Wong Kar-WaiCinéma bulgare
Juliette Ruer
Wong Kar-Wai
Si vous manquez de magie et que votre amour du cinéma est en berne, l’un des plus grands magiciens actuels peut régler le problème. Régalez-vous, le cinéma de Wong Kar-Wai est en ville; les films qui l’ont fait accéder au rang de cinéaste-culte: As Tears Go By (1988), une version pop cantonaise de Mean Street; Ashes of Time (1994), une approche intimiste et personnelle du film de samouraïs; Chungking Express (1994), l’oeuvre qui a révélé Wong, son sens de la poésie urbaine et son goût de la musique bubble-gum; Fallen Angels (1994), un film off-Chungking Express, toujours dans un Hong Kong interlope éclairé aux néons; Happy Together (1997), chef-d’oeuvre, moment de pur cinéma que cette romance amère entre Buenos Aires et Hong Kong; et enfin, In the Mood for Love (2000), grand drame nostalgique et rêve d’amour en technicolor dont on voudrait ne pas se réveiller… À ne rater sous aucun prétexte!
Jusqu’au 29 mai, au Cinéma du Parc.
Cinéma bulgare
Petit pays s’accorde parfois avec cinématographie notable. En Bulgarie, par exemple, où l’on parle de films "petits et tranquilles", mais qui, de l’animation au documentaire, imprègnent le au cinéma mondial de leurs marques de modestie, de simplicité et parfois de naturalisme. À voir à la Cinémathèque québécoise: 12 films, de l’après-guerre à aujourd’hui, dont La Corne de la chèvre (1972).
Jusqu’au 26 mai.