Welcome to Mooseport : Comédie de base
Bienvenue à Mooseport du réalisateur DONALD PETRIE et du scénariste TOM SCHULMAN a toutes les qualités d’un éloge à la banalité.
Petite ville paisible du Maine. Après deux mandats bien remplis, l’ex-président des États-Unis (Gene Hackman) se retire dans sa résidence de Mooseport pour une retraite bien méritée. Contre toute attente, il décide de briguer le poste de maire de la ville. Il devra donc vaincre le candidat adverse: Handy Harrison (Ray Romano), un plombier sans envergure n’ayant jamais été capable de prendre des risques. Élection gagnée d’avance? Rien de moins évident… Mais au-delà de la campagne électorale, il y a aussi Sally (Maura Tierney), séduisante vétérinaire que se disputent nos deux candidats.
Le réalisateur Donald Petrie (Mystic Pizza, Miss Congeniality, How to Lose a Guy in 10 Days…) et le scénariste Tom Schulman (Dead Poets Society, What About Bob?, Honey I Shrunk the Kids…) ont travaillé à l’unisson pour nous offrir une comédie politico-romantique d’une banalité ahurissante. Les personnages de Bienvenue à Mooseport sont tous fades, sans relief. Quant aux acteurs, ils n’arrivent jamais à nous entraîner dans leurs tergiversations personnelles, à nous faire rire, nous émouvoir. Pas étonnant, vu le peu de substance du scénario.
L’un après l’autre, les clichés se suivent et se ressemblent dans cette histoire de fierté masculine qui n’en finit pas de finir. De la figure présidentielle faisant des discours à la rhétorique bienveillante à l’attachée de presse (Marcia Gay Harden) complètement dévouée et secrètement amoureuse, en passant par le jeune relationniste zélé (Fred Savage) et l’ex-femme assoiffée d’argent (Christine Baranski)… les dialogues et les situations versent invariablement dans le convenu de circonstance. Le tout enguirlandé de bons sentiments et d’une morale à l’eau de rose ô combien typique. Bref, on baigne dans le soporifique. À quand le prochain modèle standard?
Voir calendrier Cinéma Exclusivités