tout, y ont résisté. C’est seulement que dans une petite société – de surcroît la seule francophone du continent -, l’effet délétère de ce long hiver de silence est dévastateur.
Or, cette année, l’hiver, le vrai, s’est fait plutôt court et clément. Comme si le printemps s’entêtait à lui disputer la place. Si ce phénomène a de quoi alimenter les pires inquiétudes environnementales, il se prête par contre fort bien à la métaphore politique…
Au point où certains, plus audacieux, osent même parler d’un printemps québécois. Comme un dégel accéléré des langues, des convictions, des plumes et des claviers. Mais aussi, des corps.
L’exemple le plus spectaculaire d’entre tous fut ce 22 mars. À plus de 200 000, ils sont venus manifester à Montréal leur détermination à sauvegarder pour les suivants une éducation supérieure accessible. Ils sont venus, toutes générations et conditions sociales confondues.
Une véritable mer d’espoir et de courage. Beaux, sereins et forts. Tous et toutes. Comme si le ras-le-bol généralisé des 15 dernières années se disait. Enfin. Solidairement. Les uns avec les autres. Et non plus seul, dans son salon ou devant son écran.
La grande marche du Jour de la Terre ne peut que s’inscrire dans ce même élan. Un élan porté par cette reprise de parole et ce goût qui revient, peu à peu, de bouger, d’avancer ensemble.
Si le mouvement se poursuit, 2012 sera retenue dans les livres d’histoire comme une des belles années du Québec moderne. Elle le sera si le silence cesse, vraiment. Et que s’installe à demeure l’ambition de rêver, de bouger, de construire et de mieux répartir cette fameuse richesse dont on nous parle tant. Toute une condition, j’en conviens.
Reprendre la parole en commençant par reprendre la rue? L’amorce, il faut le dire, est déjà prometteuse. Et pour la première fois depuis trop longtemps, ce sont les citoyens qui battent la mesure.
C’est ce qu’on appelle faire sa «juste part» pour l’avenir.
Le tout en attendant, bien sûr, qu’éventuellement, une classe politique d’un autre genre n’ait plus d’autre choix que d’emboîter le pas, elle aussi…
(*) Cette chronique est dédiée, en souvenir ému, à Hélène Pedneault.
Rien à ajouter; un magnifique hommage à tous ceux et celles assumant aussi leurs responsabilités comme citoyens non seule,ment leurs droits. Bravo !
Merci beaucoup, Mme Legault, pour ce beau texte d’espoir. Il m’a ému.
Merci à vous de me le laisser savoir.
Idem… Merci madame j’en ai eu la chair de poule, vraiment.
Comme c’est dit dans -L’art de la division- reste à voir si celui qui se comporte en seigneur, J.J.Charest réussira a diviser davantage encore l’électorat trouvant une niche dans les 30% pour rejoindre l’électeur francophone ce qui assurerait au moins un 4ème mandat libéral même s’ il prendrait la forme d’un mandat minoritaire?
L’intervention policière tardive (c’est un bémol) contre le réseau de collusion à Mascouche comme la ligne dure contre la grève légitime des étudiants se déterminent comme les deux axes du gouvernement pour empêcher la matérialisation réelle d’un -printemps québécois- qui reste encore à réellement démontrer.
Néanmoins comment les 9 ans de sous gouvernance du gouvernement Charest peuvent pouvoir être neutralisées lorsque la domination du Bloc Québécois comme pouvoir d’opposition à Ottawa après 14 ans avec Gilles Duceppe a été balayée par les électeurs? La volonté de changement du Québécois tout court ou moyen pour utiliser ce dernier terme tendancieux si elle a jouée contre le Bloc ne peut qu’être foudroyante contre un gouvernement libéral qui a aussi mal gouverné le Québec depuis presque 10 ans.
Si Duceppe qui n’était que le chef de l’opposition au Québec sur le plan fédéral est tombé on voit mal comment Charest pourrait éviter pour la prochaine échéance électorale, le sort subi par l’ex chef bloquiste.
L’usure fatale du parti dominant c’est le PLQ qui en est la victime. Et l’action policière de la brigade Marteau qui touche aux morceaux du puzzle sans toucher le puzzle qui confirme les enquêtes d’Enquête de Radio Canada sans plus ça ne suffira pas pour relancer ce gouvernement dont la caisse électorale a explosé depuis son élection en 2003 pour les raisons que l’on connaît.
Un gouvernement dont l’une des oeuvres de destruction principale consiste dans l’action concrète pour angliciser Montréal en faisant de l’Office de la langue française une quasi coquille vide! Tout en procurant un privilège de libre choix d’éducation linguistique pour ceux qui en les moyens par la légalisation des écoles passerelles.
