Second film du réalisateur canadien Bruce Sweeney (Live Bait), Dirty fait la chronique de quatre personnages en quête de hauteurs: un étudiant qui est l’amant secret d’une quadragénaire mi-rockeuse, mi-poteuse, un homme frustre et naïf qui tombe amoureux d’une jeune fille acculée à la faillite parce qu’elle souffre de magasinage compulsif.
Glauque et hypernaturaliste, Dirty prétend explorer la vie d’individus «dominés par l’obsession, la répression et les déviances sexuelles». Il faut avoir le talent de Cassavetes ou de Pialat pour réussir à mener un film uniquement par ses personnages. Ici, ce quatuor de paumés ordinaires n’a pas de consistance, et on s’ennuie d’une histoire au bout de 30 minutes. Au Cinéma du Parc, dès le 16 octobre. Voir calendrier Cinéma répertoire.
  Rouyn
  Le 17e Festival de cinéma international en  Abitibi-Témiscamingue s’ouvrira sur la projection de Comme elle  respire, pour lequel Pierre Salvadori (Cible émouvante et Les  Apprentis) a retrouvé ses deux acteurs fétiches, Marie  Trintignant et Guillaume Depardieu, incarnant une mythomane et  un escroc qui tombent amoureux l’un de l’autre. Également  présentés en primeur: Les Mots magiques, un court métrage de  Jean-Marc Vallée (Liste noire); et Jeanne et le Garçon  formidable, de Jacques Martineau et Olivier Ducastel, une  formidable comédie musicale (!) sur une Parisienne (Virginie  Ledoyen) amoreuse d’un séropositif (Mathieu Demy). Du 31  octobre au 5 novembre. Information: www.telebec.qc.ca/fciat.  
  Image & Nation
  Mieux vaut tard que jamais: c’est Gods and Monsters,  l’excellent film de Bill Condon sur les dernières semaines de  James Whale (Ian McKellen), réalisateur de Frankenstein, qui,  le 4 octobre dernier, a remporté le tout nouveau Prix du public  de la 11e édition du Festival Image & Nation gaie et  lesbienne.