Partout sur la planète, les humains cohabitent, non sans répugnance, avec de nombreux mutants, véritables laissés-pour-compte aux pouvoirs surnaturels. Parmi ceux-ci, le professeur Xavier (Patrick Stewart) s’est lancé dans une grande opération de recrutement, convaincu que les mutants peuvent apporter le bien aux humains. Persuadé du contraire, le sombre Magneto (Ian McKellen), être revanchard et désabusé, décide d’enlever une des nouvelles recrues du professeur afin de pouvoir mettre en place son plan de destruction de l’humanité.
Dans son adaptation personnelle mais quand même respectueuse du célèbre comics américain, Singer a mis l’accent sur les divers personnages, chacun des principaux protagonistes ayant une forte personnalité, bien développée et, surtout, bien campée. En cela, il faut souligner la distribution impeccable – surtout Hugh Jackman en Wolverine et McKellan en méchant de service crédible – et le fait que les effets spéciaux sont ici au service des personnages et non le contraire, comme c’est trop souvent le cas dans ce genre de film. Par contre, comme X-Men ne fait qu’effleurer le passé de ses superhéros et se termine sur une fin ouverte, le film risque fort d’en laisser plus d’un sur sa faim.