Que les étudiants tiennent bons, leur combat c’est la défense de la démocratie pas rien qu’une affaire de justice face aux coûts de l’université. Le gouvernement veut capitaliser sur l’image de la loi et de l’ordre toutefois son incurie administrative, sa taxe santé annuelle inutile pendant que les urgences débordent enlèvent la crédibilité des paroles en l’air de la ministre Beauchamp et de son patron.
Si l’intrigant Charest, lecteur de tous les stratèges politiques et militaires dont le classique Machiavel attend le mois de décembre 2013 pour déclencher l’élection c’est qu’il sera là sans aucune once d’espoir. Il finira sur le bûcher électoral selon la souveraineté du peuple! Lui qui ne veut pas entendre parler de souveraineté.
Nous devons penser présentement que J.J.Charest scrute tous les calendriers, pèse et soupèse les dates de juin 2012, septembre 2012, avril-mai 2013, octobre 2013 voire décembre 2013 pour le déclenchement de cette élection en espérant ce qu’il espère une crédulité d’une partie du peuple québécois prêt à lui offrir une nouvelle chance.
Rien n’est moins sûr, après 9 ans, il ne peut plus dire que -ci va mal au Québec c’est la faute au PQ! Bernard Landry n’est plus premier ministre depuis 9 ans.
Chiffre no 9 donc pour monsieur Charest qu’il le médite donc heures après heures, la caractère douloureux du chiffre 9 pour sa personne et sa gouvernance.
Ce premier ministre injurieux qui insulte la chef de l’opposition en prétendant que sa colonne vertébrale est pleine de jello.
Nous sommes vraiment las de ce Duplessis nouvelle version, en faveur donc de sa fin politique et de celle de son gouvernement.
En attendant, nous vivons le chaos, presque la guerre civile, dirait-on par moment. Nos enfants se font matraquer, arrêter, ils reçoivent contraventions sur contraventions. Les professeurs doivent donner leurs cours encadrés par des policiers et des agents de sécurité, et se font arrêter eux aussi.
Nous avons une vision d’enfer. Le Québec se fascise lentement, l’État policier s’installe.
Malgré tout, je crois qu’il faut continuer.
Oui, ils sont beaux, nos jeunes. Je les aime et les admire pour leur courage. J’ai marché à leurs côtés, et le ferai encore.
Leur lutte est juste.
il faut aller chercher l`argent où elle se trouve.Dans les poches des multinationales assoiffées de profit et dans les banques.Non pas les étudiants et les contribuables étouffés par les taxes et impôts.Ce n`est pas dur à comprendre me semble!!!!!!!!!!!
Que dire de plus. Excellent! Elle est là la vraie solution.
Merçi Mme Legault pour cette magnifique chronique qui nous résume tellement bien. Le courage , la détermination et la percéverence des étudiants nous donnent l’exemple. Il y a encore de l’espoir et c’est à nous de faire ce qu’il faut pour faire le ménage . Il faut se débarasser de Charest et de sa clique de magouilleurs .Il y a quand meme des limites à faire rire de nous autres!
Un super gros merci pour cet article! Tellement bien dit.
Tous ces jeunes-là, moi aussi, je les aime, les trouve vivants, agissants. Ils m’ont fait retrouver intacte une vision qui m’a longtemps portée et qui n’avait besoin que d’un vent printanier pour revenir à la vie.
La gratuité scolaire à tous les niveaux me semble le premier jalon d’une société moderne digne de ce nom. Je n’ai pu faire les études dont j’avais rêvé; j’ai compensé par la curiosité, beaucoup beaucoup de lecture, des discussions, quelques voyages. Il m’a toujours manqué une certaine rigueur, celle dont je rêvais adolescente. Pour mes petits enfants, je souhaite autre chose.
Merci,
Votre texte met un peu de baume sur les brûlures de ma colère.
Merci pour vos propos d’une justesse éclairante! Je ferai ma part et elle sera juste. Toujours un plaisir de vous lire.
J’ai le frisson. C’est la fièvre, la fièvre du printemps.
Merci.
« Après s’être engagé de 1960 à 1995 dans un grand mouvement de changements politiques, sociaux, économiques et culturels … »
Je crois que le sens fondamental du mouvement dont vous parlez, qui est celui d’une véritable démocratie, fut l’instauration de l’égalité des chances pour tous les citoyens. Ce sont essentiellement ses transformations subséquentes qui prirent au Québec le nom de « Révolution tranquille ». Celle-ci a consisté, notamment, dans l’institution d’un accès universel à l’éducation au niveaux scolaires primaire et secondaire. Mais aussi dans la réduction maximale du coût de l’enseignement universitaire à la charge de chaque étudiant, lui permettant d’y accéder en fonction de ses seules capacités. Accessibilité qui auparavant était le privilège exclusif de la classe des riches familles québécoises.
