Rendez-vous du cinéma québécois : Reconnaissance des paires
Cinéma

Rendez-vous du cinéma québécois : Reconnaissance des paires

Dernière chance de voir certains films sur grand écran ou première d’en découvrir d’autres, les Rendez-vous du cinéma québécois se veulent avant tout un lieu de rencontre.

Pour leur 13e édition à Québec, les Rendez-vous s’ouvriront avec un tandem de primeurs, soit Manners of Dying, le premier long métrage de Jeremy Peter Allen, déclinant avec doigté diverses façons dont un condamné à mort aurait pu passer ses dernières heures, précédé de Redite, un court métrage de Patrick Boivin (Phylactère Cola) qualifié d’"allégorie sur la dépendance d’un individu face au pouvoir" (le 21 à 20 h 30, et le 23 à 14 h).

Puis, on aura droit à des soirées combo, avec une présentation réservée au documentaire à 19 h et à la fiction à 21 h. C’est toutefois la première catégorie qui regroupe les œuvres encore inédites ici. Les quatre longs métrages de la seconde catégorie, soit La lune viendra d’elle-même de Marie-Jan Seille (le 23), Elles étaient cinq de Ghyslaine Côté (le 24), Le bonheur c’est une chanson triste de François Delisle (le 25) et Mémoires affectives de Francis Leclerc (le 26) n’ont plus besoin de présentation. Tout comme, d’ailleurs, Ce qu’il reste de nous d’Hugo Latulippe et François Prévost, en nomination pour le Jutra du meilleur documentaire (le 26). Parmi les titres à découvrir, donc, se retrouvent Soraida, une femme de Palestine de Tahani Rached, aussi en compétition pour le Jutra (le 23), L’Autoroute fantôme, dans lequel Marianne McGraw et Geneviève Leduc partent en quête de villages désertés du sud-ouest de la Saskatchewan, Poissons [collage], une mosaïque gaspésienne signée Johanne Fournier (le 24), ainsi que L’Amour en pen de Manon Barbeau, s’intéressant aux histoires de cœur des détenus, et Make money, salut, bonsoir de Martin Frigon et Christian M. Fournier, sur l’incidence de la fermeture de la mine Noranda (le 25).

Par ailleurs, c’est également en duo que se clora l’événement, alors que La Maudite Galette de Denys Arcand et Pouvoir intime d’Yves Simoneau seront présentés dans le cadre du volet "Nos plus beaux films…", consacré cette année aux histoires de bandits (le 27 à Place Charest).

Mais ce n’est pas tout. En plus d’associer des œuvres entre elles et de les présenter au public, le festival cherchera une fois de plus à jeter des ponts entre spectateurs et artisans, en invitant réalisateur, acteur ou scénariste à assister aux projections. De même, on pourra en apprendre davantage sur la scénarisation à l’occasion d’un atelier en compagnie de Roger Bohbot et François Marquis, respectivement coscénariste et producteur de La Vie rêvée des anges, ainsi que de Jeremy Peter Allen et Yves Fortin, producteur de Manners of Dying (le 23 à 16 h). Enfin, il sera possible de flirter avec ce qui se fait dans le milieu de la vidéo à Québec lors de la soirée Blind Date, qui se déroulera dans le hall du Musée, suivant une formule cabaret, avec Antoine Breton et le Sortie de secours Band à la musique (le 22 à 20 h). Au programme, "les meilleures productions" de Kinö (Québec), notamment O % gras trans de Carnior; de Vidéo Femmes, qui présente Avatar, le récit d’une longue et lente transformation de Pauline Voisard; de la Bande Vidéo; des DéclencheurEs et de Spirafilm, avec Institut Central Cosmiste, de Jeremy Peter Allen et Martin LeBlanc. Réservations: 643-2158.

Du 21 au 27 février
Au Musée de la civilisation et à Place Charest

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