The Sea : Lame de fond
Avec un seul film, 101 Reykjavik, Baltasar Kormakur était brusquement sorti de son Islande natale pour faire le tour du monde. Le ton était cool, la comédie, ironique, grinçante et piquante. Fort de cela, Kormakur a débarqué au Festival de Toronto l’année dernière avec The Sea, adaptation d’une pièce d’Olafur Hakur Simonarson: oeuvre sombre, comme si, dans ce deuxième essai, il avait voulu établir son sérieux de metteur en scène. Il a fait un film cynique assez réussi.