The Quiet American : L’eau qui dort
Graham Greene, c’est le bonheur pour un cinéaste. On comprend l’envie de Phillip Noyce, tâcheron sans subtilité de The Saint, Patriot Games, The Bone Collector (mais gagnant récemment en finesse avec Rabbit-Proof Fence), de mettre en images un des meilleurs romans du célèbre écrivain. L’adaptation avait déjà été faite en 1958 par Mankiewicz, mais Greene n’aurait pas aimé la version, dit-on, trouvant que le ton du film n’était pas aussi méchant que le sien. Qu’aurait-il dit de celle de Noyce? Mais qui peut être aussi cinglant que Greene?