Pornstar: The Legend of Ron Jeremy Larry Kent Fin du FIFEM
Cinéma

Pornstar: The Legend of Ron Jeremy Larry Kent Fin du FIFEM

Pornstar: The Legend of Ron Jeremy

Il est petit, gras, poilu; il a un zizi redoutable (long et spongieux, au dire d’une de ses collègues de travail!) et il a couché avec plus de 2000 femmes. Ce n’est pas une bête, c’est l’idole des masses pornophiles: volà Ron Jeremy, la star du porno. Acteur dans près de 400 films de cul, Jeremy a connu les grandes heures du cinéma porno. Mais d’après le documentaire que lui consacre Scott Gill, Pornstar: The Legend of Ron Jeremy, on apprend que la parenthèse ne fut pas forcément enchantée pour ce fils de bonne famille new-yorkaise qui a toujours rêvé d’être un acteur sérieux dans un film sérieux. Or, affublé d’un membre impressionnant, il a su, pour le bien-être de son porte-monnaie, s’en servir avec… rigueur et diligence. La quarantaine passée, Ron Jeremy surfe maintenant sur sa gloire avec un air fatigué, tâtant mollement de la jeune fesse, mais pouvant toujours éjaculer on cue. Ceux qui le connaissent vantent son professionnalisme, sa gentillesse, son incroyable soif de reconnaissance et sa pingrerie légendaire. Jeremy a tout de la star indestructible, de l’animal de cirque rompu à tous les numéros. On ne s’ennuie pas, mais on reste dans l’anecdotique. Voici un type sans grande envergure qui nage dans le superficiel, conscient qu’il est un Monsieur Tout-le-monde envié par ses congénères: tout cela donne un documentaire sympathique, sans plus. Au Cinéma du Parc.

Larry Kent
Bannies en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique, les oeuvres du cinéaste canadien Larry Kent sont présentées en exclusivité à la Cinémathèque québécoise. Auteur de Bitter Ash, Sweet Substitute et When Tomorrow Dies, Larry Kent est surtout connu pour High (projetée le 8 mars à 18 h 30), un film controversé. Sélectionnée au FFM en 1967, l’oeuvre est jugée trop osée. La censure charcute la pellicule. Ce n’est que l’an dernier que l’on découvrait à la Cinémathèque une copie intégrale. Top psychédélique, sexe à gogo et drogue en long, en large et en couleur: les histoires de ce gigolo à chapeau mou sont surtout des témoins d’une époque. Intéressant. Du même auteur: Fleur Bleue avec Susan Sarandon, et Mothers and Daughters. Jusqu’au 10 mars, à la Cinémathèque québécoise.

Fin du FIFEM
Les bambins sortent heureux du cinéma, les parents aussi: vous avez encore trois jours pour faire de même, et profiter de quelques productions cinématographiques mondiales projetées dans le cadre du FIFEM. Deux animations à caractère culturel, Aïda et Tristan et Iseult (salle pleine en première représentation lundi dernier!); mais aussi Tsatsiki, un ami pour toujours (pour 8 ans et plus); l’adorable film danois, Les Enfants de ma soeur (8 ans et plus); et Envoyez-nous des bonbons, de Cecilia Holbeck Trier, autre film danois, où deux soeurs de 9 et 11 ans, très pop et urbaines, sont envoyées à la campagne chez un vieux couple qui habite une ferme en décrépitude. Deux mondes vont s’affronter… Jusqu’au 10 mars, au cinéma Impérial.