Hélas, par la suite, comme vous le dites aussi …
« après le dernier référendum, lentement, le silence s’est installé. Un silence assourdissant. Le désengagement, la désillusion et la désunion sourde ont délogé la parole et l’action. »
S’est alors amorcé un lent retour à la société élitiste et inégalitaire d’autrefois, mais sous les airs de la modernité capitalistes dont s’inspire la mondialisation antidémocratique actuelle. Au nom de l’efficacité, plusieurs gouvernements occidentaux sont désormais sommés par le pouvoir économique de réserver l’éducation supérieure à l’élite oligarchique restreinte de ceux qui peuvent se la payer. Plus cynique encore : à l’imposition de cette « éducation-marchandise » s’ajoutent les coupures budgétaires dans les soins de santé et dans les services publics de base qu’exige l’équité sociale démocratique. Toutes ces coupures « modernes », faut-il le préciser, menant inexorablement à une privatisation galopante de ces services, suite au désengagement des entreprises privées comme de la classe des riches de leur responsabilités fiscales légalisé par l’État lui-même.
Sommes-nous vraiment sur le point de vivre une nouvelle « Révolution tranquille » ? Vivement que l’éveil printanier, même conditionnel, que vous entrevoyez après le long hiver de deux décennies de ce néolibéralisme ignoble, devienne réalité ! Quoiqu’il en soit, merci d’avoir vous-même brisé le silence sans relâche depuis l’origine de ce désastre collectif !
Robert Charette, Montréal
Cette idée essentielle et centrale d’une égalité des chances – cet objectif collectif -, je la rappelais d’ailleurs ici:
http://voir.ca/chroniques/voix-publique/2012/03/21/vous-avez-dit-equite-intergenerationnelle/
Le chef du Gouvernement, qui a fait une loi sur l’intimidation, est absolument incapable d’argumenter sans avoir recours à l’injure. Nous l’avons encore vu à l’oeuvre, ce chat de ruelle, hier, alors qu’il a fait allusion à la mollesse de la colonne vertébrale de la chef de l’Opposition. Il a demandé si elle était pleine de Jello. Comme le mentionnait ce midi un auditeur de la SRC, demandons-nous, pour suivre l’exemple du chef du Gouvernement, s’il a le cerveau en Jello.
Ce genre de débat nous ramène au niveau des cours d’école où règne l’intimidation qui fait des ravages. Naturellement, l’intimidateur, qui a ses partisans derrière lui, les a bien fait rire. Ces derniers l’ont sans doute applaudi.
Et nous, avons-nous le goût de rire alors que nos enfants se font matraquer?
L’ attitude condescendante de la ministre Beauchamp envers la CLASSE et le jeune leader Gabriel-Nadeau Dubois est assez remarquable. Elle se comporte comme une maîtresse d’école du primaire. Entre ce ton des plus ridicules et les déclarations du leader de la CLASSE c’est à se demander qui est l’étudiant et qui est le ministre ???
« Su tu dis pas que la violence cé pas beau tu s’ra pas invité à venir niaiser sur le comité que je veux mettre sur pied pour vous faire farmer la gueule ! gnan-gnan-gnan «
Un peu comme sur le ton de « mon père y’ é plus fort que l’tient « …. !
Pathétique !
Je propose donc une alternative ! Je suggère a Gabriel –Dubois Nadeau de dire ce que la ministre et son boss veulent entendre en autant que Charest demande a l’ancienne ministre Nathalie Normandeau de s’excuser auprès de la population pour avoir acceptée de vendre son « intégrité « contre des billets pour un spectacle de Céline Dion en retour de faveurs pécuniaires de la part de la firme ROCHE ! Nous sommes conscient que personne ne peux dire non a un show de Célinnnnnnne ! Quand même !!!!
En terminant j’ espère que cette grève aura des répercussions sur l’éveil de notre peuple qui dort d’ un sommeil profond depuis le premier jour de Lulu Bouchard au PQ et surtout depuis celle du PLQ au pouvoir et de son Parrain , le même qui fait semblant de gouverner depuis 9 ans !
Merci Madame. Vous avez, je trouve, très bien résumé la situation actuelle. Si la lutte des étudiants, malgré les déboires encourus par ceux-ci, a réveillé les consciences québécoises, elle aura au moins eu ça de bien. Malgré mes 65 ans, je reste idéaliste, et je rêve encore d’un monde meilleur où les fumistes seront confondus. Je crois en cette jeunesse qui porte l’avenir du Québec. Après tout, ce sont nos enfants et nous les avons, pour la plupart, bien élevés.
