Notes Cinéma : Kino allongéShort Film FestivalCinémathèque
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Notes Cinéma : Kino allongéShort Film FestivalCinémathèque

Kino allongé

Allongé, parce qu’un peu plus long. Les courts métrages de Kino s’étirent jusqu’à 25 minutes pour une programmation spéciale. Profitons-en donc. Surtout que la chaude ambiance kinoïte reste identique. Voici donc la liste des heureux prestataires et de leurs oeuvres: Retrouvailles posthumes, de Lisa Sfriso; Autobunaute, d’Alexandre Hamel; Badminton Kid, d’Hugo Matte; Forniquer dans le néant, de Marie-Louise Gariépy; Comme la patte du renard dans son piège, de Bastien Gaudreault; Simplement bête et méchant, de Stéphane Defoy et Pause-café, de Stéphane Moukarzel. Personne n’est à l’abri d’un succès: 7 courts pour 5 $, les mercredi 11 et jeudi 12 juin, à 19 h 30, au Cinéma Beaubien. Billets en vente à partir du 6 juin au Beaubien. www.kino00.com

Worldwide Short Film Festival

Toronto se positionne comme une ville de festivals, pour les longs mais aussi pour les courts-métrages: le Worldwide Short Film Festival grandit vite, il a trois ans cette année, et accueille plus de 200 films, dont 10 premières mondiales et 40 nord-américaines. Les festivités débutent avec l’Oscar 2003, This Charming Man, de Martin Strange-Hansen (Danemark), et continuent avec une section brésilienne, de nouveaux épisodes de Wallace et Gromit, une projection du film d’étudiant de George Lucas (Electronic Labyrinth), base de son film THX 1138; et les neuf films d’animation autour de The Matrix, Animatrix, des films inspirés par les frères Wachowski. Il y aura aussi des films de vedettes (celui d’Ewan McGregor, celui de Chad Lowe, etc.), des films autochtones, des vieux du muet et une section canadienne avec notamment The Truth About Head de Dale Heslip, vu à Cannes; En magasin, de Mario Bonenfant; et Infini, de Guillaume Fortin. Jusqu’au 8 juin, au ROM Theatre et au Bloor Cinema. WWSFF Hotline: (416) 445-1446, poste 815. www.worldwideshortfilmfest.com.

Accents hispaniques à la Cinémathèque

Encore quelques jours pour braver le regard de braise de Maria Felix. Qui? La plus grande star de cinéma parlant espagnol dans les années 40, la vedette mythique du cinéma mexicain. Il n’y a pas prescription, elle reste splendide et son jeu était passionné. Jusqu’au 8 juin, on peut encore voir La fièvre monte à el Pao, de Luis Buñuel; El Penon de las Animas, de Miguel Zacarias; Dona Barbara, de Fernando de Fuentes, et Enamorada, Rio Escondido et Maclovia, d’Emilio Indio Fernandez. Et de retour du 10 au 20 juin, à la demande générale après le succès de la rétrospective de janvier dernier, la Cinémathèque représente neuf films de Pedro Almodovar, de La Loi du désir à Parle avec elle.