Les Rendez-vous du cinéma québécois : Nouveaux venus
Cinéma

Les Rendez-vous du cinéma québécois : Nouveaux venus

Ce jeudi 20 février marque le coup d’envoi de la 21e édition des Rendez-vous du cinéma québécois. Parmi la riche programmation, trois produits 100 % Kino. D’abord un "Teletubbies pour adultes" (dixit le dossier de presse), Chaos sensible, de Philippe H. Bouchard, qui se veut l’adaptation de la création chorégraphique de Nathalie Lebel, de Cassiopée Danse. Quatre aspirantes secrétaires tentent de séduire un charmant bureaucrate et d’impressionner une formatrice géante… Jamais la vie de bureau n’a semblé si rigolote et folichonne!

Ce jeudi 20 février marque le coup d’envoi de la 21e édition des Rendez-vous du cinéma québécois. Parmi la riche programmation, trois produits 100 % Kino. D’abord un "Teletubbies pour adultes" (dixit le dossier de presse), Chaos sensible, de Philippe H. Bouchard, qui se veut l’adaptation de la création chorégraphique de Nathalie Lebel, de Cassiopée Danse. Quatre aspirantes secrétaires tentent de séduire un charmant bureaucrate et d’impressionner une formatrice géante… Jamais la vie de bureau n’a semblé si rigolote et folichonne!

Aussi, Hotel Belye Notchi, de Stéphane Lafleur (dont le court métrage Snooze est également présenté lors des Rendez-vous) et Henry Bernadet. À Saint-Pétersbourg, durant la période des nuits blanches, une journaliste vit les derniers moments de son enquête sur l’âme russe. Déroutant et mystérieux. Dommage que ça ne dure que 6 minutes!

Ah! Les p’tits pois sont des légumes tendres! (air connu) En tout cas, c’est ce que prouve le court métrage de Mark Tawil, Au delà du p’tit pois, où un couple disserte en grande complicité sur leur relation tout en cueillant puis en écossant vous savez quoi. D’une simplicité désarmante.

Du côté des documentaires, on a vu le court métrage Sockeye Run, de Guillaume Paquin-Boutin. Fort de son expérience de matelot, le jeune réalisateur a tourné son premier film à bord du bateau de pêche commerciale Vol Harding. Sockeye Run nous plonge (sans jeu de mots) dans l’univers de cinq pêcheurs de saumon. Au menu, pêcheurs virils, paysages de la Colombie-Britannique dans le brouillard et poissons bien gigotants. Devant la dureté du métier et les humeurs de la mer, on pense au Vieil Homme et la mer. Tourné avec discrétion et efficacité.

De Brenda Keesal, le long métrage Jack & Ella: elle est juive, il est noir (Amy Sloan, Henri Pardo). Ils sont jeunes et beaux. Ils tombent amoureux, puis gagnent une maison dans un quartier bourgeois. Choc socioculturel à l’horizon. Tout explose lorsque leurs voisins décadents Bob, Carole, Ted et Alice (eh oui!), ainsi que la ténébreuse et torturée Leni (Katherine Kidd), débarquent chez le couple qui en voit déjà de toutes les couleurs avec leur très colorée designer d’intérieur Susie (Naomi Levine). On ne sait pas trop où l’on veut en venir, mais ça ne manque pas d’idées ni d’humour.

Rappelons que le film d’ouverture, The Favourite Game, sort en salles le 28 février et le film de clôture, Au fil de l’eau, le 7 mars. Bon cinéma!