Adaptation : Culture en pot
Au sortir d’un film gigogne, rien n’est clair. Faut remettre ses idées en place, un peu paumés que nous sommes dans les circonvolutions scénaristiques. On a vu quoi, là? Un paquet de pensées plaisamment longues à digérer ou des coquilles vides? En fait, il y a souvent osmose; et la complexité du labyrinthe devient le sens même. À la manière des films couches d’oignon de type Being John Malkovich, Mémento, Storytelling, Simone ou Full Frontal, Adaptation est, comme le dit Nicolas Cage de son personnage, un serpent qui se mange la queue… Ça tourne plutôt à vide, c’est faussement compliqué, très à la mode et plutôt agréable à regarder.