Blade: la trinité : L'ombre du vampire
Cinéma

Blade: la trinité : L’ombre du vampire

Dans Blade: la trinité, le célèbre chasseur de vampires de Marvel Comics affronte rien de moins que le FBI et Dracula. On aurait pu croire le défi de taille… À peine.

Contrairement à d’autres super-héros comme Spider-Man, dont le nom fait régulièrement la manchette, Blade (Wesley Snipes) demeure dans l’ombre. C’est qu’en tant que chasseur de vampires, des créatures qui, de l’avis général, n’existent pas, il évolue dans un monde parallèle. N’empêche, les choses changent lorsqu’il est piégé par ses ennemis (Parker Posey en tête) et que le FBI se penche sur son cas. C’est alors qu’il fait la connaissance de confrères, Hannibal (Ryan Reynolds) et Abigail (Jessica Biel), qui le tirent d’affaire et se joignent à lui pour combattre nul autre que… Dracula (Dominic Pursell). On aurait pu croire qu’il en ressortirait de nouveaux enjeux. Mais non. C’est seulement Blade contre les créatures de la nuit. Et on ne doute pas un instant de son succès.

Ainsi, comme il ne faut pas trop compter sur l’intrigue, on cherchera l’intérêt du film dans la façon dont le héros et ses compagnons dégomment du vampire, de même que dans le charisme des méchants. Or, pour ce qui est des scènes de combat, elles demeurent égales à celles des autres volets, mais sans grande nouveauté – à part peut-être l’arc et l’espèce de tranche lumineuse, très glamour. Tout comme, d’ailleurs, les deux nouveaux chasseurs, qui possèdent tout le charme voulu, mais demeurent autrement superficiels et sans mystère, alors qu’ils nous déballent leur histoire d’entrée de jeu, comme pour s’en débarrasser. Sans compter que l’humour d’Hannibal tombe plutôt à plat… Du côté des vilains, David S. Goyer ressuscite Dracula tout en cherchant à rompre avec la tradition, si bien que le personnage en perd son aura mythique, tandis que la suceuse de sang de Posey apparaît tout simplement ridicule. Bref, on applique la recette, mais on est loin de l’original.

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