Les films de l’été : Écrans solaires
Les films de l’été nous offrent des rendez-vous avec des super-héros, des extra-terrestres, des clones, des sorcières ainsi que des personnages célèbres de la télé et de la bédé. Pleuvra-t-i ou pleuvra-t-i pas cet été?
ÉTATS-UNIS
Mr. and Mrs. Smith
Réalisé par Doug Liman. Avec Brad Pitt et Angelina Jolie.
Monsieur joue du gun, madame aussi. Le beau Brad et la fille Jolie campent une paire d’assassins qui, dans le feu de l’action, redécouvrent l’amour. Pétaradante thérapie de couple. (10 juin)
Batman Begins
Réalisé par Christopher Nolan. Avec Christian Bale, Michael Caine et Liam Neeson.
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| Batman revient au grand écran sous les traits de Christian Bale dans Batman Begins de Christopher Nolan. |
Un retour à une "batesthétique" plus sombre, un "batréalisateur" doué (créateur de Memento) et un nouveau Batman (Christian Bale). Retour aux sources complet pour l’ami des chauves-souris. (17 juin)
Bewitched
Réalisé par Nora Ephron. Avec Nicole Kidman, Will Ferrell et Shirley MacLaine.
Nora Ephron (Sleepless in Seattle) revisite la populaire série télé des années 60. Nicole Kidman prête son joli nez à Samantha, sorcière bien aimée. L’impayable Will Ferrell, lui, tentera de nous faire oublier Kicking & Screaming. (24 juin)
War of the Worlds
Réalisé par Steven Spielberg. Avec Tom Cruise, Dakota Fanning et Tim Robbins.
Après l’excellent Minority Report, Spielberg et Cruise refont équipe dans une adaptation du roman de H.G. Wells. Cette fois, ces messieurs font une rencontre du troisième type plutôt angoissante. Certains petits monstres verts sont moins polis qu’E.T. (29 juin)
Dark Water
Réalisé par Walter Salles. Avec Jennifer Connelly, Ariel Gade et John C. Reilly.
Le réputé Salles fait ses débuts hollywoodiens avec un remake de film d’horreur japonais. Écoutez, le réalisateur de The Motorcycles Diaries a même convaincu Jennifer Connelly de se jeter à l’eau avec lui. Ça pourrait faire un beau "splash"… ou un horrible "flop"! (8 juillet)
Charlie and the Chocolate Factory
Réalisé par Tim Burton. Avec Johnny Depp, Freddie Highmore et David Kelly.
Le populaire roman pour enfants de Roald Dahl a déjà été adapté au grand écran, mais Burton se pique d’en avoir fait une lecture autrement originale. Le résultat devrait plaire aux fondus de Tim comme aux dents sucrées. (15 juillet)
The Wedding Crashers
Réalisé par David Dobkin. Avec Owen Wilson, Vince Vaughn et Rachel McAdams.
S’inviter dans les mariages pour bouffer du gâteau et tomber les copines de la promise? Très bon plan que les drolatiques Wilson et Vaughn se feront un plaisir de mettre à exécution. (15 juillet)
The Island
Réalisé par Michael Bay. Avec Ewan McGregor, Scarlett Johansson et Djimon Hounsou.
Deux clones humains – McGregor et Johansson – prennent la clé des champs après avoir découvert leur véritable nature. Wow! Un drame de science-fiction estival à saveur existentialiste! Ouais, mais avec Michael "Platon" Bay aux commandes, on craint… (22 juillet)
Red Eye
Réalisé par Wes Craven. Avec Cillian Murphy et Rachel McAdams.
Délaissant l’horreur grand-guignolesque, Wes Craven s’attaque à un suspense digne d’Alfred Hitchcock présente… À ce qu’on dit, ça ressemblerait à un Phone Booth… en avion. Avec Cillian Murphy (aussi dans Batman Begins), méchant hollywoodien à la mode. (5 août)
The Pink Panther
Réalisé par Shawn Levy. Avec Steve Martin, Kevin Kline et Jean Reno.
L’inspecteur Clouseau reprend du service. C’est Steve Martin qui enfile son uniforme – il a aussi coécrit le scénario. Jean Reno campe son faire-valoir, Ponton, et Kevin Kline, le bouillant inspecteur Dreyfus. Et Cato, alors? (5 août)
The Skeleton Key
Réalisé par Iain Softley. Avec Kate Hudson, Peter Sarsgaard et John Hurt.
