Notes : FCMM
Éric Fourlanty
Tel qu’annoncé, la programmation du 27e Festival international du nouveau cinéma et des nouveaux médias de Montréal (FCMM) a été resserrée, et – du moins sur papier – la qualité semble être au rendez-vous. C’est donc 29 longs métrages, une centaine de courts et moyens métrages et plusieurs productions multimédias qu’ont choisis Alain Mongeau, Claude Chamberlan et Luc Bourdon, les trois programmateurs du Festival, présidé par Daniel Langlois.
En ouverture, La Vie rêvée des anges, d’Érick Zonca, avec Élodie Bouchez et Natacha Régnier (Prix d’interprétation exaequo à Cannes), démarrera le bal; et The Red Violin, de François Girard, le clôturera dix jours plus tard. Entre les deux, plusieurs primeurs alléchantes: Un 32 août sur la Terre, de Denis Villeneuve, avec Pascale Bussières et Alexis Martin; Ceux qui m’aiment prendront le train, de Patrice Chéreau, avec Jean-Louis Trintignant, Charles Berling et Vincent Pérez; Slam, de Marc Levin, Caméra d’or à Cannes et Grand Prix du jury à Sundance; Confession, d’Alexandre Sokourov; Last Night, de Don McKellar; De l’autre côté du périph’, de Nils et Bertrand Tavernier; et Happiness, de Todd Solondz.
Au bord de la fiction, Who the Hell Is Juliette?, du Mexicain Carlos Marcovich, suit deux jeunes filles à la recherche de leurs pères; Traveller From the South, de Parviz Shahabazi, montre le lien entre un jeune garçon et une vieille femme; They Didn’t Do It for Love, de la «dominatrice» Eva Norveind, est un documentaire sur elle-même; et Pas vu, pas pris, du journaliste français Pierre Carle, examine les limites du pouvoir des médias.
En vrac, citons les longs métrages Conceiving Ada, de Lynn Hirshman; My Brother’s Gun, de Ray Lorega; Pain Is…, de Stephen Dwoskin; La Chambre des chevreuils, de Lech Majewski; Blue Fish, de Yousouké Nakagawa; Ossos, de Pedro Costa; Mourir pour Tano, de Roberta Torré; et La Vie sur Terre, d’Abderrahmane Sissako.
Il y aura également une importante rétrospective de l’ouvre de Jean Eustache, avec la présentation de 15 films du réalisateur de La Maman et la Putain; et un événement spécial consacré à Man Ray. Le média lounge, lieu de rencontres et d’échanges, sera, cette année, au Musée Juste pour rire, où on pourra voir, entre autres, Immemory, un CD-ROM de Chris Marker. Du 15 au 25 octobre, au Cinéma ONF, au Quartier latin, au Parallèle, et à la Cinémathèque. Billets en vente dès le 10 octobre, aux comptoirs Admission. Info-Festival: 843-6560.