FCMM Découvertes allemandes Cinéma Libre fête ses 25 ans

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Un festival n’attend pas l’autre: à vos guichets! En film d’ouverture, le 31e Festival du nouveau cinéma propose le coup de coeur de Cannes: L’Homme sans passé, du maître finlandais Aki Kaurismaki, et en film de clôture, The Baroness and the Pig, premier long métrage de Michael Mackenzie, un film en costumes tourné en haute définition. On sait aussi que l’on passera une après-midi (le 12 octobre) en compagnie de la somptueuse Gena Rowlands (dans la salle Cassavetes, bien sûr); et on profitera de l’occasion pour revoir ses grands films et le petit dernier, Wild Iris, pour lequel elle est en nomination pour un Emmy Award. En outre, après la Louve d’or (long métrage) et le Loup argenté (court métrage), le FCMM inaugure la remise d’un nouveau prix; le Cyberloup – prix de la création numérique. FCMM, du 10 au 20 octobre. Pour en savoir plus: (514) 847-9272 ou www.fcmm.com.
Découvertes allemandes
Une année riche puisqu’elle met en lumière les meilleurs films allemands des années 90. Une décennie majeure où la réunification de l’Allemagne a entraîné une série de bouleversements sociaux, économiques et artistiques, et où ont débuté quelques grands cinéastes. La programmation qui fête les 10 ans de Découvertes allemandes, toujours une excellente ouverture sur un cinéma méconnu, est composée de 14 films, dont plusieurs premières. On pourra entre autres voir Fate, de Fred Kelemen; Au-delà du silence, de Caroline Link; le superbe film 23, de Hans-Christian Schmid; l’envoûtant et très mélancolique L’Insaisissable, d’Oscar Roehler; Changing Skins, d’Andreas Dresen, qu’on adore depuis La Policière. Commençons par Deadly Maria, premier film de Tom Tykwer (Cours, Lola, cours), un psychodrame aux accents hitchcockiens. On parle même d’une ambiance à la Coen et à la Lynch. Cette semaine, en projection au Goethe-Institut le 19 septembre à 20 h et le 20 à 18 h 30.
Cinéma Libre fête ses 25 ans
Jusqu’au 30 octobre, Cinéma Libre présente le premier volet d’une programmation spéciale, où chaque projection sera suivie d’un débat en présence des auteurs du film; histoire de se rassurer sur le cinéma indépendant et de cultiver sa cinéphilie québécoise. À court terme, on peut voir Notre-Dame des chevaux et Voyage en Amérique sur un cheval emprunté, de Jean Chabot; Chroniques labradoriennes, de Marc-André Forcier et l’Homoman, de Jean Pierre Lefebvre. Tous les mercredis, à 18 h 30, à la Cinémathèque québécoise.