

Notes : Père pour la vie
					
											Éric Fourlanty
																					
																				
				
			Père absent, père manquant, père violent: la culture et la société québécoises sont marquées par ces hommes qui ont façonné une partie de ce que nous sommes. Le documentariste Jean-Thomas Bédard s’est penché sur la question en interviewant trois pères d’aujourd’hui, afin de voir comment ils vivaient la paternité. Le sujet est vaste et complexe, mais le le résultat n’est pas vraiment convaincant. Père pour la vie est un document pédagogique qui peut bien servir de point de discussion (les 8 et 9 octobre, à 19 h 30), mais qui tient plus du témoignage que du cinéma. On y voit trois destins individuels, sans que ça débouche sur un point de vue plus vaste. Utilitaire. Au Cinéma ONF. Voir calendrier Cinéma répertoire.
  Varda
  «Le cinéma serait à nouveau libre; et les cinéastes pourraient  être poètes, philosophes ou essayistes, et le cinéma tout  normalement s’exposer dans une Biennale d’art contemporain,  sans avoir besoin de justifier sa présence.», écrit Robert  Daudelin, directeur de la Cinémathèque québécoise. Chaque  jeudi, depuis le 3 septembre, la Cinémathèque présente un  programme dans le cadre de la Biennale de Montréal 1998. Cette  semaine, le 8 octobre, L’Opéra Mouffe et Daguerréotypes,  d’Agnès Varda; et jeudi prochain, Fata Morgana, de Werner  Herzog. Voir calendrier Cinéma répertoire.  
  Raoul Servais
  Une des grandes figures du cinéma d’animation belge, Raoul  Servais, a reçu le sixième prix Héritage Norman-McLaren, remis  par l’Association internationale du film d’animation, section  Canada. Le cinéaste sera à l’honneur, alors que la Cinémathèque  lui consacrera un programme rétrospectif, composé de six courts  métrages, dont le plus récent: Nachtvlinders, Grand Prix du  Festival d’Annecy, cette année. Le dimanche 11 octobre, à 17 h.  A la Cinémathèque québécoise. Voir calendrier Cinéma  répertoire.