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ComediaCocktail estival

Comedia

Ça rigole, ça rigole: 10 films inédits pour Comedia, le volet cinéma comique du Festival Juste pour rire, parmi lesquels on décernera le Meilleur prix, le Prix spécial du jury et le Prix du public. Outre K2, de Gabriel Pelletier, qui a toutes les chances d’être vu cet été en salle; La Vérité si je mens II, de Thomas Gilou, la suite des aventures des copains du Sentier qui devrait trouver preneur, et La Tour Montparnasse infernale, de Charles Nemes, où les nouveaux comiques français Éric et Ramzy sont deux laveurs de carreaux qui se battent contre un commando armé qui a investi la Tour…, mentionnons plutôt ceux dont la diffusion n’est pas encore assurée. Iron Ladies, du Thaïlandais Yongyooth Thongkongtoon, a de quoi surprendre: l’histoire vraie d’une équipe de volleyball recomposée de travestis. On peut voir également quelques américaneries: Dean Quixote, d’Orion Walker; Hedwig and the Angry Inch, de John Cameron Mitchell, une affaire d’extraterrestres dans Mutant Aliens, de Bill Plympton, la dernière loufoquerie en date des Farrelly Brothers, Osmosis Jones, où Bill Murray est sauvé par un globule blanc et son fidèle compagnon, la capsule antihistaminique… Un petit français de plus avec H.S., de Jean-Paul Lilienfeld, où l’humoriste Dieudonné est un tueur à gages déguisé en représentant de commerce. Et enfin, soulignons le retour des Kids in the Hall: Same Guys, New Dresses, de Dave Foley, qui marque la tournée nord-américaine du groupe et la carrière solo de chacun. Comedia, du 12 au 22 juillet, cinéma Le Parisien. Billets: 6 $. www.hahaha.com

Cocktail estival
Vous prenez Marilyn l’après-midi, et Mario Bava le soir, et vous mélangez. Prêt à consommer au Cinéma du Parc. Amorçant une rétro sur la bombe Monroe, on commence le mois de juillet avec Gentlemen Prefer Blondes et How to Marry a Millionnaire; deux films de la même année 1953, le premier du génial Howard Hawks, avec Jane Russell, quelques diamants, une chanson célébrissime et une robe fuschia; et l’autre, signé Jean Negulesco, moins solide mais contribuant encore à la construction du mythe, avec Marilyn en myope, entourée de Lauren Bacall et de Betty Grable. Et le soir, au Parc After Dark, exprès pour qu’on ait encore plus peur, impossible de rater Black Sabbath, le film culte italo-américain de Mario Bava, de 1963. Trois histoires pour faire le tour de la peur, avec Boris Karloff en vampire; une réalisation qui a influencé quelques sommités dont Dario Argento, Martin Scorsese, Tim Burton, John Carpenter et un célèbre groupe rock des années 70. Cinéma du Parc.