Jazz à l'écranPrésence autochtone: les prix
Cinéma

Jazz à l’écranPrésence autochtone: les prix

Jazz à l’écran

La Cinémathèque québécoise se met à l’heure du Festival de Jazz. Youpi! Voilà qui sert de prétexte pour revoir sur grand écran Ascenseur pour l’échafaud, de Louis Malle (musique de Miles Davis); Sweet Smell of Success, d’Alexander Mackendrick (musique de Chico Hamilton, Fred Katz, Elmer Bernstein); À bout de souffle, de Godard (musique de Martial Solal); Dans la ville blanche, d’Alain Tanner (saxophone de Jean-Luc Barbier); Les Valseuses, de Bertrand Blier et Milou en mai, de Malle, tous les deux sous les envolées de Grappelli. Mais cela permet également de découvrir, entre autres, le premier long métrage de John Cassavetes, sur Greenwich Village dans les années 6o: Shadows (1959), avec la première incursion dans la musique de film de Charlie Mingus; Mickey One (1965), d’Arthur Penn, sur la chute d’un night club comedian, avec Warren Beatty et Alexandra Stewart, et le saxo de Stan Getz; et un court métrage de Roman Polanski (Mammifères, 1963) sur la musique du plus célèbre musicien de jazz polonais de l’époque, Krzystof Komeda. Et si vous n’avez pas de billets pour les voir en chair et en sueur, la Cinémathèque propose des documentaires, dans la section Télé-Jazz, dont Cesaria Evora: Morna Blues (1996), un film d’Anaïs Prosaïc et Éric Mulet sur la célèbre chanteuse du Cap-Vert; ainsi que Manu Chao, Giramundo Tour (2001), dans lequel François Bergeron suit le musicien en Amérique latine et chez lui, à Barcelone. Jazz à l’écran, du 27 juin au 8 juillet, à la Cinémathèque québécoise.

Présence autochtone: les prix
Pour la 11e édition de l’événement Présence autochtone, on retient quatre prix en cinéma: le grand prix Teueikan va à Bearwalker, de Shirley Cheecho, une fiction qui mêle le fantastique d’un mythe, le gore, l’humour noir et la réalité sociale qui pèse sur quatre soeurs dans une communauté amérindienne. Le second prix a été attribué à Los Zapatos de Zapata, un film de Lucino Larambina sur le révolutionnaire mexicain. Les deux prix Rigoberta Menchu Tum sont allés à La Dignidad de Los Pueblos, un film de la Confederacion de Nacionalidades y Pueblos del Ecuador, sur les événements qui ont provoqué la chute du gouvernement en Équateur, en janvier 2000; et à Village of Widows, du Canadien Peter Blow, un documentaire amer sur l’exploitation de l’uranium dans une mine des Territoires du Nord-Ouest, qui aura servi uniquement à générer des cancers chez les mineurs et à fabriquer les bombes d’Hiroshima et de Nagasaki.