Visage connu des téléspectateurs québécois (des adultes qui regardent Rumeurs, des ados qui suivaient Watatatow, des enfants qui ont grandi avec Macaroni tout garni), Julie Le Breton s’attaque depuis peu au cinéma. L’année dernière, on l’a vue en instance de séparation sur la 20, dans Québec-Montréal. Elle vient de terminer le tournage de Dans l’oeil du chat de Rudy Barichello, film d’amour déguisé en polar, sur les écrans cet automne. Même si elle continue de faire preuve d’un enthousiasme indéniable pour ses rôles télévisés dans Jack Carter ou dans Ciao Bella qu’elle tourne ces temps-ci, le coeur de Julie Le Breton penche de plus en plus vers le septième art. "Il y a quelque chose de sacré au cinéma qui n’existe pas en télévision. La télévision est un travail de longue haleine, explique-t-elle. On travaille des mois et des mois de temps. Alors qu’un film, c’est très rapide. C’est un peu comme au théâtre: un moment de vie qui est capturé." Dans le film Dans l’oeil du chat, elle joue le rôle d’une jeune femme bohème, disparue à Calcutta, dont le souvenir obsède son fiancé resté à Montréal. "C’est un film très intime, très doux, feutré. C’est une histoire d’amour qui tourne mal, de manière inexpliquée. En ce sens, Dans l’oeil du chat est un thriller parce qu’il manque des pièces au casse-tête. Mais je ne veux pas vous en dire trop, ce serait vendre la mèche." Attention, suspense…