Mme Legault : Merci pour votre excellente chronique. En passant, concernant l’actuelle crise opposant le gouvernement Charest aux étudiants, serait-il envisageable que des pointures ‟libérales‟ de bon aloi, éprises de liberté et de libéralisme politique (ex. : Charles Taylor, Julius Grey, Daniel Johnson, John Parisella, Anne-France Golwater, etc.) fassent ensemble une sortie publique dénonçant l’immobilisme gouvernemental et demandant à Jean Charest de mettre un terme à la crise en prenant lui-même en mains le dossier et en faisant une offre sérieuse aux étudiants? Seul Claude Castonguay a fait une telle sortie pour le moment et il est bien seul de sa gang, je trouve.
J’ai le sentiment d’assister et de participer à quelque chose de très spécial, d’unique. L’ébullition d’un peuple écoeuré de se faire emplir, la prise de parole qui semble réveillé, la question collective qui revient tranquillement.
Vraiment, j’ai l’impression que ce qui s’en vient me marquera plus profondément que n’importe quel grand moment de joie personnel ne m’aura marqué.
Il y a de ces sentiments puissants qu’on découvre!
Malheureusement, je ne le crois pas. On a juste à regarder nos jambons de la droite qui veulent donner plus de pouvoir au privé afin qu’on se fasse crosser davantage.
As-t-il une Journée de la terre à Quebec ??
La radio de la SRC a annoncé un rassemblement devant l’église St-Jean-Baptiste demain 22 avril à 14h00.
Je demeure dans la région de Québec et j’aimerais bien y participer. Y aura t’il d’autres rassemblements qu’à Montréal
Pour le 22 avril, c’est certain qu’il y aura cette grande marche à Montréal: http://22avril.org/
Quant aux diverses activités à travers le Québec, peut-être vous informer pour Québec, mais aussi ici:
http://www.jourdelaterre.org/
Une lueur d’espoir, c’est tout ce que ça nous prend. Merci pour ce magnifique texte.
Très beau texte. Touchant, vibrant. Nous nous sommes endormis, nous nous réveillons pour une société écologiste, pacifique, juste et équitable. Oui. Nous marcherons le 22 avril, en famille
je suis ému.
Wow ! Avec ce texte vous participer assurément à un avenir meilleur. Votre participation, comme d’autres intellectuels d’ailleurs qui dans le souffle du mouvement étudiant se font plus entendre que les dernières années (Prof, Juriste, etc.) est nécessaire, voire essentielle, à la pérennité de cette amorce d’un « Printemps Qcois » .
Merci – 52 ans
Très fort votre texte guidé par le coeur, l’espoir, la justice, l’intelligence, vous avez tout tout dit. Vous êtes assez spéciale, dernièrement plusieurs journalistes influents m’ont tellement déçus en utilisant beaucoup trop de cynisme, ils vieillissent mal à mes yeux. On dirait qu’ils en veulent à la jeune génération et à leur mouvement quand je ne vois que courage et persévérance dans leur manifestation, C’est pathétique de constater que plusieurs médias et leurs »porte-parole’ ne savent pas voir ce qui se passent réellement. »youhou la planète Terre » comme on dit souvent. Ça ne vous dis pas de sortir le bon guerrier en vous et de vous mettre à construire, je pense pas qu’ils comprennent vraiment mais vraiment alors qu’ils dégagent. J’ai 50 feuilles passé et ce que je fais le mieux en ce moment c’est de parler et écouter les jeunes à travers les manif que je traversent tous les jours pour aller travailler au centre-ville. J’en ai vu une vingtaine à tout hasard et celle du 22 mars aussi a passé au coin de mon travail et depuis ce temps-là je me sens mieux comme citoyenne et être humain, ils m’ont apporté quelque chose, c’est important la jeunesse plus qu’on le pense.
Très beau texte de Mme Legault.
Le Québec sort de l’hibernation.
Le jour de la terre avant que le Québec soit complètement à terre.
Josée, ta prise de parole n’est plus aussi seule et j’espère que le concert va aller crescendo jusqu’à ce qu’on ne puisse plus prétendre qu’il n’y a rien à entendre à tout ces coeurs emplis d’un mélange de joie et de rage.
Qui sait si nous ne nous croiserons pas dimanche dans un îlot bleu sur une mer de carré rouge ?
Nancy B.
Je l’espère bien!!!
Oui, madame Legeault, nous l’aurons à nouveau le printemps.
Notre printemps.
Notre printemps à nous, les 2% de culture franco-américaine, concentrés sur la vaste et riche terre qu’est le Québec.
Notre jeunesse débordante nous réveille d’un trop long sommeil.
