Prolongation de Bad Girl
N’en jetez plus! La cour est pleine: Bad Girl, le documentaire de Marielle Nitoslawska, connaît un fort succès. Il semble que l’on refusait du monde à l’entrée lors de la première semaine d’exploitation… La porno réalisée au féminin a de quoi attirer les curieux, bien sûr; mais outre le fait que ce soit un film fort bien documenté, c’est peut-être aussi le seul moment où l’on pourra le voir non censuré, avant sa diffusion à la télévision. Bad Girl reste à l’affiche jusqu’au 10 octobre à Ex-Centris.
Des nouvelles du Cinéma du Parc
Maintenant que Daniel Langlois est président d’Ex-Centris et du Cinéma du Parc, et que les trois salles de 600 places ont été améliorées, le cinéma de l’avenue du Parc est fin prêt pour accueillir le FCMM, du 11 au 21 octobre. Conditions de projection optimisées, écrans plus grands, nouvelle sonorisation, acoustique améliorée, sièges remis à neuf et hall revampé: le Parc peut poursuivre sa mission de présenter des films d’auteurs et de répertoire en toute quiétude. Sous la double houlette de Claude Chamberlan et de Don Lobel, on pourra y voir, dès le 26 octobre, le dernier film de Lynch: Mullholand Drive; Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, sous-titré en anglais; ainsi qu’Apocalypse Now Redux. Bien sûr, ça fait monter les prix: 8 $ pour les primeurs, 7 $ pour les films de répertoire et les films-cultes; et 6 $ pour les étudiants.
C’est FIFA tous les jours
Le Festival international des films sur l’art (FIFA) n’est prévu que pour la fin de l’hiver; mais on peut en profiter avant, avec Les Matinées du film sur l’Art. Jusqu’au 28 octobre, rien n’empêche de revoir les films primés de la 19e édition du Festival. Faites votre choix: Imagine the Work, de Tita Jänkälä; Ousmane Sow, le soleil en face, de Béatrice Soulé; The Beauty of my Island, de Frank Matter; Plaisirs/déplaisirs: le bestiaire amoureux, d’Annette Messager; Markus Lüpertz, de Julius Werner; Une journée d’Andrei Arsenevitch, de Chris Marker; L’Image indélébile, de Joel Peter Witkin; Limon: A Life Beyond Words, de Malachi Roth; et le très bon Oscar Niemeyer, un architecte engagé dans le siècle, de Marc-Henri Wajnberg. À l’auditorium Maxwell-Cummings.
Funny Girl
Le film atterrit dans notre paysage comme une soucoupe volante. Funny Girl, de William Wyler! Funny Girl? Retour vers le futur avec Barbra Streisand et Omar Sharif, en chansons et trucs en plume, dans le tourbillon des Ziegfield Folies. Sorti en 1968, beaucoup de cinéphiles ne l’ont vu que sur cassette. On peut se reprendre avec une nouvelle version restaurée, où l’on propose le format original complet avec ouverture, entracte et musique de sortie. Seulement au cinéma AMC.
Un dimanche à la piscine à Kigali
Elles allaient bien finir par sortir, les terribles images du livre de Gil Courtemanche, Un dimanche à la piscine à Kigali. Les droits cinématographiques du roman sur le génocide rwandais ont été achetés par LYLA Films. Robert Favreau (Les Muses orphelines) assurera l’écriture du scénario, en collaboration avec Courtemanche; et il réalisera le film. LYLA Films a produit Les Muses orphelines et Lauzon, Lauzone.