Formula 51 : Sous influence
Cinéma

Formula 51 : Sous influence

Un chimiste américain (Samuel L. Jackson) venant de mettre au point une pilule qui multiplie par 51 les effets des drogues les plus planantes se retrouve à Liverpool, où trois trafiquants veulent mettre la main sur sa formule magique. Poursuivi par une jolie tueuse à gages (Emily Mortimer), l’homme pourra compter sur l’aide d’un malfrat futé (Robert  Carlyle).

Un chimiste américain (Samuel L. Jackson) venant de mettre au point une pilule qui multiplie par 51 les effets des drogues les plus planantes se retrouve à Liverpool, où trois trafiquants veulent mettre la main sur sa formule magique. Poursuivi par une jolie tueuse à gages (Emily Mortimer), l’homme pourra compter sur l’aide d’un malfrat futé (Robert Carlyle). Au fil du scénario anémique – malgré les litres d’hémoglobine – du débutant Stel Pavlou, s’enchaîneront bien des coups de feu, autant de coups sur la gueule, quelques répliques amusantes, une avalanche de "fuck" dans tous les accents du Royaume-Uni, les pitreries de plus en plus lassantes de Rhys Ifans (le coloc de Hugh Grant dans Notting Hill) et, pour ceux que ça fait encore rire, de la diarrhée incontrôlable…

Pourtant, le début de Formula 51, du réalisateur de Hong-Kong Ronnie Yu (The Bride with White Hair et The Bride of Chucky), est prometteur dans son style funky rappelant celui des produits de la blaxpoitation des années 70. Mal lui en prend lorsqu’il emprunte ensuite un rythme punché à la Guy Ritchie (celui de Snatch). Le réalisateur se contente alors de combiner tous les éléments propres aux films de gangsters nouveau genre, allant du banal Love, Honor & Obey au mordant Sexy Beast, pour en faire une mouture aussi indigeste que le pâté de viande bien saignant que l’on nous sert en guise de finale.

Reste le plaisir de voir le toujours très cool Samuel L. Jackson en kilt… Hellooo gorgeous!

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