Psycho Beach Party : Sable mouvant
Une série de meurtres troublent la paix d’une petite ville côtière de Californie, toutes les victimes ayant en commun de ne pas être, d’une façon ou d’une autre, dans la norme.
Une série de meurtres troublent la paix d’une petite ville côtière de Californie, toutes les victimes ayant en commun de ne pas être, d’une façon ou d’une autre, dans la norme. Au centre de l’enquête menée par une inspectrice baraquée (Charles Bush) se trouve une adolescente sage (Lauren Ambrose) qui, lorsqu’elle voit des spirales, se transforme en dominatrix ou en fille "tough". Est-elle la coupable? Ou bien est-ce sa mère trop parfaite, au passé trouble; ou le surfer solitaire (Thomas Gibson) qu’elle admire, la starlette éthérée qui vit dans une maison de plage hantée, ou n’importe lequel des beach bums qui traînent dans les parages?
Version lounge d’un film à la John Waters, Psycho Beach Party, de Robert Lee King, démarre dans le ton avec une danseuse à gogo se trémoussant sur le générique. Ça se poursuit plutôt bien, sur le mode parodique, en mêlant le rose bonbon des "films de surf" d’Annette Funicello et Frankie Avalon, un suspense ultra-léger à la Hawai 5-0, et l’horreur javellisée qu’exploitaient les slasher movies des années 60.
Le problème avec ce film-gag, c’est qu’il ne tient pas la route. Après trente minutes, l’amusement initial devient de l’ennui, alors que l’intrigue fait du surplace, et que l’aspect caricatural devient répétitif. Parodiant un genre déjà parodique, Psycho Beach Party se perd dans le second degré. Scénariste, et auteur de la pièce dont le film est tiré, Charles Bush est le seul comédien à avoir trouvé le ton juste, excellent en policière musclée qui se prend pour Bette Davis. Les autres acteurs alternent entre un réalisme de téléroman et la bouffonnerie de sketchs humoristiques, à l’image de cette comédie un peu laborieuse.
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