Pour sa quatrième édition, le Festival Cinémania, qui regroupe des films français sous-titrés en anglais, présentera une vingtaine de films, dont onze primeurs. Parmi celles-ci, L’École de la chair, de Benoît Jacquot, avec Isabelle Huppert et Vincent Lindon; Dieu seul me voit, de Bruno Podalydès (Versailles Rive gauche); Terminale, de Francis Girod (La Banquière); Un frère, de Sylvie Verheyde, avec Emma de Caunes et Nils Tavernier; Disparus, de Gilles Bourdos, avec Grégoire Collin, Anouk Grinberg et Xavier Beauvois; et Paparazzi, d’Alain Berbérian, avec Patrick Timsit et Vincent Lindon, comme film d’ouverture. Pour la première fois, ces films seront en lice pour un Prix du public de 5000 $.
Parmi les films déjà sortis en salles, citons Post-coïtum, animal triste, de Brigitte Rouan; Marius et Jeanette; de Guédigian; Rien ne va plus, de Chabrol; et Un 32 août sur Terre, de Denis Villeneuve, seul long métrage québécois de la programmation. Du 5 au 15 novembre, à l’auditorium Maxwell-Cummings du Musée des beaux-arts. Info-Festival: 878-0082. www.generation.net/cinemania.
Goethe-Institut
Poursuivant son programme de classiques du cinéma d’Allemagne de l’Est, le Goethe-Institut présente, cette semaine, un film qui fut interdit pendant 25 ans. Réalisé en 1965, Le lapin, c’est moi, de Kurt Maetzig, met en scène une étudiante de 19 ans qui se voit refuser l’entrée à l’université parce que son frère a été arrêté pour des raisons politiques. Sa rencontre avec le juge responsable de l’incarcération dudit frère changera peut-être quelque chose… Le 22 octobre, à 20 h, et le 23, à 18 h 30. Voir calendrier Cinéma répertoire.
Scénarii
Le métier de scénariste est probablement l’une des tâches les plus frustrantes au cinéma. Pièce maîtresse du puzzle, le scénario est aussi un canevas destiné à être trituré, transformé, altéré, la forme bâtarde d’une vision traduite en mots, et créée pour fabriquer des images. Dirigée par Lyne Crevier, Scénarii, une nouvelle revue trismestrielle, publie des scénarios originaux de courts métrages, afin de «permettre aux scénaristes de diffuser des textes qui, autrement, seraient privés de lecteurs». On retrouve trois scénarios dans ce premier numéro, respectivement de Mario Rendace, Emmanuelle Turpin et Sygma Benz; ainsi qu’un texte sur le réalisateur et directeur-photo André Turpin. Une présentation sobre et élégante, une mission (car c’en est une) courageuse; en espérant que la qualité des textes sera à la hauteur des attentes… Information: 270-4822.