Kate Hudson troque la comédie bon enfant contre le thriller surnaturel. Une affaire de maison hantée, croit-on comprendre, dont l’intrigue a été concoctée par Ehren Kruger, scénariste de The Ring. Gare aux squelettes dans le placard. (12 août)
En complément de programme…
Herbie: Fully Loaded, d’Angela Robinson, remet la célèbre coccinelle de Disney sur la route. Vroum-vroum… (24 juin)
Fantastic Four, de Tim Story, porte à l’écran les aventures des quatre célèbres super-héros de l’écurie Marvel. En reste-t-il encore, des comics à adapter? (8 juillet)
The Brothers Grimm, de l’ex-Monty Python Terry Gilliam, revisite les contes féeriques des frangins allemands. Voit le jour après 18 mois de quarantaine, possiblement grâce à un coup de baguette magique? (29 juillet)
Must Love Dogs, de Gary David Goldberg, raconte le triangle amoureux impliquant un homme (John Cusack), une femme (Diane Lane) et un pitou (Rex ou Fido?). On blague. Le chien dort dans sa niche. (29 juillet)
The Dukes of Hazzard, de Jay Chandrasekhar… et une autre vieille série américaine de bénéficier d’un lifting. Une affaire de char et de pitounes mettant en vedette Johnny "Jackass" Knoxville et Jessica Simpson. (5 août) (Michel Defoy)
ooo
QUÉBEC
Idole instantanée
Réalisé par Yves Desgagnés. Avec Claudine Mercier, Louise Turcot et Maxime Denommée.
Entourée d’une kyrielle de vedettes, l’humoriste Claudine Mercier incarne quatre aspirantes chanteuses qui participent à un concours télévisé très star-académicien animé par Jérôme Jacques (Maxime Denommée), jeune animateur qui n’est pas sans rappeler un certain Sébastien Benoît. Une première réalisation d’Yves Desgagnés. (15 juin)
Aurore
Réalisé par Luc Dionne. Avec Marianne Fortier, Hélène Bourgeois-Leclerc et Serge Postigo.
Plus de 50 ans après le psychotronique La Petite Aurore, l’enfant martyre, Luc Dionne (Omertà , Bunker, le cirque), qui signe son premier film, offre sa version de ce fait divers de 1920 qui fascine les Québécois depuis des lunes. Paraît que l’Église passe un bien mauvais quart d’heure… (8 juillet)
L’Horloge biologique
Réalisé par Ricardo Trogi. Avec Patrice Robitaille, Jean-Philippe Pearson, Julie Deslauriers.
Dans la veine de Québec-Montréal, L’Horloge biologique se penche sur un groupe d’amis dans la trentaine qui se retrouvent confrontés à une grande question existentielle: être ou ne pas être… papa? Au fait, ceci n’est pas la suite de Québec-Montréal. (5 août)
En complément de programme…
La Neuvaine de Bernard Émond (La Femme qui boit, 20 h 17 rue Darling) met en scène un jeune homme pieux qui convainc une femme médecin suicidaire de se rendre au chevet de sa grand-mère mourante. Avec Élise Guilbault, Patrick Drolet et Denise Gagnon. (août)
FRANCE
Crustacés et coquillages
Réalisé par Jacques Martineau et Olivier Ducastel. Avec Valeria Bruni-Tedeschi, Gilbert Melki et Jean-Marc Barr.
Les réalisateurs de Jeanne et le garçon formidable nous offrent une comédie sur les tribulations sexuelles d’une famille en vacances au bord de la Méditerranée. Valeria Bruni-Tedeschi et compagnie y poussent la chansonnette. (10 juin)
Les Temps qui changent
Réalisé par André Téchiné. Avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu et Gilbert Melki.
Tournant pour la cinquième fois sous la direction d’André Téchiné, Catherine Deneuve retrouve son partenaire du Dernier métro, Gérard Depardieu, dans ce drame romantique où ils incarnent des amoureux qui se croisent 30 ans après s’être quittés. (1er juillet)
Innocence
Réalisé par Lucille Hadzihalilovic. Avec Zoé Auclair, Hélène de Fougerolles et Marion Cotillard.
Connue comme monteuse de Gaspar Noé, Lucille Hadzihalilovic s’inspire de Suspiria de Dario Argento et d’une nouvelle de Wedekind pour dépeindre la vie de jeunes filles dans un étrange pensionnat. (8 juillet)
En complément de programme…
Brice de Nice de James Huth raconte les péripéties d’un "surfeur winner ascendant snowboarder" (Jean Dujardin). Ça cartonne en France. (22 juin)
Tagada, tagada, voilà Les Dalton de Philippe Haïm avec le duo comique Éric et Ramzy. On craint le pire. (15 juillet)
ÉTRANGER
Howl’s Moving Castle
Réalisé par Haya Miyazaki. Avec les voix de Christian Bale, Emily Mortimer et Lauren Bacall.
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| Du créateur de Spirited Away, Hayai Miyazaki, Howl’s Moving Castle. |
Du réalisateur de Spirited Away, arrive enfin ce grand succès japonais relatant l’odyssée d’une adolescente transformée en vieille femme par une sorcière. (17 juin)
Whisky
Réalisé par Pablo Stoll. Avec Andrès Azos, Mirella Pascual et Jorge Bolani.
Prix de la Fipresci 2004, ce drame uruguayen met en scène un gérant de fabrique de chaussettes qui demande à l’une de ses employées de se faire passer pour sa femme. (22 juillet)
En complément de programme…
Dans The Edukators de Hans Weingartner, la jeune sensation du cinéma allemand, Daniel Brühl (Good Bye Lenin!), devient un activiste rebelle s’en prenant aux bourgeois. (29 juillet) (Manon Dumais)