Little Black Book / Le Petit carnet noir : Recette de blonde

Prenez une blonde idéaliste et naïve, collez-lui un petit copain parfait d’apparence, un ami original et marginal, une collègue de bureau hypocrite, deux ou trois rivales et un chien, fidèle confident: vous aurez une bonne vieille comédie sentimentale à l’américaine, dans la gamme de Blonde et légale, Autour de Lucy ou encore Une histoire de Cendrillon, pour ne pas être exhaustif. Avec Le Petit carnet noir de Nick Hurran, en voilà une de plus…

Cette fois-ci, la blonde (Brittany Murphy) s’appelle Stacy. Journaliste (pour changer) dans une émission de télé-réalité, elle croit avoir trouvé en Derek (Ron Livingston) l’homme qui peuplait ses rêves de jeune fille. Mais intriguée par le refus de son petit ami de parler de ses anciennes conquêtes, elle décide, encouragée par sa collègue de bureau (Holly Hunter), de fouiner dans son passé. Après de longues tergiversations et cas de conscience propres à son personnage de blonde honnête et droite, elle s’empare de l’agenda électronique de Derek et organise des rencontres incognito avec ses ex. Loulou, le mannequin à la cervelle de moineau, docteur Keys, la gynécologue carriériste, Joyce, la dépressive attachante: chacune de ces caricatures ambulantes lui en apprendra un peu plus sur l’homme qui partage sa vie.

Avec son incontournable quête de l’amour idéal et du job parfait, ses passages obligés de chant et de danse qui arrivent comme un cheveu sur la soupe, son happy end et sa portée "moralisattristante", Le Petit carnet noir rentre dans le rang des comédies conventionnelles, vues, encore vues, trop vues…

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