Elle nous appelle, nous indiquant un nouvel espoir.
Elle nous invite à repousser la médiocrité et la corruption généralisée.
D’un front de bœuf, elle s’attaque à ces élus, complices et initiateurs de magouille.
Elle n’a pas accepté non plus ce que nous avons abandonné à la mondialisation : le nivellement par le bas.
Elle n’accepte pas le plus cheap: du lait à la mélamine à l’argent blanchit par le sang.
Elle revendique de se servir de cette mondialisation plutôt que de la subir comme nous l’avons fait depuis 15 ans.
Elle n’accepte pas les fossés que cette mondialisation, essentiellement mercantile, a creusés entre notre idéal de partage – que nous lui avions pourtant enseigné – ni les bassesses de la cupidité mondiale.
C’est elle, la jeunesse, nos étudiants, étudiantes qui actuellement secouent les représentants de l’asservissement qui s’en mettent plein les poches.
En l’occurrence, ici, les libéraux de Jean Charest. Là, les conservateurs de Steven Harper au Canada. Ou les républicains des É.-U.
Écoutons-les, appuyons-les, nos jeunes, ce sont eux les vrais lucides !
Excellent texte! Bravo!
«Ceux qui rendent une révolution paisible impossible, vont rendre une révolution violente inévitable.» – John F. Kennedy
Bravo,ce texte est la pure expression de l’Âme du KébeK , qui souffre les douleurs de l’enfantement et que la Nation soupire la Naissance prochaine du peuple souverain. L’âme-Nation est toujours manifestée en premiers par ses Bardes,ses Poêtes,ses artistes et ses intuitifs .
Très beau texte madame Legault. Merci beaucoup.
Merci Madame Legault pour ce beau texte!
Jean-Charest a tout mis en place pour que nos richesses soient spoliées! Plus ça va, plus je me dis que Jean Charest applique la politique de la terre brûlée. Après lui le déluge!
Le vice-président de Power Corporation, Michel Plessi-Bélair, siège aussi au conseil d’administration d’Hydro-Québec.
Il n’est donc pas surprenant qu’Hydro se soit départi de ses secteurs du gaz et du pétrole, sachant que Power Corporation à des intérêts directs dans plusieurs entreprises liées à ces secteurs d’exploitation.
« Bien sûr, tous ces éléments ne constituent pas une preuve hors de tout doute raisonnable de l’implication de Power Corp. dans Petrolia. Mais ce n’est pas non plus le bon critère à appliquer. Personne ne prétend ici qu’un crime a été commis au sens du Code criminel. Cependant, les éléments d’information qui se trouvent ici réunis donneraient à toute personne raisonnable des motifs très sérieux de croire que Power Corp. et Paul Desmarais jouent un rôle actif dans le dossier Petrolia.
La question est alors « Pourquoi se cachent-ils ? ». Et la réponse se trouve peut-être dans le fait que Power Corp. est représentée au conseil d’administration d’Hydro-Québec, la société de l’État qui a cédé ses droits à Petrolia pour une bouchée de pain, en la personne de Michel Plessis-Bélair, Vice-président du conseil de Power Corp. On appelle ça une apparence de conflit d’intérêt quand on veut être délicat.
Et cette présence soulève également la question de savoir par qui il a été nommé. Mais là, on connaît la réponse. C’est tout de même curieux que se retrouvent ainsi croisés dans ce dossier les destins de Paul Desmarais, Jean Charest et Nicolas Sarkozy. »
Un incroyable dossier sur l’exploitation gazière au Québec par Richar Le Hir : http://www.vigile.net/Au-service-de-l-Empire
Source : http://www.vigile.net/Anticosti-les-traces-de-Power-Corp
Merci Monsieur Le Hir de participer aussi intelligemment à notre réveil collectif!
Un regroupement de personnalités est très révélateur dans ce tournoi de golf, voir lien plus bas, certes pour une bonne cause, mais la combinaison de politiciens, de firmes de génie-conseil, maire et gens de grandes entreprises privées ne laisse place à aucun doute sur la nature du pouvoir au Québec. La société québécoise commence à peine à découvrir les ramifications du pouvoir entre Line Beauchamp, son conjoint Pierre Bibeau jadis à la tête de la RIO et maintenant président de Loto Québec, Jean Charest, les frères Marc. A et Robert Bibeau de Schokbeton à Saint-Eustache, Marc A. Bibeau a été un grand argentier des libéraux du Québec et est très très proche de Jean Charest, Marc A. Bibeau siège aussi sur le conseil d’administration de Power Corporation des Desmarais. Un tournoi de golf nous révèle ici l’ampleur de la puissance du réseau autour de Jean Charest. Il n’est point surprenant, lorsqu’on découvre qui assistaient à ce tournoi, que la Comission d’enquête publique ait pris trop de temps à démarrer. Les gens mentionnés ci-haut participaient tous à ce tournoi, mais aussi Henri-Paul Rousseau jadis à la tête de la Caisse de dépôt et placement du Québec, maintenant à l’abri chez Power Corporation, aussi des firmes de génie-conseil, etc. N’en jetez plus! Vous avez là un des plus puissants réseaux d’affaires au Québec et au Canada.
