Cinéma

Notes : ripstein

Faute de distribution adéquate, les films du cinéaste mexicain Arturo Ripstein sont – hors festivals – quasiment inconnus, alors qu’il tourne depuis plus de 30 ans. La Cinémathèque lui rend hommage, avec la présentation de 12 de ses films, du Temps de mourir (1965), écrit par Gabriel Garcia Marquez et Carlos Fuentes, à Profundo carmesi (1996). Une metteur en scène baroque et rigoureux qui a fait sa marque avec des sujets apparemment mélodramatiques où le sexe, l’intolérance, le poids des familles, les luttes sociales et les marginalités croisent le fer. Le cinéaste sera là pour présenter Principio y fin (sous-titré en anglais), le 17 septembre, à 21 h. A la Cinémathèque, jusqu’au 26 septembre. Voir calendrier Cinéma répertoire.

Erratum
La semaine dernière, dans la section Les Métiers de l’ombre, j’ai attribué, à tort, le Prix Génie du montage à Richard Comeau pour La Comtesse de Baton Rouge. Il fut bien en nomination, mais c’est Susan Shipton qui gagna pour The Sweet Hereafter. Toutes mes excuses aux deux personnes concernées.

Sainte-Thérèse
Le 14e Festival de cinéma international des premières ouvres (ou Festival de Sainte-Thérèse) sera présidé par Michel Brault. On pourra y voir neuf films en compétition, dont Dieu seul me voit, le dernier film de Bruno Podalydès (Versailles rive gauche); Noël en août, du Coréen Hur Jinh-ho; Là où la terre gèle, du Congolais Mweze Dieudonné Ngangura; Comment la guerre a-t-elle commencé dans mon île?, du Croate Vinko Bresan. On pourra également découvrir 41 vidéos et 18 films, courts métrages d’ici et d’ailleurs, qui seront en lice pour divers prix. A Sainte-Thérèse, Sainte-Adèle et Saint-Jérôme, du 25 septembre au 4 octobre. Info-festival: (450) 434-0387.

Goethe-Institut
La série de 13 films d’Allemagne de l’Est que présente le Goethe-Institut commence cette semaine avec Les assassins sont parmi nous, le premier film allemand de l’après-guerre. Wolfgang Staudte y raconte l’histoire d’un médecin qui, une fois rentré du front, projette de tuer un respectable directeur d’usine. Pourquoi? Parce que celui-ci est responsable du massacre de dizaines de femmes et d’enfants polonais, massacre auquel le médecin a assisté sans rien dire. Une rescapée des camps tentera de l’en dissuader.

Vu par cinq millions de personnes, à sa sortie, en 1951, Les assassins sont parmi nous (présenté avec des sous-titres français) examine, à chaud, les notions de culpabilité et de responsabilité, et lance une série sur une cinématographie méconnue. Au Goethe-Institut, les 17 et 18 septembre. Voir calendrier Cinéma répertoire.