Le Festival International du Film pour Enfants de Montréal : Pour petits et grands !

FIFEM
Rendez-vous incontournable de la semaine de relâche, le Festival international du film pour enfants de Montréal propose, encore cette année, une alléchante programmation de courts et longs métrages (28 en tout) d’un peu partout à travers la planète (13 pays représentés). Petit aperçu de ce que nous réserve cette septième édition, qui se déroulera du 28 février au 7 mars.

Compétition de premières…
D’abord, en première mondiale, on pourra voir en ouverture Le Golem de Montréal, troisième long métrage d’Isabelle Hayeur (La Bête de foire, Les Siamoises), où deux bandes de jeunes se disputent la créature légendaire du titre, ainsi qu’Un iguane dans ma classe, la triste histoire d’un jeune Allemand rêvant d’une vraie famille.

Puis, parmi les huit autres primeurs nord-américaines en compétition, on nous fera découvrir le premier long métrage de cinq jeunes réalisateurs. Soit La Manchester United, du Norvégien Magnus Martens, une œuvre sur l’amour et le football où s’affrontent la force du rêve et l’absurdité de la logique économique à l’intérieur d’une intrigue classique, mais mise en relief par un traitement vif et coloré alliant humour moqueur et personnages savoureux. Aussi, dans un tout autre registre, Hop (prix de la meilleure actrice et de la meilleure musique en Belgique), de Dominique Standaert, un drame politique et social traitant de la situation des sans-papiers, dans une volonté de conscientisation et un esprit combatif, voire militant. Des péripéties peut-être pas très crédibles, mais pour le moins surprenantes. De même, sur un sujet tout aussi sensible et audacieux, Fia et son clown (meilleur film pour enfants au festival de Lubeck Nordic), de la Norvégienne Elsa Kvamme, suivant le cheminement d’une fillette placée en famille d’accueil. Fortement teinté du caractère culotté de sa petite héroïne, l’ensemble, où se côtoient fantaisie et aléas du quotidien, nie tout apitoiement, ce qui le rend d’autant plus touchant. Enfin, Les Chameaux aveugles, de l’Indien Vinod Ganatra, qui, malgré la guerre, défie la frontière du Pakistan, et Zafir, le mystérieux cheval, de Malene Vilstrup, une histoire d’apprivoisement équestre se déroulant au Danemark.

Également en compétition, on présentera le film suédois Embarquement immédiat, d’Alle Lamhagen, qui s’annonce pour le moins amusant avec son échange d’identités garçon-fille, puis Kees le rêveur, adaptation d’un roman de Theo Thijssen se déroulant dans l’Amsterdam du 19e siècle, ainsi que, du côté animation, Le Bossu et l’Oie (récipiendaire de nombreux prix en Russie, en Biélorussie et en Allemagne), d’Ilya Maximov, où un cordonnier et une princesse transformés doivent combattre une méchante sorcière.

… et plus!
Évidemment, ce n’est pas tout, le Festival proposant également une sélection de courts métrages et de films hors concours, dont notamment, en fermeture, la suite des Enfants de ma sœur, récipiendaire du Prix du jury enfant 2002, et le documentaire canadien Les Seigneurs de l’Arctique, de Caroline Underwood, qui explore, au gré de six des huit saisons inuits, les conséquences du réchauffement de la planète sur les animaux du Grand Nord. Bref, de quoi passer de belles vacances. Info: www.cinemabeaubien.com/fifem