50 Ways to Leave your Lover : Cinquante raisons de quitter la salle
Cinéma

50 Ways to Leave your Lover : Cinquante raisons de quitter la salle

50 Ways to Leave your Lover, un titre qui résume assez bien l’esprit du film: une énième comédie sentimentale destinée aux jeunes adultes, mais qui n’intéressera même pas les  adolescents.

En voix off, Owen (Paul Schneider, fade), un écrivain raté qui ne rédige que des biographies, commente ses déboires amoureux et son désir de quitter Los Angeles pour recommencer sa vie ailleurs, sans mensonge cette fois. À l’aéroport, il fait la rencontre d’une ancienne flamme, elle aussi nouvellement célibataire. Afin de savoir rapidement si une histoire entre eux peut fonctionner, le scribouillard décide d’être tout à fait honnête avec elle en lui montrant d’emblée tous ses mauvais côtés.

Comme tous les héros de ce genre de films depuis les années 80, Owen est "ordinaire": ni trop beau, ni trop laid, ni trop intelligent, ni trop con. Toutefois, le réalisateur Jordan Hawley, également scénariste, a bien suivi la grille hollywoodienne "50 gags faciles pour rendre votre personnages drôle et attachant". Ainsi, les plus perspicaces auront compris dès le premier quart du film avec qui Owen échangera goulûment sa salive lors de la conclusion sirupeuse de ce film subtil comme un 18 roues sur un rang de campagne.

Vide de toute originalité, 50 Ways to Leave your Lover, bien que présenté la semaine dernière au FFM, ressemble davantage à un épisode de Beverly Hills 90210 (certains y reconnaîtront même la squelettique Tori Spelling) qu’à une œuvre destinée au grand écran. À éviter.

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