Voici un lien vers un tournoi de golf des plus révélateurs : http://www.canada.com/story_print.html?id=aabb9460-c268-4ae1-99b9-c1848346626d&sponsor=
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Qu’est-ce qui grève vraiment les finances publiques du Québec? Vous savez…les firmes de génie-conseil, le financement des partis politiques, les contrats dans la construction, la collusion et la corruption… Tirez vos conclusions!
Cette étroite collaboration entre différents groupes ne représente pas la recherche de l’équité et de la justice sociale. Cette collaboration nous coûte des centaines, voir des milliards de dollars annuellement.
Line Beauchamp évolue dans ce milieu, elle et Jean Charest vous demandent hypocritement aux étudiants de faire leur juste part! La demande ne saurait être plus tordue!
La ministre Beauchamp évolue dans un milieu qui est loin de faire sa juste part, un milieu ou règne une violence structurelle inouïe, une violence située au cœur des idéologies néolibérales sauvages prônant constamment de manière complètement aveugle et idéologique : privatisation, réduction des dépenses publiques et dérégulation des marchés.
Les Beauchamp et Charest n’ont aucune leçon à donner en ce qui a trait à la violence et à l’idée de faire sa juste part. Jean Charest a profité d’un bonus de 75 000 $ par année pendant dix ans! On ne parle pas ici de tous ceux autour de Charest profitant des paradis fiscaux!
Le problème avec Charest est que son gouvernement est tellement rendu à droite politiquement, que toute demande de déplacement vers le centre paraîtrait être de l’extrémiste de gauche de leur point de vue. C’est un problème de perspective.
Beauchamp et Charest ne sont que la pointe d’un gros iceberg, ils ont un agenda précis. Le traitement dans de nombreux dossiers ne laisse aucune place aux interprétations : gaz de schiste, Plan Nord sur mesure pour les Desmarais et leurs associés, les lucides du Québec derrières les budgets Bachand, etc. La voie est toute tracée.
Voyez l’article de Richar Le Hir sur le Plan Nord taillé sur mesure pour les Desmarais : http://www.ameriquebec.net/actualites/2011/07/10/appetit-vorace-oncle-paul-7079.qc
Ne laissons pas les libéraux saboter davantage la démocratie!
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/04/20/001-conflit-etudiant-vendredi.shtml
Voyez le fil d’actualité plus bas…Vous y lirai un commentaire de Jean Charest d’un mépris insondable envers les étudiants…
Au fait, voici la copie ici : Jean Charest sourire en coin: « À ceux qui frappaient à la porte ce matin, on pourra leur offrir un emploi, dans le nord autant que possible »
En clair il leur dit qu’il préfère les avoir loin, ces parasites… enfin… Charest est un monstre!
Au salon du Plan Nord ce jour.
« Il s’est même permis une pointe d’humour en déclarant que le Plan Nord est si populaire que les foules se pressent aux portes de l’édifice pour y entrer . Un plan qui permettra à tous ces gens d’avoir plus tard un emploi, « autant que possible dans le nord », a plaisanté Jean Charest. »
Il disait ceci avec le fou rire! Il ne pourrait pas y avoir un plus grand mépris de sa part! Jamais de ma vie je n’ai vu un politicien faire ça! C’est extrêmement dangereux de s’exprimer de cette manière dans les circonstances. Là, je vous le dis, l’homme il n’a pas toute sa tête! Il a « perdu le Nord ».
J’ai l’impression que nous allons être nombreux dimanche. Il y a comme un vent qui se lève. Je le sens qui passe sur moi, de plus en plus puissant.
Un vent intergénérationnel ! Peut-être la rencontre des générations est en train de se faire.
Wow !
Bravo, Josée, pour cet article fort et extrêmement bien écrit de surcroît. Je l’ai lu avec un grand intérêt et, quoique je ne sois pas toujours d’accord avec vous, vos textes sont toujours ainsi…
Il est vraiment temps qu’il se passe quelque chose car le chemin vers « 1984 » est déjà tout tracé; on veut vraiment nous y envoyer le plus rapidement possible.
À Montréal ce jour lors de la manifestation des étudiants.
À faire circuler partout absolument, un manifestant non armé se fait tirer directement au visage, c’est dégueulasse!
