Toutes les filles sont folles : À cause des garçons?
Cinéma

Toutes les filles sont folles : À cause des garçons?

Désespérée de ne pas avoir rencontré le prince charmant, Céleste (charmante Barbara Schulz), aidée de sa sœur (Camille Japy), enlève un séduisant patient sur une civière. Mais la jeune rêveuse se trompe de proie et tombe sur un homme (Antoine Duléry) qu’elle trouve "vieux, moche, paumé et chauve". Retour expéditif de la marchandise, qui retrouve ses ravissantes ravisseuses. Allez donc savoir pourquoi, les deux frangines aideront ce dernier amant romantique à rencontrer la femme idéale.

D’après Toutes les filles sont folles, les représentantes du beau sexe ne seraient que des hystériques finies ignorant sur quel pied danser. Misogyne, la scénariste-réalisatrice Pascale Pouzadoux? Misandre, aussi? À moins que ce ne soit la faute du coscénariste Duléry… Voyez un peu le portrait des personnages masculins: machos, mous, mièvres… Hum! Ça sent le réchauffé, tout ça!

Alors que les unes courent après les autres, le propos s’essouffle. Bientôt, la fantaisie de ce road-movie romantique perd tout son charme tant les clichés sur les rapports homme-femme et le célibat se bousculent à l’entrée. Face à la vacuité de ce Cendrillon moderne où un soutien-gorge tient lieu de pantoufle de vair – imaginez la séance d’essayage! -, ne nous reste plus qu’à nous accrocher à certains détails, telle la belle complicité des deux actrices et la musique rigolote de Thomas Dutronc, Mathieu Chédid et Éric Neveux. Aussi, en flic coincé et en policière délurée, Jean Dujardin (le gars dans l’adaptation française d’Un gars, une fille) et Isabelle Nanty ne lésinent pas sur les moyens pour nous arracher quelques sourires. Bancal et superficiel.

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