Plus crâneuse que Sydney Fox et moins rigolote qu’Indiana Jones, Lara Croft (Angelina Jolie), la pulpeuse héroïne électronique, est de retour dans une nouvelle aventure. Elle doit cette fois prendre de vitesse un méchant savant (Ciaran Hinds) à la recherche de la boîte de Pandore. Pour ce faire, elle s’allie un ancien amour renégat (Gerard Butler) dont elle sait qu’il peut à tout moment se retourner contre elle.
Dans le genre adaptation de jeu vidéo, Tomb Raider réussit là où une nullité comme Resident Evil a échoué. Il se renouvelle par ailleurs mieux qu’un Terminator, par exemple; et ce, même si à l’instar de ce dernier son principe demeure le même. On a ainsi encore droit à une série de tableaux dont la riche héritière triomphe, munie de gadgets que ne dédaignerait pas un James Bond. Mais si l’intrigue demeure ténue, elle s’avère tout de même un peu plus recherchée que dans le premier épisode. N’empêche, les paysages exotiques et les effets spéciaux de Jan De Bont (Rapport minoritaire) ont tôt fait de nous rappeler qu’elle n’est qu’un prétexte.
En effet, il s’agit ici d’une course au trésor et, en cette matière, on nous en met plein la vue: de la Grèce à la Tanzanie, en passant par la Chine; dans les airs, sur terre et sous l’eau, Croft traverse les épreuves à travers une variété de cascades tendance manière XXX et de combats faisant appel à une panoplie d’armes tant à feu que de choc, sorte de croisement entre les méthodes de Jet Li et de Chow Yun-Fat. Le tout dans un esprit plus impitoyable que celui des Drôles de Dames, mais tout aussi cartoon et glamour. Bref, un autre blockbuster en route vers les sommets du box-office.
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