Ça fera le tour du monde!
http://www.youtube.com/watch?v=C0Gm4_cix8w&feature=youtu.be
Vous avez dit la juste part! Celle-là, il ne l’a certainement pas méritée!
Sur le bulletin de nouvelles de RDI de 21 h, ce soir on rapportait un communiqué de presse du bureau de Jean Charest à propos de sons sens déplacé de l’humour : on n’a pas présenté des excuses, on a bêtement tenté de nous faire croire que les propos du premier ministre avaient été rapportés hors contexte. Wow! Le monsieur a été pris en flagrant mépris, et les propos ne peuvent aucunement laisser place à l’idée que c’était hors contexte. C’était délibérément incendiaire et irresponsable de sa part .
Une personne incapable de présenter ses excuses ne reconnaît pas l’autre, Jean Charest ne reconnaît pas le peuple québécois.
Un magnifique article de Victor-Lévis Beaulieu :
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=30431
Je demandais plus haut, si nous avions le goût de rire pendant que nos enfants se font matraquer… Eh bien! il y en a un qui a le goût d’en rire. Nul autre que M. Jello lui-même, le peddler en chef du plan Nord!
Je trouve que c’est François Legault qui a le mieux décrit la situation: le Québec semble à la dérive, il n’a plus de Chef d’État à sa barre. Je rajoute: il n’a qu’un peddler!
Quand est-ce, les élections, qu’on s’en débarrasse au plus vite?
L’opposition doit faire corps et réclamer UNANIMEMENT la démission du peddler en chef du plan Nord! On en a assez! On n’a pas le goût d’attendre le déclenchement d’élections!
Un texte ÉMOUVANT, BOULEVERSANT, STIMULANT. Un des plus beaux textes d’espoir que j’ais lu depuis longtemps. Merci Josée Legault de mettre des mots si justes sur ce printemps québécois. Un texte qui reflète si bien mon état d’âme. Ce sont des paroles comme celle-ci qui incitent au dépassement des citoyens.
Si vous n,existiez pas faudrait vous inventer. J’ai toujours éminemment apprécié votre grande capacité d’analyse et ici j’y trouve en plus la parole qui stimule et mobilise, la parole d’espoir, celle qui cristallise l’élan des citoyens. S’il vous plaît gardez toujours cette distance par rapport à la politique partisane mais n’abandonner jamais cette plume citoyenne dont on a tant besoin. On a besoin de voix comme la vôtre capable de s’ élever au dessus de la mêler parce que libre du carcan de parti.
Ici on voit encore Jean Charest se moquer des étudiants, il a simplement récupéré la même blague lors du Salon du Plan Nord : http://www.youtube.com/watch?v=88TSWlRaZHs&feature=player_embedded#!
Comme à 67 ans j’ai pas mal de temps à moi dans une journée, j’ai tenté de réécrire le commentaire que j’avais envoyé le 19 avril à 12h55 et qui, j’espère, vous semblera plus juste à partir des mêmes extraits de votre beau texte.
« Après s’être engagé de 1960 à 1995 dans un grand mouvement de changements politiques, sociaux, économiques et culturels … »
Je crois que le sens fondamental du mouvement dont vous parlez, qui est celui d’une véritable démocratie, fut l’instauration de l’égalité des chances pour tous les citoyens. Ce serait essentiellement ses transformations subséquentes qui prirent au Québec le nom de « Révolution tranquille ». Celle-ci aura consisté, notamment, dans l’institution d’un accès universel à l’éducation au niveaux scolaires primaire et secondaire. Mais aussi dans la réduction optimale du coût de l’enseignement universitaire à la charge de chaque étudiant, lui facilitant l’accès aux études supérieures avant tout en fonction de ses aptitudes (du moins jusqu’en 1989, année où le cap fut mis sur la mondialisation néolibérale et où après seulement six ans les frais auront augmenté de 228%). Accessibilité qui, il importe de se le rappeler, était avant les années ’60 le privilège exclusif de la classe restreinte des riches familles québécoises.
