Vidéaste recherché-e : Faire son cinéma
Le concours Vidéaste recherché-e est devenu un incontournable de la relève artistique au Québec, installé sur des bases de plus en plus solides et misant sur des soirées de gala dynamiques.
"Quand la Bande Vidéo s’est retrouvée à organiser seule le concours Vidéaste recherché-e, elle a voulu couper dans les fameuses cérémonies publiques de visionnement, plus à l’image de ceux qui font l’événement, et les placer à l’échelle des créateurs, laisser tomber le côté plus officiel et laisser la place au party!" Éric Gagnon, directeur artistique et membre de la Bande Vidéo, ne s’est surtout pas trompé en faisant un retour sur la mission des soirées publiques de Vidéaste recherché-e. Car force est d’avouer que cet événement s’est taillé une place de choix pour les créateurs en cinéma, non seulement à Québec, mais bien à l’échelle de la province tout entière.
Cette année, pour la 14e édition du concours, le nombre d’œuvres proposées a atteint le chiffre record de 178, parmi lesquelles ont été choisies 52 œuvres qui s’inscrivent dans la programmation officielle. En plus des catégories phares visant à faire connaître la relève dans le domaine, soit la fiction, le documentaire, les nouvelles images et l’animation, une nouvelle section reflétant bien les tendances actuelles voit le jour, soit l’art Web. Les œuvres sont présentées directement sur leur support, le site Internet.
Lorsqu’il vient nous parler de cet événement d’envergure qu’est devenu Vidéaste recherché-e, Éric Gagnon démontre bien qu’il n’est pas peu fier de voir que le concours a su trouver sa place dans le monde de la création au Québec, autant pour ceux qui produisent que pour ceux qui diffusent. "Quand Vidéaste recherché-e a commencé ses activités, c’était essentiellement pour donner une vitrine à ceux qui en avaient besoin pour faire connaître leurs œuvres et leurs créations, pour la relève… Maintenant, après 14 ans, on peut affirmer que ce concours crée des professionnels et que c’est devenu un tremplin pour certains réalisateurs reconnus aujourd’hui. Tout comme le fait que l’industrie est consciente de l’importance de cet événement et qu’elle s’en sert pour venir repêcher certains talents qu’elle a pu y remarquer."
En ce qui concerne les trois soirées organisées pour le public et pour les réalisateurs, même son de cloche, car là aussi, on est parvenu à instaurer une certaine tradition. "Je crois qu’on a réussi à mettre le doigt sur une bonne formule avec les galas et la présence de Serge, continue Éric Gagnon en faisant référence à Mononc’ Serge, qui en sera à sa troisième année à la barre des soirées de Vidéaste recherché-e aux côtés de son house band Anonymus. "Mon rôle consiste à mettre les réalisateurs à l’aise lorsqu’ils viennent présenter leurs œuvres, explique l’inénarrable Mononc’, tout en orientant un peu le regard des spectateurs, même si je ne suis pas un spécialiste en la matière. Et surtout, à détendre l’atmosphère par l’absurde tout en gardant un certain professionnalisme!…"
Du 25 au 27 novembre
Au Complexe Méduse