Danny in the Sky : Ciel couvert
Cinéma

Danny in the Sky : Ciel couvert

Danny in the Sky a été écrit et produit par Bertrand Lachance et Denis Langlois, et réalisé par ce dernier. Un duo qui nous avait donné, en 1994, L’Escorte, film dont les maladresses mêmes faisaient tout le charme, du cinéma naïf, comme on peut le dire d’une certaine peinture. Hélas, tout ce qui faisait la fragilité et la candeur de l’oeuvre précédente est devenu, dans ce film-ci, artificiel, maladroit et plaqué.

Alors que sa mère, top-modèle, est morte d’une overdose lorsqu’il était encore bébé, Danny (Thierry Pépin), un beau gosse de 20 ans, fait des photos de mode en cachette de son père (Éric Cabana), homme gai qui a tout sacrifié à l’éducation de son fils. La vérité éclate, Danny s’enfuit de chez lui, et amorce un parcours initiatique où, des studios de photographes aux plateaux de films pornos, en passant par les concours de mannequins et les clubs de danseurs nus, il ira de désillusions en déceptions…

Danny in the Sky a été écrit et produit par Bertrand Lachance et Denis Langlois, et réalisé par ce dernier. Un duo qui nous avait donné, en 1994, L’Escorte, film dont les maladresses mêmes faisaient tout le charme, du cinéma naïf, comme on peut le dire d’une certaine peinture. Hélas, tout ce qui faisait la fragilité et la candeur du film précédent est devenu, dans ce film-ci, artificiel, maladroit et plaqué.

En montrant un personnage superficiel et crédule, dans un milieu basé sur les apparences, Danny in the Sky ne prend aucune distance, et accuse les mêmes défauts que ce qu’il met en scène. De plus, les dialogues sont malhabiles; on ne croit pas un instant au personnage de la photographe (Véronique Jenkins), pas plus qu’à celui du père, et à ses rapports avec son fils. Et, malgré son joli minois, Thierry Pépin n’a aucune présence – un peu gênant quand on est de chaque séquence… Sur papier, Danny in the Sky suscitait peut-être l’intérêt par sa peinture de milieux marginaux (celui des gogo boys, par exemple) ou de relations inédites (un père gai et son fils), mais, sur l’écran, ça sonne faux. Dommage.

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