Génération extrême : Elle court, elle court la relève
Cinéma

Génération extrême : Elle court, elle court la relève

Du 30 mai au 5 juin, le studio Animation et Jeunesse de l’Office national du film du Canada propose Génération extrême, une compilation de sept courts métrages d’animation aux techniques variées réalisés par de brillants artistes de la relève.

Du 30 mai au 5 juin, le studio Animation et Jeunesse de l’Office national du film du Canada propose Génération extrême, une compilation de sept courts métrages d’animation aux techniques variées réalisés par de brillants artistes de la relève.

Récipiendaires d’un prix spécial du jury international du Festival du film d’animation de Hiroshima 2002, La Pirouette de Tali se veut un conte ironique moins naïf que ses images le suggèrent sur les différences entre les moeurs rurales et citadines, tandis que François le Vaillant de Carles Porta Barcia est une épopée médiévale aux couleurs vibrantes qui dénonce la tyrannie.

Dans Antagonia de Nicolas Brault, deux drôles d’oiseaux perdent le nord dans un univers qui déjoue avec bonheur les lois de la physique à la manière d’Escher. Du collectif de Québec Kiwistiti, Rumeurs expose dans une explosion de styles et de couleurs le point de vue de badauds qui observent un pauvre homme gisant dans la rue. Avec ses dessins enfantins, Distances de Diane Obomsawin explore les conflits entre deux employés de bureau.

Enfin, deux animations de marionnettes qui envoûtent tant par leur esthétique sombre que par leur virtuosité technique: Jutra du meilleur film d’animation 2003, Les Ramoneurs cérébraux de Patrick Bouchard s’avère une plongée fascinante dans les méandres glauques et poussiéreux de la mémoire; pour sa part, The Stone of Folly de Jesse Rosensweet, prix du jury (ex æquo) du meilleur court métrage au Festival de Cannes 2002, s’inspire d’un tableau de Bosch pour illustrer avec force humour noir une trépanation. À ne pas manquer!