Dites-moi que je rêve! : La chair est triste
Cinéma

Dites-moi que je rêve! : La chair est triste

Pauvre Gilly (Chris Klein), ce gentil orphelin travaillant dans un refuge pour animaux aimerait bien trouver l’amour de sa vie, celle qui pourra lui donner la chair de poule. Enfin, cette chance se produit quand il rencontre Jo (Heather Graham), une coiffeuse  maladroite.

Pauvre Gilly (Chris Klein), ce gentil orphelin travaillant dans un refuge pour animaux aimerait bien trouver l’amour de sa vie, celle qui pourra lui donner la chair de poule. Enfin, cette chance se produit quand il rencontre Jo (Heather Graham), une coiffeuse maladroite. Mais cette histoire d’amour réalisée par J. B. Rogers, un sous-fifre des frères Farrelly (ils ont produit le film), ne sera que prétexte à une série de quiproquos et de situations absurdes. Maximum atteint lorsque Gilly découvre que Jo serait finalement sa soeur…

Malgré certaines interprétations colorées, dont celles de Sally Field, excellente dans le rôle de la mère hystérique, et de Richard Jenkins en père devenu handicapé après une attaque cardiaque, on ne retient pas grand-chose de cette comédie romantique prévisible. Évidemment, frères Farrelly obligent, on a droit à des farces scatologiques, qui tournent souvent à vide. Dans le rôle du piteux pitou qui fait les yeux tristes, Chris Klein joue mollement, ce qui ne le rend absolument pas attachant, malgré tous les malheurs qui lui arrivent. Et la pauvre Heather Graham (pourquoi une actrice de 30 ans veut-elle encore interpréter les jeunes pucelles?) se démène du mieux qu’elle peut pour essayer de rendre crédible son personnage. En fait, quand les rôles secondaires sont plus intéressants que les principaux, c’est qu’il y a un problème. À part quelques gags réussis, Dites-moi que je rêve! ne vole généralement pas très haut. Si vous aimez le genre, louez plutôt Marie a un je-ne-sais-quoi

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