

Festival du film de Québec : Rosi, Tavarelli, Nuti
Le cinéma italien n’a peut-être plus la superbe ni l’envergure du temps de l’âge d’or des Fellini ou des Rossellini mais, bon an mal an, quelques productions réussissent à traverser l’océan et à venir se faire remarquer jusqu’ici. En ce sens, la sélection des organisateurs donne un bon aperçu de ce qu’a été et de ce que représente encore le cinéma italien et qui lui a toujours été cher, c’est-à-dire un certain goût du réalisme à tendance sociale.
Lucio Gaudino trace avec Le Prime Luce Dell’Alba (Les Premières Lueurs de l’aube, 1999) les retrouvailles et la redécouverte mutuelle de deux frères siciliens sur fond de crime mafieux et surtout de confrontation entre deux visions bien différentes de la vie. Un voyage introspectif et un questionnement sur l’Italie moderne.