Station Nord : Ti-père Noël
Cinéma

Station Nord : Ti-père Noël

Station Nord , c’est le nom d’un village tranquille durant les années 50, alors que Noël approche à grands pas. L’adolescent Samuel (Xavier Morin-Lefort, vu au petit écran dans Bouscotte et Watatatow) donne un coup de main au bureau de poste et il décide, avec sa copine Évelyne (Roxane Gaudette-Loiseau, régulière de la série Virginie), de répondre aux lettres d’enfants adressées au père Noël. Durant le transport par motoneige du courrier, Samuel se perd et, magiquement, se réveille dans le royaume du barbu qui fait "Ho! Ho! Ho!".

Station Nord

, c’est le nom d’un village tranquille durant les années 50, alors que Noël approche à grands pas. L’adolescent Samuel (Xavier Morin-Lefort, vu au petit écran dans Bouscotte et Watatatow) donne un coup de main au bureau de poste et il décide, avec sa copine Évelyne (Roxane Gaudette-Loiseau, régulière de la série Virginie), de répondre aux lettres d’enfants adressées au père Noël. Durant le transport par motoneige du courrier, Samuel se perd et, magiquement, se réveille dans le royaume du barbu qui fait "Ho! Ho! Ho!".Cette production réalisée par Jean-Claude Lord (Parlez-nous d’amour, La Grenouille et la Baleine) partage certaines similitudes avec la série des Contes pour tous dans son traitement direct et vivant, dans le choix d’un sujet mettant en vedette de jeunes protagonistes, et surtout en n’offrant pas une histoire banale.

Difficile, le thème du conte de Noël: on est obligé de repousser le quétaine à grand renfort d’idées nouvelles et d’astucieuses acrobaties. Il faut étonner et insuffler pas mal d’originalité pour que l’entreprise survive, voire dépasse ce que l’on connaît. C’est ce qu’essaye de faire Station Nord, avec plus ou moins de bonheur. Des bons coups, il y en a quelques-uns: chapeau à Benoît Brière, qui fabrique un étonnant père Noël, humoristique, pensif et… rockeur, attributs donnant une pleine rondeur à la bonté. Département effets spéciaux, nos techniciens locaux peuvent être fiers de leurs prouesses techniques, eux qui ont animé, entre autres, un magnifique traîneau volant tiré par des rennes qui se révèlent (via métamorphose) une bande de lutins choristes (incluant Nathalie Simard dans un rôle minuscule) chantant pour faire diversion chez les humains. Côté faiblesses, mentionnons le jeu rigide de Morin-Lefort en vague évocation du soldat de plomb et le choix de l’actrice jouant Évelyne 50 ans plus tard (mettant notre crédulité à l’épreuve tellement elle paraît jeune!). Enfin, pour l’originalité du récit, on ne joue pas longtemps aux devinettes pour savoir ce qui va se passer.

Ne pas cesser de croire au père Noël et à la magie l’entourant reste l’idée directrice du film et on sent que Lord et les scénaristes Daniel Morin et Denyse Benoit se sont appliqués dans ce sens. En vacances de cynisme, on peut se laisser émouvoir par des fées et des lutins.

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