Revue de l'année : Top 10 Films
Cinéma

Revue de l’année : Top 10 Films

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (Jean-Pierre Jeunet)
Pour un Montmartre de carton, une B.O. de bonbon, pour des idées de BD, une Amélie qui vient se placer entre Elsa Doolittle et Holly Golhigtly.

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain

(Jean-Pierre Jeunet)
Pour un Montmartre de carton, une B.O. de bonbon, pour des idées de BD, une Amélie qui vient se placer entre Elsa Doolittle et Holly Golhigtly. Pour le charme réel qui en résulte.

Before Night Falls (Julian Schnabel)
Pour l’oeuvre d’un peintre sur un poète. Mieux: pour le voyage périlleux dans l’univers d’un autre, pour un grand film sur la création. Pour Bardem et la texture charnelle du film.

La Chambre du fils (Nanni Moretti)
Pour un drame sans mélo, pour un exercice sur la mort, pour l’intelligence de Moretti, la sensibilité de Nanni, le jeu de Morante. Pour cette fin si ouverte. Pour une palme méritée.

In the Mood for Love (Wong Kar Wai)
Pour réinventer le désir en technicolor, la superbe B.O., les robes de Maggie Cheung, le charme de Tony Leung, la mise en scène inimitable de WKW. Pour un transport des sens.

La Pianiste (Michael Haneke)
Pour le tordu de la chose. Pour une mise en scène vicieuse. Pour le glacé d’Huppert, la folie de Girardot et l’auréole solaire de Magimel. Pour la maîtrise du terrible.

Moulin Rouge (Baz Lurhmann)
Pour la comédie musicale du 21e siècle, pour les décors outranciers, les costumes somptueux, la B.O. originale, le sourire d’Ewan, la beauté de Nicole. Pour rêver romantique.

Sexy Beast (Jonathan Glazer)
Pour un thriller qui déménage. Pour une mise en scène vive et précise. Pour le ventre bronzé de Ray Winston et les yeux déments de Ben Kingsley. Pour un excellent moment.

Mulholland Drive (David Lynch)
Pour le retour du délire lynchien. Pour sa vision d’Hollywood, pour ses femmes, pour son humour noir, et même pour ses trucs qu’on ne comprend jamais. Abracadabrante maestria.

Yi Yi (Edward Yang)
Pour la justesse du regard, celui du monde des grands dans l’oeil du petit. Pour les sourcils boudeurs de Jonathan Chang; pour les rêves qu’on abandonne. Pour l’humilité générale d’un film.

Intimité (Patrice Chéreau)
Pour ses imperfections et ses si parfaites scènes. Pour la douleur de la solitude, la grandeur du sexe cru. Pour la direction d’acteurs, la force des dialogues, et Londres dans la grisaille.