Découvertes allemandes : Alles Gute!
Cinéma

Découvertes allemandes : Alles Gute!

C’est sous le signe du multiculturalisme et de la quête d’identité dans des conditions difficiles que se présentent les Découvertes allemandes qu’accueille pour la douzième année de suite l’Institut Goethe. Une occasion unique de découvrir les meilleures productions du cinéma allemand, qui se fait trop rare sur nos écrans.

Au loin les lumières de Hans-Christian Schmid (Crazy) est un film choral tourné caméra à l’épaule qui relate les difficultés de Russes et de Polonais souhaitant s’installer en Allemagne. Une œuvre sobre et poignante. Présentation spéciale le 2 avril au Musée des beaux-arts de Montréal.

S’inspirant de la vie de ses parents, des Turcs ayant émigré en Allemagne dans les années 60, Fatih Akin (Julie en juillet) signe Solino, une fascinante fresque familiale se déroulant sur trois décennies. Avec Morritz Bleitbreu (Cours, Lola, cours). À voir les 8 et 9 avril. Premier long métrage de Züli Aladag, Cœur d’éléphant trace le portrait d’un jeune boxeur ambitieux. Avec Daniel Brühl que l’on a découvert récemment dans l’excellent Good Bye, Lenin!. Présenté les 15 et 16 avril.

À des lieues de son violent Das Experiment, My Last Film d’Oliver Hirschbiegel se présente comme la longue confession face caméra d’une actrice vieillissante qui règle ses comptes avec ses amants. À voir pour la remarquable Hannelore Elsner, les 29 et 30 avril. Mettant en vedette le bouleversant Götz George dans le rôle principal, Mon père d’Andreas Kleinert aborde un délicat sujet, les ravages que provoque la maladie d’Alzheimer au sein d’une famille. Projeté les 6 et 7 mai.

Les 13 et 14 mai, voyez le premier long métrage d’Eike Besuden et Pago Balke, Crazy About Paris, où trois handicapés s’évadent de leur foyer pour partir à l’aventure. Un road-movie touchant aux allures de documentaire. De Stefan Krohmer, They’ve Got Knut nous replonge avec humour et réalisme dans les années 80. Présenté les 13 et 14 mai. Travail de fin d’études de Christoph Hochhaüsler, Le Bois lacté traite en trois récits parallèles du thème de la perte. À découvrir les 20 et 21 mai. Enfin, les 27 et 28 mai, Wolfsburg de Christian Petzold (Contrôle d’identité), sombre drame où une femme se lie d’amitié sans le savoir avec l’homme qui a provoqué la mort de son enfant.