Life, or Something Like It : Vie de Barbie
Cinéma

Life, or Something Like It : Vie de Barbie

Que pouvions-nous espérer de Stephen Herek, réalisateur du larmoyant Mr. Holland’s Opus; de la scénariste Dana Stevens, qui a dénaturé la poésie des Ailes du désir de Wim Wenders pour accoucher du très quelconque City of Angels; et de John Scott Shepperd, qui a pondu le scénario de l’exécrable Joe Somebody?

Que pouvions-nous espérer de Stephen Herek, réalisateur du larmoyant Mr. Holland’s Opus; de la scénariste Dana Stevens, qui a dénaturé la poésie des Ailes du désir de Wim Wenders pour accoucher du très quelconque City of Angels; et de John Scott Shepperd, qui a pondu le scénario de l’exécrable Joe Somebody?

Il était une fois un vilain petit canard de Seattle qui rêvait d’être une grande journaliste. À l’âge adulte, Lanie (Angelina Jolie) devint une poupée Barbie, se trouva un job à la télé puis se fiança à une vedette du base-ball. La blonde reporter vécut heureuse dans sa belle maison remplie à craquer de tailleurs Dolce & Gabbana, jusqu’au jour où elle interviewa un prophète hirsute (Tony Shalhoub) qui lui prédit le score du match de foot de la soirée, le temps qu’il allait faire le lendemain matin… et qu’elle allait mourir la semaine suivante. Lorsque deux des prédictions s’accomplirent, Lanie comprit qu’il lui restait moins d’une semaine à vivre. "J’ai l’impression que ma vie n’a été qu’un gros beigne sucré!" s’écria-t-elle, désemparée. Heureusement que Pete (Edward Burns), un charmant caméraman bien terre-à-terre, et à la voix de chambre à coucher, se trouvait sur son chemin pour l’aider à comprendre le vrai sens de la vie.

Qu’est donc Life or Something Like It, au fait? Un conte? Une fable? Une comédie romantique et/ou dramatique? Un drame existentiel? Un hommage aux comédies des années 40 et 50? Un peu tout ça et rien à la fois… C’est une perte de temps pour les spectateurs, mais surtout le dur constat de voir des acteurs de talent livrés en pâture dans un film impersonnel qui se cherche sans jamais se trouver.

Difficile de ne pas grincer des dents en voyant Angelina Jolie aux prises avec un personnage outrageusement caricatural. La pauvre doit se tortiller sur de vertigineux talons aiguilles et battre frénétiquement des cils pendant plus de la moitié du film, soit jusqu’à ce que son personnage déjante lors d’une très embarrassante scène où elle interprète Satisfaction avec des chauffeurs d’autobus en grève, lors d’un topo présenté en direct à la télé! Et en plus, on essaie de nous faire la morale… Péniiible!

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