The Good Thief : Variations
La langue, ça heurte de plein fouet dans The Good Thief, de Neil Jordan, un remake réfléchi de Bob le flambeur, film-culte, sommet du film de gangsters existentialistes de Jean-Pierre Melville. Dès les premières images, on ressent ce malaise très inconfortable devant la décision de tourner l’histoire en anglais, en plein Paris interlope. Personne ne parle français, encore moins l’argot. Normal cependant, puisqu’on a transformé Bob, le joueur rusé et usé, en Américain (Nick Nolte).