The Time Machine : Futur simple
Cinéma

The Time Machine : Futur simple

Petit voyage dans le temps: il y a un peu plus de 100 ans, en 1895, H.G. Wells écrivait son premier roman, The Time Machine, qui, depuis, a inspiré de nombreuses adaptations au cinéma et à la télé, la plus célèbre restant celle de 1960, qui a subjugué quelques générations d’enfants d’avant Star Wars. Avec les technologies visuelles de ce début de 21e siècle, la version de Simon Wells, arrière-petit-fils de l’écrivain et réalisateur d’animation (The Prince of Egypt, American Tail II), devrait avoir le même effet sur un jeune public rompu aux visions futuristes et aux effets  spéciaux.

Petit voyage dans le temps: il y a un peu plus de 100 ans, en 1895, H.G. Wells écrivait son premier roman, The Time Machine, qui, depuis, a inspiré de nombreuses adaptations au cinéma et à la télé, la plus célèbre restant celle de 1960, qui a subjugué quelques générations d’enfants d’avant Star Wars.

Avec les technologies visuelles de ce début de 21e siècle, la version de Simon Wells, arrière-petit-fils de l’écrivain et réalisateur d’animation (The Prince of Egypt, American Tail II), devrait avoir le même effet sur un jeune public rompu aux visions futuristes et aux effets spéciaux.

Même sans avoir lu le livre, tout le monde connaît la prémisse de ce classique de la science-fiction: un scientifique new-yorkais (Guy Pearce) de la fin du 19e siècle invente une machine à voyager dans le temps. Il se retrouve brièvement en 2030, où un hologramme encyclopédique (Orlando Jones) lui donne l’heure juste, puis en 2037, alors qu’un cataclysme mondial menace la Terre. Propulsé 800 000 ans dans le futur, l’explorateur atterrit chez les Eloi, peuple pacifique, où il est recueilli par Mara (Samantha Mumba), qui lui explique que les siens vivent dans la terreur des Morlocks, peuple prédateur vivant sous la terre, mené par un sombre mutant (Jeremy Irons). Le professeur Tournesol du 19e siècle deviendra-t-il un Indiana Jones du futur?

Sans être de la trempe des classiques du genre (La Planète des singes), The Time Machine remplit son mandat de film d’aventures honnête, sans plus. Le préambule romantico-mièvre du scénariste John Logan (Gladiator) s’étire en longueur, et l’émotion n’est pas vraiment au rendez-vous, mais il y a de l’action à revendre et les décors sont superbes. Le village des Eloi, cabanes aérodynamiques de bambou accrochées à des falaises, et le monde des Morlocks, catacombes évoquant l’expressionnisme allemand, sont remarquables; et la vision, en quelques minutes, de 800 000 ans d’évolution de la Terre est prenante.

Après avoir incarné un amnésique dans Memento, Guy Pearce s’acquitte honorablement d’un autre rôle marqué par le temps, et la chanteuse Samantha Mumba fait des débuts adéquats en sauvageonne tout droit sortie d’un vidéo de Destiny’s Child. Quant à Jeremy Irons, il est parfaitement à l’aise dans la peau d’Uber-Morlock, leader sanguinaire et fataliste, aux airs de Marilyn Manson.

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