Or, du fait de l’idéologie néolibérale triomphante depuis les années ’90, ce choix de société en soi révolutionnaire et sa direction politique dans la cohésion sociale assurée par le dialogue et la conciliation recherchée des points de vue opposés, furent de plus en plus reniés par les pouvoirs publics et, comme vous le dites si bien, au Québec encore plus qu’ailleurs…
« après le dernier référendum, lentement, le silence s’est installé. Un silence assourdissant. Le désengagement, la désillusion et la désunion sourde ont délogé la parole et l’action. »
S’est alors amorcé le retour à la société élitiste et inégalitaire d’autrefois, mais sous les nouveaux diktats antidémocratique de la modernité capitalistes dont s’inspire toujours la mondialisation présente au nom sacré de l’efficacité. En l’occurrence, plusieurs gouvernements occidentaux sont désormais sommés par le pouvoir économique de réserver l’éducation supérieure à l’« élite des riches » qui bientôt pourra seule en payer le coût croissant. Plus cynique encore : à l’imposition oligarchique de cette « éducation-marchandise » s’ajoutent les coupures budgétaires dans les soins de santé et dans les services publics qu’exige l’équité sociale égalitaire de base de la démocratie. Toutes ces coupures de notre modernité essentiellement capitaliste, faut-il le préciser, menant inexorablement à une privatisation galopante de ces services, suite au désengagement de leurs responsabilités fiscales, légalisé par l’État lui-même, tant des entreprises privées que des individus fortunés qui conjointement sont les seuls à profiter du système oligarchique en place.
La question qui se pose alors c’est bien celle-ci : pouvons-nous espérer lucidement un retour de balancier historique et sommes-nous vraiment sur le point de vivre une nouvelle « Révolution tranquille » ? Vivement que l’éveil printanier que vous entrevoyez après le long hiver de deux décennies de ce néolibéralisme ignoble, devienne réalité, bien qu’il soit conditionnel et repose autant sur un renouveau du dialogue pouvant concilier les forces en présence que sur une conjoncture propice ! Quoiqu’il en soit, merci d’avoir vous-même brisé le silence sans relâche depuis l’origine de ce désastre collectif !
Cette idée essentielle et centrale d’une égalité des chances – cet objectif collectif -, je la rappelais d’ailleurs ici:
http://voir.ca/chroniques/voix-publique/2012/03/21/vous-avez-dit-equite-intergenerationnelle/
Ce matin, à la radio de Radio-Canada, lors d’un reportage sur l’Italie, j’ai entendu chanter l’Internationale. J’en ai eu les larmes aux yeux.
Il faut, pour combattre cette hydre oligarchique, une coalition internationale de nationalistes de gauche pour combattre dans plusieurs pays à la fois ces criminels qui nous sucent le sang avec la complicité de nos élus.
» C’est la lutte finale… »
Suivant le passage de Jean Charest à Gatineau ce dimanche 22 avril 2012.
http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2012/04/22/001-visite-charest-gatineau.shtml?Authorized=1&AuthenticationKey=2_31_c3871a1e-8c72-4fff-ab8d-60f4689a7d74.pkffikoodigb
« Le député de Papineau, Norman MacMillan, a minimisé les paroles de son chef en indiquant que Jean Charest a un bon sens de l’humour. »
Voici ma réponse :
Jamais nous ne devrons accepter ça! C’est très grave dans un gouvernement prétendument démocratique de se moquer des manifestants de cette manière pendant que plusieurs se font agresser sauvagement dehors. On peut ne pas être surpris qu’une personne encourage de tels propos dans un régime totalitaire ou autoritaire, mais absolument pas au Québec.
À ceux appuyant Charest dans ses moqueries de vendredi dernier : si un voleur entrait chez vous battait vos parents, vos enfants ou votre conjoint, vous n’auriez aucunement le sens de l’humour, vous ne diriez certainement pas « en voilà un sachant se rendre utile »
Jean Charest et les libéraux l’appuyant, se font pyromanes et pompiers, c’est inexcusable et condamnable étant donné leurs responsabilités. Ils doivent tout faire pour assurer la paix sociale, mais ils font le contraire! Pour résoudre un conflit, les parties doivent reconnaître le problème et dialoguer, rien ne sert de multiplier les conditions rendant pratiquement stérile les conditions de base pour résoudre le conflit.
Est-ce que nous vivons réellement dans une démocratie au Québec sous Jean Charest?
Chronique que j’ai lue avec beaucoup d’ intérêt et grande émotion en voyant qu’elle était dédiée à Hélène Pedneault. Merci madame Legault.
Bonjour Mme Legault… Je suis heureuse de vous retrouver sur Internet… Je m’ennuie de vos propos inspirants que je lisais à même une copie papier du journal Voir … Cette rubrique me manque… et manque sûrement à plusieurs… Pourquoi n’est-elle pas comme avant, publiée sur la copie papier du Journal… Nous avons besoin de lecture politisée, qui parle de nous, de nos rêves à venir/d’avenir qui nous ressemblent…
Merci pour vos bons mots. J’en suis très touchée.
Vous comprendrez, par contre, que cette décision n’est pas de mon ressort.
Dépendant de votre région, j’imagine que vous pouvez en informer votre édition locale.
En attendant, vous êtes la bienvenue à me lire et à vous exprimer ici.